Directeur de l'APHP limogé?

[Norma Colle]

http://societe.blogs.liberation.fr/lapl ... atron.html

7/03/2010

Assistance publique de Paris: on cherche le patron...

C’est une crise inédite de la gouvernance de l’Assistance Publique-Hopitaux de Paris. Et une crise d’autant plus inquiétante qu’elle intervient en plein débat sur le plan stratégique de l’AP-HP qui prévoit le regroupement de la trentaine d’établissements en 12 hopitaux, et au passage c’est la supression de 3 à 5 000 emplois dans les trois ans à venir (Libération du 12 février 2010).

Une crise également brutale, à l’image de cet épisode rocambolesque qui s’est passé, en fin de semaine dernière à l’Elysée. Le conseiller social de l’Elysée, Raymond Soubie, personnage omni présent sur les questions de santé et en particulier sur l’avenir des hopitaux de Paris, a tranché. En accord avec le conseiller recherche ,le professeur Arnold Munich, ils décident de changer de toutes urgences le directeur général à l’AP-HP, Benoit Leclercq. L’homme est à ce poste depuis prés de 4 ans. Il a beau être un haut fonctionnaire sérieux, diplomate, et plutot obéissant devant les désidératas des tutelles, à leurs yeux la crise sociale risque de déborder. N’y-a -t-il pas une mobilisation impresionnante à l’hôpital pédiatrique de Troussseau, établissement qui est censé disparaitre dans le nouveau projet de réorganisation? Et puis surtout, en cette fin de semaine, voilà que le siège de l’AP-HP est occupé par des salariés de Sud. Pour l’Elysée,c’est en trop. Ils font le choix de sacrifier Benoit Leclercq. Et le font savoir à différents responsables de l’AP-HP. Au ministére de la santé, quand l’information est révélée sur le site de Libération, on tombe des nues. Et on dément, aussitôt. «Le pire,c’est que leur ignorance n’est peut-être pas feinte», note un ancien haut fonctionnaire qui connait parfaitement ce milieu. «Car nous sommes dans une situation incroyable. Du jamais vue dans le monde la santé. Dans les 20 dernières années, l’Elysée intervenait certes sur des points particuliers, ou sur des grandes orientations. Mais là, tout se décide à l’Elysée, même dans les détails»

Que va-t-il se passer? Devant la stupeur du départ programmé de Benoit Leclercq, l’Elysée hésite. Fait le dos rond. Dément toutes les rumeurs. Et répéte que rien n’est tranché. Mais le mal est fait. Désormais, comment le directeur général peut-il avoir la moindre marge de manoeuvre? Le député socialiste, Jean Marie Leguen, président du conseil d ’admnistration de l’AP-HP, se montre extrêmement sévére. «Nous sommes en pleine confusion . Le gouvernement a accumulé les erreurs, mais aussi une méconnaissance très grande des problèmes de l’AP. Cela sonne comme l’echec d’une politique hospitalière, incapable de comprendre le rôle et la place des hospitaliers».

De son coté, le professeur Pierre Coriat, -qui est président de la commission médicale d’établissemt,qui régroupe le corps médical-, se dit lui aussi inquiet. «Nous n’avons pas de temps à perdre, il y va de la sauvegarde de l’AP-HP. Aujourd’hui, nous sommes entrain d’approfondir le plan stratégique. Nous avons fait surement des erreurs d’appréciations ou de communications, mais il nous faut travailler. La grande majorité des médecins est d’accord. Et je dois dire que jusqu’à présent nous arrrivons tout à fait à travailler avec Benoit Leclercq». Et ce médecin d’avouer, juste: «Je crois que l’Elysée a mal apprécié la situation». Mais demain?

Eric Favereau

http://www.egora.fr/commun/script/winbr ... wsid=51898

AP-HP : plan de restructuration suspendu, Leclercq limogé ?
Article paru le : Lundi 15 Mars 2010
C



C.H.
Annoncé par le site Libération.fr, le limogeage du directeur général de l´Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Benoît Leclercq, n´a pas été officiellement confirmé mais pourrait l´être mercredi à l´occasion du Conseil des ministres. Prise à l´Elysée, cette décision interviendrait alors que la mobilisation des salariés contre le plan de restructuration de l´institution a connu vendredi un tournant décisif : après avoir occupé le siège du groupe pendant deux jours, les syndicats ont obtenu l´engagement de la direction de suspendre son plan jusqu´à la fin des négociations, qui débutent ce lundi.

« Au terme d´une discussion de 12 heures, le directeur général de l´AP-HP a signé un engagement auprès des représentants de l´intersyndicale qui occupaient le siège », écrit la direction de l´AP-HP dans un communiqué diffusé samedi. « Le projet de modernisation du siège dans son contenu, sa forme et son calendrier fera l´objet de réunions de négociation sur la base d´un état des lieux de l´existant avec son impact sur l´emploi, les qualifications, les conditions de travail et le patrimoine, avant avis des instances locale et centrale », précise-t-elle.

La tension autour de l´avenir de l´AP-HP était montée d´un cran, vendredi, avec une manifestation houleuse de plusieurs milliers de personnes devant le siège occupé. Ce même jour, la directrice du centre hospitalier Emile Roux à Limeil-Brévannes (94), Sabrina Lopez, ainsi que la directrice du groupement hospitalier Henri-Mondor de Créteil, Martine Orio, ont été séquestrées par une trentaine d´employés entre 11H et 18H, dans le bureau de la direction de l´hôpital Emile-Roux. Ce coup de force a été entrepris par le syndicat SUD après l´échec de discussions sur le transfert contesté de deux activités (addictologie et laboratoire) vers Henri-Mondor, et l´annonce de la destruction d´un bâtiment abritant 450 lits de gériatrie et d´addictologie.

La direction de l´AP-HP, qui vise entre 90 et 100 millions d´économies par an d´ici à 2012 pour revenir à l´équilibre budgétaire, compte regrouper ses 37 hôpitaux franciliens en 12 groupes hospitaliers. Le plan de réorganisation entraînerait la suppression de 3 000 à 4 000 emplois en trois ans, selon Benoît Leclercq.

Les salariés qui ont occupé le siège jeudi et vendredi ont reçu le soutien du député socialiste Jean-Marie Le Guen, président du conseil d´administration de l´Assistance publique-Hôpitaux de Paris : « Je comprends parfaitement leur mouvement et leur attitude », a-t-il déclaré vendredi sur France Info. « Il était opportun, je trouve, que les organisations syndicales donnent une sorte de coup de poing sur la table ».

Selon le porte-parole de Valérie Pécresse, tête de liste UMP aux régionales (arrivée en tête au premier tour avec 28% des voix mais en ballotage défavorable pour le second tour), « aucune décision de suppression de poste n´a été prise à ce jour » et « aucun objectif de suppression de poste n´a été fixé au directeur de l´AP-HP ».

[uij_40241]

mon pere bosse à l'aphp, pas dans le milieu medical mais comme il dirige, on lui a demandé de "virer" des employer...

mais ce qu'on ne sait pas c'est que vu qu'on ne peut pas se passer des employer que l'on vire, l'aphp prend du privé... ce qui coute beaucoup beaucoup plus cher...

donc en gros on vire pour utiliser le priver ce qui coute beaucoup plus cher! mais bon ça fait classe de dire qu'il y a moins de fonctionnaire!!

[elhombredelamancha]

ce qu'on ne sait pas c'est que vu qu'on ne peut pas se passer des employer que l'on vire, l'aphp prend du privé... ce qui coute beaucoup beaucoup plus cher...

tu l as dit !
fut un temps il y a une dizaine d annees , jeune DE , j ai fait de l interim..."pour la polyvalence" . toujours pour le prive , le public ne prenant pas d interimaires . quelle surprise quelques annees plus tard lors d une nouvelle phase d interim , de constater le recours massif aux interimaires dans le public...interimaires qui coutent en effet environ 2fois plus cher a l institution qu un fonctionnaire...et oui , il faut bien payer l intermediaire prive aussi...
situation ô combien revoltante pour les IDE des services qui voient passer ces interimaires tranquilles , alors qu eux se debattent au milieu de leurs heures non payees , de leurs services degarnis en personnel et de leurs hopitaux branlants...

[antochrit]

C'est drôle...cela semble vous surprendre...!
Je ne sais pas si je l'ai déjà dit ici, mais tout cela est programmé par l'UE depuis 98 et au niveau de l'Europe entière et pour tous les services publics!
Faire disparaître les services publics au bénéfice du privé.
Depuis longtemps cela est dit mais toujours démenti par les dirigeants qui néanmoins continuent tranquillement à œuvrer en sous-sol.
Si on laisse faire dans moins de 15 ans ....OUT le public!
Il faudrait des putchs et des révolutions dans tous ces états qui n'ont qu'un but ....tout vendre!

[Norma Colle]

http://www.egora.fr/commun/script/winbr ... wsid=51925

AP-HP : négociations et séquestration
Article paru le : Jeudi 18 Mars 2010



C. L B

La directrice de l´hôpital Charles Foix-Jean Rostand d´Ivry- sur- Seine (94) était retenue depuis hier en otage avec une vingtaine d´autres personnes, dont des élus départementaux, par des salariés protestant contre le projet de restructuration de l´Assistante publique-hôpitaux de Paris qui ferait fusionner l´hôpital d´Ivry avec l´hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris. Suspendu sous la pression des syndicats qui estiment que 3 000 à 4 000 emplois sont menacés, et ont envahi le siège de l´AP-HP à Paris en fin de semaine, le projet global de restructuration qui doit aboutir en juin prochain, affiche l´ambition de regrouper les 37 établissements parisiens en 12 pôles.

Des négociations sont en cours depuis cinq jours entre le directeur de l´AP-HP, Benoît Leclercq (que la rumeur donnait partant au conseil des ministres d´hier, mais qui est toujours en place) et les syndicats sur les restructurations, les emplois et l´avenir de l´AP-HP. Le chiffre de 200 millions d´euros circulant, les syndicats demandent aussi des précisions sur le montant exact des économies qui seraient imposées à l´AP-HP par le ministère d´ici 2012.

Pour sa part, le Mouvement de défense de l´hôpital public (Mdhp), piloté par les Prs Grimaldi et Granger, s´associe « à la colère et à l´action des personnels » et demande des réponses précises à une série de questions concernant la suppression de 3 000 à 4 000 emplois « ni infirmée ni confirmée par la ministre », ainsi que sur les politiques de restructuration et d´investissement. Le Mdhp rappelle qu´ »une politique de rationnement et non de modernisation s´appliquerait sans la participation des médecins conformément à leur engagement ».

De son côté, l´intersyndicale (CGT, Cfdt, Cftc, FO, SUD) s´est vue proposer un cadre de négociation « très limité », selon FO, par le directeur Benoît Leclercq, avec un calendrier courant jusqu´à la mi-mai. D´après la Cdft interrogée dans nouvelobs.com, ces rencontres devraient permettre de passer en revue des « micro-projets » de regroupements de services et ainsi, « fournir aux syndicats les informations qu´ils demandent depuis près de deux ans ».

Un préavis de grève a d´ores et déjà été déposé par l´intersyndicale pour le 26 mars, jour de la prochaine réunion de négociation.

les manifestations pleuvent....Si les IDE veulent manifester va falloir trouver un "jour calme" pour avoir une chance que l'actualité nous laisse 2 secondes au JT