Un autiste infirmier
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
- Belphéghor
- Insatiable
- Messages : 576
- Inscription : 13 oct. 2020 16:10
Re: Un autiste infirmier
La phobie sociale est une composante à proprement parler de l'autisme chez l'adulte.
Il y a des comportements, des façons de s'exprimer, qui peuvent mettre sur la voie quelqu'un d'aguerri. Mettre sur la voie, ce n'est pas en soi un diagnostic, c'est une "suspicion".
En général, ils ont plutôt tendance à ne pas diagnostiquer que surdiagnostiquer chez l'adulte du moins. C'est un trouble encore méconnu et malheureusement la formation fait défaut chez bon nombre de praticiens qui n'y connaissent rien.
Un diagnostic d'autisme ne peut être arrêté qu'après l'évaluation très précise des comportements de la personne, via deux échelles : l'ADI et l'ADOS. Soit vous êtes au delà du seuil, vous êtes atteints de troubles du spectre autistique, soit vous n'êtes pas au delà du seuil. Pour rentrer dans le TSA croyez-moi, il faut de VRAIS éléments, entre autres choses, un retentissement important dans la sphère sociale, une angoisse sociale clairement identifiable, des stéréotypies (autrement appelés "tics"), des intérêts particuliers (et pas forcément un QI très élevé contrairement à la légende urbaine)... Vous pouvez voir ces échelles sur internet.
Ensuite, ils évaluent les comorbidités, la phobie sociale, les troubles attentionnels, l'hyperactivité, voire la dissociation, qui existe chez bon nombre d'autistes n'ayant pas bénéficié de soins adaptés.
Ces échelles sont remplies par un psychologue / un orthophoniste et ensuite discutées en équipe et validées par un psychiatre ou pédopsychiatre chez l'enfant.
Ce n'est pas un truc fait à l'arrache à l'appréciation d'un Dr House dans un cabinet...
Il y a des comportements, des façons de s'exprimer, qui peuvent mettre sur la voie quelqu'un d'aguerri. Mettre sur la voie, ce n'est pas en soi un diagnostic, c'est une "suspicion".
En général, ils ont plutôt tendance à ne pas diagnostiquer que surdiagnostiquer chez l'adulte du moins. C'est un trouble encore méconnu et malheureusement la formation fait défaut chez bon nombre de praticiens qui n'y connaissent rien.
Un diagnostic d'autisme ne peut être arrêté qu'après l'évaluation très précise des comportements de la personne, via deux échelles : l'ADI et l'ADOS. Soit vous êtes au delà du seuil, vous êtes atteints de troubles du spectre autistique, soit vous n'êtes pas au delà du seuil. Pour rentrer dans le TSA croyez-moi, il faut de VRAIS éléments, entre autres choses, un retentissement important dans la sphère sociale, une angoisse sociale clairement identifiable, des stéréotypies (autrement appelés "tics"), des intérêts particuliers (et pas forcément un QI très élevé contrairement à la légende urbaine)... Vous pouvez voir ces échelles sur internet.
Ensuite, ils évaluent les comorbidités, la phobie sociale, les troubles attentionnels, l'hyperactivité, voire la dissociation, qui existe chez bon nombre d'autistes n'ayant pas bénéficié de soins adaptés.
Ces échelles sont remplies par un psychologue / un orthophoniste et ensuite discutées en équipe et validées par un psychiatre ou pédopsychiatre chez l'enfant.
Ce n'est pas un truc fait à l'arrache à l'appréciation d'un Dr House dans un cabinet...
Infirmière, maman, être humain
-
- Régulier
- Messages : 44
- Inscription : 30 janv. 2017 06:32
Re: Un autiste infirmier
Merci pour votre réponse.Belphéghor a écrit :La phobie sociale est une composante à proprement parler de l'autisme chez l'adulte.
Il y a des comportements, des façons de s'exprimer, qui peuvent mettre sur la voie quelqu'un d'aguerri. Mettre sur la voie, ce n'est pas en soi un diagnostic, c'est une "suspicion".
En général, ils ont plutôt tendance à ne pas diagnostiquer que surdiagnostiquer chez l'adulte du moins. C'est un trouble encore méconnu et malheureusement la formation fait défaut chez bon nombre de praticiens qui n'y connaissent rien.
Un diagnostic d'autisme ne peut être arrêté qu'après l'évaluation très précise des comportements de la personne, via deux échelles : l'ADI et l'ADOS. Soit vous êtes au delà du seuil, vous êtes atteints de troubles du spectre autistique, soit vous n'êtes pas au delà du seuil. Pour rentrer dans le TSA croyez-moi, il faut de VRAIS éléments, entre autres choses, un retentissement important dans la sphère sociale, une angoisse sociale clairement identifiable, des stéréotypies (autrement appelés "tics"), des intérêts particuliers (et pas forcément un QI très élevé contrairement à la légende urbaine)... Vous pouvez voir ces échelles sur internet.
Ensuite, ils évaluent les comorbidités, la phobie sociale, les troubles attentionnels, l'hyperactivité, voire la dissociation, qui existe chez bon nombre d'autistes n'ayant pas bénéficié de soins adaptés.
Ces échelles sont remplies par un psychologue / un orthophoniste et ensuite discutées en équipe et validées par un psychiatre ou pédopsychiatre chez l'enfant.
Ce n'est pas un truc fait à l'arrache à l'appréciation d'un Dr House dans un cabinet...
Comme je l'ai dit plus haut, je compte faire les démarches auprès d'un centre spécialisé pour infirmer/confirmer ce diagnostic. Il est évident que je ne vais pas me contenter de cette suspicion par ma psychiatre.
Je souhaitais plutôt avoir des témoignages d'infirmiers dans cette situation.
- Belphéghor
- Insatiable
- Messages : 576
- Inscription : 13 oct. 2020 16:10
Re: Un autiste infirmier
Je disais ça par rapport à leurs réponses à eux.Clairdelotus a écrit :Merci pour votre réponse.Belphéghor a écrit :La phobie sociale est une composante à proprement parler de l'autisme chez l'adulte.
Il y a des comportements, des façons de s'exprimer, qui peuvent mettre sur la voie quelqu'un d'aguerri. Mettre sur la voie, ce n'est pas en soi un diagnostic, c'est une "suspicion".
En général, ils ont plutôt tendance à ne pas diagnostiquer que surdiagnostiquer chez l'adulte du moins. C'est un trouble encore méconnu et malheureusement la formation fait défaut chez bon nombre de praticiens qui n'y connaissent rien.
Un diagnostic d'autisme ne peut être arrêté qu'après l'évaluation très précise des comportements de la personne, via deux échelles : l'ADI et l'ADOS. Soit vous êtes au delà du seuil, vous êtes atteints de troubles du spectre autistique, soit vous n'êtes pas au delà du seuil. Pour rentrer dans le TSA croyez-moi, il faut de VRAIS éléments, entre autres choses, un retentissement important dans la sphère sociale, une angoisse sociale clairement identifiable, des stéréotypies (autrement appelés "tics"), des intérêts particuliers (et pas forcément un QI très élevé contrairement à la légende urbaine)... Vous pouvez voir ces échelles sur internet.
Ensuite, ils évaluent les comorbidités, la phobie sociale, les troubles attentionnels, l'hyperactivité, voire la dissociation, qui existe chez bon nombre d'autistes n'ayant pas bénéficié de soins adaptés.
Ces échelles sont remplies par un psychologue / un orthophoniste et ensuite discutées en équipe et validées par un psychiatre ou pédopsychiatre chez l'enfant.
Ce n'est pas un truc fait à l'arrache à l'appréciation d'un Dr House dans un cabinet...
Comme je l'ai dit plus haut, je compte faire les démarches auprès d'un centre spécialisé pour infirmer/confirmer ce diagnostic. Il est évident que je ne vais pas me contenter de cette suspicion par ma psychiatre.
Je souhaitais plutôt avoir des témoignages d'infirmiers dans cette situation.
Hé bien, moi, je suis aspie (diagnostiquée), et infirmière. Je suis dispo pour en discuter mais je préfère en privé, ça me gêne un peu d'en parler directement sur le forum.
Infirmière, maman, être humain
-
- Régulier
- Messages : 44
- Inscription : 30 janv. 2017 06:32
Re: Un autiste infirmier
Merci pour la réponse ! J'avais pas trop compris.... pas de soucis pour les échanges en mp.Belphéghor a écrit :Je disais ça par rapport à leurs réponses à eux.Clairdelotus a écrit :Merci pour votre réponse.Belphéghor a écrit :La phobie sociale est une composante à proprement parler de l'autisme chez l'adulte.
Il y a des comportements, des façons de s'exprimer, qui peuvent mettre sur la voie quelqu'un d'aguerri. Mettre sur la voie, ce n'est pas en soi un diagnostic, c'est une "suspicion".
En général, ils ont plutôt tendance à ne pas diagnostiquer que surdiagnostiquer chez l'adulte du moins. C'est un trouble encore méconnu et malheureusement la formation fait défaut chez bon nombre de praticiens qui n'y connaissent rien.
Un diagnostic d'autisme ne peut être arrêté qu'après l'évaluation très précise des comportements de la personne, via deux échelles : l'ADI et l'ADOS. Soit vous êtes au delà du seuil, vous êtes atteints de troubles du spectre autistique, soit vous n'êtes pas au delà du seuil. Pour rentrer dans le TSA croyez-moi, il faut de VRAIS éléments, entre autres choses, un retentissement important dans la sphère sociale, une angoisse sociale clairement identifiable, des stéréotypies (autrement appelés "tics"), des intérêts particuliers (et pas forcément un QI très élevé contrairement à la légende urbaine)... Vous pouvez voir ces échelles sur internet.
Ensuite, ils évaluent les comorbidités, la phobie sociale, les troubles attentionnels, l'hyperactivité, voire la dissociation, qui existe chez bon nombre d'autistes n'ayant pas bénéficié de soins adaptés.
Ces échelles sont remplies par un psychologue / un orthophoniste et ensuite discutées en équipe et validées par un psychiatre ou pédopsychiatre chez l'enfant.
Ce n'est pas un truc fait à l'arrache à l'appréciation d'un Dr House dans un cabinet...
Comme je l'ai dit plus haut, je compte faire les démarches auprès d'un centre spécialisé pour infirmer/confirmer ce diagnostic. Il est évident que je ne vais pas me contenter de cette suspicion par ma psychiatre.
Je souhaitais plutôt avoir des témoignages d'infirmiers dans cette situation.
Hé bien, moi, je suis aspie (diagnostiquée), et infirmière. Je suis dispo pour en discuter mais je préfère en privé, ça me gêne un peu d'en parler directement sur le forum.
