comment avez vous reagit?
Modérateur : Modérateurs
Premièrement je pense qu'il faut réfléchir à l'idée que l'on a de la souffrance, de la douleur et de la mort lorsque qu'on va commencer ses études.
Deuxièmement il faut tenir compte de ce que pense le patient, c'est extrèmement important, la douleur le dérange ou pas, si il souffre ou pas, s'il a peur de la mort, il faut tenir compte de ses croyances.
Enfin il faut tenir compte de l'état de santé du patient, c'est malheureux à dire mais certains espèrent que la mort va vite les emporter tellement ils souffrent c'est une délivrance et il ne faut pas être triste pour eux, mais on s'attache parfois au patient ou on se met à la place de la famille (nous sommes humain et c'est normal) c'est pourquoi il faut savoir garder ce que l'on appelle une distance thérapeutique, c'est dur parfois, surtout dans les services de SSR ou EHPAD, le patient reste longtemps, mais c'est indispensable sinon on ne tient pas longtemps.
Tu peux te sentir mal à l'aise dans certaines situations, la mort d'un enfant par exemple, être confronté à sa famille est assez dur mais tu dois surmonter ça, te faire une raison. Je ne te dis pas de rien ressentir, on est des êtres humains, mais il faut garder une certaine distance. Et lorque tu sais qu'un de tes patients va mourir, tu dois faire en sorte qu'il parte du mieux possible. Qu'il ne souffre ni physiquement, ni psychologiquement en lui donant des antalgiques et en prévenant la famille pour qu'ils viennent le voir une dernière fois et qu'ils puissent parler (exemple). La mort est inévitable, tout le monde meurt un jour ou l'autre, mais c'est à toi de faire en sorte que ton patient meure dans la dignité!
Il ne faut pas non plus se focaliser sur la mort et la souffrance, la vie est aussi présente dans nôtre beau métier! assister à la naissance d'un enfant, voir ses patients sortir du service en bonne santé!
Si tu rencontre un problème il ne faut pas garder ça pour soi, parles en.
Bon courage.
Deuxièmement il faut tenir compte de ce que pense le patient, c'est extrèmement important, la douleur le dérange ou pas, si il souffre ou pas, s'il a peur de la mort, il faut tenir compte de ses croyances.
Enfin il faut tenir compte de l'état de santé du patient, c'est malheureux à dire mais certains espèrent que la mort va vite les emporter tellement ils souffrent c'est une délivrance et il ne faut pas être triste pour eux, mais on s'attache parfois au patient ou on se met à la place de la famille (nous sommes humain et c'est normal) c'est pourquoi il faut savoir garder ce que l'on appelle une distance thérapeutique, c'est dur parfois, surtout dans les services de SSR ou EHPAD, le patient reste longtemps, mais c'est indispensable sinon on ne tient pas longtemps.
Tu peux te sentir mal à l'aise dans certaines situations, la mort d'un enfant par exemple, être confronté à sa famille est assez dur mais tu dois surmonter ça, te faire une raison. Je ne te dis pas de rien ressentir, on est des êtres humains, mais il faut garder une certaine distance. Et lorque tu sais qu'un de tes patients va mourir, tu dois faire en sorte qu'il parte du mieux possible. Qu'il ne souffre ni physiquement, ni psychologiquement en lui donant des antalgiques et en prévenant la famille pour qu'ils viennent le voir une dernière fois et qu'ils puissent parler (exemple). La mort est inévitable, tout le monde meurt un jour ou l'autre, mais c'est à toi de faire en sorte que ton patient meure dans la dignité!
Il ne faut pas non plus se focaliser sur la mort et la souffrance, la vie est aussi présente dans nôtre beau métier! assister à la naissance d'un enfant, voir ses patients sortir du service en bonne santé!
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c'est marrant comme on associe IDE à la mort
c'est vrai qu'on est confronté à la maladie et que selon les services à la mort aussi mais c'est pas quotidien...j'ai travaillé en tout 4 ans je peux compter sur les doigts de la main le nombre de décès auxquels j'ai été confronté. Tout dépend des circonstances je pense. Moi aussi je suis sensible et il m'est arrivé d'être très touchée par un décès mais ça n'empêche pas d'être infirmière. Au début en stage j'étais pas fière j'avais peur de tout, de faire un bétise irréparrable et puis on se forme, on se forge on acquiert de l'experience et c'est comme le permis. plus on conduit plus on sait conduire (enfin pas tout le monde...passons
)
Je pense que ce qui compte c'est l'envie. Après il y a mille et une façon d"être infirmière. Plus ou moins technique, intra ou extra hospitalier etcautant de façons d'être infirmiere que de professionnels.


Je pense que ce qui compte c'est l'envie. Après il y a mille et une façon d"être infirmière. Plus ou moins technique, intra ou extra hospitalier etcautant de façons d'être infirmiere que de professionnels.

Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
J'avais justement une question à poser aux inf de ce forum : est-ce vrai que de nos jours, à cause du manque de personnel et les conditions de travail en milieu hospitalier, les IDE ne font plus que les actes techniques et assurent moins l'aspect psychologique des patients ?
Avez-vous le temps de parler avec les malades ou est-ce que vous ne faites que les soins approprement parlés ?
Merci bien pour vos réponses

Avez-vous le temps de parler avec les malades ou est-ce que vous ne faites que les soins approprement parlés ?
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Les psychiatres, c'est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j'avais honte. Je suis allée voir un psychiatre, je suis guérie. Maintenant, je pisse au lit, mais j'en suis fière.
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Ce topic est très enrichissant, moi aussi je vais débuter (esi) et il est vrai qu'on se pose un tas de questions sur tout, vais-je pouvoir tenir le rythme ? la mort j'y ai été déjà confrontée avec des peronnes de ma famille mais là c'est différent. Il y a des choses que j'apréhende, la toilette mortuaire ou ma sensibilité lorsqu'il faudra annoncer un décès à la famille. Je sais que j'arrive à retenir mes larmes mais bon. Il y a aussi les odeurs, aie. La peur de ne pas être assez habile (un peu stupide vu que je suis très manuelle) Les responsabilités de ce métier. Mon caractère de cochon, parfois. Mais comme vous le dites si on essaye pas on ne saura pas si on est taillé pour. Malgré tout ça, j'ai hate de prendre cette douche froide ou plutôt cette immersion dans le milieu hospitalier.
2007/2010 - 2ème année - 1ère msp validée, infectieux, digestif, psy 3, mater, gényco, anesthésie validés