TFE Peur et urgence somatique en psychiatrie
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TFE Peur et urgence somatique en psychiatrie
Bonjour,
Alors voilà venu ce grand moment que de plancher sur le mémoire.. Et j'ai ainsi besoin de vous car je n'arrive pas a poser ma question de départ bien que j'ai bien détaillé ma situation et posé toutes les questions possible. Je veux ainsi me diriger sur la peur et l'urgence somatique en psychiatrie, des conséquences que ça peut avoir. Donc je vous laisse lire ce premier jet. Merci d'avance pour vos conseils
Elève en soins infirmiers en deuxième année, j’ai effectué un stage dans un service de psychiatrie ouverte. Sont en poste ce matin deux infirmières (A et B), un médecin psychiatre, une étudiante en soins infirmiers en troisième annéeainsi qu’une troisième infirmière C (n’étant pas en poste mais présente sur le site) et moi-même.
L’infirmière A était diplômée depuis 3 ans et exerçait dans ce service depuis.
L’infirmière B avait plus de trente ans d’expérience dans différents services.
L’infirmière C avait quant à elle 20 ans d’expérience tant en psychiatrie qu’en service d’urgence.
Le médecin psychiatre exerçait, elle, depuis de nombreuses années dans la structure.
Quant au cadre infirmier, il arrive lui à la fin de la situation.
Cette situation se déroule lors de mon deuxième jour dans le service pendant le tour des médicaments de 8h avec l’infirmière A. Nous sommes entrées dans la chambre d’un patient présent pour un sevrage alcoolique, celui-ci se trouvait dans la salle de bain, nous lui avons demandé de bien vouloir en sortir afin d’assister à la prise du traitement. Mr D mit cinq minutes à sortir et avait un discours décousu inhabituel, il semblait chercher quelque chose sur le sol qu’il ne pouvait nous décrire. Une fois sorti nous le trouvions pâle, désorienté et confus c’est pourquoi l’infirmière me fit chercher l’appareil à tension.
Dans la salle de soins se trouvait l’infirmière B et le médecin psychiatre en transmissions, je leur avais alors exposé la situation ainsi ils me suivirent dans la chambre de Mr D.
Nous avons ensuite fait assoir le patient qui mit son traitement en bouche sans pouvoir l’avaler, nous étions en train de lui parler sur sa droite lorsque celui-ci se mit à dévier la tête à gauche. En un instant il s’est raidit, se mit à convulser et parti en arrière.
Avec les deux infirmières nous l’avons allongé sur le lit pendant que le médecin parti prévenir les secours. Nous maintenions le patient la bouche ouverte avec l’infirmière A pendant que l’infirmière B parti chercher une canule de guedel. Elle mit environ trois minutes à revenir, puisque le sac d’urgence n’était pas à proximité se trouvant dans une pièce fermée à clef.
L’infirmière B tenta de mettre la canule en vain, mais le patient arrivait tout de même à respirer bien que son teint devenait violet. L’état du patient se dégradant, je restais à son chevet avec les deux infirmières en poste et je m’aperçus très vite d’une différence entre celle-ci dans la gestion de la situation.
L’infirmière A commençait à paniquer, à culpabiliser, elle était au bord des larmes tandis que la seconde tentait de la rassurer en lui disant qu’elle avait fait ce qu’il fallait. L’infirmière B semblait, bien que atteinte émotionnellement, maîtriser ses actes et prenait des initiatives.
A ce moment-là voyant le patient se dégrader, je ne voulais pas être un problème supplémentaire, bien que bouleversée à cet instant je me souciais uniquement du patient et de ce que je pouvais faire pour me rendre utile.
L’infirmière C entra dans la chambre pour voir l’état du patient, celui-ci était contracté et cyanosé, elle prit donc l’initiative de lui administrer du valium intra rectal n’étant régit par aucun protocoles ni prescriptions.
L’étudiante infirmière en 3ème année rassembla, elle, le dossier en vue de le transmettre aux secours.
Le SAMU étant sur le point d’arriver, l’infirmière me demanda de sortir pour continuer la distribution des médicaments.
Le jour même nous n’avons pas pu débriefer en équipe mais le lendemain j’ai pu parler succinctement avec l’infirmière A. Elle me fit part de sa culpabilité et de sa peur de voir le patient mourir, me rassura quant au rôle que j’avais pu jouer. Je ne me souviens pas parfaitement de cette discussion mais je l’ai senti apaisée de pouvoir en parler, de poser les sentiments qu’elle a éprouveé. Je me souviens que le mot qu’elle avait employé pour décrire l’impact qu’avait eu cette situation sur elle fût la peur, peur de ne pas être à la hauteur, que le patient décède, que les secours n’arrivent pas à temps. Mais elle était mal à l’aise suite à une discussion avec le cadre du service qui leur avait reproché de ne pas avoir posé de voie veineuse périphérique. Elle évoqua aussi son sentiment de responsabilité, puisque le patient se trouvait dans son secteur. Elle me signifia ensuite qu’elle n’avait vécu ce genre de situation que rarement et qu’elle ne s’y sentait pas assez préparée par contre elle parla peu de son ressenti alors que je pensais qu’à ce moment-là il avait été plus difficile de ne pas se laisser débordé par les émotions que de mettre en oeuvre des actions.
Je n’ai pas eu l’occasion de parler à la seconde infirmière. Lors de pauses ou de relèves les jours suivants, il persistait un certain malaise par rapport à cet événement, les émotions étaient plus présentes que d’habitudes. Certaines infirmières rassuraient tandis que d’autres avait besoin d’être rassurées.
En sortant de cette journée de stage, j’ai commencé à réfléchir le temps d’un trajet en voiture et à comprendre l’impact qu’aurait pu avoir cette situation, j’ai pensé à mes lacunes et à mon rôle lors de la situation. J’ai donc décidé de relater celle-ci à mon professeur référent à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers. Cette situation que je venais de vivre m’avais atteinte émotionnellement et me questionnait sur mes compétences et ma capacité à agir vite. Cet entretient m’a permis de me détacher de la situation pour la comprendre et l’analyser mais aussi à me déculpabiliser. J’ai ensuite réalisé une analyse de pratique portant sur cette situation qui m’a permis une analyse « à froid ».
J’ai pu exprimer à mon professeur mon sentiment de culpabilité car même si j’avais gardé mes esprits je n’ai pu entreprendre d’actions sans que l’on me dirige. Mes connaissances me paraissaient insuffisantes mais à posteriori j’ai pu me rendre compte que ma place était justifiée mais que j’aurais pu leur soumettre l’idée et amener le matériel nécessaire pour la pose d’une VVP, chose à laquelle elles n’avaient pas pensé et moi non plus.
Ce qui m’a le plus interpellé dans cette situation ce sont les deux manières différentes chez les infirmières de mener à bien cette situation mais aussi à la gestion de mes propres émotions en me projetant dans mon avenir en tant qu’infirmière.
Je me suis donc demandé quelles émotions s’étaient alors joué ici. En faisant quelques recherche associé au témoignage de l’infirmière A, j’ai pu me rendre compte que c’est la peur qui a prédominé. « Crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise. » (Larrousse), ici la crainte serrait la mort du patient. « Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. » (Larrousse).
Alors voilà venu ce grand moment que de plancher sur le mémoire.. Et j'ai ainsi besoin de vous car je n'arrive pas a poser ma question de départ bien que j'ai bien détaillé ma situation et posé toutes les questions possible. Je veux ainsi me diriger sur la peur et l'urgence somatique en psychiatrie, des conséquences que ça peut avoir. Donc je vous laisse lire ce premier jet. Merci d'avance pour vos conseils

Elève en soins infirmiers en deuxième année, j’ai effectué un stage dans un service de psychiatrie ouverte. Sont en poste ce matin deux infirmières (A et B), un médecin psychiatre, une étudiante en soins infirmiers en troisième annéeainsi qu’une troisième infirmière C (n’étant pas en poste mais présente sur le site) et moi-même.
L’infirmière A était diplômée depuis 3 ans et exerçait dans ce service depuis.
L’infirmière B avait plus de trente ans d’expérience dans différents services.
L’infirmière C avait quant à elle 20 ans d’expérience tant en psychiatrie qu’en service d’urgence.
Le médecin psychiatre exerçait, elle, depuis de nombreuses années dans la structure.
Quant au cadre infirmier, il arrive lui à la fin de la situation.
Cette situation se déroule lors de mon deuxième jour dans le service pendant le tour des médicaments de 8h avec l’infirmière A. Nous sommes entrées dans la chambre d’un patient présent pour un sevrage alcoolique, celui-ci se trouvait dans la salle de bain, nous lui avons demandé de bien vouloir en sortir afin d’assister à la prise du traitement. Mr D mit cinq minutes à sortir et avait un discours décousu inhabituel, il semblait chercher quelque chose sur le sol qu’il ne pouvait nous décrire. Une fois sorti nous le trouvions pâle, désorienté et confus c’est pourquoi l’infirmière me fit chercher l’appareil à tension.
Dans la salle de soins se trouvait l’infirmière B et le médecin psychiatre en transmissions, je leur avais alors exposé la situation ainsi ils me suivirent dans la chambre de Mr D.
Nous avons ensuite fait assoir le patient qui mit son traitement en bouche sans pouvoir l’avaler, nous étions en train de lui parler sur sa droite lorsque celui-ci se mit à dévier la tête à gauche. En un instant il s’est raidit, se mit à convulser et parti en arrière.
Avec les deux infirmières nous l’avons allongé sur le lit pendant que le médecin parti prévenir les secours. Nous maintenions le patient la bouche ouverte avec l’infirmière A pendant que l’infirmière B parti chercher une canule de guedel. Elle mit environ trois minutes à revenir, puisque le sac d’urgence n’était pas à proximité se trouvant dans une pièce fermée à clef.
L’infirmière B tenta de mettre la canule en vain, mais le patient arrivait tout de même à respirer bien que son teint devenait violet. L’état du patient se dégradant, je restais à son chevet avec les deux infirmières en poste et je m’aperçus très vite d’une différence entre celle-ci dans la gestion de la situation.
L’infirmière A commençait à paniquer, à culpabiliser, elle était au bord des larmes tandis que la seconde tentait de la rassurer en lui disant qu’elle avait fait ce qu’il fallait. L’infirmière B semblait, bien que atteinte émotionnellement, maîtriser ses actes et prenait des initiatives.
A ce moment-là voyant le patient se dégrader, je ne voulais pas être un problème supplémentaire, bien que bouleversée à cet instant je me souciais uniquement du patient et de ce que je pouvais faire pour me rendre utile.
L’infirmière C entra dans la chambre pour voir l’état du patient, celui-ci était contracté et cyanosé, elle prit donc l’initiative de lui administrer du valium intra rectal n’étant régit par aucun protocoles ni prescriptions.
L’étudiante infirmière en 3ème année rassembla, elle, le dossier en vue de le transmettre aux secours.
Le SAMU étant sur le point d’arriver, l’infirmière me demanda de sortir pour continuer la distribution des médicaments.
Le jour même nous n’avons pas pu débriefer en équipe mais le lendemain j’ai pu parler succinctement avec l’infirmière A. Elle me fit part de sa culpabilité et de sa peur de voir le patient mourir, me rassura quant au rôle que j’avais pu jouer. Je ne me souviens pas parfaitement de cette discussion mais je l’ai senti apaisée de pouvoir en parler, de poser les sentiments qu’elle a éprouveé. Je me souviens que le mot qu’elle avait employé pour décrire l’impact qu’avait eu cette situation sur elle fût la peur, peur de ne pas être à la hauteur, que le patient décède, que les secours n’arrivent pas à temps. Mais elle était mal à l’aise suite à une discussion avec le cadre du service qui leur avait reproché de ne pas avoir posé de voie veineuse périphérique. Elle évoqua aussi son sentiment de responsabilité, puisque le patient se trouvait dans son secteur. Elle me signifia ensuite qu’elle n’avait vécu ce genre de situation que rarement et qu’elle ne s’y sentait pas assez préparée par contre elle parla peu de son ressenti alors que je pensais qu’à ce moment-là il avait été plus difficile de ne pas se laisser débordé par les émotions que de mettre en oeuvre des actions.
Je n’ai pas eu l’occasion de parler à la seconde infirmière. Lors de pauses ou de relèves les jours suivants, il persistait un certain malaise par rapport à cet événement, les émotions étaient plus présentes que d’habitudes. Certaines infirmières rassuraient tandis que d’autres avait besoin d’être rassurées.
En sortant de cette journée de stage, j’ai commencé à réfléchir le temps d’un trajet en voiture et à comprendre l’impact qu’aurait pu avoir cette situation, j’ai pensé à mes lacunes et à mon rôle lors de la situation. J’ai donc décidé de relater celle-ci à mon professeur référent à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers. Cette situation que je venais de vivre m’avais atteinte émotionnellement et me questionnait sur mes compétences et ma capacité à agir vite. Cet entretient m’a permis de me détacher de la situation pour la comprendre et l’analyser mais aussi à me déculpabiliser. J’ai ensuite réalisé une analyse de pratique portant sur cette situation qui m’a permis une analyse « à froid ».
J’ai pu exprimer à mon professeur mon sentiment de culpabilité car même si j’avais gardé mes esprits je n’ai pu entreprendre d’actions sans que l’on me dirige. Mes connaissances me paraissaient insuffisantes mais à posteriori j’ai pu me rendre compte que ma place était justifiée mais que j’aurais pu leur soumettre l’idée et amener le matériel nécessaire pour la pose d’une VVP, chose à laquelle elles n’avaient pas pensé et moi non plus.
Ce qui m’a le plus interpellé dans cette situation ce sont les deux manières différentes chez les infirmières de mener à bien cette situation mais aussi à la gestion de mes propres émotions en me projetant dans mon avenir en tant qu’infirmière.
Je me suis donc demandé quelles émotions s’étaient alors joué ici. En faisant quelques recherche associé au témoignage de l’infirmière A, j’ai pu me rendre compte que c’est la peur qui a prédominé. « Crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise. » (Larrousse), ici la crainte serrait la mort du patient. « Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. » (Larrousse).
3ème année... La fin approche !
- augusta
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- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Bonjour,
Pourquoi tu pars d'emblée sur la peur du soignant?
Ton sujet serait bien plus simple à aborder si tu partais sur les émotions ou sur le manque d'expérience.
C'est bien le manque d'expérience qui génère la peur de mal faire.
Pourquoi l'IDE A donne les ttt au patient si celui-ci semble confus, désorienté, pâle etc...bref, pas comme d'habitude?
Pourquoi tu pars d'emblée sur la peur du soignant?
Ton sujet serait bien plus simple à aborder si tu partais sur les émotions ou sur le manque d'expérience.
C'est bien le manque d'expérience qui génère la peur de mal faire.
Pourquoi l'IDE A donne les ttt au patient si celui-ci semble confus, désorienté, pâle etc...bref, pas comme d'habitude?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Je pars sur la peur du soignant car mon guidant m'a demandé d'identifié l'émotion qui s'est joué dans ma situation donc la peur. Et que justement le champ des émotions est trop large our cette situation et c'est vraiment ce sur quoi j'ai envie de partir.
Ensuite pour moi le manque d'expérience c'est un facteur ayant entrainé la peur et non pas la seule cause.
Et pourquoi l'IDE donne le traitement j'avoue que je n'y avait plus pensé mais je vais y réfléchir..
Ensuite pour moi le manque d'expérience c'est un facteur ayant entrainé la peur et non pas la seule cause.
Et pourquoi l'IDE donne le traitement j'avoue que je n'y avait plus pensé mais je vais y réfléchir..
3ème année... La fin approche !
Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Je pensais comme question de départ : En quoi l’urgence somatique peut-elle faire peur aux infirmiers dans un service de psychiatrie ?
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- augusta
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Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Très bien!Elood a écrit :Je pensais comme question de départ : En quoi l’urgence somatique peut-elle faire peur aux infirmiers dans un service de psychiatrie ?
En quoi l'urgence somatique et la peur qu'elle engendre chez le soignant peut-elle nuire à la qualité des soins? (si tu veux inclure la notion de qualité des 1ers soins).
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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- Forcené
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Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
alors juste pour info, en psy on n'a forcément tout le matériel d'urgence. dans mon service nous avons juste un petit sac d'urgence. j'ai vécu un peu le même cas d'urgence que ton sujet. j'ai eu la même réaction que ton ide A : peur de la mort (pour mon cas il est décédé...), peur de ne pas savoir réagir, de ne pas savoir quoi faire... quand on est jeune ide on n'a pas forcément l'habitude et/ou l'expérience des urgences somatiques. et puis comme je le dis toujours : certes nous sommes ide, mais nous restons des humains ! la peur, la panique, l'angoisse ou je ne sais quoi d'autre peut à tout moment nous submerger sans forcément que l'on puisse nous contrler. nous ne sommes pas des sur hommes. moi aussi dans mon cas je n'avais pas posé de vvp , je n'y ai pas pensé. et puis j'adore quand le samu te dis "pourquoi ne pas avoir mis de vvp ? passer tel ou tel produit ? vous avez des protocoles !" et bien oui mais parfois âvec la panique, la peur, on pense pas à tout. et puis les protocoles on ne peut pas savoir tout par coeur, on n'est pas des génies ! surtout en psy où on est plus habitué à faire des im en urgnces, des contentions, plutôt que passer de l'adrénaline en iv... heureusement que j'avais avec moi des as expérimentés qui m'ont aidés (oui car en plus j'étais seule ide ! donc encore plus les boules après de ne pas avoir su gérer). aparamment dans ta situation les autres patients étaient tranquilles dans leur chambre, encore une chance; je suis dans un lieu de vie où la situation c'est passé au repas en salle commune. donc en plus de l'urgence, il fallait gérer les 15 autres patients autours (donc eux paniquer en plus.... ce qui fait bien augementer la pression). le débriefing après est quelque chose de primordial. comme ton ide, je me sentais coupable de ne pas avoir su gérer, même si on n'a pas arrété de me répéter "tu as fait ce qu'il fallait". le débriefing permet de poser son questionnement, de se remettre en question. et ainsi d'être mieux préparer si cela nous arrive encore. et de faire diminuer notre peur.
mon témoignage ne va peut être pas t'éclairer mais c'était juste pour te dire que ce genre de situation arrive. la peur peut paralyser parfois... et malheureusement comme je le répète on est humain avant tout. on ne peut pas prédire comment on va réagir. surtout quand on n'est habitué à ce genre de situation...
mon témoignage ne va peut être pas t'éclairer mais c'était juste pour te dire que ce genre de situation arrive. la peur peut paralyser parfois... et malheureusement comme je le répète on est humain avant tout. on ne peut pas prédire comment on va réagir. surtout quand on n'est habitué à ce genre de situation...
Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Bonjour,
étant étudiante en 2eme année je commence à faire mes rechrches pour le mémoire.
J'ai pris une situation similaire à la tienne, et je voulais savoir si tu au niveau de tes recherches tu as pu trouvé assez d'information concernant justement le somatique en psychiatrie?
Merci de ta réponse
étant étudiante en 2eme année je commence à faire mes rechrches pour le mémoire.
J'ai pris une situation similaire à la tienne, et je voulais savoir si tu au niveau de tes recherches tu as pu trouvé assez d'information concernant justement le somatique en psychiatrie?
Merci de ta réponse
Re: TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie
Haha pas mal "le médecin part appeler les secours" 

"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury