Entraînement aux cas concrets (concours pour AS)
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
C'était pas précisé dans les critères de notations? En tout cas pour nous c'était pas -4, reste à savoir à combien ils évaluent l'erreur (qui entraîne une erreur dans la question finale sur le coût total en euros et en francs).Mauudette a écrit :Lenalan a écrit :Je pense que l'indication "poivrons rouge et vert" c'était juste un genre de piège à nous induire en erreur mais en fait je l'ai considéré comme l'indication "tomates bien mûres", je n'en ai pas tenu compte et je n'ai compté que 1,5 kg de poivron. ça m'a effleuré l'esprit de mettre 3 kg mais ça me semblait vraiment beaucoup pour la quantité des autres ingrédientsMauudette a écrit :Pour la ratatouille, je me suis compliquée car pour les poivrons j'ai compté 1500g de rouge et 1500g de vert donc 3kg je trouvais sa beaucoup ^^. Du coup au final elle me revient à 23,32€ je crois...
je m'en veux de m'être compliquée... J'espère qu'ils me donneront tout de même des points.
Toi comment sens-tu ton épreuve ?J'espère qu'ils me donneront tout de même des points... car -7 sa fait mal
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Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Oui c'est ça, aplasie médullaire c'est un isolement protecteur strict, elle n'a plus de système immunitaire (dysfonctionnement de la moelle osseuse)Mauudette a écrit :J'ai eu le même cas que toi, tu l'as passé ou ? Je l'ai trouvé dur et compliqué. J'ai l'impression de m'être répétée plusieurs fois pour dire la même chose au final.valiew a écrit :![]()
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Il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer.
1er sujet:
Un homme de 50 ans en soin palliatif cancer du colon stade terminal, aborde le personnel soignant avec humour et dérision, la famille dit que malgré son état il reste égal a lui même de nature bon vivant.
Les sentiments de l'équipe soignant sont partagés, certains jouent le jeu et d'autres ne peuvent pas et argumentent en disant que c'est un service qui traite de chose graves et que ça peut être mal interprété.
Analyser et argumenter
Je mettrais les 2 autres demain, trop vannée ce soir
Le 2ème cas était une jeune fille de 17 ans hospitalisée et ce jour les examens montraient un aplasie médullaire et qui signifiait la mettre en isolement protecteur ?
Allez courage ! Je suis pas du tout contente de moi mais les jeux sont faits.

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Lenalan a écrit :Sujet pas commun non plus mais (je trouve) hyper intéressant!valiew a écrit :![]()
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1er sujet:
Un homme de 50 ans en soin palliatif cancer du colon stade terminal, aborde le personnel soignant avec humour et dérision, la famille dit que malgré son état il reste égal a lui même de nature bon vivant.
Les sentiments de l'équipe soignant sont partagés, certains jouent le jeu et d'autres ne peuvent pas et argumentent en disant que c'est un service qui traite de chose graves et que ça peut être mal interprété.
Analyser et argumenter
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Je pense qu'ils attendent un plan du style thèse/antithèse, c'est à dire une intro pour présenter la situation, puis une première partie expliquant en quoi l'humour est important dans ces moments-là (la démarche de ceux qui jouent le jeu, et dans quel but ils le font, essayer de comprendre pourquoi le patient réagit comme ça, j'aurais peut-être cité quelques humoristes célèbres qui sont décédés d'un cancer et en jouaient, comme Pierre Desproges qui disait "plus cancéreux que moi tu meurs" ou "Noël au scanner, Pâques au cimetière"), puis dans une 2ème partie en quoi on est dans un service grave où l'humour n'a pas sa place (et là me vient à l'esprit ce que disait Coluche "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui") et expliquer le point de vue de la seconde catégorie de soignants. En fin de sujet on recentre en nuançant "oui mais..." (de l'humour oui, mais peut-être qu'il est réservé au patient et que nous, soignants, ne pouvons pas tout nous permettre) et en conclusion rappeler quelques critères de qualité de prise en charge des personnes en fin de vie et dans les services de soins palliatifs.
Je pense que j'aurais adoré avoir un tel sujet, difficile mais passionnant, j'aurais eu énormément de choses à dire.....
C'est ce qui me donne envie de pleurer !!!
je suis tres mauvaise pour rédiger et commenter ,je vais essayer la prépa avec le cned pour l'année prochaine car trop de lacunes et je me rend compte que ça me fait défaut.
Je me donne encore une chance et après je raccroche .....maso oui mais pas trop

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Lenalan a écrit :Oui c'est ça, aplasie médullaire c'est un isolement protecteur strict, elle n'a plus de système immunitaire (dysfonctionnement de la moelle osseuse)Mauudette a écrit :J'ai eu le même cas que toi, tu l'as passé ou ? Je l'ai trouvé dur et compliqué. J'ai l'impression de m'être répétée plusieurs fois pour dire la même chose au final.valiew a écrit :![]()
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1er sujet:
Un homme de 50 ans en soin palliatif cancer du colon stade terminal, aborde le personnel soignant avec humour et dérision, la famille dit que malgré son état il reste égal a lui même de nature bon vivant.
Les sentiments de l'équipe soignant sont partagés, certains jouent le jeu et d'autres ne peuvent pas et argumentent en disant que c'est un service qui traite de chose graves et que ça peut être mal interprété.
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Le 2ème cas était une jeune fille de 17 ans hospitalisée et ce jour les examens montraient un aplasie médullaire et qui signifiait la mettre en isolement protecteur ?
Mais qu'ont ils posé comme question ? de quoi il s'agit comme genre d'isolement ou ton rôle par rapport à cette fille ? Lenalan a raison, il s'agit bien d'une fille qui n'avaient plus de défense immunitaire dans son organisme, mais je ne sais pas la question qu'ils t'ont posé.
Allez courage ! Je suis pas du tout contente de moi mais les jeux sont faits.Ils n'avaient pas précisé? Ils sont vaches, ceux qui ne savent pas ce qu'est une aplasie médullaire sont mal du coup, ils peuvent pas répondre à la question (je pense que le + c'est de mettre la définition de l'aplasie médullaire dans l'intro, là t'es au top)....
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"l'aventure continue !"
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Mais c'est bien, il faut s'accrocher, hier j'ai discuté avec des filles qui le passaient pour la 3ème année consécutive et elles ne lâchent pasvaliew a écrit :Lenalan a écrit :Sujet pas commun non plus mais (je trouve) hyper intéressant!valiew a écrit :![]()
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Un homme de 50 ans en soin palliatif cancer du colon stade terminal, aborde le personnel soignant avec humour et dérision, la famille dit que malgré son état il reste égal a lui même de nature bon vivant.
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Je pense qu'ils attendent un plan du style thèse/antithèse, c'est à dire une intro pour présenter la situation, puis une première partie expliquant en quoi l'humour est important dans ces moments-là (la démarche de ceux qui jouent le jeu, et dans quel but ils le font, essayer de comprendre pourquoi le patient réagit comme ça, j'aurais peut-être cité quelques humoristes célèbres qui sont décédés d'un cancer et en jouaient, comme Pierre Desproges qui disait "plus cancéreux que moi tu meurs" ou "Noël au scanner, Pâques au cimetière"), puis dans une 2ème partie en quoi on est dans un service grave où l'humour n'a pas sa place (et là me vient à l'esprit ce que disait Coluche "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui") et expliquer le point de vue de la seconde catégorie de soignants. En fin de sujet on recentre en nuançant "oui mais..." (de l'humour oui, mais peut-être qu'il est réservé au patient et que nous, soignants, ne pouvons pas tout nous permettre) et en conclusion rappeler quelques critères de qualité de prise en charge des personnes en fin de vie et dans les services de soins palliatifs.
Je pense que j'aurais adoré avoir un tel sujet, difficile mais passionnant, j'aurais eu énormément de choses à dire.....
C'est ce qui me donne envie de pleurer !!!
je suis tres mauvaise pour rédiger et commenter ,je vais essayer la prépa avec le cned pour l'année prochaine car trop de lacunes et je me rend compte que ça me fait défaut.
Je me donne encore une chance et après je raccroche .....maso oui mais pas trop

Et oui, je pense que ce type de sujet c'est justement pour évaluer notre aisance à l'écrit (et je pense qu'il y a beaucoup de monde qui a des difficultés à rédiger chez les AS, on a quitté l'école depuis longtemps pour la plupart, et beaucoup n'ont pas le bac donc elles ont jamais vraiment eu l'habitude et la méthode de base de la dissertation). Mais c'est un critère jugé pour entrer dans les études d'infirmière donc il faut s'y mettre....
Au CNED tu vas avoir 2 fascicules: un de français (mais pour reprendre les bases en orthographe grammaire genre "a et à" "ou et où", accord du participe passé etc...) et quelques conseils de rédaction (phrases courtes, langage simple mais professionnel etc...) et un de maths (là ça m'a bien aidé, ça reprend tout). Ils te demandent d'acheter un livre sur la démarche de soins aide-soignante et ensuite tu as 6 sujets type à renvoyer à la correction. Bien lire la correction en retour, ils te donnent des conseils de rédaction personnalisés (moi mon problème c'était des phrases trop longues, ce que j'ai ajusté au fil du temps), ça aide énormément à s'améliorer!
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
salut!je savais que t'allais t'en sortir haut la main, merci pour tous les cas que tu nous as mis.Lenalan a écrit :Si tu as le temps, que tu écris vite et que tu n'es pas limitée en lignes ça ira, sinon il faudra réduire, c'est toujours le même problèmeguilique a écrit :Lenalan c'est dans la poche pour toi![]()
Tu ne penses pas que mon sujet et trop long![]()
Stratégiquement j'ai commencé par les maths, ensuite j'ai fait le sujet 1 (plus court) et j'ai terminé par le plus long. J'ai terminé environ 1/2h avant la fin, j'ai repris mes calculs et relu 2-3 fois pour traquer les fautes et les oublis. je n'ai pas fait de brouillon (je ne l'ai utilisé que pour les maths). Il y en a qui écrivaient tout au brouillon et recopiaient ensuite, ils n'ont pas pu terminer. Donc vraiment faut faire gaffe, ça passe hyper hyper hyper vite!

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Attends j'ai pas les résultats ni la note, moi je suis contente de moi (pas de perte de moyens, eu le temps de tout finir, j'ai mis ce que je voulais mettre à part quelques précisions par manque de place) MAIS est-ce que ça va plaire au jury et est-ce que ça va suffire pour être admise? ça c'est l'inconnu total, donc je ne suis pas certaine du tout de voir mon nom dans la liste 

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Lenalan a écrit :Attends j'ai pas les résultats ni la note, moi je suis contente de moi (pas de perte de moyens, eu le temps de tout finir, j'ai mis ce que je voulais mettre à part quelques précisions par manque de place) MAIS est-ce que ça va plaire au jury et est-ce que ça va suffire pour être admise? ça c'est l'inconnu total, donc je ne suis pas certaine du tout de voir mon nom dans la liste
En tous cas tu as vraiment le profil pour réussir ,je pense que nous sommes nombreuses à croire en TOI !!! et tu feras une super infirmière tu as les capacités intellectuelles et en plus je pense que tu as toutes les qualités requises pour cette profession


Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Oh merci c'est adorable de me dire ça
J'espère ne pas te décevoir en ayant une note lamentable 


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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
[/quote]zmzrlina99 a écrit :Oui c'est ça, aplasie médullaire c'est un isolement protecteur strict, elle n'a plus de système immunitaire (dysfonctionnement de la moelle osseuse)Lenalan a écrit :J'ai eu le même cas que toi, tu l'as passé ou ? Je l'ai trouvé dur et compliqué. J'ai l'impression de m'être répétée plusieurs fois pour dire la même chose au final.Mauudette a écrit : Il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer.
1er sujet:
Un homme de 50 ans en soin palliatif cancer du colon stade terminal, aborde le personnel soignant avec humour et dérision, la famille dit que malgré son état il reste égal a lui même de nature bon vivant.
Les sentiments de l'équipe soignant sont partagés, certains jouent le jeu et d'autres ne peuvent pas et argumentent en disant que c'est un service qui traite de chose graves et que ça peut être mal interprété.
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Le 2ème cas était une jeune fille de 17 ans hospitalisée et ce jour les examens montraient un aplasie médullaire et qui signifiait la mettre en isolement protecteur ?
Mais qu'ont ils posé comme question ? de quoi il s'agit comme genre d'isolement ou ton rôle par rapport à cette fille ? Lenalan a raison, il s'agit bien d'une fille qui n'avaient plus de défense immunitaire dans son organisme, mais je ne sais pas la question qu'ils t'ont posé.
Allez courage ! Je suis pas du tout contente de moi mais les jeux sont faits.Ils n'avaient pas précisé? Ils sont vaches, ceux qui ne savent pas ce qu'est une aplasie médullaire sont mal du coup, ils peuvent pas répondre à la question (je pense que le + c'est de mettre la définition de l'aplasie médullaire dans l'intro, là t'es au top)....
je vais essayer de répondre au premier cas concret
Mr X est en soin palliatif pour cancer du colon en phase terminale. Son comportement est selon sa famille égal à lui-même, une partie de l'équipe soignante réagit comme si de rien n'était, l'autre partie n'accepte pas et argumente qu'il s'agit de choses graves et que ça peut être mal interprété.
Je vais analyser ce cas et argumenter, en considérant d'abord la réaction de la première partie de soignants, ensuite l'autre.
Nous sommes devant un patient en métastase du cancer de colon, il est en soin palliatif ce qui signifie que les médecins ne cherchent plus à le guérir car la médecine ne peut plus rien pour lui, et il est là pour mourir. On lui prodigue des soins d'hygiène et de confort.
Mais le comportement inchangé de ce patient s'avère peu habituel, car il fait comme s'il n'allait pas vers la mort, il est resté comme avant, bon vivant. Il est pareil avec les soignants, ne leur parle pas de choses négatives, n'est pas triste, mais est plutôt humouristique. Il ne semble pas avoir de la douleur, le traitement antalgique qu'on utilise souvent dans ces cas de cancer terminal, a l'air d'être efficace.
Une partie des soignants ne se pose pas de questions, fait comme s'il s'agissait d'un patient normal. C'est peut-être parce que ces soignants qui sont souvent confrontés dans ce service à des situations difficiles de fin de vie, préfère ; soit se dire qu'ils préfèrent que le patient vive dans la joie ses derniers temps, soit ils se trouvent eux-mêmes désarmés devant tant de souffrances des autres qu'ils préfèrent jouer le jeu pour éviter d'en souffrir eux-mêmes.
L'autre partie des soignants réagit à l'opposé, et se pose des questions, a l'air de se dire que le comportement du patient cacherait quelque chose. Le comportement de ce patient les interpelle, les questions qu'ils se poseraient pourraient être : "le patient a t-il vraiment encore toute sa tête ?" ou alors "agirait-il ainsi pour se faire remarquer davantage ? " ou encore "le patient agirait-il ainsi pour ne pas laisser une image de mourant à sa famille?". Tant de questionnements peuvent être possibles, car il s'agit d'un patient qui serait censé changer de comportement face à ce qui l'attend, afficher de la tristesse, ou au moins parler de sa famille et de la mort comme ceux que les soignants ont l'habitude de recevoir. Ici c'est comme s'il fuyait la réalité.
Pour conclure, la réaction des deux parties de soignants peut être nécessaire, car ne pas réagir peut faire éviter les tensions de panique ; que le patient ressentirait, et réagir à l'opposé permet de aux soignants d'être plus alertes aux surveillances de ce patient. Mais il conviendrait de faire une réunion avec psychologue, médecins, cadre et équipe paramédicale pour en venir à une meilleure compréhension de ce patient.

voilà, qu'en pensez vous ?
Qu'en pensez vous de ma réponse ?

ESI 2014-2017
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
bonjour
j ai pris le temps hier soir de vous mettre mes 3 situations professionnelles que j ai eu hier à mon concours et personne ne donne son avis
ça vaut la peine de prendre son temps à tout taper!!!!
j ai pris le temps hier soir de vous mettre mes 3 situations professionnelles que j ai eu hier à mon concours et personne ne donne son avis

ça vaut la peine de prendre son temps à tout taper!!!!

Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
2 ème cas :
Marion est aide soignante dans une maison de retraite et doit s occuper de la distribution des repas aux résidents qui ne peuvent se déplacer en salle à manger.
Marion est chargée de l aide au repas pour l un des résident, monsieur R. Les repas sont préparés en cuisine centrale à l exérieur de l etablissement. Après cuisson, les plats sont réfigérés à 10°c pendant 2 heures, ils sont ensuite stockés a une température de 3°C. ils sont transportés jusqu a la maison de retraite dans des chariots isothermes.
Marion réceptionne un chariot pour les résidents à 10h00 pour un service à 12h15.
l unité est dotée d un four de remise en température et d un réfrigérateur.
Questions :
Décrivez les actions à mener par l aide soignante :
au moment du réchaufage des plats
lors de l aide au repas auprès de monsieur R
argumentez vos réponse (6points)
le premier cas (14points)
Bonjour les filles!
Sofia, je trouve ton deuxième sujet compliqué, du moins pour moi,qu'est ce tu as répondu?
Quel est ton ressentis?
Marion est aide soignante dans une maison de retraite et doit s occuper de la distribution des repas aux résidents qui ne peuvent se déplacer en salle à manger.
Marion est chargée de l aide au repas pour l un des résident, monsieur R. Les repas sont préparés en cuisine centrale à l exérieur de l etablissement. Après cuisson, les plats sont réfigérés à 10°c pendant 2 heures, ils sont ensuite stockés a une température de 3°C. ils sont transportés jusqu a la maison de retraite dans des chariots isothermes.
Marion réceptionne un chariot pour les résidents à 10h00 pour un service à 12h15.
l unité est dotée d un four de remise en température et d un réfrigérateur.
Questions :
Décrivez les actions à mener par l aide soignante :
au moment du réchaufage des plats
lors de l aide au repas auprès de monsieur R
argumentez vos réponse (6points)
le premier cas (14points)
Bonjour les filles!
Sofia, je trouve ton deuxième sujet compliqué, du moins pour moi,qu'est ce tu as répondu?
Quel est ton ressentis?
AP depuis 2005
ESI 2013/2016
35 ans Maman de deux enfants : 10 ans et 4 ans
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Où est la normalité? Sa façon de vivre sa fin de vie fait-elle de lui un patient anormal (d'ailleurs est-ce que ça existe un patient normal ou anormal?)? Doit-on forcément afficher des pleurs et de la tristesse en fin de vie? Est-ce forcément un problème ou n'est-il pas au contraire à la fin de son travail de deuil (l'acceptation) qui fait qu'il est "lui-même" et choisit l'humour comme il l'a toujours fait? Est-ce forcément une façon de fuir la réalité ou au contraire sa façon de montrer qu'il est très conscient de ça et qu'il l'a accepté? je pense que je serai beaucoup plus nuancée là-dessus, il ne vit pas forcément les choses comme tu le décris avec des "il serait censé réagir comme ceci ou cela" parce qu'il n'y a aucune norme de comportement attendu face à la maladie ou à la mort (et ça les soignants qui travaillent dans des services comme ça le savent, ils n'attendent rien de particulier, les pleurs et l'abattement ne sont pas une obligation). C'est seulement dans l'observation du patient qu'on comprendra ce qu'il en retourne (et en écoutant sa famille aussi).zmzrlina99 a écrit : je vais essayer de répondre au premier cas concret
Mr X est en soin palliatif pour cancer du colon en phase terminale. Son comportement est selon sa famille égal à lui-même, une partie de l'équipe soignante réagit comme si de rien n'était, l'autre partie n'accepte pas et argumente qu'il s'agit de choses graves et que ça peut être mal interprété.
Je vais analyser ce cas et argumenter, en considérant d'abord la réaction de la première partie de soignants, ensuite l'autre.
Nous sommes devant un patient en métastase du cancer de colon, il est en soin palliatif ce qui signifie que les médecins ne cherchent plus à le guérir car la médecine ne peut plus rien pour lui, et il est là pour mourir. On lui prodigue des soins d'hygiène et de confort.
Mais le comportement inchangé de ce patient s'avère peu habituel, car il fait comme s'il n'allait pas vers la mort, il est resté comme avant, bon vivant. Il est pareil avec les soignants, ne leur parle pas de choses négatives, n'est pas triste, mais est plutôt humouristique. Il ne semble pas avoir de la douleur, le traitement antalgique qu'on utilise souvent dans ces cas de cancer terminal, a l'air d'être efficace.
Une partie des soignants ne se pose pas de questions, fait comme s'il s'agissait d'un patient normal. C'est peut-être parce que ces soignants qui sont souvent confrontés dans ce service à des situations difficiles de fin de vie, préfère ; soit se dire qu'ils préfèrent que le patient vive dans la joie ses derniers temps, soit ils se trouvent eux-mêmes désarmés devant tant de souffrances des autres qu'ils préfèrent jouer le jeu pour éviter d'en souffrir eux-mêmes.
L'autre partie des soignants réagit à l'opposé, et se pose des questions, a l'air de se dire que le comportement du patient cacherait quelque chose. Le comportement de ce patient les interpelle, les questions qu'ils se poseraient pourraient être : "le patient a t-il vraiment encore toute sa tête ?" ou alors "agirait-il ainsi pour se faire remarquer davantage ? " ou encore "le patient agirait-il ainsi pour ne pas laisser une image de mourant à sa famille?". Tant de questionnements peuvent être possibles, car il s'agit d'un patient qui serait censé changer de comportement face à ce qui l'attend, afficher de la tristesse, ou au moins parler de sa famille et de la mort comme ceux que les soignants ont l'habitude de recevoir. Ici c'est comme s'il fuyait la réalité.
Pour conclure, la réaction des deux parties de soignants peut être nécessaire, car ne pas réagir peut faire éviter les tensions de panique ; que le patient ressentirait, et réagir à l'opposé permet de aux soignants d'être plus alertes aux surveillances de ce patient. Mais il conviendrait de faire une réunion avec psychologue, médecins, cadre et équipe paramédicale pour en venir à une meilleure compréhension de ce patient.![]()
voilà, qu'en pensez vous ?
Qu'en pensez vous de ma réponse ?
Voilà selon moi le coeur du sujet, pour moi les soignants qui "jouent le jeu" ne sont pas forcément à côté de la plaque et n'ont pas forcément une attitude d'évitement, peut-être justement qu'ils ont compris que c'est ce dont a besoin ce patient (et pas forcément désarmés du tout devant ce comportement, somme toute qu'on rencontre assez souvent en fin de vie, tout comme l'agressivité, le refus de savoir, les pleurs...).
Je pense que le cas en question importe peu, mais que le but de ce sujet est de nous faire parler de la présence de l'humour en soins palliatifs en particulier, et en fin de vie en général (alors qu'en apparence c'est des concepts totalement opposés). Pour moi le comportement de ce monsieur n'est pas problématique et ne demande pas forcément d'actions particulières ou de solution (sauf si on trouve par son comportement général que ça cache quelque chose). Juste de la compréhension, et après s'adapter en fonction du meilleur accompagnement qu'on pense effectuer!
Et je pense que la vraie question du sujet est: quelle est l'attitude que le soignant doit adopter face à un patient en fin de vie qui choisit l'humour? Le suivre ou au contraire se retenir parce qu'on est dans un cadre "grave"? Et là je mets toute la nuance: l'humour oui, mais avec quelques précaution et ne pas forcément faire de l'humour nous-même, mais montrer au patient qu'on a compris sa façon de faire et qu'on la reçoit (rire à ses remarques par exemple). ça s'appelle faire preuve de professionnalisme (avoir de l'empathie sans s'effondrer, donc avoir du recul, un soignant travaillant dans ce type de service peut être parfois touché par des situation mais il a le recul nécessaire pour ne pas se laisser envahir) et de l'adaptation (savoir comprendre les comportements différents et savoir y répondre de manière adaptée).
J'aurais orienté ma réponse dans ce sens plutôt que dans la recherche de solution à un problème

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Tu es un peu à cran, non?sofia68 a écrit :bonjour
j ai pris le temps hier soir de vous mettre mes 3 situations professionnelles que j ai eu hier à mon concours et personne ne donne son avis![]()
ça vaut la peine de prendre son temps à tout taper!!!!

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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
euh non je ne suis pas a cran le concours est passé
et d ailleurs j étais hyper zen mais je trouve ça pas correcte quand tu passe ton temps a tout retaper et avoir zero reponse c est tout rien de mal!!!
pour le deuxième cas j ai expliquer la mise en chauffe des repas veillez a ce que les plats ne soit pas trop chaud et pour les aliments allant au frigo respecter la chaine de froid mais malheureusement jai oublié de mettre verifier les cartes repas si le régime alimentaire est bien adapté grrrrrrrrrrrrrrrrr

pour le deuxième cas j ai expliquer la mise en chauffe des repas veillez a ce que les plats ne soit pas trop chaud et pour les aliments allant au frigo respecter la chaine de froid mais malheureusement jai oublié de mettre verifier les cartes repas si le régime alimentaire est bien adapté grrrrrrrrrrrrrrrrr