gestion de l'echec thérapeutique
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
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poupix
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- Inscription : 28 sept. 2007 15:49
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gestion de l'echec thérapeutique
bonjour à toutes et à tous!
Je vous présente ma question de départ: "Comment un infirmier fait pour vivvre 1 sentiment d'impuissance face à la formation d'1 escarre malgré toute la prévention?"
C'est qqch qui me touche beaucoup une escarre qui se forme malgré toute la prévention mise en place! Or je fais une partie sur l'echec thérapeutique et la gestion du retentissement psychologique. J'ai beaucoup épeluché des boukins mais je ne trouve rien là dessus. merci à vous
Je vous présente ma question de départ: "Comment un infirmier fait pour vivvre 1 sentiment d'impuissance face à la formation d'1 escarre malgré toute la prévention?"
C'est qqch qui me touche beaucoup une escarre qui se forme malgré toute la prévention mise en place! Or je fais une partie sur l'echec thérapeutique et la gestion du retentissement psychologique. J'ai beaucoup épeluché des boukins mais je ne trouve rien là dessus. merci à vous
j ai dejà rencontré cette question sur ce forum ... peut etre me trompé je ?
car la il ne s'agit pas "d'échec "mais " d'obligation de moyens et non de résultats"
to care , to cure ..
la médecine a beau faire des progrés chaque jour, la mort reste inéluctable
la mort est elle "un echec de thérapeutiques" ?
car la il ne s'agit pas "d'échec "mais " d'obligation de moyens et non de résultats"
to care , to cure ..
la médecine a beau faire des progrés chaque jour, la mort reste inéluctable
la mort est elle "un echec de thérapeutiques" ?
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poupix
- Messages : 20
- Inscription : 28 sept. 2007 15:49
- Localisation : Calais, là où vivent les pingoins
merci de répondre au plus vite c super sympa! oui je suis d'accord avec toi avec du recul dans mon TFE j'apprend qu'il y a bien obligation de moyens et non de résultats mais de l'accepter c difficile surtout quand on a mis beaucoup de moyens en place. alors comment gérer cette impuissance? cela s'acquiert avec l'expérience non?
c'est comme passer du "curatif" au" palliatif.." du to cure au tu care
il faut accepter qu un jour ceux que l'on aime partent pour un autre monde..
moi je ne ressens pas cela comme une impuissance... c'est peut etre du à mon education et mes convictions religieuses donc "ma philosophie de vie" ( spiritualité en langage "diagnostic infirmier"...)
pour moi , pas mon expérience car meme "infirmière novice" je pensais ainsi...
comme ds le code de déontologie , medicale , il est écrit " le medecin s'engage à assurer aux patients des soins consciencieux, dévoués et fondés sur des connaissances acquises de la science..." puis pas d'obstination déraisonnable..;
bon je m'égarre, de l'echec therapeutique , je suis en train de passer a l'acharnement deraisonnable..;
il faut accepter qu un jour ceux que l'on aime partent pour un autre monde..
moi je ne ressens pas cela comme une impuissance... c'est peut etre du à mon education et mes convictions religieuses donc "ma philosophie de vie" ( spiritualité en langage "diagnostic infirmier"...)
pour moi , pas mon expérience car meme "infirmière novice" je pensais ainsi...
comme ds le code de déontologie , medicale , il est écrit " le medecin s'engage à assurer aux patients des soins consciencieux, dévoués et fondés sur des connaissances acquises de la science..." puis pas d'obstination déraisonnable..;
bon je m'égarre, de l'echec therapeutique , je suis en train de passer a l'acharnement deraisonnable..;
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didgeridoo
- Habitué
- Messages : 88
- Inscription : 04 mai 2006 14:03
- Localisation : bordeaux
wyllette => le message qui ressemble : c'est moi !
poupix =>J'ai un peu la même problématique que toi, mais face à l'échec de la prise en charge de la souffrance psychologique d'un enfant autiste.
Moi aussi, je me questionne sur "pourquoi ça fait souffrir d'être impuissant ?"
La mort est inéluctable c'est sur ! mais là n'est pas vraiment le sujet je pense.
C'est plus sur la gestion de son propre ego, de ses valeurs, de son envie ou devoir de réussir, du déni de ses propres limites.....
poupix =>J'ai un peu la même problématique que toi, mais face à l'échec de la prise en charge de la souffrance psychologique d'un enfant autiste.
Moi aussi, je me questionne sur "pourquoi ça fait souffrir d'être impuissant ?"
La mort est inéluctable c'est sur ! mais là n'est pas vraiment le sujet je pense.
C'est plus sur la gestion de son propre ego, de ses valeurs, de son envie ou devoir de réussir, du déni de ses propres limites.....
j'ai pas envie....j'ai soif d'être infirmière
didgeridoo, je me souviens de ma réponse mais sur le forum il y avait un sujet sur le soin d'escarre et l' "inéluctable"
mais tu as raison pour l'ego, les valeurs...l'envie de reussir... du déni de ses limites... mais pour moi c'est different comme je l'ecrivais auparavant..
je dois être "Un(e) Sage "
voici une phrase issus de la revue medecne palliative " le corps est une machine dont le réparateur est le médecin. mais la maladie fait qu un jour le corps résiste à la connaissance et au pouvoir médical.Le corps n'est plus cette matière plastique, infiniment révisable. Il échappe, engendrant un véritable chaos pour la personne soignée et les soignants.
soignants et soignés en sont désemparés"
mais tu as raison pour l'ego, les valeurs...l'envie de reussir... du déni de ses limites... mais pour moi c'est different comme je l'ecrivais auparavant..
je dois être "Un(e) Sage "
voici une phrase issus de la revue medecne palliative " le corps est une machine dont le réparateur est le médecin. mais la maladie fait qu un jour le corps résiste à la connaissance et au pouvoir médical.Le corps n'est plus cette matière plastique, infiniment révisable. Il échappe, engendrant un véritable chaos pour la personne soignée et les soignants.
soignants et soignés en sont désemparés"
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MissTikitty
- Forcené
- Messages : 328
- Inscription : 01 juin 2007 06:59
- Localisation : Dans mes sabots !
Je ne pense pas qu'avec "toute la prévention" des escarres se forment. Mais par manque de prévention pour plusieurs raisons (temps, sous effectif, manque d'information...)
J'ai bossé 2 mois en MDR avec une unité lourde. Les fins de vie recevaient les soins au sein de la MDR, les transferts au CH étaient limités au maximum. Et pas un seul escarre à déclarer. Enfin si un qui résultait d'une hospitalisation mais il était en très bonne voie de guérison.
J'ai bossé 2 mois en MDR avec une unité lourde. Les fins de vie recevaient les soins au sein de la MDR, les transferts au CH étaient limités au maximum. Et pas un seul escarre à déclarer. Enfin si un qui résultait d'une hospitalisation mais il était en très bonne voie de guérison.
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