Cet article fait partie du dossier :
Exercice international
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Quid de l'exercice international
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- Stages d'infirmiers étrangers en France définis par arrêté
- N'est pas Paramedic-al qui veut...
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- Le Sars-Cov-2 en train de quitter l'Italie ?
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- L’Italie établit le profil des patients décédés du coronavirus
- Anticiper l’obtention des diplômes infirmiers en Italie "est inutile" au vue de l’épidémie !
- Blessures d’aiguilles et AES : une étude italienne pique là où cela fait mal !
- Important turnover des soignants dans le bassin genevois
- Infirmière tabacologue : "j’ai eu à m’occuper d’un patient qui fumait 80 cigarettes/jour"
- Exercice partiel des professionnels de santé : le Parlement valide une ordonnance en la matière
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- Brexit : baisse du personnel infirmier européen
- Les soignants français particulièrement attirés par le canton de Genève
- Diminuer le nombre d'infirmiers accroît le risque de décès à l'hôpital
- De Rennes à Budapest, sept étudiants infirmiers racontent leur aventure
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- Soignants : travailler dans un pays de l'Union européenne
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- Semeur de mort par ennui
- Arrestation en Italie d’une infirmière soupçonnée d’avoir tué treize patients
- Soins infirmiers en Belgique : le cursus bientôt de 3 à 4 ans
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- L’exercice infirmier en Suisse
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- Les infirmières tchèques en Europe
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Care Conception Through the World
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Le Conseil international des infirmières (CII)
- L'augmentation des revendications infirmières dans le monde, signe que la profession va mal
- Journée internationale des infirmières : le CII rend hommage aux infirmières mobilisées en zones de conflit
- Journée internationale des infirmières : à quand une meilleure reconnaissance des compétences ?
- Journée internationale des infirmières : rendez-vous le 12 mai autour d'une série d'hommages
- Le thème et les dates du 29ème congrès du Conseil international des infirmières annoncés
- Le CII salue le nouveau Cadre de compétences de l'OMS pour renforcer la formation des infirmiers
- Guerre en Ukraine : le CII dénonce des attaques "révoltantes" contre les soignants et les civils
- La crise Covid risque d'amplifier la pénurie mondiale d'infirmiers, alerte un nouveau rapport
- Et si les infirmiers s'emparaient enfin des médias ?
- Le CII publie la nouvelle version de son Code déontologique
- Un appel à agir face à la crise climatique lancé par la communauté sanitaire mondiale
- Pamela Cipriano, nouvelle Présidente du CII
- Un "leadership fort" pour généraliser la prescription infirmière, préconise le CII dans ses directives
- En prévision de son congrès annuel, le CII lance un appel à communications
- Le CII réclame un "traité relatif aux pandémies" et un conseil mondial des menaces pour la santé pour mieux protéger les soignants
- Soins infirmiers : la nouvelle stratégie OMS saluée par le CII
- "Les infirmiers architectes de nos futurs systèmes de santé", selon le CII
- Michelle Acorn nommée infirmière en chef du CII
- Risque mondial de "pénurie infirmière", le CII alerte sur les effets de la crise Covid
- Une certification internationale des compétences infirmières voit le jour
- Pour le CII, "les infirmiers restaureront les systèmes de santé" mis à mal par la pandémie
- "Recruter, fidéliser et remplacer plus de dix millions d’infirmières dans les années à venir"
- Plus de 20 000 agents de santé pourraient avoir succombé au coronavirus dans le monde
- Le CII planche sur une nouvelle version du Code déontologique
- Plus d'un millier d'infirmières auraient succombé à la Covid-19 selon le CII
- "Pour que les agents de santé soient prioritaires lorsqu’un vaccin contre la COVID-19 sera disponible"
- Le Prix de la Présidence de l'IAS salue "le courage, l'altruisme et le stoïcisme" de la profession infirmière
- Mexique : mettre fin à la violence contre les infirmières, le CII monte au front
- Parce que toute violence envers un soignant est condamnable !
- COVID-19 chez les professionnels en établissements de santé : 21 142 cas rapportés depuis le 1er mars 2020
- COVID-19 : "le nombre réel de décès parmi les infirmières pourrait être largement supérieur à l’estimation actuelle"
- Priorité au soutien des agents en santé en première ligne contre le coronavirus
- Le rôle central des IDE dans la lutte contre les maladies non transmissibles et de santé mentale
- Conjuguées, la voix des infirmiers et celle des patients portent plus loin pour la prestation de soins de santé
- Plus de 5000 infirmier(e)s et étudiants à Singapour pour le congrès du CII
- "La fidélisation des personnels infirmiers est devenue un enjeu majeur et mondial..."
- 2020 : "l’Année des infirmières et des sages-femmes" ?
- Florence Nigthingale : un film en préparation... vous pouvez contribuer !
- Parution d'un guide sur les effets de la tuberculose pharmacorésistante
- Sécurité des patients, climat, vaccinations : les engagements du CII pour 2018
- Maladies non transmissibles : le rôle des infirmières affirmé
- "La santé est un droit humain" : le CII s'engage en 2018
- Les infirmières, au cœur de la lutte contre la tuberculose
- Congrès du CII : l'occasion de faire avancer les soins infirmiers en France ?
- "Ensemble", faire en sorte que les infirmières soient entendues
- Barcelone 2017 : le plus grand événement international pour les infirmières
- Vers une plus grande autonomie des infirmiers en matière de vaccination
- Formation continue : une ressource mondiale pour les infirmiers
- Trois quarts des décès maternels et infantiles concentrés dans vingt pays seulement
- Le Conseil international des infirmières appelle à la protection des soignants
- Dotation en personnel infirmier : un facteur déterminant de la qualité des soins
- Personnels infirmiers : plus de 80% de la main-d'oeuvre professionnelle dans le monde
- Les chefs de file des médecins et des infirmières condamnent les attaques contre les personnels de santé en Syrie
- Faire de la pratique avancée une réalité
- Le Conseil international des infirmières appelle à investir dans l’éducation des fillettes
- Vidéo - 12 mai 2016 : le monde entier rend hommage aux infirmiers
- Pour une meilleure protection des professionnels de santé
- Le CII valorise les infirmiers auprès de l'OMS
- Le Dr Frances Hughes, une infirmière exceptionnelle directrice du CII
- Les infirmières à l’honneur sur la BBC
- Offrir des salaires qui permettent aux infirmières de vivre partout dans le monde...
- En Avignon, les infirmières vont « oser l'expertise »
- « Les infirmières sont essentielles aux soins de santé destinés aux réfugiés et aux migrants »
- Quid de la pérennité de la main-d'oeuvre infirmière ?
- Le Conseil international des infirmières cherche son nouveau dirigeant
- Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, s’exprimera devant la conférence du CII
- Le Conseil international des infirmières écrit aux sénateurs
- Mettre fin à la stigmatisation de la lèpre
- La Classification internationale de la pratique infirmière a 25 ans
- "Reconnaître la discipline infirmière" : le voeu du CII
- « Infirmières et sages-femmes ont un potentiel énorme... »
- Kirsten Stallknecht, une infirmière d'exception
- Edito - « One Woman » en 2013 !
- Douleur de l’enfant : des ressources en direct du CII
- L’Internationale des infirmières pour la santé mondiale
- Le 12 mai célèbre les infirmières du monde entier
- Plus de responsabilités des infirmières au sein de l'OMS
- Afrique : des bibliothèques mobiles de soins infirmiers
- Le point sur la pénurie Infirmière en France et dans le monde
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Le Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l'espace francophone (SIDIIEF)
- Sidiief : ouverture des inscriptions au 8e congrès mondial des infirmiers francophones
- SIDIIEF : ouverture de l'appel à communications en prévision du 8° Congrès mondial
- "C'est la voix des infirmières qui a été entendue" : 31 recommandations pour l'avenir de la profession
- Un appel à agir face à la crise climatique lancé par la communauté sanitaire mondiale
- Face à la perte d’attractivité de la profession, « l’infirmier doit porter la voix de sa professionnalisation »
- « L’infirmier hygiéniste, c'est un peu le couteau suisse de l’hôpital »
- Bilan annuel du SIDIIEF : Combats menés et à venir
- Le SIDIIEF intègre son premier membre promoteur marocain
- Interrogé par le SIDIIEF, Blaise Genton fait le point sur les vaccins anti Covid-19
- La "pleine contribution infirmière" dans la vaccination anti - Covid-19
- Etudiants infirmiers et Covid-19 : la France, mauvaise élève de la continuité pédagogique
- "La crise sanitaire a révélé une grande solidarité au sein de notre profession"
- La gériatrie, glamour or not glamour ? Révélations de la crise sanitaire
- "Faire internationalement de la vaccination un acte infirmier !"
- Semaine européenne de la vaccination : le rôle fondamental de la profession infirmière
- Formation infirmière : différences et similitudes à travers 14 pays francophones
- Hélène Salette, secrétaire générale du SIDIIEF, reçoit l’Insigne du mérite 2018
- Les assistants-médicaux : nouveau métier ou retour en arrière ?
- La France accueille l’unique congrès mondial des infirmières et infirmiers francophones à Bordeaux
- Pratique infirmière avancée : un enjeu d’actualité au-delà des frontières
- Prix Reconnaissance du SIDIIEF... et si c'était vous ?
- La pratique avancée : un nouveau métier réellement en marche…
- Congrès 2018 du SIDIIEF : appel à communication
- Qualité des soins et sécurité des patients : la priorité des infirmières francophones
- Une Française reçoit le prix Reconnaissance du SIDIIEF
- Congrès mondial du Sidiief 2015 : appel à communications
- Le monde infirmier en marche au congrès 2012 du SIDIIEF
- Les infirmières à l'université : le SIDIIEF fait campagne !
- Profil de formation en soins infirmiers dans différents pays francophone (SIDIIEF)
- SIDIIEF, 3e congrès mondial des infirmières et infirmiers francophones
Le Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l'espace francophone (SIDIIEF) rend aujourd'hui public son mémoire intitulé « La formation universitaire des infirmières et infirmiers, une réponse aux défis des systèmes de santé. » La finalité est d’expliquer pourquoi les infirmières et les infirmiers doivent avoir accès à la formation universitaire de 1er, 2e et 3e cycles en sciences infirmières.Pour le SIDIIEF, en effet, « l’expertise infirmière est l’une des conditions d’une réponse adéquate aux défis de santé du XXIe siècle ». Le document de synthèse qu'il propose, à la fois factuel, synthétique et projectif, sera « utile », tant en Afrique, en Europe qu’en Amérique et servira ainsi aux organisations dans leurs démarches de représentation.
L'idée de ce travail de fond s'était imposée lors du IVe Congrès mondial du SIDIIEF, en juin 2009, à Marrakech, qui réunissait 1400 infirmières d’au moins 25 pays de la francophonie. Il était en effet nécessaire d'adopter une position officielle sur les enjeux de la formation infirmière universitaire dans une filière complète en sciences infirmières dans les pays de la francophonie. Pour le SIDIIEF, « plusieurs pays ont fait état des disparités et iniquités dans l’accès au savoir infirmier, ce qui compromet leur capacité à contribuer à l’amélioration de la santé, de la sécurité du public, de la qualité des soins et au renouvellement des pratiques cliniques ».
Le SIDIIEF réaffirme ainsi que les infirmières et les infirmiers sont « une force vive de tous les systèmes de santé dans le monde et que leurs actions sont nécessaires pour élever le niveau de santé des populations, condition essentielle au développement des communautés locales ». Ainsi, l’accès aux savoirs dans un contexte d’explosion des connaissances apparaît « comme un élément-clé pour assurer à la profession infirmière les compétences nécessaires pour demeurer une soignante de premier plan auprès des populations ». D'ailleurs, de nombreux avis d’experts, rapports de commissions et recommandations convergent vers une transformation de la formation infirmière pour que les soins de santé soient adaptés aux nouvelles réalités de santé.
Dans son mémoire qui vise à « presser les gouvernements concernés à agir », le SIDIIEF recommande :
- d’instaurer un système d’enseignement universitaire couvrant les 1er, 2e et 3e cycles d’études en sciences infirmières;
- de statuer sur le niveau universitaire de bachelier/bachelor/licence en sciences infirmières comme condition d’entrée à la profession infirmière;
- d’inviter l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à soutenir prioritairement les pays d’Afrique par des mécanismes de coopération institutionnelle, nationale, intra et inter régionale, visant à mettre en place la formation universitaire en sciences infirmières.
L'assemblée générale du SIDIIEF, à Genève, en mai 2012, dans le cadre du 5e congrès mondial culminera vers une déclaration historique sur l'universitarisation de la formation et l'accès à un cursus disciplinaire en sciences infirmières de 1er, 2e et 3e cycles pour tous les pays de la francophonie. « L'engagement et l'implication de tous garantiront le succès de ce positionnement sans précédent. » conclut le secrétariat francophone.
Document en version intégrale originale en français
Bernadette FABREGAS
Rédactrice en chef IZEOS
bernadette.fabregas@izeos.com
Commentaires (20)
loulic
280 commentaires
#20
des paroles, des paroles ...
Les médecins de différentes spé se méprisent déjà entre eux, vous croyez vraiment qu'un cursus universitaire va changer quelque chose dans la perception qu'ils ont des infirmiers ?
Les IADE et les MAR ont déjà une culture commune.
Effectivement pas la peine d'essayer de me convaincre, mais les infirmiers se sont deja fait avoir sur le LMD et sur la catégorie A par les beaux discours des "forces vives", j'estime donc licite de leur donner un autre son de cloche que celui tout beau tout gentil que le SIDIIEF et les autres groupuscule leur servent à longueur de promesses.
jjland83
262 commentaires
#19
Culture commune
Je ne suis pas du tout de votre avis sur la notion de culture commune. Le jour où les IADE et les MAR auront des troncs communs de formation, vous noterez, je le souhaite pour vous, une considération différente des uns et des autres. Il y a une sérieuse différence entre "apprendre ensemble" et "apprendre de".
Ne parlons pas d'une première année commune qui n'est rien d'autre qu'une classe préparatoire où il faut battre son voisin pour être mieux classé. C'est le principe du concours universitaire qui n'existe pas soit disant.
Suivez un DU avec des médecins, des kinés, ou autres et vous verrez qu'une formation commune crée des liens intéressants et très différents des liens classiques plutôt hiérarchiques.
Mais bon, je ne vais pas essayer de vous convaincre et je pense qu'il faut laisser la place ici à d'autres internautes. On peut poursuivre l'échange en MP.
loulic
280 commentaires
#18
Un exemple :
Il y a autant de detestation, d'amour, d'affinité, de méfiance, ... entre les MAR et les IADE qu'entre les SF et les gynécos.
L'universiarisation de la filière SF n'y change rien. Ce n'est pas le chemin par lequel on y parvient qui compte, c'est le métier en lui même et la définition de nos compétences. La culture commune existe déjà, être sous tous sous l'égide de la fac ne forge pas de liens particuliers entre professionnels.
Il n'y a pas plus de lien entre kiné et un dentiste qui ont suivi une première année commune qu'entre un boucher charcutier et son voisin qui vend des godasses. Le mythe d'une première année commune féderatrice est un reve d'infirmière frustrée de ne pas être reconnus par les médecins
Quant à l'anglais il est utile évidement, ce qui est débile c'est quand l'enseignement de l'anglais ( ou d'autres matières) grève la formation en anesthésie des IADE.
jjland83
262 commentaires
#17
On y vient...
Vous avez raison, la profession ne peut pas revendiquer plus de reconnaissance si dans le même temps elle se cantonne à se définir comme une simple exécutante.
La culture commune n'est pas un fantasme. C'est mis en avant tous les jours. C'est ce qui fait que les gens de métiers différents se comprennent plus facilement et travaillent mieux ensemble. Le binome médecin/infirmier qu'on vante partout est loin d'être une réalité partout. Je ne dis pas que l'université va résoudre le problème, mais ça évitera pas mal d'incompréhensions.
De l'anglais dans les formations ? Vous qui êtes IADE, dans les publications professionnelles, on y trouve plus de français ou d'anglais ? Ce n'est pas donc pas inutile. Et surtout l'anglais est une matière imposée dans toutes les filières universitaires.
Les spécialisations se créent toutes seules. Et des infirmières expertes on en trouve. Dommage qu'elles ne trouvent pas le diplôme qui va avec l'expérience. On a bien une spé pour les enfants, pourquoi rien pour les plus anciens ? Les AS ont une spé gériatrie, pourquoi les IDE n'en aurait pas ?
loulic
280 commentaires
#16
Mais encore ?
Mais je ne revendique pas ce statut ! Christian Troy n'est même pas infirmier (je crois). Par contre c'est ce qui ressort de plus en plus souvent des discours des forces vives : l'infirmière au chevet du patient n'est qu'une executante. Contrairement à eux évidement qui "pensent" (à quoi, on se le demande).
Et les perspectives nouvelles comme vous dites ne sont pour l'instant que des réponses aux lobbies médicaux qui veulent se débarrasser d'une partie de leurs attributions.
De surcroit ça ne concernerait qu'un tout petit nombre d'infirmière. Merci la perspective : faire ce dont les médecins ne veulent plus.
Ce qui pose souci dans la masterisation ce n'est pas la "culture commune" que vous fantasmez, c'est la forme de l'enseignement (directeur scientifique, durée de stage, ...) et des amenagement dans le fond (le MESR veut rajouter par exemple de l'anthropo et de l'anglais aux IADE ...).
Mais plus compliqué, le MESR a des exigence qui remettent en cause la formation même d' anesthésie des IADE. Donc ils nous proposent un master certes, mais nous devons nous battre pour garder nos compétences en anesthésie et notre métier ! Ubuesque.
Faut il passer par la fac pour créer de nouvelles spé ? Faut il créer de nouvelles spé d'ailleurs ?
On va faire quoi avec une infirmière gériatre dans des maisons de retraite avec une infirmière pour 100 patients ?
jjland83
262 commentaires
#15
Qui est déconnecté ?
Qui se charge de former les professions médicales ? Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Qui se charge de former des infirmiers ? Le Ministère de la santé. Et ce n'est pas la future L1 paramédicale où sera exclu la formation infirmière qui va changer les choses. Pour faire simple, c'est tout sauf faciliter un langage et une culture commune. Et c'est bien ce qui pose souci dans les échanges actuels en vue de créer les spécialisations au niveau master.
Comment ouvrir des perspectives de carrière nouvelles si vous ne commencez pas par intégrer le dispositif de formation qui est le plus ouvert et surtout commun. Des masters pour se spécialiser dans la prise en charge de patients en gériatrie, en psychiatrie, en cardiologie, en hémo-dialyse, ... pourquoi pas, en formation initiale ou via la VAE. Ca nous changera de l'infirmière simple exécutante que certains revendiquent.
loulic
280 commentaires
#14
et on réinvente l'eau tiede
"Ce qui supposera des partages étroits de connaissances, un langage commun, des passerelles de métier à métier,"
C'est déjà le cas
"mais ne les priver pas d'une filière universitaire qui élargira sérieusement les perspectives de carrière "
Il y a déjà des perspectives de carrières, la priorité est elle d'en ouvrir d'autres ? Surtout quand la priorité de Hénart et consort est de dégager du temps médical.
jjland83
262 commentaires
#12
???
On peut m'accuser d'être déconnecté de la réalité, mais il y en a d'autre. Christian_troy, restez un simple exécutant si ça vous plaît. Votre vision de la profession infirmière est effrayante. Le diagnostic médical est un acte médical, pourquoi voulez-vous que l'IDE devienne médecin. Là n'est pas le problème. Au passage le droit de prescrire pour les IDE est ouvert dans certains domaines et il ne s'agit donc pas d'être exécutant comme vous le croyez. Arrêtez vite votre formation infirmière pour ne pas devenir fantoche ou alors admettez que vous venez ici pour écrire des blagues... qui ne sont pas drôles.
loulic
280 commentaires
#13
simple executant ?
Christian vous êtes infirmier ?
Parce que vous avez une vision particulièrement reduite de ce métier. Le but ultime d'une profession de santé est elle de se rapprocher du rôle du médecin sans l'atteindre ?
Pour les décerebrés je m'excuse, j'aurai plutôt du utiliser le terme d'incapables ou de petits politiciens, c'est plus proche de la réalité.
christian_troy
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#11
pas d'accord
Je vous cite jjland83:
" L'universitarisation de la filière infirmière doit amener dans les prochaines années à ne justement plus considérer l'infirmier comme un simple executant de gestes techniques"
Même avec l'universitarisation , la reconnaissance a Bac +3 ,l'infirmier restera, de facto un simple exécutant , a t'on le droit de faire un diagnostique médical? De prescrire n'importe quel médicament et examen para-clinique,et j'irai même beaucoup plus loin avec les nouveaux métiers que prévoit de créer le gouvernement (entre l'infirmier et le médecin) l'infirmier n'aura plus qu'un rôle fantoche.
jjland83
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#10
?
Allez expliquer que la France se retire des accords de Bologne. En attendant TOUTES les professions, santé ou non, ont été revues dans leur présentation, leurs formations, leur reclassement dans une grille européenne.
Toutes les professions médicales en France sont universitaires. On a même créé un niveau licence en filière médecine. Et bien demain toutes les formations des professionnels de santé seront universitaires. Ce qui supposera des partages étroits de connaissances, un langage commun, des passerelles de métier à métier, bref, je fais court, mais c'est bien plus qu'une question de prestige.
Que les IDE aient besoin de reconnaissance salariale ou de moyens, certes oui, mais ne les priver pas d'une filière universitaire qui élargira sérieusement les perspectives de carrière et rassurez-vous les décérébrés de la FNESI (selon vos propres mots bien malheureux) en profiteront. Rien que pour la formation, la logistique permise par le statut d'étudiant universitaire est un sacré plus pour l'étudiant et c'est loin d'être pleinement acquis.
loulic
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#9
reconnaissance ?
Je ne vois pas en quoi l'universiarisation de la filière apportera automatiquement la reconnaissance de la profession.
Cette universiarisation change t'elle notre métier ou le contenu de la formation ?
On est dans la pensée magique où la fac est le nirvana de la formation. La fac c'est le prestige !
Vous trouvez prestigieux d'avoir une licence de lettre moderne par exemple ?
Il y a pourtant de nombreuses formations valorisées qui n'ont aucun rapport avec la fac et qui débouchent sur des professions reconnues.
Ce n'est pas d'un grade quelconque et inutile dont ont besoin les infirmiers, ce sont des moyens humains et matériels et d'un salaire en adéquation avec leur responsabilité.
La reconnaissance c'est quoi ? Pouvoir dire lors d'un diner en ville qu'on a un bac + 3 ou + 10 ? Ou gagner un salaire qui soit en rapport avec les responsabilités qui nous incombent ?
jjland83
262 commentaires
#8
Ne pas se tromper de profession
Personne ne dit qu'être technicien est dévalorisant. On, et je en particulier, vous dit qu'on ne parle pas du même métier. On est capable, en France, de former de façon tout a fait légale des personnels à des actes techniques soignants en un peu plus d'une centaine d'heures. Ca s'appelle les formations médicales de niveau II ou III pour les gens de mer. Ca n'a donc rien à voir avec la formation infirmière qui débouche depuis toujours sur un Diplôme d'Etat sanctionnant un parcours de formation à la fois pratique et théorique. L'universitarisation de la filière infirmière doit amener dans les prochaines années à ne justement plus considérer l'infirmier comme un simple executant de gestes techniques. Alors si même les infirmiers, que vous êtes ou serez, réduisent leur profession à cela, ne cherchez pas plus loin votre manque de reconnaissance.
loulic
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#7
deux semaines ?
les étudiants en médecine ont un peu plus que quinze jours de formation avant d'être autorisé à pratiquer des soins infirmiers.
Ils ne sont autorisés à exercer comme infirmiers qu'à partir de leur quatrieme année, et uniquement durant la durée de leurs études.
Les infirmiers ne mettent pas 3 ans à apprendre les "soins infirmiers" contrairement à ce que vous pouvez penser et à la vision de technicien que vous avez de leur profession.
christian_troy
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#6
15 jours
"on pourrait former des IDE en 15 jours"
Ce n'est pas ce qu'on fait avec les étudiant(e)s en médecine?Ils mettent 3 ans a apprendre les soins infirmier?.Et puis il n'y a aucune honte a être un technicien, je ne vois vraiment pas ou est le problème ceux qui veulent intégrer une filière un peu plus intellectuel sont libre de changer de voie.
jjland83
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#5
????
Décérébrés de la FNESI ? Ils apprécieront. Non, vraiment, j'ai peur que votre caricature soit à côté de la plaque. Certes la notion de Bac+3 n'a pas de sens en soi, et encore moins dans le système européen, mais elle symbolisait l'idée qu'une IDE et son diplôme d'Etat ne pouvait prétendre à des filières nécessitant un niveau licence (filières universitaires, concours divers et variés). Et ce niveau licence apportera demain bien des ouvertures : passerelles, Erasmus, spécialisations, ...
Dire que la biochimie est un enseignement exotique... ou réduire la profession infirmière à un rôle de technicien est sacrément réducteur. Avec ce type de discours on pourrait former des IDE en 15 jours. On peut se passer de théorie, d'anatomie compliquée, de physiologie, de pharmacologie, de biologie, d'histoire de la profession, et globalement de toutes ces UE compliquées... Soyons sérieux.
A se demander si la lecture du document complet du SIDIIEF à été réalisée.
loulic
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#4
Vive la Fac !
Je ne suis pas contre l'universiarisation de la filière. Ni contre une licence, un master, et un doctorat pour les infirmiers. Je ne suis surement pas qu'un technicien, et la recherche infirmière est porteuse de promesses.
Encore faut il que ça ait un sens, et que ça apporte quelque chose à la profession, au professionnel, au système de santé et au patient.
Si c'est juste pour faire joli dans mon salon, ça n'a strictement aucun intérêt. Or ici c'est bien ce que je reproche au SIDIIEF qui, comme vous JJland, est completement deconnecté de la vraie vie.
La fameuse revendication bac+3 est une fumisterie, un marché de dupe dans lequel les décerebrés de la FNESI et les autres ont sauté à pieds joints. Le bac + X c'est un truc franco français qui ne rime à rien. La caissière du supermarché aussi elle a un bac+ 3, et on s'en fout.
Le bac + 3 c'est joli, mais ça ne fait pas un professionnel et ça ne rempli pas mon frigo.
christian_troy
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#3
titre de noblesse
Moi , je suis d'accord avec Loulic , la SIDIIEF n'a que le mot universitarisation a la bouche , ces gens là veulent des licences des masters et des doctorats juste pour faire valoir leur "titre de noblesse" ca n'apporte strictement rien à la profession, l'exemple le plus frappant dans cette histoire de réforme c'est l'introduction de la biochimie qui ne sert strictement à rien quand vous êtes en situation de travail (c'est a ce demander comment nos anciennes infirmières faisait, avant ,sans cette matière) qu'on ce concentre sur les calculs de dose non maitrisé en 3eme année et sur l'essentiel ,on est des techniciens avant tout ,les étudiants en soins infirmier n'ont pas besoin d'avoir des cours "exotiques" de biochimie.Et puis qui dit universitarisation dit suppression des IFSI avec le folklore du concours et direction les facultés des sciences humaines.
jjland83
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#2
Dommage
C'est dommage de remettre en question le principe de l'universitarisation de la formation infirmière.
D'une part il s'agit d'une demande de reconnaissance à Bac+3 exprimée maintes fois et depuis longtemps par des IDE. Au passage les étudiants au travers de la FNESI se battent pour obtenir les mêmes avantages que les étudiants universitaires, ce n'est pas encore gagné, mais c'est en bonne voie grâce à cette licence que vous trouvez débile.
Et plus important encore il s'agit d'un impératif européen que la France a bien tardé à mettre en place. Ce n'est pas une recherche d'indépendance qui a mené cette réforme. Tous les diplômes professionnels européens ont été reclassés dans une grille de correspondance, ne prenant pas en compte le temps de formation, mais le niveau d'autonomie professionnelle atteint en fin de formation. Dans les échanges internationaux et particulièrement européens, une infirmière c'est un grade de licence et tout le monde sait ce que c'est. Ca a l'avantage aussi de laisser imaginer une filière universitaire infirmière, qui existe dans bien d'autres pays. A nous de trouver en France l'équilibre entre la filière médicale et une filière sciences humaines. Ca prendra du temps. Pour avoir rencontré une doctoresse infirmière directrice d'une université médicale formant infirmiers et médecins notamment, je me dis qu'on a une toute petite longueur de retard dans la vision de la santé ou du monde médical et la notion de collaboration (en Tchéquie en 2009). En France c'est impensable.
Je ne saisis pas la notion de frustration. Que vous soyez IDE avec ou sans licence vous restez d'abord une IDE. Quant à l'idée que la recherche ne se ferait pas au chevet du patient, c'est mal connaître tous les laboratoires de recherche à l'université qui sont en lien direct avec le terrain. Les mémoires de fin d'études infirmières du nouveau programme sont bien des initiations à la recherche basées sur des problématiques soignantes de terrain. La petite différence avec les TFE ou mémoires précédents est le regard universitaires sur ces travaux, donc une rigueur supplémentaire, qui incitera peut-être les IDE à publier davantage. A ce jour, peu d'IDE publient en France. Les master prévus pour les spécialisations conservent l'idée d'une part théorique universitaire équilibrée avec une part de stages pratiques, il ne s'agit pas de sortir du milieu du soin.
Mais comme on m'a déjà répondu sur ce forum, certains préfèrent être dirigés par des médecins plutôt que par des infirmiers, considérant peut-être que l'IDE n'est qu'un éxécutant. C'est une vision que je ne partage pas.
loulic
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#1
Encore et toujours le même discours creux
(je sais on va me dire que je rale encore et toujours, et toujours pour la même chose)
Quels ont ces fameux défis et ces nouveaux besoins ? En quoi une filière universitaire est elle plus adaptée à la formation des infirmières qu'une autre ?
Qu'est ce que cette filière universitaire et ces niveaux universitaires vont apporter à la profession ?
Ce sont les mêmes qui veulent à la fois démédicaliser totalement la filière infirmière et qui ont réussi le tour de force de faire sombrer les IFSI dans le giron des facs de médecine ! Contre un grade licence débile et aussi inutile que navrant.
Bravo, tout ça au nom de l'indépendance de la profession.
Moi je ne vois dans ces beaux discours que la frustration de n'être "que" des infirmières.
On peut être infirmière, soignante au chevet du malade, et faire de la recherche. Et cette recherche peut se faire dans le champ médical. La médecine n'appartient pas aux médecins.
Et l'universiarisation de la filière infirmière est une boite de pandore dont il faut se méfier avant que de se précipiter pour s'extraire du milieu des soins.
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