Ca f... les boules...

[Amodeba]

Alors, on ne l'a pas retrouvée, ni vivante ni morte... 2 hypothèses : elle s'est cachée, ou bien elle a été emportée par la mer... C'est cette deuxième hypothèse que semblent privilégier les enquêteurs.

Amodeba

[Typh-]

Merci bien mam'zel

J'espère surtout qu'ils la retrouveront au moins poyur la famille...

[Amodeba]

Nouvelles de ce jour concernant l'autre jeune fille...

ici

je recopie avant que l'accès ne soit verouillé.

SUICIDE
La fascination morbide de Clémence et Noémie

Lille : Jean Valbay
[29 janvier 2005]



Noémie et Clémence étaient fascinées par la mort et ne cachaient pas leurs intentions suicidaires depuis des semaines, voire des mois, si l'on en croit les témoignages recueillis depuis leur disparition mardi soir. Le corps de Clémence, 14 ans, n'a toujours pas été retrouvé. Selon le procureur de Boulogne-sur-Mer, Gérard Lesigne, «il a dû être happé par la mer et entraîné par les courants violents, puisqu'on a retrouvé une de ses chaussures et son portable sur la plage».


Bloqué par un gros rocher au pied de la falaise de cap Blanc-Nez, le corps de Noémie, 15 ans, avait été retrouvé dès mercredi. Présentée comme «timide» par ses professeurs du collège Jean-Monnet de Coulogne (Pas-de-Calais), Noémie n'avait pas caché à ses meilleurs amis son intention de mettre fin à ses jours. Ils n'y avaient guère prêté d'attention. Pourtant, l'un d'entre eux précise : «Elle tenait un décompte sur son cahier et notait le jour du rendez-vous fatal, de J – 25 jusqu'à J – 1», qui devait être mardi.


Noémie extériorisait son mal de vivre par des entailles sur les bras. Un mal qui s'amplifia avec la rupture sentimentale subie par Clémence. Cette dernière exprimait son dégoût de la vie sur son «blog» – journal intime sur Internet – depuis la mi-novembre. Sous le pseudo «Ange de tristesse», elle y cultivait ses états d'âme morbides, s'enfonçant chaque jour dans ses sombres pensées. «Je croyais qu'être amoureuse était la plus belle des choses, mais c'est la pire», écrit-elle mi-janvier. Dix jours plus tard, son dernier texte proclame : «Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et aujourd'hui la pire. J'ai toujours aimé la mort. Grâce à toi, je l'avais oubliée. Grâce à toi, je vais la découvrir.»