Ailleurs autrement ?

[invite584]

Il y a des mots qui blessent. D'autres sont mieux choisis.

[cyber-garance]

Il y a des mots qui blessent. D'autres sont mieux choisis.

aie! désolée pour ce floodage...

Je ne dis pas le contraire. mais je crois que chacun évalue le vocabulaire à utiliser en fonction de la personne concernée, au contexte; et s'il se plante il se plante! y a pas de filet et souvent dans ce genre de cas on fait preuve de spontanéité. enfin moi je réagis comme ça quoi!

[invite584]

Il existe certaines règles de communication plus adapté dans le cas de l'aide. Ca ne s'enseigne pas en IFSI

[Gengis]

Il existe certaines règles de communication plus adapté dans le cas de l'aide. Ca ne s'enseigne pas en IFSI

+ 1 il m'arrive de ne rien dire quand je ne sens rien à dire, en tout cas rien d'adapté, ce n'est pas tant une réponse que la personne souhaite dans ce cas là, que d'être écoutée ...

[invite584]

Le silence est une communication. BaBa de l'école de Palo Alto.

On ne peut pas ne pas communiquer

[cyber-garance]

je ne suis pas en ifsi et je ne comprends pas bien en quoi ce que je dis est incompatible avec ce que vous dîtes...?

[cristolienne]

Moi aussi je pense qu'après la mort il n'y a rien c'est le néant total, l'absence de toute sensation...

C'est peut être con de raconter sa mais quand j'étais petite ma mère me disait qu'après la mort chaque personne qui décède renait mais sous forme d'animal en allant du plus grand au plus petit. Pour être plus explicite, on meurt, on se transforme en l'animal le plus gros sur terre genre la baleine puis quand la baleine meurt en un autre animal etc....jusqu'a la petite souris et aux insectes.....enfin moi quand j'étais petite et qu'elle me disait sa sa me rassurait mais aujourd'hui ...je ne sais pas trop quoi penser!

Mourrir ne me fait pas peur mais laisser des personnes qui m'aiment souffrir parce que je suis morte sa, sa m'effraie terriblement!

[haricot vert]

En fait , on redoute plus la souffrance des autres qui restent , plus que notre propre mort finalement . Car le mort , lui il n' est plus là et il ne souffre pas .

Je me suis toujours dit , depuis que j' ai eu mon fils , que je n'aimerai pas mourir avant qu' il ne soit adulte et qu' il ne soit capable de se prendre en charge , car c'est moins difficile que de laisser un enfant .

On meurt toutes les nuits en dormant , mais on se réveille à chaque fois en général .

[ematitou]

bien sûr que l'on a peur de la mort de nos proches, c'est une forme d'égoisme...

[invite584]

Au contraire c'est de l'altruisme! du genre de ceux qui font que les parents se sacrifient pour leur enfants si ils le pouvaient.

[TitFéline]

Au contraire c'est de l'altruisme! du genre de ceux qui font que les parents se sacrifient pour leur enfants si ils le pouvaient.

Malheureusement ce n'est pas systématique

[invite584]

tant que la situation ne se pose pas réellement, on ne sait pas. Et souvent il y a un revirement si par malheur la personne meurt. Une sorte de prise de conscience, tardive certes, mais qui existe.

[TitFéline]

Si je te suis bien, les rancoeurs s'estompent et les regrets apparaissent lorsque nos proches disparaissent...Mais quelle image avoir de soi-même quand la mort d'un proche nous soulage plus qu'elle nous peine ?

[pat974]

Ben moi,je ne sais pas ce qu'il y a après la mort........mais j'aimerais bien que çà ressemble à un livre que j'ai lu et que j'aime relire.
Il raconte la vie d'un mort dans une sorte de monde paralèlle où il vit à l'envers,en fait il perd 1 an tous les ans jusqu'à redevenir un enfant puis un foetus et renaitre ailleurs .Ses proches meurent à leur tour et peuvent le rencontrer à n'importe quel âge de cette vie à l'envers.J'ai beaucoup aimé cette idée là.
Sinon, mourir sans avoir fini ce que j'avais à faire(élever mes enfants jusqu'à leur autonomie) m'angoisse mais pour le reste,je préfère vivre chaque moment qui passe comme le dernier.

[cyber-garance]

je ne peux pas repondre à ta question titféline et pourtant je vois précisément de quoi tu parles...
sinon en mettant en balance les points de vue d'ematitou et d'argrath concernant le sentiment que l'on peut ressentir à la mort d'un proche, je suis hyper partagée. Il y a du culturel, une façon commune et sociétale d'éprouver un deuil, du propre à chacun, et toute une part d'inconscient qui nous échappe plus ou moins. Il y a des théories qui disent que la mort de l'autre nous renvoie inévitablement à notre propre mort, et que lorsqu'on pleure la mort d'un proche, on pleure aussi la notre de manière anticipée. Il y aurait donc bien une part d'égoisme dans ce ressenti. D'autant qu'on perd ce que l'on avait construit avec la personne disparue. Après on pleure aussi le futur inachevé de la personne, les autres proches endeuillés, ...
tout ça pour dire que je trouve ça bien compliqué d'identifier le mécanisme intérieur du deuil...
en tout cas c'est chouette de parler de tout cela ici! L'écrit a un pouvoir libérateur!