-
Nouvelles compétences à venir pour les paramédicaux via les protocoles de coopération
-
Paroles d'infirmières : "sans les aides-soignants, nous sommes peu de choses..."
-
La ruche des blouses blanches...
-
Une expérimentation pour élargir les compétences de l'infirmier au travail va être lancée
-
Trois nouveaux protocoles de coopération ouverts aux infirmiers
-
Suture de plaie simple aux urgences : l’infirmier désormais habilité
-
La télémédecine est un mode d’exercice qui nécessite une interdisciplinarité
-
Bilan radiologique aux urgences : nouveau protocole de coopération pour les IOA
-
Infirmier et aide-soignant : un duo ou un duel ?
-
Di@pason : parcours de soins biologique intégré pour patients sous AVK
-
Diabète : les nouveaux outils aident "mais on aura toujours besoin de professionnels formés"
-
Projet CICA Corse : organisation innovante pour la prise en charge des plaies complexes
-
Médecin, pharmacien, infirmier : un tryptique pour la coordination des soins de ville
-
Remplacer les généralistes par des infirmiers ?
-
Transferts de tâches du généraliste à l’infirmier, l’heure du bilan
-
"Mieux reconnaître les compétences des professionnels de santé" : une réalité en Guyane
-
Et si l'interprofessionnalité était la clé du système de santé de demain ?
-
Protocoles Asalée : infirmières et généralistes témoignent
-
Un plaidoyer pour le travail en "couple médecin-infirmier"
-
Pour Patrick Chamboredon, "les protocoles de coopération ne sont pas la solution"
-
Spécialité d‘infirmier urgentiste : le sénat ouvre le débat
-
Déserts médicaux : les infirmiers ne veulent pas être des médecins de substitution !
-
Asalee : de l'intérêt des actes dérogatoires pour infirmiers et patients
-
Protocoles de coopération : un dispositif lourd selon la HAS
-
Les modalités de l'expérimentation Asalee détaillées dans une instruction
-
La télé-expertise pour les plaies chroniques et complexes
-
La vaccination prescrite par des infirmiers en Haute-Normandie
-
Les infirmiers pourront prélever de la peau sur donneurs décédés
-
Coopération, pratique avancée : stop aux amalgames
-
Stomathérapie, urologie : deux terrains d'expertise pour les IDE
-
Dysfonction érectile : quid d'une consultation infirmière dédiée
-
Des cathéters centraux posés par des IADE à Lyon
-
Coopérations interprofessionnelles : explications
-
Plaies complexes : médecins et infirmiers coopèrent
-
Chimiothérapies orales : la place des infirmières...
-
Les médecins prêts à coopérer avec les IDEL, mais...
-
Infirmier clinicien : "une piste intéressante"...
-
La valeur-ajoutée des IDEL en chirurgie ambulatoire
-
Oui à la vaccination par les infirmiers
-
Pose de voie veineuse centrale : oui aux infirmières
-
Coopérer pour valoriser le travail de l'infirmier
-
Quand hospitaliers et IDEL s'unissent pour le patient
-
Des IDE salariées et libérales collaborent en centre de dialyse
-
« Infirmier clinicien » : un métier pour les Sages
-
Expertise infirmière et polyarthrite rhumatoide
-
Vers une cancérologie low cost... Indignons-nous !
-
Des transferts de tâches efficaces mais plus coûteux...
-
87% des infirmières hostiles aux coopérations interprofessionnelles
-
Recherche – Travail en équipe : quelles perceptions ?
-
Dix nouveaux protocoles de coopération...
-
Protocole "Action de santé libérale en équipe", c'est parti !
-
Coopérations interprofessionnelles : bilan modeste...
-
Quelle identité professionnelle pour les infirmières ?
-
Coopérations entre professionnels de santé : la Bourgogne avance !
-
Soins primaires : vers un binôme médecin généraliste/infirmier
-
Les nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé restent peu développées
-
Signature du premier protocole de coopération entre professionnels de santé en France
-
Etats Généraux Infirmiers du 14 juin 2011
-
Infirmières – Yvon Berland défend le rapport Hénart
-
Nouveaux métiers en santé : de la méthode avant tout !
-
La HAS publie deux guides sur la coopération entre professionnels de santé
-
Coopération entre professionnels de santé - rassemblement des ordres
-
Coopération entre professionnels de santé : l'ensemble des ordres désapprouvent l'arrêté paru vendredi
-
Un débat ordinal met en lumière la difficulté d'écrire la coopération interprofessionnelle
-
Rapport Berland, une expérimentation vue par une infirmière
-
Une expérimentation suite au rapport Berland
-
Création d’un référentiel européen de compétences en soins infirmiers
-
Nouvelles coopérations entre les professionnels de santé, le point au 08 juin 2007
-
Pratiques avancées, de quoi parlons-nous ?
-
Qu’est ce que la pratique avancée (Advanced pratice) ?
-
Nouvelle répartition des tâches entre professionnels de santé
-
Transfert de compétences entre professionnels de santé : lancement d'expérimentations
-
Transfert de compétences : autorisation de cinq expérimentations
-
La délégation de tâches aux infirmiers coût-efficace pour la prise en charge de l'apnée du sommeil
-
HPST: les députés encadrent les coopérations entre professionnels de santé
-
Projet de loi Handicap : La Fédération nationale des infirmiers critique la délégation de soins
-
Délégation de tâches entre professionnels de santé : la HAS formulera des recommandations fin 2007
-
La HAS organisera une vaste concertation sur la délégation de tâches et le transfert de compétences au printemps
-
Consultation publique sur le projet de coopération entre professionnels de santé
-
Délégation de tâches
-
Délégation d’actes entre professionnels de santé
-
L'AFM approuve la délégation de soins dénoncée par la Fédération nationale des infirmiers
-
Coopérations entre professionnels de santé
-
Le CII prend position sur les rôles infirmiers avancés !
-
Coopération médecins généralistes/infirmières
- Tous les articles d'actualité Coopérations interprofessionnelles
Précédent
Suivant
La délégation de soins aux infirmiers semble coût-efficace pour la prise en charge de patients atteints de formes modérées à sévères d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS), selon une étude australienne de non-infériorité.
Le SAOS est une pathologie davantage reconnue aujourd'hui, ce qui a entraîné un encombrement des structures de prise en charge et un allongement des délais d'attente pour un diagnostic car le plus souvent, les cas suspects sont détectés chez le médecin généraliste qui les adresse pour faire confirmer à un centre du sommeil et déterminer le traitement, expliquent Nick Antic du Repatriation General Hospital à Daw Park et ses collègues dans American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine (AJRCCM).
Différentes stratégies pour pallier à ces ressources sanitaires limitées sont donc nécessaires.
Les chercheurs australiens ont évalué un mode simplifié de prise en charge, assuré par des infirmiers spécialisés, auprès de 195 patients atteints d'apnée du sommeil modérée à sévère, dans le cadre d'une étude randomisée contrôlée par rapport à une prise en charge classique par des médecins.
La prise en charge simplifiée était supervisée par un infirmier spécialisé, formé aux pathologies du sommeil et au traitement par pression positive continue (CPAP). Les infirmiers participant à l'étude avaient une expérience de la CPAP de huit ans en moyenne.
Pour les patients assignés à ce groupe, une autotitration à domicile de la CPAP a été réalisée sur quatre nuits consécutives puis après analyse des données par l'infirmier coordonnateur, les patients ont été traités par CPAP fixe. Dans l'autre groupe, un examen polysomnographique complet puis la titration manuelle de la CPAP ont été réalisés en centre du sommeil. Le médecin était ensuite libre de fixer la fréquence des visites de suivi et un soutien infirmier classique était proposé.
Après trois mois de suivi, il apparaît que la somnolence diurne, mesurée sur l'échelle d'Epworth, a baissé dans les deux groupes, de 4,02 points chez les patients ayant reçu la prise en charge simplifiée, soit une diminution qui est non inférieure au groupe contrôle où le score d'Epworth a baissé de 4,15 points.
Ces résultats sont confirmés par le test de maintien de la vigilance qui permet de mesurer de manière objective la somnolence diurne, font observer les auteurs.
Les résultats pour la qualité de vie et les fonctions exécutives étaient également similaires dans les deux groupes.
En termes de recours aux soignants, le temps passé avec les infirmiers, lors de visites prévues ou non, était de 50 minutes plus long dans le cadre de la prise en charge simplifiée par rapport à une prise en charge classique mais le nombre de consultations médicales était inférieur, de respectivement 0,18 contre 2,36.
Globalement, le degré de satisfaction est similaire pour les deux modes de prise en charge mais il est supérieur pour la prise en charge simplifiée concernant le temps d'attente, les explications, les informations fournies et le temps passé avec le soignant.
Il apparaît en outre que la prise en charge infirmière coûte 1.111 dollars australiens de moins que la prise en charge par des médecins spécialistes pour un bénéfice similaire sur la somnolence diurne.
Dans un autre modèle, les chercheurs calculent que la prise en charge simplifiée en routine clinique reste plus économique en Australie si la prévalence des formes modérées à sévères du SAOS se maintient au-dessus de 8,9%.
Ces résultats montrent que la délégation de tâches aux infirmiers pour la prise en charge des patients atteints d'un SAOS modéré à sévère donne des résultats non inférieurs à une prise en charge assurée par des médecins spécialistes et semble moins coûteuse, concluent les chercheurs.
(AJRCCM, 15 mars, vol.159, pp.501-08)
Retour au sommaire du dossier Coopérations interprofessionnelles
Commentaires (0)
Vous devez être identifié pour pouvoir laisser un commentaire. Pas encore membre ?
Inscrivez-vous !