Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
-
Youpirouen
- Régulier
- Messages : 30
- Inscription : 22 mars 2011 11:26
Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
J’aurais passé quatre fois ce concours d’entrée à l’IFSI (sur 3 semestres d’affilé et sans prépa) pour enfin le décrocher et j’en ai tiré moult réflexions et conclusions, d’où ce post où je me décide enfin à mettre à plat une sorte de bilan, sur chaque épreuve, pensant que cela pourrait être utile aux candidats qui passeront ou repasseront ce concours.
Avant toute chose je tiens à insister sur le fait que c’est là un bilan nécessairement subjectif, que ce qui vaut pour la particularité de mon cas n’est pas forcément valable pour tous.
1. Maths et tests psychotechniques
L’épreuve que je suis le plus à même de développer, je pense, puisque j’ai eu 20/20 les quatres fois que je l’ai passée.
*Infos utiles sur l’épreuve :
-Première chose à savoir : on n’a pas 20 parce qu’on a tout bon, mais quand on est celui ou celle qui a validé le plus grand nombre de bonnes réponses (et on n’a pas le temps de répondre à toutes les questions), les notes des autres étant indexé sur ce candidat là. Donc un candidat qui pense avoir foiré parce qu’il a l’impression de n’avoir pas donné la moitié des réponses peut en fait s’en tirer allègrement avec la moyenne (si le premier a 80% de bonnes réponses, alors il suffit d’en avoir 40% de bonnes pour avoir 10/20).
-Les quatre fois que je l’ai passé, pour trois IFSI différents et sur 3 semestres, l’épreuve avait toujours la même structure :
-tests d’observations
-tests logiques (avec une bonne dose de masterminds, des suites logiques et des syllogismes)
-tests d’observations (encore)
-calculs numériques
-tests d’observations (encore et pour conclure)
Chaque étape avait un temps consacré et il était interdit d’aller voir une autre étape antérieure ou postérieure que l’actuelle. Les maths valaient presque la moitié de l'ensemble en nombre de points, les tests logiques un gros tiers et les tests d'observation le petit reste.
*Outils de préparation :
-Gros coup de gueule à propos des bouquins trouvables dans le commerce, je ne trouve pas d’autre mot que « arnaque ».
Par exemple les éditions Foucher (entre autres) : ce sont des livres chers qui sont bourrés d’erreurs, comme si personne ne les avait relu/retesté avant imprimerie…. Et ils s’autorisent à copier/coller leurs exercices d’un bouquin à l’autre…. Bref c’est juste scandaleux.
Pire encore, j’estime que ces livres peuvent nuire à la performance des candidats quand on s’aperçoit qu’ils incitent encore toujours à produire sur son brouillon un abécédaire numéroté pour traiter certaines suites logiques…. Peut être que c’était pertinent il y a quelques temps, mais aujourd’hui c’est la pire erreur que l’on puisse faire et j’expliquerai pourquoi juste après en développant les types d’épreuves.
-Par contre, les posts que l’on trouve sur ce même forum intitulé « tests 2012 » ou autre sont au contraire formidablement utiles. En plus d’être gratuit, c’est (beaucoup) plus riche et complet, plus pédagogique grâce aux nombreux forumeurs qui y discutent, plus agréable pour la même raison... bref, j’en profite du coup pour saluer et remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui alimentent ces posts, le meilleur outil de travail à mes yeux.
*Commentaires et astuces sur les épreuves :
-Pour tout ce qui est observation, pas de stress je pense nous sommes tous logés à la même enseigne, ça parait stupide et laborieux pour tout le monde – l’astuce étant de partitionner les espaces visibles en sous-espaces (avec des lignes de stylos) afin d’en faciliter la lecture. Compter comme un couillon et ne pas trop cligner des yeux, c’est tout.
-Pour les tests logiques le maître mot est rapidité. Un truc parait difficile ? On ne réfléchit pas on passe directement au suivant, il faut impérativement commencer par valider tout ce qui ce fait vite et facilement, c’est une course par triage en quelques sortes, de manière à arriver au bout avant la fin du temps imparti et retourner en arrière pour refaire le trie et viser ce qui a une difficulté moyenne et ne laisser à la fin que ce qui est difficile. Le traitement linéaire de l’épreuve est donc à proscrire.
Voilà pourquoi j’estime qu’il ne faut JAMAIS faire un abécédaire numéroté sur son brouillon pour traiter quelques suites logiques, ça ruine le temps. D’ailleurs les suites logiques j’irais même jusqu’à conseiller de quasiment les laisser tomber si l’on ne reconnait pas une logique déjà vue dans les premières secondes, parce que ces suites sont les exercices les plus chronophages du concours dés lors que l’on bloque un peu dessus.
Il est plus rentable de se concentrer sur des exercices déjà faits et connus : syllogisme et masterminds.
-Pour les maths c’est absolument pareil : vitesse vitesse vitesse, donc pas de traitement linéaire, on passe quand c’est dur ou que ça semble long, on focus le facile et rapide. Surtout surtout on fait de tête, parce que calculer ou poser une opération sur un brouillon c’est trop long, on ne fait ça qu’à la fin quand on a validé tout ce que permettait le calcul mental.
Ne pas hésiter à jeter un coup d’œil aux réponses proposées, souvent tester la pertinence d’une réponse qui nous chante à la rétine est deux fois plus rapide que la trouver par le calcul.
D’où un style d’entrainement adapté sur les posts du forum où des gens proposent des exercices : faites les en série et seulement de tête en faisant la course avec vous-même, rien noter d’autre sur le brouillon que la réponse trouvée, mieux vaut en réussir la moitié à cette allure que tout réussir laborieusement. Se familiariser mentalement avec les tables de 11,12,15,20,25 pour reconnaitre vite un multiplicateur et gagner du temps.
Ne devraient être posées au brouillon que les produits en croix et ce qui a rapport aux équations – ne jamais se cogner une opération du genre 470/18 pour chopper une malheureuse virgule, mieux vaut passer à la suite.
-1min avant la toute fin de l’épreuve, remplir au pif les cases des exercices non traités : oui ça parait débile mais une erreur n’étant pas pénalisante (sauf indication contraire, que je n’ai jamais rencontré) et bien c’est tout bénèf, on ne réfléchit pas et on remplit…
2. Epreuve écrite de culture générale
Là j’en dirai moins long parce que j’y fus nettement moins bon (toujours eu autour de 11/20) mais je peux quand même en tirer quelques leçons.
*Outils de préparation :
De même que pour les autres épreuves, j’estime que les bouquins sont de vraies arnaques pour une simple et bonne raison : je suis convaincu qu’on n’apprend ni ne révise une culture générale….. cette culture est quelque chose qui s’acquière plus ou moins tranquillement avec le temps en créant des liens, voilà tout.
Les sommes de données livrées dans les livres de préparation au concours ne sont pas de la culture, c’est absolument dépourvu de contenu et d’épaisseur culturelle, ce ne sont que des données, vides… et atrocement laborieuses si elles doivent être apprises… et oubliées deux semaines après.
Ajoutons que les probabilités de mobiliser certaines de ces données dans sa copie d’épreuve le jour J sont en plus ridicules.
Un exemple ? Ma dernière épreuve en date portait sur l’esprit créatif. Je mets quiconque au défi de tirer d’un bouquin de prépa quoi que ce soit d’utile à ce propos.
Concrètement toutes celles que j’ai connu préparer ce concours vivaient le même scénario : les dernières semaines avant les épreuves elles étaient stressées, normal, pour canaliser le stress elles bossaient, normal aussi, mais elles se vautraient dans les quelques centaines de pages de culture G, le truc que seul un autiste pourrait apprendre entièrement par cœur… pour n’en rien tirer d’utile le jour J parce que les probas étaient trop faibles (trop de sujets possibles, trop de particularité dans chaque question).
Je pense honnêtement qu’il vaut mieux regarder le Journal de la santé, les infos, trainer tranquillou sur Wikipedia aux grés de ses affinités, lire des trucs qui plaisent, à la limite travailler son écriture, pourquoi pas ici-même sur ce forum, bref tenter de faire de la vraie culture plutôt que se rendre malade avec un magma de données.
*L’épreuve elle-même :
Comme je pense n’avoir pas été bon je conseillerais de faire le contraire de moi : en rédaction j’ai une écriture atrocement lourde (faute à une formation de philo qui m’a habitué à traiter des questions en 6 copies doubles à l’époque où je passais les CAPES/Agreg), avec des phrases de 12 lignes et le tout sur plusieurs copies doubles avec une calligraphie vomitive et des grosses ratures.
Je dirais donc qu’il vaudrait mieux être concis, clair et propre ^^
Quand il y a des tableaux chiffrés fournis, s’en servir un maximum pour mettre en avant des arguments eux-mêmes chiffrés.
Je ne suis pas convaincu qu’il faille problématiser les questions, parce que c’est ce que je sais faire de mieux et ça ne m’a manifestement pas aidé, d’autres ont eu d’excellentes notes sans.
3. L’épreuve orale
C’est l’épreuve qui m’a le plus marqué parce qu’échoué 2 fois dans un IFSI A, avant de la réussir dans des IFSI B et C (mes notes furent respectivement 9/20, 8/20 puis 20/20 et 15/20)
L’élément notablement marquant est le caractère totalement aléatoire de cette épreuve, même si ça a été déjà dit et redit et bien j’ajoute ma pierre à l’édifice rabâché : un même discours engendre des résultats différents en fonction de l’institut et des personnes qui constituent le jury et on ne peut rien faire pour y remédier ni donc pour prévoir comment ça va se passer.
LA bonne nouvelle, c’est qu’il suffit d’aller essayer ailleurs ou à un autre moment et puis hop ça peut marcher très bien cette fois là.
Je tire cette conclusion de mes résultats, de mes échanges avec d’autres candidats et d’un rendez-vous avec la directrice de l’IFSI A, absolument adorable au demeurant.
D’ailleurs j’ai tiré de ce rendez-vous le barème suivant pour l’oral :
-présentation : 2 points
-traitement du sujet : 6 points
-dimension psychologique : 6 points
-dimension relationnelle : 6 points
Evidemment ça ne vaut que pour l’IFSI en question, mais on se représente bien que dans les 2 dernières cases du barème ils peuvent apprécier et coller la note que bon leur semble et finalement tricoter une élimination sans problème.
*Outils de préparation :
-Ce même forum pour dresser un inventaire des questions habituelles et éventuellement y trouver des ébauches de réponse qu’il faudra personnaliser.
-Wikipedia qui a des articles très biens pour définir rigoureusement non seulement la profession infirmière, mais aussi pour être en mesure de la distinguer des autres professions paramédicales voire d’y trouver des éléments de discours pour donner de l’épaisseur à sa motivation.
2 liens qui me semblent de bons points de départ :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Infirmier#En_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Role_propre_infirmier
-Connaitre un minimum le déroulement de la formation et son contenu, les spécificités de la réforme de 2009 (l’institution du port-folio etc…).
Là-dessus j’ai 2 liens utiles, tirés du site du CHU de ma ville :
à propos des compétences et des ects : http://www3.chu-rouen.fr/Internet/Forma ... ignements/
à propos des stages : http://www3.chu-rouen.fr/Internet/Forma ... ts/Stages/
-Du temps tout seul pour pouvoir répéter tranquillou à voix haute ses éléments de discours sans être perturbé par la présence d’un(e) autre – j’irai jusqu’à dire répéter jusqu’à ce que toute réponse soit déjà complètement construite et prête à être balancée sans crocher le moindre mot.
-Eventuellement une femme/un mari/une copine pour simuler un entretien.
-En cas de ratage, prendre rendez-vous avec la directrice de l’IFSI pour voir le rapport du jury, ce fut très bénéfique dans mon cas.
*Commentaires :
-Je pense qu’il est indispensable de passer le concours à plusieurs endroits à cause du caractère aléatoire dont je parlais plus haut : mon cas fut démonstratif, en effet le même discours, je dis vraiment le même parce que réfléchi, répété puis limite récité, m’a valu 8/20, 20/20 et 15/20 en fonction de l’IFSI. Je n’ai pas été plus à l’aise ou stressé à un endroit ou un autre, ni commis une erreur, j’ai fait 3 fois la même prestation. Là où j’ai eu 8/20 la cadre de l’IFSI semblait agacée tout du long, mon âge ? Le fait que j’étais artiste peintre ? Aucune idée, mais probable. Là où j’ai eu 15 le jury avait mal calculé le temps et ont terminé l’épreuve après 20min seulement en manifestant leur frustration de n’avoir appris tout ce qu’ils auraient souhaité, je me suis aperçu de cette erreur de calcul une fois dans le bus du retour, je n’y pouvais plus rien. Enfin pour mon 20 le jury était tout sourire avec une très bonne ambiance (on m’avait conseillé cet IFSI pour leur « ouverture d’esprit » possiblement plus grande vis-à-vis de l’artiste peintre de 32ans que j’étais, à prendre avec des pincettes cela-dit). Dans les trois cas j’étais la même personne, même discours et même attitude.
-Le déroulement de mes oraux a toujours été le même :
-salutations polies et souriantes
-présentation rapide (âge, études et situation familiale)
-puis proposer de passer à l’exposé tant que c’est chaud dans la tête (5 à 10min)
-éventuellement discuter de l’exposé
-revenir à sa présentation qu’on développe en vue de justifier le choix de la profession infirmière, il faut pouvoir dire pourquoi et pourquoi maintenant de manière assez solide, c’est un choix qui ne tombe pas du ciel et doit s’expliquer par son parcours, ses rencontres et ses réflexions.
-enfin répondre aux interrogations du jury.
-Pour l’exposé sur le sujet donné, je dirais la même chose que pour l’épreuve écrite de culture G : ne pas se rassurer en ingurgitant le contenu des bouquins dans l’espoir de recracher un petit morceau le jour de l’épreuve. Vaut mieux prendre du recul sur le sujet pour en envisager les enjeux plutôt que de vouloir balancer à tout prix une info connue.
Exemple : à l’épreuve où j’ai décroché mon 20/20, le sujet portait sur l’association « M’T dents », la première chose que j’ai humblement dite au jury est que je ne connaissais malheureusement pas cette association, mais ce n’était pas grave, on peut deviner que ça parle de dents… et probablement de prévention… à partir de là j’ai développé la question des enjeux de la prévention en matière de soins dentaires, enjeux socio-économiques et sanitaires, et on peut bien voir qu’il n’a pas du tout été pénalisant de ne point connaitre cette assoc. Je pense qu’il est moins important de mobiliser des connaissances/références que de montrer que l’on est capable de mettre en place une ébauche de réflexion, même légère et allusive, parce qu’en 10min de préparation il est très dur de trouver quelque chose de vraiment intelligent à dire.
Quitte à s’entrainer sur des sujets, autant s’entrainer à prendre ce recul réflexif plutôt que de dresser un inventaire de données.
-Concernant les questions du jury qui suivent : je pense qu’il peut être utile de calculer des réponses qui appellent naturellement d’autres questions, le jury suivra ainsi un déroulement de questions/réponses plus ou moins prévisible que l’on peut travailler en amont.
Exemple : à la question « vos défauts ? » je réponds « mon incapacité à vendre ou à me vendre, de fait j’étais très peu doué pour faire ma promotion de peintre ou vendre mes toiles, c’est un défaut en ce que je m’imagine mal devenir infirmier libéral, façon Bardamu dans le Voyage au bout de la nuit de Céline, je tiendrais à travailler dans une institution ». Là-dessus j’attendais soit qu’on m’interroge sur les services dans lesquels je me projetais, soit qu’on me demande si cette difficulté à me vendre est l’expression d’une difficulté à m’affirmer dans d’autres situations de la vie, ça n’a pas manqué et je savais déjà quoi dire !
-À la fin si le jury nous propose d’ajouter quelque chose pour conclure, je pense que réaffirmer son désir de faire cette formation et d’espérer avoir le plaisir de retrouver la cadre de l’IFSI à la rentrée, le tout avec sourire, ne peut pas faire de mal.
Voilà maintenant que j’ai accouché de ce bilan je peux laisser ce concours derrière moi et aborder ma formation, bon courage à toutes celles et ceux qui le passeront, avec l’espoir que cet humble témoignage leur sera utile
Avant toute chose je tiens à insister sur le fait que c’est là un bilan nécessairement subjectif, que ce qui vaut pour la particularité de mon cas n’est pas forcément valable pour tous.
1. Maths et tests psychotechniques
L’épreuve que je suis le plus à même de développer, je pense, puisque j’ai eu 20/20 les quatres fois que je l’ai passée.
*Infos utiles sur l’épreuve :
-Première chose à savoir : on n’a pas 20 parce qu’on a tout bon, mais quand on est celui ou celle qui a validé le plus grand nombre de bonnes réponses (et on n’a pas le temps de répondre à toutes les questions), les notes des autres étant indexé sur ce candidat là. Donc un candidat qui pense avoir foiré parce qu’il a l’impression de n’avoir pas donné la moitié des réponses peut en fait s’en tirer allègrement avec la moyenne (si le premier a 80% de bonnes réponses, alors il suffit d’en avoir 40% de bonnes pour avoir 10/20).
-Les quatre fois que je l’ai passé, pour trois IFSI différents et sur 3 semestres, l’épreuve avait toujours la même structure :
-tests d’observations
-tests logiques (avec une bonne dose de masterminds, des suites logiques et des syllogismes)
-tests d’observations (encore)
-calculs numériques
-tests d’observations (encore et pour conclure)
Chaque étape avait un temps consacré et il était interdit d’aller voir une autre étape antérieure ou postérieure que l’actuelle. Les maths valaient presque la moitié de l'ensemble en nombre de points, les tests logiques un gros tiers et les tests d'observation le petit reste.
*Outils de préparation :
-Gros coup de gueule à propos des bouquins trouvables dans le commerce, je ne trouve pas d’autre mot que « arnaque ».
Par exemple les éditions Foucher (entre autres) : ce sont des livres chers qui sont bourrés d’erreurs, comme si personne ne les avait relu/retesté avant imprimerie…. Et ils s’autorisent à copier/coller leurs exercices d’un bouquin à l’autre…. Bref c’est juste scandaleux.
Pire encore, j’estime que ces livres peuvent nuire à la performance des candidats quand on s’aperçoit qu’ils incitent encore toujours à produire sur son brouillon un abécédaire numéroté pour traiter certaines suites logiques…. Peut être que c’était pertinent il y a quelques temps, mais aujourd’hui c’est la pire erreur que l’on puisse faire et j’expliquerai pourquoi juste après en développant les types d’épreuves.
-Par contre, les posts que l’on trouve sur ce même forum intitulé « tests 2012 » ou autre sont au contraire formidablement utiles. En plus d’être gratuit, c’est (beaucoup) plus riche et complet, plus pédagogique grâce aux nombreux forumeurs qui y discutent, plus agréable pour la même raison... bref, j’en profite du coup pour saluer et remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui alimentent ces posts, le meilleur outil de travail à mes yeux.
*Commentaires et astuces sur les épreuves :
-Pour tout ce qui est observation, pas de stress je pense nous sommes tous logés à la même enseigne, ça parait stupide et laborieux pour tout le monde – l’astuce étant de partitionner les espaces visibles en sous-espaces (avec des lignes de stylos) afin d’en faciliter la lecture. Compter comme un couillon et ne pas trop cligner des yeux, c’est tout.
-Pour les tests logiques le maître mot est rapidité. Un truc parait difficile ? On ne réfléchit pas on passe directement au suivant, il faut impérativement commencer par valider tout ce qui ce fait vite et facilement, c’est une course par triage en quelques sortes, de manière à arriver au bout avant la fin du temps imparti et retourner en arrière pour refaire le trie et viser ce qui a une difficulté moyenne et ne laisser à la fin que ce qui est difficile. Le traitement linéaire de l’épreuve est donc à proscrire.
Voilà pourquoi j’estime qu’il ne faut JAMAIS faire un abécédaire numéroté sur son brouillon pour traiter quelques suites logiques, ça ruine le temps. D’ailleurs les suites logiques j’irais même jusqu’à conseiller de quasiment les laisser tomber si l’on ne reconnait pas une logique déjà vue dans les premières secondes, parce que ces suites sont les exercices les plus chronophages du concours dés lors que l’on bloque un peu dessus.
Il est plus rentable de se concentrer sur des exercices déjà faits et connus : syllogisme et masterminds.
-Pour les maths c’est absolument pareil : vitesse vitesse vitesse, donc pas de traitement linéaire, on passe quand c’est dur ou que ça semble long, on focus le facile et rapide. Surtout surtout on fait de tête, parce que calculer ou poser une opération sur un brouillon c’est trop long, on ne fait ça qu’à la fin quand on a validé tout ce que permettait le calcul mental.
Ne pas hésiter à jeter un coup d’œil aux réponses proposées, souvent tester la pertinence d’une réponse qui nous chante à la rétine est deux fois plus rapide que la trouver par le calcul.
D’où un style d’entrainement adapté sur les posts du forum où des gens proposent des exercices : faites les en série et seulement de tête en faisant la course avec vous-même, rien noter d’autre sur le brouillon que la réponse trouvée, mieux vaut en réussir la moitié à cette allure que tout réussir laborieusement. Se familiariser mentalement avec les tables de 11,12,15,20,25 pour reconnaitre vite un multiplicateur et gagner du temps.
Ne devraient être posées au brouillon que les produits en croix et ce qui a rapport aux équations – ne jamais se cogner une opération du genre 470/18 pour chopper une malheureuse virgule, mieux vaut passer à la suite.
-1min avant la toute fin de l’épreuve, remplir au pif les cases des exercices non traités : oui ça parait débile mais une erreur n’étant pas pénalisante (sauf indication contraire, que je n’ai jamais rencontré) et bien c’est tout bénèf, on ne réfléchit pas et on remplit…
2. Epreuve écrite de culture générale
Là j’en dirai moins long parce que j’y fus nettement moins bon (toujours eu autour de 11/20) mais je peux quand même en tirer quelques leçons.
*Outils de préparation :
De même que pour les autres épreuves, j’estime que les bouquins sont de vraies arnaques pour une simple et bonne raison : je suis convaincu qu’on n’apprend ni ne révise une culture générale….. cette culture est quelque chose qui s’acquière plus ou moins tranquillement avec le temps en créant des liens, voilà tout.
Les sommes de données livrées dans les livres de préparation au concours ne sont pas de la culture, c’est absolument dépourvu de contenu et d’épaisseur culturelle, ce ne sont que des données, vides… et atrocement laborieuses si elles doivent être apprises… et oubliées deux semaines après.
Ajoutons que les probabilités de mobiliser certaines de ces données dans sa copie d’épreuve le jour J sont en plus ridicules.
Un exemple ? Ma dernière épreuve en date portait sur l’esprit créatif. Je mets quiconque au défi de tirer d’un bouquin de prépa quoi que ce soit d’utile à ce propos.
Concrètement toutes celles que j’ai connu préparer ce concours vivaient le même scénario : les dernières semaines avant les épreuves elles étaient stressées, normal, pour canaliser le stress elles bossaient, normal aussi, mais elles se vautraient dans les quelques centaines de pages de culture G, le truc que seul un autiste pourrait apprendre entièrement par cœur… pour n’en rien tirer d’utile le jour J parce que les probas étaient trop faibles (trop de sujets possibles, trop de particularité dans chaque question).
Je pense honnêtement qu’il vaut mieux regarder le Journal de la santé, les infos, trainer tranquillou sur Wikipedia aux grés de ses affinités, lire des trucs qui plaisent, à la limite travailler son écriture, pourquoi pas ici-même sur ce forum, bref tenter de faire de la vraie culture plutôt que se rendre malade avec un magma de données.
*L’épreuve elle-même :
Comme je pense n’avoir pas été bon je conseillerais de faire le contraire de moi : en rédaction j’ai une écriture atrocement lourde (faute à une formation de philo qui m’a habitué à traiter des questions en 6 copies doubles à l’époque où je passais les CAPES/Agreg), avec des phrases de 12 lignes et le tout sur plusieurs copies doubles avec une calligraphie vomitive et des grosses ratures.
Je dirais donc qu’il vaudrait mieux être concis, clair et propre ^^
Quand il y a des tableaux chiffrés fournis, s’en servir un maximum pour mettre en avant des arguments eux-mêmes chiffrés.
Je ne suis pas convaincu qu’il faille problématiser les questions, parce que c’est ce que je sais faire de mieux et ça ne m’a manifestement pas aidé, d’autres ont eu d’excellentes notes sans.
3. L’épreuve orale
C’est l’épreuve qui m’a le plus marqué parce qu’échoué 2 fois dans un IFSI A, avant de la réussir dans des IFSI B et C (mes notes furent respectivement 9/20, 8/20 puis 20/20 et 15/20)
L’élément notablement marquant est le caractère totalement aléatoire de cette épreuve, même si ça a été déjà dit et redit et bien j’ajoute ma pierre à l’édifice rabâché : un même discours engendre des résultats différents en fonction de l’institut et des personnes qui constituent le jury et on ne peut rien faire pour y remédier ni donc pour prévoir comment ça va se passer.
LA bonne nouvelle, c’est qu’il suffit d’aller essayer ailleurs ou à un autre moment et puis hop ça peut marcher très bien cette fois là.
Je tire cette conclusion de mes résultats, de mes échanges avec d’autres candidats et d’un rendez-vous avec la directrice de l’IFSI A, absolument adorable au demeurant.
D’ailleurs j’ai tiré de ce rendez-vous le barème suivant pour l’oral :
-présentation : 2 points
-traitement du sujet : 6 points
-dimension psychologique : 6 points
-dimension relationnelle : 6 points
Evidemment ça ne vaut que pour l’IFSI en question, mais on se représente bien que dans les 2 dernières cases du barème ils peuvent apprécier et coller la note que bon leur semble et finalement tricoter une élimination sans problème.
*Outils de préparation :
-Ce même forum pour dresser un inventaire des questions habituelles et éventuellement y trouver des ébauches de réponse qu’il faudra personnaliser.
-Wikipedia qui a des articles très biens pour définir rigoureusement non seulement la profession infirmière, mais aussi pour être en mesure de la distinguer des autres professions paramédicales voire d’y trouver des éléments de discours pour donner de l’épaisseur à sa motivation.
2 liens qui me semblent de bons points de départ :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Infirmier#En_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Role_propre_infirmier
-Connaitre un minimum le déroulement de la formation et son contenu, les spécificités de la réforme de 2009 (l’institution du port-folio etc…).
Là-dessus j’ai 2 liens utiles, tirés du site du CHU de ma ville :
à propos des compétences et des ects : http://www3.chu-rouen.fr/Internet/Forma ... ignements/
à propos des stages : http://www3.chu-rouen.fr/Internet/Forma ... ts/Stages/
-Du temps tout seul pour pouvoir répéter tranquillou à voix haute ses éléments de discours sans être perturbé par la présence d’un(e) autre – j’irai jusqu’à dire répéter jusqu’à ce que toute réponse soit déjà complètement construite et prête à être balancée sans crocher le moindre mot.
-Eventuellement une femme/un mari/une copine pour simuler un entretien.
-En cas de ratage, prendre rendez-vous avec la directrice de l’IFSI pour voir le rapport du jury, ce fut très bénéfique dans mon cas.
*Commentaires :
-Je pense qu’il est indispensable de passer le concours à plusieurs endroits à cause du caractère aléatoire dont je parlais plus haut : mon cas fut démonstratif, en effet le même discours, je dis vraiment le même parce que réfléchi, répété puis limite récité, m’a valu 8/20, 20/20 et 15/20 en fonction de l’IFSI. Je n’ai pas été plus à l’aise ou stressé à un endroit ou un autre, ni commis une erreur, j’ai fait 3 fois la même prestation. Là où j’ai eu 8/20 la cadre de l’IFSI semblait agacée tout du long, mon âge ? Le fait que j’étais artiste peintre ? Aucune idée, mais probable. Là où j’ai eu 15 le jury avait mal calculé le temps et ont terminé l’épreuve après 20min seulement en manifestant leur frustration de n’avoir appris tout ce qu’ils auraient souhaité, je me suis aperçu de cette erreur de calcul une fois dans le bus du retour, je n’y pouvais plus rien. Enfin pour mon 20 le jury était tout sourire avec une très bonne ambiance (on m’avait conseillé cet IFSI pour leur « ouverture d’esprit » possiblement plus grande vis-à-vis de l’artiste peintre de 32ans que j’étais, à prendre avec des pincettes cela-dit). Dans les trois cas j’étais la même personne, même discours et même attitude.
-Le déroulement de mes oraux a toujours été le même :
-salutations polies et souriantes
-présentation rapide (âge, études et situation familiale)
-puis proposer de passer à l’exposé tant que c’est chaud dans la tête (5 à 10min)
-éventuellement discuter de l’exposé
-revenir à sa présentation qu’on développe en vue de justifier le choix de la profession infirmière, il faut pouvoir dire pourquoi et pourquoi maintenant de manière assez solide, c’est un choix qui ne tombe pas du ciel et doit s’expliquer par son parcours, ses rencontres et ses réflexions.
-enfin répondre aux interrogations du jury.
-Pour l’exposé sur le sujet donné, je dirais la même chose que pour l’épreuve écrite de culture G : ne pas se rassurer en ingurgitant le contenu des bouquins dans l’espoir de recracher un petit morceau le jour de l’épreuve. Vaut mieux prendre du recul sur le sujet pour en envisager les enjeux plutôt que de vouloir balancer à tout prix une info connue.
Exemple : à l’épreuve où j’ai décroché mon 20/20, le sujet portait sur l’association « M’T dents », la première chose que j’ai humblement dite au jury est que je ne connaissais malheureusement pas cette association, mais ce n’était pas grave, on peut deviner que ça parle de dents… et probablement de prévention… à partir de là j’ai développé la question des enjeux de la prévention en matière de soins dentaires, enjeux socio-économiques et sanitaires, et on peut bien voir qu’il n’a pas du tout été pénalisant de ne point connaitre cette assoc. Je pense qu’il est moins important de mobiliser des connaissances/références que de montrer que l’on est capable de mettre en place une ébauche de réflexion, même légère et allusive, parce qu’en 10min de préparation il est très dur de trouver quelque chose de vraiment intelligent à dire.
Quitte à s’entrainer sur des sujets, autant s’entrainer à prendre ce recul réflexif plutôt que de dresser un inventaire de données.
-Concernant les questions du jury qui suivent : je pense qu’il peut être utile de calculer des réponses qui appellent naturellement d’autres questions, le jury suivra ainsi un déroulement de questions/réponses plus ou moins prévisible que l’on peut travailler en amont.
Exemple : à la question « vos défauts ? » je réponds « mon incapacité à vendre ou à me vendre, de fait j’étais très peu doué pour faire ma promotion de peintre ou vendre mes toiles, c’est un défaut en ce que je m’imagine mal devenir infirmier libéral, façon Bardamu dans le Voyage au bout de la nuit de Céline, je tiendrais à travailler dans une institution ». Là-dessus j’attendais soit qu’on m’interroge sur les services dans lesquels je me projetais, soit qu’on me demande si cette difficulté à me vendre est l’expression d’une difficulté à m’affirmer dans d’autres situations de la vie, ça n’a pas manqué et je savais déjà quoi dire !
-À la fin si le jury nous propose d’ajouter quelque chose pour conclure, je pense que réaffirmer son désir de faire cette formation et d’espérer avoir le plaisir de retrouver la cadre de l’IFSI à la rentrée, le tout avec sourire, ne peut pas faire de mal.
Voilà maintenant que j’ai accouché de ce bilan je peux laisser ce concours derrière moi et aborder ma formation, bon courage à toutes celles et ceux qui le passeront, avec l’espoir que cet humble témoignage leur sera utile
ESI 2012-2015 St Etienne du Rouvray
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Je suis déjà ESI mais j'ai trouvé ton témoignage intéressant
J'aurais vraiment été ravie de tomber dessus quand je préparais le concours !
Bonne continuation dans tes études
J'aurais vraiment été ravie de tomber dessus quand je préparais le concours !
Bonne continuation dans tes études
Diplômée le 22 juillet 2014
-
Meel-y
- VIP
- Messages : 1874
- Inscription : 21 févr. 2012 17:39
- Localisation : Là où il y a les vaches...
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
J'ai adoré ton témoignage , ta façon de t'exprimer et le contenu de ton roman tout simplement . Je serais esi dans une semaine également , mais je pense que ton post peut aider beaucoup de futurs candidats aux concours
IDE depuis Juillet 2015
Cardiologie <3
Cardiologie <3
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Merci beaucoup pour ce témoignage!!
ESI 2013-2016
N'essaie pas..fais! Essayer, c'est inclure la possibilité d'un échec...
N'essaie pas..fais! Essayer, c'est inclure la possibilité d'un échec...
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Ton témoignage est très intéressant ! Merci de l'avoir partagé 
( J'me disais bien qu'il y avait des erreurs dans les bouquins foucher .. )
( J'me disais bien qu'il y avait des erreurs dans les bouquins foucher .. )
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Merci également de ton temoignage
En ce qui concerne les livres j'en ai 1 pour les Tests LAMARRE et la culture générale MASSON et bien sur le forum
Je ne comprends pas trop les candidats qui disent avoir reussi en ayant travaillé avec une dizaine de livre, sans quoi ils auraient échouer ils en sont persuadés
D'ailleurs j'ai eu cette rélexion lorsque j'ai loupé au printemps :" Bah c'est sur avec seulement 2 livres" !!!
En ce qui concerne les livres j'en ai 1 pour les Tests LAMARRE et la culture générale MASSON et bien sur le forum
Je ne comprends pas trop les candidats qui disent avoir reussi en ayant travaillé avec une dizaine de livre, sans quoi ils auraient échouer ils en sont persuadés
D'ailleurs j'ai eu cette rélexion lorsque j'ai loupé au printemps :" Bah c'est sur avec seulement 2 livres" !!!
ESI 2014/2017 AP-HP
-
feelinggood17
- Fidèle
- Messages : 247
- Inscription : 07 mai 2012 16:44
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
J'ai reussi avec un seul livre, sans prepa, pour la premiere fois que je tente le concours, c'est selon les capacité de chacun.
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Merci pour ce bilan intéressant que j'approuve fortement !
Par contre, si je peux me permettre de te demander une précision qui m'a manqué dans ton récit, pourrais-tu nous dire ce que t'as donné comme explication la directrice de l'IFSI pour tes notes éliminatoires à l'oral ?
(je suis curieuse
)
Par contre, si je peux me permettre de te demander une précision qui m'a manqué dans ton récit, pourrais-tu nous dire ce que t'as donné comme explication la directrice de l'IFSI pour tes notes éliminatoires à l'oral ?
(je suis curieuse
)> ESI 2012-2015 : IDE en EHPAD/USLD ... =)
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
je me prepare pour le concours 2013,on a à peu pres le meme age et pour faire concis,j'ai mis ton post en favori 
-
Youpirouen
- Régulier
- Messages : 30
- Inscription : 22 mars 2011 11:26
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Merci à vous c'est très agréable d'avoir quelques retours positifs
tout convaincu comme le crétin que j'étais que ce serait imparable et que ça me vaudrait la meilleure note de tous les temps 
En gros j'avais fait une justification conceptuelle de ma motivation... le jury a reconnu dans son rapport des qualités intellectuelles mais un trop grand éloignement des conditions concrètes de la profession et de ses enjeux. La directrice de l'Ifsi a pris le temps de discuter avec moi des éléments concrets que j'aurais dû mettre en avant, elle ma donné les clefs qui me manquaient et qui m'ont permis de construire un nouveau discours pour les 3 oraux futurs.
Voilà pourquoi je ne peux qu'encourager la démarche visant à prendre ce rendez-vous en cas d'échec
(détail : elle m'a aussi conseillé de couper mes dreadlocks, même si ça ne la dérangeait pas personnellement elle estimait que ça pouvait malheureusement jouer en ma défaveur, je l'ai fait illico... et n'ai pas regretté quand une année plus tard je tombais sur un sujet sur la dépénalisation du cannabis
)
C'était à propos de mon 1er oral (le 9/20) pour lequel j'étais à coté de la plaque, j'avais abordé cette première fois comme j'avais appris à faire..... des oraux de capes de philoLirka a écrit :si je peux me permettre de te demander une précision qui m'a manqué dans ton récit, pourrais-tu nous dire ce que t'as donné comme explication la directrice de l'IFSI pour tes notes éliminatoires à l'oral ?
(je suis curieuse
tout convaincu comme le crétin que j'étais que ce serait imparable et que ça me vaudrait la meilleure note de tous les temps En gros j'avais fait une justification conceptuelle de ma motivation... le jury a reconnu dans son rapport des qualités intellectuelles mais un trop grand éloignement des conditions concrètes de la profession et de ses enjeux. La directrice de l'Ifsi a pris le temps de discuter avec moi des éléments concrets que j'aurais dû mettre en avant, elle ma donné les clefs qui me manquaient et qui m'ont permis de construire un nouveau discours pour les 3 oraux futurs.
Voilà pourquoi je ne peux qu'encourager la démarche visant à prendre ce rendez-vous en cas d'échec
(détail : elle m'a aussi conseillé de couper mes dreadlocks, même si ça ne la dérangeait pas personnellement elle estimait que ça pouvait malheureusement jouer en ma défaveur, je l'ai fait illico... et n'ai pas regretté quand une année plus tard je tombais sur un sujet sur la dépénalisation du cannabis
)ESI 2012-2015 St Etienne du Rouvray
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Vivi136 a écrit :je me prepare pour le concours 2013,on a à peu pres le meme age et pour faire concis,j'ai mis ton post en favori
Comment on fait ?
ESI 2013-2016
N'essaie pas..fais! Essayer, c'est inclure la possibilité d'un échec...
N'essaie pas..fais! Essayer, c'est inclure la possibilité d'un échec...
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
excellentYoupirouen a écrit :Merci à vous c'est très agréable d'avoir quelques retours positifs
(détail : elle m'a aussi conseillé de couper mes dreadlocks, et n'ai pas regretté quand une année plus tard je tombais sur un sujet sur la dépénalisation du cannabis
-
lucie71380
- Habitué
- Messages : 70
- Inscription : 12 oct. 2011 15:55
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Je serai Esi dans quelques jours maintenant , mais je trouve tout de même ton post très intéréssant Pour ma part je partage ton avis sur les livres du commerce car j'ai réviser mon concour avec le forum et en écoutant mes cours de St2s de terminale et les actualités, j'ai eu le bac et le concours la même année alors courage à tous et toutes , ont peut le faire sans forcement mettre de l'argent dans des bouquins !
Pour ma part je partage ton avis sur les livres du commerce car j'ai réviser mon concour avec le forum et en écoutant mes cours de St2s de terminale et les actualités, j'ai eu le bac et le concours la même année alors courage à tous et toutes , ont peut le faire sans forcement mettre de l'argent dans des bouquins !ESI 2012-2015 à L'Ifsi de Chalon Sur Saone:)
-
Aziliz35000
- Messages : 15
- Inscription : 11 mai 2010 21:57
Re: Bilan subjectif à propos du concours d'entrée à l'IFSI.
Merci de nous faire partager ton expérience. C'est une super idée. Oui comme tu le dis, un jury peut tout à faire réagir différemment d'où l'importance de passer le concours dans différentes écoles. Mais une chose est certaine: l'oral est un exercice difficile qui demande à être travaillé. En fait, plus on passe d'oral et plus on prend confiance en soi et aussi conscience de ses défauts. Donc il ne faut pas se décourager au 1er échec.
Sinon, moi je pense que les livres de culture générale peuvent servir. Bien-sûr, ce n'est pas possible d'apprendre par cœur ce genre de bouquin mais ça peut vraiment aider de le lire et relire de temps en temps En tout cas, moi j'en suis persuadée. Mais bien évidemment cela ne suffit pas: comme tu le soulignes, une culture G ça se fait au fil du temps, en s'intéressant à l'actualité, en était curieux etc...
Allez Bravo pour ton concours! Et bonne continuation!
Sinon, moi je pense que les livres de culture générale peuvent servir. Bien-sûr, ce n'est pas possible d'apprendre par cœur ce genre de bouquin mais ça peut vraiment aider de le lire et relire de temps en temps
En tout cas, moi j'en suis persuadée. Mais bien évidemment cela ne suffit pas: comme tu le soulignes, une culture G ça se fait au fil du temps, en s'intéressant à l'actualité, en était curieux etc...Allez Bravo pour ton concours! Et bonne continuation!
Aide-soignante depuis juillet 2012, future IDE ???
=> Écrit OK => en route pour l'oral!
=> Écrit OK => en route pour l'oral!
Rejoignez
notre communauté
notre communauté
