Agression d'instituteurs
Modérateur : Modérateurs
Pour info, le parquet général a fait appel de la condamnation.
Le procreur général a estimé qu'il convenait de revoir l'affaire dans son intégralité, sous entendu dans un climat plus serein et avec du recul. Sous-entendu encore, avec un niveau de réquisitions plus approprié à la gravité du dossier. (Je recopie une partie du journal local, car je n'habite pas loin de Châlons). Le procès en appel aura lieu avant l'été.
Le procreur général a estimé qu'il convenait de revoir l'affaire dans son intégralité, sous entendu dans un climat plus serein et avec du recul. Sous-entendu encore, avec un niveau de réquisitions plus approprié à la gravité du dossier. (Je recopie une partie du journal local, car je n'habite pas loin de Châlons). Le procès en appel aura lieu avant l'été.
Gengis je partage ton avis c'est pourquoi j'étais allé à contre courant. Je n'avais pas osé la comparaison car je sais que mes confrères inf et historiens qui se sont exprimés ici ne partagent pas le syndrome Sarkosesque.
Mais effectivement posé vous la question... Quand a se mettre à la place de la victime, je voudrais vous citer d'autres exemples. En général ce sont les proches qui réclament le baton. J'ai souvent entendu des victimes qui "pardonnaient" ou qui ne leur "en voulait pas".
Je connais très bien cette sensation. En 2001 j'ai été victime collatérale d'un suicide au gaz par ma voisine nouvellement arrivée. J'ai été blessé, mon appart détruit de fonds en comble, et bien choqué dans l'histoire (je garde une petite phobie du gaz mais heureusement pas plus grave et rien de physique). Cette dame était peu connue dans mon village car très seule et dépressive. Et bien je suis allé la voir à l'hopital éspérant qu'elle s'en sorte. J'ai été triste a la grande surprise des gens du village qu'elle meurt après 10 jours d'une immense souffrance j'imagine.
Bien sur je ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Ce qu'elle a fait était du désespoir etc... Mais je n'ai pas ressenti longtemps de la colère envers elle et pourtant j'aurais du y passer.
Bref.
Je pense que la meilleure des peines reste le travail d'interet général au sein d'une association de rue ou auprès de l'éduc nat.
Mais effectivement posé vous la question... Quand a se mettre à la place de la victime, je voudrais vous citer d'autres exemples. En général ce sont les proches qui réclament le baton. J'ai souvent entendu des victimes qui "pardonnaient" ou qui ne leur "en voulait pas".
Je connais très bien cette sensation. En 2001 j'ai été victime collatérale d'un suicide au gaz par ma voisine nouvellement arrivée. J'ai été blessé, mon appart détruit de fonds en comble, et bien choqué dans l'histoire (je garde une petite phobie du gaz mais heureusement pas plus grave et rien de physique). Cette dame était peu connue dans mon village car très seule et dépressive. Et bien je suis allé la voir à l'hopital éspérant qu'elle s'en sorte. J'ai été triste a la grande surprise des gens du village qu'elle meurt après 10 jours d'une immense souffrance j'imagine.
Bien sur je ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Ce qu'elle a fait était du désespoir etc... Mais je n'ai pas ressenti longtemps de la colère envers elle et pourtant j'aurais du y passer.
Bref.
Je pense que la meilleure des peines reste le travail d'interet général au sein d'une association de rue ou auprès de l'éduc nat.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :Gengis je partage ton avis c'est pourquoi j'étais allé à contre courant. Je n'avais pas osé la comparaison car je sais que mes confrères inf et historiensqui se sont exprimés ici ne partagent pas le syndrome Sarkosesque.
Mais effectivement posé vous la question... Quand a se mettre à la place de la victime, je voudrais vous citer d'autres exemples. En général ce sont les proches qui réclament le baton. J'ai souvent entendu des victimes qui "pardonnaient" ou qui ne leur "en voulait pas".
Je connais très bien cette sensation. En 2001 j'ai été victime collatérale d'un suicide au gaz par ma voisine nouvellement arrivée. J'ai été blessé, mon appart détruit de fonds en comble, et bien choqué dans l'histoire (je garde une petite phobie du gaz mais heureusement pas plus grave et rien de physique). Cette dame était peu connue dans mon village car très seule et dépressive. Et bien je suis allé la voir à l'hopital éspérant qu'elle s'en sorte. J'ai été triste a la grande surprise des gens du village qu'elle meurt après 10 jours d'une immense souffrance j'imagine.
Bien sur je ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Ce qu'elle a fait était du désespoir etc... Mais je n'ai pas ressenti longtemps de la colère envers elle et pourtant j'aurais du y passer.
Bref.
Je pense que la meilleure des peines reste le travail d'interet général au sein d'une association de rue ou auprès de l'éduc nat.



Sinon, pour ce qui est des peine de TIG, je suis entièrement d'accord, c'est beaucoup plus utile et pour le coupable et pour les victimes.
Ca me fait penser aux criminels de la route, les stages en maisons de réeducation au contact direct avec des personnes ayant été victimes d'accidents graves et où elles réapprennent à vivre sont, je pense, bénéfiques pour les 2 "camps".
L'un prend conscience de la nouvelle réalité de ces personnes à cause de leur faute, négligence,... sur la route et l'autre camp, apprécie je pense de voir leurs "bourreaux" s'investir auprès d'eux... peut-être est-ce-plus facile ensuite pour faire le deuil de ses jambes, de sa motricité perdue...


- cristolienne
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- Localisation : partagée entre 3 départements...mais Paris pour le boulot!
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