Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
De rien stepit!!
École : les notes à nouveau contestées
Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation, s'est déclaré favorable à une «évolution de la notation» devant le congrès de la Peep,
La période préélectorale n'étant pas propice aux annonces fracassantes - les syndicats enseignants s'étaient fait fort de le rappeler à leur ministre à propos de la semaine de cinq jours - Vincent Peillon se contente de lancer quelques pistes qui pourraient enfin permettre de cerner les orientations concrètes de sa politique.
Devant le congrès de la Peep, fédération de parents d'élèves classée à droite, il a donc évoqué, samedi, au détour d'une phrase, l'idée de «faire évoluer la notation» à l'école, celle-ci étant, selon lui, source de trop de «souffrance». Une déclaration suivie d'un silence ministériel désormais de rigueur, du moins jusqu'au 17 juin, puisqu'on précise Rue de Grenelle qu'elle n'appelle aucun commentaire supplémentaire et n'implique aucun calendrier.
Le public plébiscite les notes
La question des notes a pourtant fait l'objet, depuis trois ans, de polémiques récurrentes et de débats acharnés. En novembre 2010, une pétition rédigée par l'Afev, Association d'aides aux devoirs pour enfants défavorisés, était publiée par Le Nouvel Observateur et signée par une vingtaine de personnalités, d'Axel Kahn à Boris Cyrulnik et de Daniel Pennac à Richard Descoings. «Fissuration de l'estime de soi, absence de valorisation de leurs compétences, détérioration des relations familiales et, à terme, souffrance scolaire», tels étaient les maux dont se rendait coupable, selon le texte, un système de notation sur 20 accusé de pousser les élèves à la compétition. À la rentrée précédente, le livre du journaliste anglais Peter Gumbel, On achève bien les écoliers, remportait les suffrages des médias en accusant l'école française de traumatiser les enfants à coup de notes et d'humiliations.
Le débat serait donc miné? Pas forcément, puisqu'à l'époque, si Luc Chatel s'était dit farouchement opposé à la suppression des notes, d'autres voix s'étaient fait entendre à l'UMP, qui suggéraient que, sur ce sujet, comme sur d'autres, le clivage n'était pas si net: Jacques Grosperrin, auteur d'un rapport parlementaire, ou Camille Bedin, secrétaire nationale à l'égalité des chances…
Du côté des associations de parents, même consensus: FCPE et Peep se rejoignent dans la dénonciation des souffrances infligées aux enfants. Mais l'opinion publique, elle, plébiscite les notes. Et les syndicats d'enseignants sont fortement divisés. Car la polémique sur la notation recouvre une question bien plus vaste: celle de l'évaluation des élèves, et donc des buts assignés à l'école elle-même. «Le ministre parle de refondation, plaide ainsi Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, syndicat partisan de la «rénovation» pédagogique, et la refondation passe par là. C'est sans doute un ballon d'essai de Vincent Peillon, et pourquoi pas. Il faut dépassionner ce débat. D'autant que le problème n'est pas le même au primaire, au collège et au lycée.»
Le collège fait débat
À l'école primaire, il est à peu près admis que les notes doivent arriver relativement tard et se limiter à une échelle sur dix. De sorte que l'inévitable exemple finlandais, où les élèves ne sont notés qu'à partir de 11 ans, n'est pas un horizon si lointain. Au lycée, les notes sont généralement admises. Reste le collège. En fait, la logique des notes rentre en contradiction avec celle de l'évaluation des compétences, qui a investi l'école depuis la loi Fillon de 2005.
En instaurant le socle commun de connaissances et de compétences, elle induit, à terme, une évaluation par un système de validation des acquis matérialisé par le livret de compétences, aujourd'hui généralisé dans les écoles et collèges (voir ci-dessous).
Pourtant, un rapport de l'inspection générale datant de 2007 soulignait que ce système d'enseignement prôné par l'OCDE et l'Union européenne, s'il fonctionnait bien en Finlande, obtenait des résultats plus que contrastés en Suisse ou au Québec, où il avait été généralisé.
En confirmant qu'il suivra la ligne déjà engagée de transformation du système éducatif, Vincent Peillon prend pour l'heure peu de risques. Les termes précis de la loi d'orientation, cet automne, permettront de poser le débat avec plus de clarté.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

École : les notes à nouveau contestées
Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation, s'est déclaré favorable à une «évolution de la notation» devant le congrès de la Peep,
La période préélectorale n'étant pas propice aux annonces fracassantes - les syndicats enseignants s'étaient fait fort de le rappeler à leur ministre à propos de la semaine de cinq jours - Vincent Peillon se contente de lancer quelques pistes qui pourraient enfin permettre de cerner les orientations concrètes de sa politique.
Devant le congrès de la Peep, fédération de parents d'élèves classée à droite, il a donc évoqué, samedi, au détour d'une phrase, l'idée de «faire évoluer la notation» à l'école, celle-ci étant, selon lui, source de trop de «souffrance». Une déclaration suivie d'un silence ministériel désormais de rigueur, du moins jusqu'au 17 juin, puisqu'on précise Rue de Grenelle qu'elle n'appelle aucun commentaire supplémentaire et n'implique aucun calendrier.
Le public plébiscite les notes
La question des notes a pourtant fait l'objet, depuis trois ans, de polémiques récurrentes et de débats acharnés. En novembre 2010, une pétition rédigée par l'Afev, Association d'aides aux devoirs pour enfants défavorisés, était publiée par Le Nouvel Observateur et signée par une vingtaine de personnalités, d'Axel Kahn à Boris Cyrulnik et de Daniel Pennac à Richard Descoings. «Fissuration de l'estime de soi, absence de valorisation de leurs compétences, détérioration des relations familiales et, à terme, souffrance scolaire», tels étaient les maux dont se rendait coupable, selon le texte, un système de notation sur 20 accusé de pousser les élèves à la compétition. À la rentrée précédente, le livre du journaliste anglais Peter Gumbel, On achève bien les écoliers, remportait les suffrages des médias en accusant l'école française de traumatiser les enfants à coup de notes et d'humiliations.
Le débat serait donc miné? Pas forcément, puisqu'à l'époque, si Luc Chatel s'était dit farouchement opposé à la suppression des notes, d'autres voix s'étaient fait entendre à l'UMP, qui suggéraient que, sur ce sujet, comme sur d'autres, le clivage n'était pas si net: Jacques Grosperrin, auteur d'un rapport parlementaire, ou Camille Bedin, secrétaire nationale à l'égalité des chances…
Du côté des associations de parents, même consensus: FCPE et Peep se rejoignent dans la dénonciation des souffrances infligées aux enfants. Mais l'opinion publique, elle, plébiscite les notes. Et les syndicats d'enseignants sont fortement divisés. Car la polémique sur la notation recouvre une question bien plus vaste: celle de l'évaluation des élèves, et donc des buts assignés à l'école elle-même. «Le ministre parle de refondation, plaide ainsi Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, syndicat partisan de la «rénovation» pédagogique, et la refondation passe par là. C'est sans doute un ballon d'essai de Vincent Peillon, et pourquoi pas. Il faut dépassionner ce débat. D'autant que le problème n'est pas le même au primaire, au collège et au lycée.»
Le collège fait débat
À l'école primaire, il est à peu près admis que les notes doivent arriver relativement tard et se limiter à une échelle sur dix. De sorte que l'inévitable exemple finlandais, où les élèves ne sont notés qu'à partir de 11 ans, n'est pas un horizon si lointain. Au lycée, les notes sont généralement admises. Reste le collège. En fait, la logique des notes rentre en contradiction avec celle de l'évaluation des compétences, qui a investi l'école depuis la loi Fillon de 2005.
En instaurant le socle commun de connaissances et de compétences, elle induit, à terme, une évaluation par un système de validation des acquis matérialisé par le livret de compétences, aujourd'hui généralisé dans les écoles et collèges (voir ci-dessous).
Pourtant, un rapport de l'inspection générale datant de 2007 soulignait que ce système d'enseignement prôné par l'OCDE et l'Union européenne, s'il fonctionnait bien en Finlande, obtenait des résultats plus que contrastés en Suisse ou au Québec, où il avait été généralisé.
En confirmant qu'il suivra la ligne déjà engagée de transformation du système éducatif, Vincent Peillon prend pour l'heure peu de risques. Les termes précis de la loi d'orientation, cet automne, permettront de poser le débat avec plus de clarté.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Boissons énergisantes : deux nouveaux décès suspects
Deux nouveaux décès par crise cardiaque en lien avec la consommation de boissons énergisantes ont été signalés aux autorités sanitaires, a indiqué mercredi 6 juin au soir l'agence de sécurité sanitaire pour l'alimentation (Anses). "Des investigations sont en cours" pour affiner l'analyse de ces cas, note l'agence sanitaire. "Un décès avait déjà été auparavant signalé", précise l'Anses.
Le terme de "boisson énergisante" n'est pas encadré réglementairement, rappelle-t-elle. Il recouvre des boissons supposées "mobiliser l'énergie" en stimulant le système nerveux et contenant généralement des ingrédients supposés "stimulants" tels que taurine, caféine, guarana, ginseng ou vitamines... L'agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses) fait état mercredi soir de "plusieurs cas" d'effets indésirables rapportés "notamment lors de la consommation de ces boissons en association avec de l'alcool".
VINGT-QUATRE CAS SIGNALÉS
La surveillance de ces boissons instituée en 2008 avait permis de recenser parmi 24 cas rapportés, treize pour lesquels "un lien de causalité possible ou probable a pu être établi". Les effets rapportés sont d'ordre cardiaque (trouble du rythme : tachycardie), neurologique (crises d'épilepsie, tremblements, vertiges...), psychiatrique (angoisses, agitation, confusion).
Par ailleurs, "trois cas d'accidents vasculaires cérébraux et deux cas d'arrêt cardiaque dont un mortel ont été signalés pour lesquels le lien avec la consommation de boisson énergisante n'a pu être clairement établi", indique l'Anses dans un communiqué.
Le relais de cette surveillance, assurée auparavant par l'InVS (institut de veille sanitaire) a été pris en 2009 par l'Anses, chargée de la "nutrivigilance". Six nouveaux cas ont été signalés dans ce cadre. "Tous concernent des personnes de moins de 50 ans (quatre d'entre eux ont moins de 30 ans). Cinq d'entre eux ont consommé des boissons énergisantes en association avec de l'alcool dans un contexte festif". Les effets indésirables déclarés sont également d'ordre cardiologique (crises cardiaques mortelles), neurologique (crise d'épilepsie, coma, désorientation temporo-spatiale) et psychiatrique (troubles du comportement). Une atteinte rénale a également été constatée (insuffisance rénale aiguë). "Des investigations sont en cours pour permettre d'affiner l'analyse de ces cas", précise l'agence sanitaire, qui demande aux professionnels de santé de signaler tous les cas d'effets indésirables qui viendraient à leur connaissance.
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Deux nouveaux décès par crise cardiaque en lien avec la consommation de boissons énergisantes ont été signalés aux autorités sanitaires, a indiqué mercredi 6 juin au soir l'agence de sécurité sanitaire pour l'alimentation (Anses). "Des investigations sont en cours" pour affiner l'analyse de ces cas, note l'agence sanitaire. "Un décès avait déjà été auparavant signalé", précise l'Anses.
Le terme de "boisson énergisante" n'est pas encadré réglementairement, rappelle-t-elle. Il recouvre des boissons supposées "mobiliser l'énergie" en stimulant le système nerveux et contenant généralement des ingrédients supposés "stimulants" tels que taurine, caféine, guarana, ginseng ou vitamines... L'agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses) fait état mercredi soir de "plusieurs cas" d'effets indésirables rapportés "notamment lors de la consommation de ces boissons en association avec de l'alcool".
VINGT-QUATRE CAS SIGNALÉS
La surveillance de ces boissons instituée en 2008 avait permis de recenser parmi 24 cas rapportés, treize pour lesquels "un lien de causalité possible ou probable a pu être établi". Les effets rapportés sont d'ordre cardiaque (trouble du rythme : tachycardie), neurologique (crises d'épilepsie, tremblements, vertiges...), psychiatrique (angoisses, agitation, confusion).
Par ailleurs, "trois cas d'accidents vasculaires cérébraux et deux cas d'arrêt cardiaque dont un mortel ont été signalés pour lesquels le lien avec la consommation de boisson énergisante n'a pu être clairement établi", indique l'Anses dans un communiqué.
Le relais de cette surveillance, assurée auparavant par l'InVS (institut de veille sanitaire) a été pris en 2009 par l'Anses, chargée de la "nutrivigilance". Six nouveaux cas ont été signalés dans ce cadre. "Tous concernent des personnes de moins de 50 ans (quatre d'entre eux ont moins de 30 ans). Cinq d'entre eux ont consommé des boissons énergisantes en association avec de l'alcool dans un contexte festif". Les effets indésirables déclarés sont également d'ordre cardiologique (crises cardiaques mortelles), neurologique (crise d'épilepsie, coma, désorientation temporo-spatiale) et psychiatrique (troubles du comportement). Une atteinte rénale a également été constatée (insuffisance rénale aiguë). "Des investigations sont en cours pour permettre d'affiner l'analyse de ces cas", précise l'agence sanitaire, qui demande aux professionnels de santé de signaler tous les cas d'effets indésirables qui viendraient à leur connaissance.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Le cannabis est-il vraiment dangereux ?
Le Point.fr - Publié le 06/06/2012 à 13:57 - Modifié le 06/06/2012 à 15:10
La question de la dépénalisation de l'usage de cette herbe, relancée par Cécile Duflot, est soutenue par beaucoup de spécialistes. Interview.
En relançant le débat sur la dépénalisation du cannabis, Cécile Duflot a ravivé un vieux débat politique. Mais qu'en est-il de la question scientifique ? Le docteur Marc Valleur, médecin-chef de l'hôpital Marmottan, à l'ouest de Paris (le "haut lieu" des toxicomanes désireux de s'en sortir), souligne que si le nombre des utilisateurs festifs de drogue ne cesse de grandir, dans l'immense majorité des cas, ils ne deviennent pas dépendants. Interview.
Le Point.fr : Pourquoi différenciez-vous le cannabis des autres drogues ?
Dr Marc Valleur : Parce que c'est la seule drogue illicite qui donne lieu à une consommation de masse. Son usage est le plus souvent récréatif, occasionnel, et ne pose aucun problème à l'immense majorité des expérimentateurs. Certes, le cannabis peut donner lieu à une dépendance, il peut avoir des effets néfastes sur les poumons et c'est un produit cancérigène. Certes, il peut provoquer des attaques de panique et il existe une corrélation entre sa consommation et certaines formes de troubles psychiques, comme la schizophrénie. Mais ce n'est pas un produit véritablement dangereux.
Or, on a un gros souci avec la loi de 70, qui dit que l'usage de drogue est puni d'un an de prison ; dans le cas de l'héroïne, c'est atténué par les possibilités de substitution et le fait que moins de 1 % de la population est concernée. En revanche, l'usage de cannabis ne devrait pas être sanctionné par une peine de prison. C'est une absurdité, mais qui donne à la police et à la justice une grande latitude d'action...
Votre inquiétude actuelle concerne la cocaïne...
Oui, car elle est en train de remplacer l'héroïne dans l'imaginaire des toxicomanes et de devenir la drogue par excellence. Ses prix ayant baissé, elle n'est plus réservée à la jet-set. Elle circule dans les cités de banlieue, dans les boîtes de nuit, dans les soirées festives, dans les rencontres entre jeunes. Les dangers sont bien connus : elle augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle, d'où des accidents cardiaques et vasculaires cérébraux. Il y a aussi des troubles psychiques aigus, la fameuse parano de coke avec les délires où les gens s'imaginent qu'ils sont persécutés, poursuivis, ce qui peut les amener à commettre une agression. On voit aussi des gens qui, en descente de coke, ont des hallucinations cutanées, l'impression que des bestioles courent sous leur épiderme et ils peuvent s'arracher la peau.
D'autre part, il faut espérer que la plupart des consommateurs continuent à l'utiliser exclusivement en snif, même si cette pratique détruit la cloison nasale. L'injection de coke est, elle, catastrophique pour le système cardio-vasculaire et pour les veines. Enfin, certains fument de la cocaïne, ce qui est nocif pour les poumons. De plus, son effet est alors très bref, ce qui conduit à multiplier les prises.
Qu'en est-il du crack ?
Le crack est une forme basique de cocaïne, d'une certaine manière plus pure. Mais il ne peut pas s'injecter, car il ne se dissout pas. C'est pour ça que les gens le fument, et quand ils le chauffent, ça fait ce bruit particulier de grésillement, d'où son nom. On croit que le crack est moins cher que la cocaïne, parce que c'est de la drogue de rue ; c'est pareil, mais à poids égal il y a moins de molécules dans le crack qui est sous forme de cristaux. Les deux ont la même dangerosité, mais les effets du crack sont tellement brefs que les accros ne cessent d'en prendre.
Et que penser des nouveaux produits qui apparaissent régulièrement ?
Nous avons la chance, en France, de ne pas avoir trop de problèmes avec l'ice, la méthamphétamine qui est très consommée en Amérique du Nord et en Asie. Quant à un autre dérivé de l'amphétamine, l'ecstasy, elle est utilisée depuis longtemps comme drogue récréative, festive, et elle n'a pas entraîné de grande "épidémie", comme on le craignait il y a une dizaine d'années. De nouveaux produits apparaissent régulièrement sur le marché ; un des derniers est la méphédrone. Le but est de prendre de court les législateurs et d'exploiter la curiosité des jeunes qui aiment expérimenter des choses nouvelles.
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Le Point.fr - Publié le 06/06/2012 à 13:57 - Modifié le 06/06/2012 à 15:10
La question de la dépénalisation de l'usage de cette herbe, relancée par Cécile Duflot, est soutenue par beaucoup de spécialistes. Interview.
En relançant le débat sur la dépénalisation du cannabis, Cécile Duflot a ravivé un vieux débat politique. Mais qu'en est-il de la question scientifique ? Le docteur Marc Valleur, médecin-chef de l'hôpital Marmottan, à l'ouest de Paris (le "haut lieu" des toxicomanes désireux de s'en sortir), souligne que si le nombre des utilisateurs festifs de drogue ne cesse de grandir, dans l'immense majorité des cas, ils ne deviennent pas dépendants. Interview.
Le Point.fr : Pourquoi différenciez-vous le cannabis des autres drogues ?
Dr Marc Valleur : Parce que c'est la seule drogue illicite qui donne lieu à une consommation de masse. Son usage est le plus souvent récréatif, occasionnel, et ne pose aucun problème à l'immense majorité des expérimentateurs. Certes, le cannabis peut donner lieu à une dépendance, il peut avoir des effets néfastes sur les poumons et c'est un produit cancérigène. Certes, il peut provoquer des attaques de panique et il existe une corrélation entre sa consommation et certaines formes de troubles psychiques, comme la schizophrénie. Mais ce n'est pas un produit véritablement dangereux.
Or, on a un gros souci avec la loi de 70, qui dit que l'usage de drogue est puni d'un an de prison ; dans le cas de l'héroïne, c'est atténué par les possibilités de substitution et le fait que moins de 1 % de la population est concernée. En revanche, l'usage de cannabis ne devrait pas être sanctionné par une peine de prison. C'est une absurdité, mais qui donne à la police et à la justice une grande latitude d'action...
Votre inquiétude actuelle concerne la cocaïne...
Oui, car elle est en train de remplacer l'héroïne dans l'imaginaire des toxicomanes et de devenir la drogue par excellence. Ses prix ayant baissé, elle n'est plus réservée à la jet-set. Elle circule dans les cités de banlieue, dans les boîtes de nuit, dans les soirées festives, dans les rencontres entre jeunes. Les dangers sont bien connus : elle augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle, d'où des accidents cardiaques et vasculaires cérébraux. Il y a aussi des troubles psychiques aigus, la fameuse parano de coke avec les délires où les gens s'imaginent qu'ils sont persécutés, poursuivis, ce qui peut les amener à commettre une agression. On voit aussi des gens qui, en descente de coke, ont des hallucinations cutanées, l'impression que des bestioles courent sous leur épiderme et ils peuvent s'arracher la peau.
D'autre part, il faut espérer que la plupart des consommateurs continuent à l'utiliser exclusivement en snif, même si cette pratique détruit la cloison nasale. L'injection de coke est, elle, catastrophique pour le système cardio-vasculaire et pour les veines. Enfin, certains fument de la cocaïne, ce qui est nocif pour les poumons. De plus, son effet est alors très bref, ce qui conduit à multiplier les prises.
Qu'en est-il du crack ?
Le crack est une forme basique de cocaïne, d'une certaine manière plus pure. Mais il ne peut pas s'injecter, car il ne se dissout pas. C'est pour ça que les gens le fument, et quand ils le chauffent, ça fait ce bruit particulier de grésillement, d'où son nom. On croit que le crack est moins cher que la cocaïne, parce que c'est de la drogue de rue ; c'est pareil, mais à poids égal il y a moins de molécules dans le crack qui est sous forme de cristaux. Les deux ont la même dangerosité, mais les effets du crack sont tellement brefs que les accros ne cessent d'en prendre.
Et que penser des nouveaux produits qui apparaissent régulièrement ?
Nous avons la chance, en France, de ne pas avoir trop de problèmes avec l'ice, la méthamphétamine qui est très consommée en Amérique du Nord et en Asie. Quant à un autre dérivé de l'amphétamine, l'ecstasy, elle est utilisée depuis longtemps comme drogue récréative, festive, et elle n'a pas entraîné de grande "épidémie", comme on le craignait il y a une dizaine d'années. De nouveaux produits apparaissent régulièrement sur le marché ; un des derniers est la méphédrone. Le but est de prendre de court les législateurs et d'exploiter la curiosité des jeunes qui aiment expérimenter des choses nouvelles.
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un «SOS harcèlement sexuel» créé avec les hôpitaux de Paris
Un numéro vert et une cellule de prise en charge pour les victimes de harcèlement sexuel ont été lancés à Paris, à l'heure où le Conseil constitutionnel vient d'abroger la loi sur le sujet.
Pour la première fois, un CHU met en place une cellule de prise en charge psychologique et un numéro vert d'écoute pour les victimes de harcèlement sexuel (0800 00 46 41). Le projet, lancé mercredi, est piloté par le professeur Peretti, chef des services psychiatrie de Saint-Antoine et Tenon. Psychologues, psychiatres, médecins ou infirmiers: 35 professionnels des deux hôpitaux ont été mobilisés.
«Le harcèlement sexuel créé un traumatisme particulier. Il peut entraîner des troubles du sommeil, une perte de l'estime de soi, des symptômes anxieux et des idées dépressives qui mènent parfois à des tentatives de suicide», décrit le professeur Charles Peretti.
Après une prise de contact téléphonique, les victimes pourront être reçues par un médecin. «Lors de ce premier entretien, il est essentiel de les aider à exprimer leur souffrance et à dépasser leur honte, leur peur d'être jugées. Ce rendez-vous permettra également de réaliser une évaluation, un diagnostic et de proposer ensuite une thérapie adaptée», précise le professeur.
L'initiative a-t-elle été motivée par la récente abrogatation de la loi réprimant ce délit par le Conseil constitutionnel? «Le projet n'est pas lié à cette actualité. C'est une réponse des professionnels du terrain à un tabou de notre société. La création d'un SOS harcèlement figurait déjà dans nos propositions avant l'élection présidentielle», avance Lydia Guirous, présidente de l'association à l'origine du projet, Future au Féminin.
«Jusqu'alors, le monde associatif s'est engagé dans la prise en charge juridique des procédures de harcèlement mais pas dans la prise en charge thérapeutique», rajoute cette dernière, également candidate (parti radical) aux législatives avec le professeur Peretti dans la 6eme circonscription de Paris.
Au-delà d'un travail de «reconstruction» en aval, cette nouvelle structure se veut aussi une aide en amont pour les victimes qui n'ont pas encore porté plainte. «Il s'agit aussi de les coacher, de les aider à gérer au mieux ces situations avant qu'elles ne sombrent dans la dépression, qu'elles n'osent plus se rendre à leur travail ou qu'elles démissionnent», souligne Lydia Guirous. «À nous de lever les freins psychologiques qui les empêchent de porter plainte», ajoute le professeur Peretti.
L'AVFT, association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail, qui reçoit et apporte une aide juridique tous les ans entre 300 et 400 victimes de violences sexuelles confirme le besoin d'une prise en charge spécifique, jusqu'à présent difficile à identifier.
«L'offre privée abonde mais il n'en va pas de même dans les hôpitaux, selon Marilyn Baldeck, déléguée générale de l'AVFT. Peu de médecins sont formés pour la prise en charge de ces victimes. C'est même parfois difficile de trouver quelqu'un qui va les aider et non aggraver leur cas!», estime cette dernière.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un numéro vert et une cellule de prise en charge pour les victimes de harcèlement sexuel ont été lancés à Paris, à l'heure où le Conseil constitutionnel vient d'abroger la loi sur le sujet.
Pour la première fois, un CHU met en place une cellule de prise en charge psychologique et un numéro vert d'écoute pour les victimes de harcèlement sexuel (0800 00 46 41). Le projet, lancé mercredi, est piloté par le professeur Peretti, chef des services psychiatrie de Saint-Antoine et Tenon. Psychologues, psychiatres, médecins ou infirmiers: 35 professionnels des deux hôpitaux ont été mobilisés.
«Le harcèlement sexuel créé un traumatisme particulier. Il peut entraîner des troubles du sommeil, une perte de l'estime de soi, des symptômes anxieux et des idées dépressives qui mènent parfois à des tentatives de suicide», décrit le professeur Charles Peretti.
Après une prise de contact téléphonique, les victimes pourront être reçues par un médecin. «Lors de ce premier entretien, il est essentiel de les aider à exprimer leur souffrance et à dépasser leur honte, leur peur d'être jugées. Ce rendez-vous permettra également de réaliser une évaluation, un diagnostic et de proposer ensuite une thérapie adaptée», précise le professeur.
L'initiative a-t-elle été motivée par la récente abrogatation de la loi réprimant ce délit par le Conseil constitutionnel? «Le projet n'est pas lié à cette actualité. C'est une réponse des professionnels du terrain à un tabou de notre société. La création d'un SOS harcèlement figurait déjà dans nos propositions avant l'élection présidentielle», avance Lydia Guirous, présidente de l'association à l'origine du projet, Future au Féminin.
«Jusqu'alors, le monde associatif s'est engagé dans la prise en charge juridique des procédures de harcèlement mais pas dans la prise en charge thérapeutique», rajoute cette dernière, également candidate (parti radical) aux législatives avec le professeur Peretti dans la 6eme circonscription de Paris.
Au-delà d'un travail de «reconstruction» en aval, cette nouvelle structure se veut aussi une aide en amont pour les victimes qui n'ont pas encore porté plainte. «Il s'agit aussi de les coacher, de les aider à gérer au mieux ces situations avant qu'elles ne sombrent dans la dépression, qu'elles n'osent plus se rendre à leur travail ou qu'elles démissionnent», souligne Lydia Guirous. «À nous de lever les freins psychologiques qui les empêchent de porter plainte», ajoute le professeur Peretti.
L'AVFT, association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail, qui reçoit et apporte une aide juridique tous les ans entre 300 et 400 victimes de violences sexuelles confirme le besoin d'une prise en charge spécifique, jusqu'à présent difficile à identifier.
«L'offre privée abonde mais il n'en va pas de même dans les hôpitaux, selon Marilyn Baldeck, déléguée générale de l'AVFT. Peu de médecins sont formés pour la prise en charge de ces victimes. C'est même parfois difficile de trouver quelqu'un qui va les aider et non aggraver leur cas!», estime cette dernière.
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Re: Actualités 2012
Fin des gardes à vue pour les sans-papiers
La Cour de cassation a suivi la jurisprudence européenne qui estime que le seul fait de se trouver en situation irrégulière ne constituait pas un délit justifiant une peine de prison.
Les étrangers en situation irrégulière ne peuvent pas être placés en garde à vue, s'ils ne sont pas soupçonnés d'un autre délit: ainsi a tranché la chambre criminelle de la Cour de cassation. La question agite depuis plusieurs mois les juridictions françaises et, comme souvent, le changement s'est glissé dans les frontières hexagonales via la jurisprudence européenne. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a en effet estimé à deux reprises en 2011 que le seul fait de se trouver en situation irrégulière ne constituait pas un délit justifiant une peine de prison. Or, en droit français, ne peuvent être placées en garde à vue que les personnes encourant une peine d'emprisonnement.
Les tribunaux français ont du coup rendu ces derniers mois des décisions contradictoires. L'avis rendu mardi, destiné à la première chambre civile de la haute juridiction, qui voulait connaître la position de la chambre criminelle avant de se prononcer - signe de la sensibilité du dossier - devrait désormais faire jurisprudence. Plusieurs dizaines de milliers de sans-papiers sont interpellés par an en dehors de tous faits délictuels - par exemple, à l'occasion de contrôles d'identité. Auparavant, ils étaient placés en garde à vue pendant 24 ou 48 heures. Quelques centaines d'entre eux étaient incarcérés. Les personnes ne justifiant pas d'une situation régulière pouvaient être réorientées vers le dispositif de reconduite à la frontière. À l'avenir, les sans-papiers pourront être emmenés au commissariat, afin que des mesures de vérification de leur identité puissent être menées, mais ne pourront pas y demeurer plus de quatre heures. «C'est un changement de philosophie, estime Patrice Spinosi, avocat de la Cimade, association qui a porté le dossier. Les personnes en situation irrégulière n'échappent pas à une éventuelle reconduite à la frontière, mais ne sont pas assimilées à des délinquants.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La Cour de cassation a suivi la jurisprudence européenne qui estime que le seul fait de se trouver en situation irrégulière ne constituait pas un délit justifiant une peine de prison.
Les étrangers en situation irrégulière ne peuvent pas être placés en garde à vue, s'ils ne sont pas soupçonnés d'un autre délit: ainsi a tranché la chambre criminelle de la Cour de cassation. La question agite depuis plusieurs mois les juridictions françaises et, comme souvent, le changement s'est glissé dans les frontières hexagonales via la jurisprudence européenne. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a en effet estimé à deux reprises en 2011 que le seul fait de se trouver en situation irrégulière ne constituait pas un délit justifiant une peine de prison. Or, en droit français, ne peuvent être placées en garde à vue que les personnes encourant une peine d'emprisonnement.
Les tribunaux français ont du coup rendu ces derniers mois des décisions contradictoires. L'avis rendu mardi, destiné à la première chambre civile de la haute juridiction, qui voulait connaître la position de la chambre criminelle avant de se prononcer - signe de la sensibilité du dossier - devrait désormais faire jurisprudence. Plusieurs dizaines de milliers de sans-papiers sont interpellés par an en dehors de tous faits délictuels - par exemple, à l'occasion de contrôles d'identité. Auparavant, ils étaient placés en garde à vue pendant 24 ou 48 heures. Quelques centaines d'entre eux étaient incarcérés. Les personnes ne justifiant pas d'une situation régulière pouvaient être réorientées vers le dispositif de reconduite à la frontière. À l'avenir, les sans-papiers pourront être emmenés au commissariat, afin que des mesures de vérification de leur identité puissent être menées, mais ne pourront pas y demeurer plus de quatre heures. «C'est un changement de philosophie, estime Patrice Spinosi, avocat de la Cimade, association qui a porté le dossier. Les personnes en situation irrégulière n'échappent pas à une éventuelle reconduite à la frontière, mais ne sont pas assimilées à des délinquants.»
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Re: Actualités 2012
L'alarmante résistance des bactéries aux antibiotiques
Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 04/06/2012
INFOGRAPHIE - Trouver de nouveaux antibiotiques est l'un des grands défis des vingt prochaines années.
Tandis que certains scénarios catastrophes sur les virus mutants tiennent les populations, les cinéastes et les politiques en haleine, on en oublierait presque un autre problème plus pressant: celui de la résistance aux antibiotiques, qui a largement dépassé la côte d'alerte.
«La trop large prescription des antibiotiques, que ce soit en médecine humaine, en médecine vétérinaire ou dans les élevages industriels dans le monde, a fait que seules les bactéries les plus résistantes ont réussi à survivre et à se multiplier. Ainsi, le scénario selon lequel on va bientôt manquer de traitements efficaces face à des bactéries multirésistantes n'a rien d'une science-fiction: en Chine, en Inde et en Europe de l'Est, où l'on observe les plus gros foyers de résistance, c'est déjà un problème majeur. Il y a donc extrême urgence à agir et à agir vite, car la mise au point de nouveaux antibiotiques demande des années», prévient le Pr Jean-Paul Stahl, chef du service d'infectiologie au CHU de Grenoble.
Deux familles particulièrement inquiètantes
De toutes les bactéries, deux familles inquiètent tout particulièrement les infectiologues. Il s'agit des colibacilles potentiellement responsables d'infections sévères et des Klebsielles, à l'origine d'infections respiratoires à type de pneumonies. «Ces bactéries sont de plus en plus résistantes aux céphalosporines, une classe d'antibiotiques couramment prescrite. Fait plus inquiétant, elles commencent à présenter aussi des résistances à une classe d'antibiotiques (les carbapénèmes) normalement réservée à des infections sévères: c'est donc notre dernière ligne de défense qui risque de sauter.
D'ailleurs, en cas de résistance avérée, les médecins en sont déjà réduits à ressortir un vieil antibiotique - la colistine - qui avait été abandonné en raison de sa toxicité», s'inquiète le Pr Jean Carlet, réanimateur consultant pour l'OMS, qui est à l'initiative de l'Alliance contre le développement des bactéries multirésistantes aux antibiotiques (ACdeBMR).
Pour éviter ce retour en arrière, il est urgent de considérer l'antibiotique comme un médicament à part. «Infectiologues, généralistes, vétérinaires, etc. issus de 50 sociétés savantes ou groupes professionnels, français et étrangers, viennent ainsi de cosigner un plan d'action commun», insiste le Pr Carlet.
Le but? Pousser les différents acteurs médicaux et politiques du monde entier à mener des actions d'urgence, telles qu'un meilleur encadrement des prescriptions, le développement de tests de diagnostic rapides et réalisables au cabinet du médecin afin de distinguer les infections virales (qui ne nécessitent pas d'antibiotiques) des infections bactériennes, l'aide au développement de nouveaux antibiotiques en allongeant la durée de vie de leurs brevets pour stimuler la recherche, l'interdiction des antibiotiques dans les filières agricoles aux seules fins de faire grossir le bétail (comme cela se pratique encore hors d'Europe), l'arrêt des traitements prophylactiques de masse chez les animaux d'élevage, sans oublier les mesures d'hygiène (comme l'isolement des malades porteurs de germes résistants dans les hôpitaux) et surtout, pour éviter la transmission de germes résistants via les selles, une refonte globale de nos stations d'épuration: «Il n'est pas normal que les boues éliminées de ces stations et qui comprennent par définition tout ce qui rend l'eau impropre à la consommation (dont les germes multirésistants fécaux des malades infectés) soient utilisées pour l'épandage dans les champs», s'insurge le Pr Carlet.
Une nouvelles classes d'antibiotiques
«Les quelques nouveautés attendues dans les prochaines années sont importantes mais ne suffiront pas à nous préserver des infections à bactéries résistantes si rien ne change par ailleurs», prédisent le Pr Stahl et le Pr Lionel Piroth, infectiologue (CHU Dijon).
On attend notamment des inhibiteurs des bêtalactamases, une nouvelle classe d'antibiotiques, dans les quatre à cinq ans à venir, ainsi que de nouveaux tests capables de repérer d'emblée les bactéries résistantes.
«Il existe également une certaine recherche autour des virus bactériophages, ainsi appelés parce qu'ils détruisent les bactéries. Déjà utilisés dans les infections locales graves ostéo-articulaires en Afrique et en Russie, ces virus bactériophages pourraient être utilisés dans les pays occidentaux, à condition que des études scientifiques bien menées prouvent leur efficacité (et leur tolérance), ce qui n'a jamais été fait jusqu'à présent.
Autres voies de recherche: la destruction de l'antibiotique reçu (ou sa neutralisation par des charbons) une fois parvenu dans le côlon, pour éviter que des bactéries comme les colibacilles, qui séjournent naturellement dans cette portion de notre organisme, n'acquièrent des résistances. Plus radical encore: la destruction de la flore intestinale lorsqu'on la sait “polluée” par des souches résistantes et la transplantation d'une nouvelle flore normale», souligne le Pr Carlet.
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Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 04/06/2012
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Tandis que certains scénarios catastrophes sur les virus mutants tiennent les populations, les cinéastes et les politiques en haleine, on en oublierait presque un autre problème plus pressant: celui de la résistance aux antibiotiques, qui a largement dépassé la côte d'alerte.
«La trop large prescription des antibiotiques, que ce soit en médecine humaine, en médecine vétérinaire ou dans les élevages industriels dans le monde, a fait que seules les bactéries les plus résistantes ont réussi à survivre et à se multiplier. Ainsi, le scénario selon lequel on va bientôt manquer de traitements efficaces face à des bactéries multirésistantes n'a rien d'une science-fiction: en Chine, en Inde et en Europe de l'Est, où l'on observe les plus gros foyers de résistance, c'est déjà un problème majeur. Il y a donc extrême urgence à agir et à agir vite, car la mise au point de nouveaux antibiotiques demande des années», prévient le Pr Jean-Paul Stahl, chef du service d'infectiologie au CHU de Grenoble.
Deux familles particulièrement inquiètantes
De toutes les bactéries, deux familles inquiètent tout particulièrement les infectiologues. Il s'agit des colibacilles potentiellement responsables d'infections sévères et des Klebsielles, à l'origine d'infections respiratoires à type de pneumonies. «Ces bactéries sont de plus en plus résistantes aux céphalosporines, une classe d'antibiotiques couramment prescrite. Fait plus inquiétant, elles commencent à présenter aussi des résistances à une classe d'antibiotiques (les carbapénèmes) normalement réservée à des infections sévères: c'est donc notre dernière ligne de défense qui risque de sauter.
D'ailleurs, en cas de résistance avérée, les médecins en sont déjà réduits à ressortir un vieil antibiotique - la colistine - qui avait été abandonné en raison de sa toxicité», s'inquiète le Pr Jean Carlet, réanimateur consultant pour l'OMS, qui est à l'initiative de l'Alliance contre le développement des bactéries multirésistantes aux antibiotiques (ACdeBMR).
Pour éviter ce retour en arrière, il est urgent de considérer l'antibiotique comme un médicament à part. «Infectiologues, généralistes, vétérinaires, etc. issus de 50 sociétés savantes ou groupes professionnels, français et étrangers, viennent ainsi de cosigner un plan d'action commun», insiste le Pr Carlet.
Le but? Pousser les différents acteurs médicaux et politiques du monde entier à mener des actions d'urgence, telles qu'un meilleur encadrement des prescriptions, le développement de tests de diagnostic rapides et réalisables au cabinet du médecin afin de distinguer les infections virales (qui ne nécessitent pas d'antibiotiques) des infections bactériennes, l'aide au développement de nouveaux antibiotiques en allongeant la durée de vie de leurs brevets pour stimuler la recherche, l'interdiction des antibiotiques dans les filières agricoles aux seules fins de faire grossir le bétail (comme cela se pratique encore hors d'Europe), l'arrêt des traitements prophylactiques de masse chez les animaux d'élevage, sans oublier les mesures d'hygiène (comme l'isolement des malades porteurs de germes résistants dans les hôpitaux) et surtout, pour éviter la transmission de germes résistants via les selles, une refonte globale de nos stations d'épuration: «Il n'est pas normal que les boues éliminées de ces stations et qui comprennent par définition tout ce qui rend l'eau impropre à la consommation (dont les germes multirésistants fécaux des malades infectés) soient utilisées pour l'épandage dans les champs», s'insurge le Pr Carlet.
Une nouvelles classes d'antibiotiques
«Les quelques nouveautés attendues dans les prochaines années sont importantes mais ne suffiront pas à nous préserver des infections à bactéries résistantes si rien ne change par ailleurs», prédisent le Pr Stahl et le Pr Lionel Piroth, infectiologue (CHU Dijon).
On attend notamment des inhibiteurs des bêtalactamases, une nouvelle classe d'antibiotiques, dans les quatre à cinq ans à venir, ainsi que de nouveaux tests capables de repérer d'emblée les bactéries résistantes.
«Il existe également une certaine recherche autour des virus bactériophages, ainsi appelés parce qu'ils détruisent les bactéries. Déjà utilisés dans les infections locales graves ostéo-articulaires en Afrique et en Russie, ces virus bactériophages pourraient être utilisés dans les pays occidentaux, à condition que des études scientifiques bien menées prouvent leur efficacité (et leur tolérance), ce qui n'a jamais été fait jusqu'à présent.
Autres voies de recherche: la destruction de l'antibiotique reçu (ou sa neutralisation par des charbons) une fois parvenu dans le côlon, pour éviter que des bactéries comme les colibacilles, qui séjournent naturellement dans cette portion de notre organisme, n'acquièrent des résistances. Plus radical encore: la destruction de la flore intestinale lorsqu'on la sait “polluée” par des souches résistantes et la transplantation d'une nouvelle flore normale», souligne le Pr Carlet.
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Re: Actualités 2012
Génériques et médicaments de marque sont aussi efficaces
Par Armelle Bohineust - le 06/06/2012
Une étude de grande ampleur de la Caisse nationale d'assurance maladie montre que les taux de décès, d'AVC et d'infarctus sont similaires chez les patients utilisant un anticholestérol de marque ou son générique.
» Les médecins s'opposent peu aux génériques
Des faits précis pour en finir avec les calomnies qui visent les génériques depuis quelques mois… C'est l'objectif de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) qui a livré mercredi les résultats d'une étude sur un anticholestérol très utilisé en France: la simvastatine 20 mg. Les conclusions sont éloquentes. Pour tous les événements que cette molécule tente de prévenir, qu'il s'agisse des décès, des AVC (accidents vasculaires cérébraux) ou des infarctus, les génériques présentent la même efficacité que les médicaments de marque (Zocor de MSD et Lodales de Sanofi). Les décès, par exemple, s'élèvent à 6,7 pour mille personnes par an lorsqu'un médicament de marque est prescrit, contre 5,9 pour mille lorsqu'il s'agit d'un générique.
La Cnam a privilégié pour cette enquête un traitement largement prescrit dans l'Hexagone. En 2011, six millions de boîtes de simvastatine 20 mg, sous forme de génériques et de médicaments de marque, ont été vendues, ce qui en fait le 34ème médicament remboursé. Et l'étude a été réalisée à grande échelle. Plus de 96.000 patients âgés de 40 à 79 ans, dont 87,3 % utilisaient de la simvastatine génériquée et 12, 7 % des médicaments de marque, ont été suivis pendant deux ans.
D'autres études comparatives sont prévues, en commençant par la classe des hypotenseurs. Mais la Cnam n'en attend pas de surprise. Les résultats de l'enquête sur la simvastatine sont conformes à ceux d'autres études très larges menées récemment sur plusieurs classes de médicaments cardiovasculaires, sur un anticoagulant et sur les antiépileptiques. Toutes confirment que «les effets secondaires entre médicaments de marque et génériques sont identiques», indique Hubert Allemand, médecin conseil national.
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» Les médecins s'opposent peu aux génériques
Des faits précis pour en finir avec les calomnies qui visent les génériques depuis quelques mois… C'est l'objectif de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) qui a livré mercredi les résultats d'une étude sur un anticholestérol très utilisé en France: la simvastatine 20 mg. Les conclusions sont éloquentes. Pour tous les événements que cette molécule tente de prévenir, qu'il s'agisse des décès, des AVC (accidents vasculaires cérébraux) ou des infarctus, les génériques présentent la même efficacité que les médicaments de marque (Zocor de MSD et Lodales de Sanofi). Les décès, par exemple, s'élèvent à 6,7 pour mille personnes par an lorsqu'un médicament de marque est prescrit, contre 5,9 pour mille lorsqu'il s'agit d'un générique.
La Cnam a privilégié pour cette enquête un traitement largement prescrit dans l'Hexagone. En 2011, six millions de boîtes de simvastatine 20 mg, sous forme de génériques et de médicaments de marque, ont été vendues, ce qui en fait le 34ème médicament remboursé. Et l'étude a été réalisée à grande échelle. Plus de 96.000 patients âgés de 40 à 79 ans, dont 87,3 % utilisaient de la simvastatine génériquée et 12, 7 % des médicaments de marque, ont été suivis pendant deux ans.
D'autres études comparatives sont prévues, en commençant par la classe des hypotenseurs. Mais la Cnam n'en attend pas de surprise. Les résultats de l'enquête sur la simvastatine sont conformes à ceux d'autres études très larges menées récemment sur plusieurs classes de médicaments cardiovasculaires, sur un anticoagulant et sur les antiépileptiques. Toutes confirment que «les effets secondaires entre médicaments de marque et génériques sont identiques», indique Hubert Allemand, médecin conseil national.
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Re: Actualités 2012
Faible opposition des médecins aux génériques
Par Armelle Bohineust - le 06/06/2012
Une enquête de l'Assurance-Maladie indique que les praticiens s'opposent peu à la subsitution d'un médicament de marque par son générique.
L'Assurance maladie est formelle: les médecins ne s'opposent pas vraiment au remplacement des médicaments de marque par des génériques. Moins de 5 % des ordonnances (4,8 % exactement) portent la mention «non substituable», qui interdit aux pharmaciens de remettre un générique au patient plutôt que le médicament de marque indiqué par le médecin. On est loin du chiffre de 22 % de mention «non substituable» annoncé par le Gemme, le syndicat des fabricants de génériques, il y a quelques jours. Mais pour Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la Cnam (caisse nationale d'assurance maladie), cette guerre des chiffres est sans objet. D'un côté, la Cnam se fonde sur une étude menée dans toute la France sur 19.000 ordonnances dont 12.000 comportent des médicaments généricables. De l'autre, le Gemme fait référence à une enquête commandée au BVA sur tout juste 200 médecins généralistes.
L'attitude des médecins varie toutefois largement selon les médicaments et les régions, relève l'Assurance-maladie. Sans surprise, l'anti-agrégant plaquettaire Plavix de Sanofi, qui a largement mené campagne auprès des médecins contre les génériques de son médicament-phare, est le traitement le mieux protégé, avec 12,6 % de mention «non substituable ou NS». A l'opposé, l'anti-inflammatoire Ibuprofen n'est protégé que par 0,8 % de «NS» sur les prescriptions.
Sur le plan géographique, la Bretagne et les Pays de la Loire, deux régions traditionnellement «raisonnables en matière de consommations de soins», recourent dans moins de 2 % des ordonnances au «NS», selon Dominique Polton, directrice de la stratégie de la Cnam. Alors que les médecins de Basse-Normandie ou de la région Provence-Alpes- Côte d'Azur l'apposent sur environ 8 % et 6 % de leurs ordonnances.
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Par Armelle Bohineust - le 06/06/2012
Une enquête de l'Assurance-Maladie indique que les praticiens s'opposent peu à la subsitution d'un médicament de marque par son générique.
L'Assurance maladie est formelle: les médecins ne s'opposent pas vraiment au remplacement des médicaments de marque par des génériques. Moins de 5 % des ordonnances (4,8 % exactement) portent la mention «non substituable», qui interdit aux pharmaciens de remettre un générique au patient plutôt que le médicament de marque indiqué par le médecin. On est loin du chiffre de 22 % de mention «non substituable» annoncé par le Gemme, le syndicat des fabricants de génériques, il y a quelques jours. Mais pour Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la Cnam (caisse nationale d'assurance maladie), cette guerre des chiffres est sans objet. D'un côté, la Cnam se fonde sur une étude menée dans toute la France sur 19.000 ordonnances dont 12.000 comportent des médicaments généricables. De l'autre, le Gemme fait référence à une enquête commandée au BVA sur tout juste 200 médecins généralistes.
L'attitude des médecins varie toutefois largement selon les médicaments et les régions, relève l'Assurance-maladie. Sans surprise, l'anti-agrégant plaquettaire Plavix de Sanofi, qui a largement mené campagne auprès des médecins contre les génériques de son médicament-phare, est le traitement le mieux protégé, avec 12,6 % de mention «non substituable ou NS». A l'opposé, l'anti-inflammatoire Ibuprofen n'est protégé que par 0,8 % de «NS» sur les prescriptions.
Sur le plan géographique, la Bretagne et les Pays de la Loire, deux régions traditionnellement «raisonnables en matière de consommations de soins», recourent dans moins de 2 % des ordonnances au «NS», selon Dominique Polton, directrice de la stratégie de la Cnam. Alors que les médecins de Basse-Normandie ou de la région Provence-Alpes- Côte d'Azur l'apposent sur environ 8 % et 6 % de leurs ordonnances.
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Re: Actualités 2012
Dépénalisation du cannabis: La droite s'indigne, certains à gauche prônent un débat
Créé le 06/06/2012 à 12h13 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 12h22
POLITIQUE - La polémique continue après les propos de Cécile Duflot, favorable à la dépénalisation de la consommation de cannabis...
Les propos de la ministre Cécile Duflot en faveur d'une dépénalisation du cannabis ont continué mercredi de créer la polémique, à quatre jours du premier tour des législatives, la droite criant au «désastre moral», d'autres à gauche réclamant un débat sur le sujet.
«Mais comment va-t-on élever nos enfants?»
«C'est vraiment un désastre moral, cette idée de légaliser le cannabis, les drogues douces comme si elles étaient douces, comme s'il n'y avait pas de rapport entre drogues douces et drogues dures!», s'est indigné sur LCI l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino. «Mais comment va-t-on élever nos enfants, si on continue de cette façon?», a-t-il appuyé.
Des propos tout aussi alarmistes chez l'ancien ministre UMP, Xavier Bertrand. «Si la gauche l'emporte (aux législatives), il y aura légalisation du cannabis. J'en suis persuadé», a-t-il affirmé sur BFMTV-RMC. Désireux de s'exprimer en tant qu'«ancien ministre de la Santé et aussi en père de famille», il s'est dit «en total désaccord» avec Cécile Duflot. «Tout ce débat "ah c'est pas grave, ce sont des drogues douces, ça fait pas mal", c'est faux!», a-t-il tranché.
«C'est une vraie erreur», a commenté aussi l'ancien ministre et député UMP Eric Woerth. «On ne parle pas à titre personnel quand on est ministre, et quand Madame Duflot aura de l'expérience, elle s'en rendra compte», a-t-il poursuivi.
«Des initiatives» à venir à l'Assemblée
«Je trouve normal que Cécile Duflot soit une ministre ouverte qui donne son opinion tout en disant que ce n'est pas la position du gouvernement», a rétorqué Daniel Cohn-Bendit, eurodéputé écologiste, sur Europe 1. «S'il y a un projet de loi du gouvernement sur les drogues, alors là, après délibérations, il y a la solidarité gouvernementale et (...) si vous n'êtes pas d'accord avec ce projet de loi, vous sortez du gouvernement. Mais là, il n'y a rien», a-t-il fait valoir. «Est-ce qu'on veut des ministres hypocrites?», s'est encore agacé le leader de Mai 68, pour qui la question de la dépénalisation du cannabis mérite un «vrai débat». «Mais qu'on arrête d'en faire un grand problème politique!», s'est-il exclamé.
L'ancien ministre socialiste de l'Intérieur, Daniel Vaillant, qui a déjà prôné une «légalisation contrôlée» du cannabis dans un rapport interne au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, s'est gaussé des accusations de la droite. «Est-ce que la lutte contre le cannabis est une réussite en France? La réponse est non. La droite nous a mis dans l'échec... Ils sont mal placés pour venir parler du bilan», a-t-il dit sur France Inter. Le député-maire du XVIIIe arrondissement de Paris a souhaité dans le pays un «débat pour voir comment on peut mieux lutter contre le cannabis» et promis des «initiatives» à l'Assemblée lors du prochain quinquennat en faveur de l'utilisation du «cannabis thérapeutique».
«Erreur de jeunesse gouvernementale»
Ce débat, le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen l'a également souhaité tout en concédant que ce n'était «pas le moment» d'évoquer le sujet. «Dans ce pays, on se voile les yeux et aujourd'hui des jeunes qui fument du cannabis dans la rue sont fichés au fichier des empreintes génétiques comme des grands bandits alors qu'en réalité, c'est de soins thérapeutiques et de prévention qu'on a besoin», a-t-il argumenté sur i-Télé.
«C'est un sujet trop compliqué pour que ce soit abordé au travers d'une déclaration d'un ou une ministre, quelles que soient ses qualités», a dit aussi Claude Bartolone, député et président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, sur France Info. Il a qualifié les propos de Cécile Duflot d'«erreur de jeunesse gouvernementale».
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 06/06/2012 à 12h13 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 12h22
POLITIQUE - La polémique continue après les propos de Cécile Duflot, favorable à la dépénalisation de la consommation de cannabis...
Les propos de la ministre Cécile Duflot en faveur d'une dépénalisation du cannabis ont continué mercredi de créer la polémique, à quatre jours du premier tour des législatives, la droite criant au «désastre moral», d'autres à gauche réclamant un débat sur le sujet.
«Mais comment va-t-on élever nos enfants?»
«C'est vraiment un désastre moral, cette idée de légaliser le cannabis, les drogues douces comme si elles étaient douces, comme s'il n'y avait pas de rapport entre drogues douces et drogues dures!», s'est indigné sur LCI l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino. «Mais comment va-t-on élever nos enfants, si on continue de cette façon?», a-t-il appuyé.
Des propos tout aussi alarmistes chez l'ancien ministre UMP, Xavier Bertrand. «Si la gauche l'emporte (aux législatives), il y aura légalisation du cannabis. J'en suis persuadé», a-t-il affirmé sur BFMTV-RMC. Désireux de s'exprimer en tant qu'«ancien ministre de la Santé et aussi en père de famille», il s'est dit «en total désaccord» avec Cécile Duflot. «Tout ce débat "ah c'est pas grave, ce sont des drogues douces, ça fait pas mal", c'est faux!», a-t-il tranché.
«C'est une vraie erreur», a commenté aussi l'ancien ministre et député UMP Eric Woerth. «On ne parle pas à titre personnel quand on est ministre, et quand Madame Duflot aura de l'expérience, elle s'en rendra compte», a-t-il poursuivi.
«Des initiatives» à venir à l'Assemblée
«Je trouve normal que Cécile Duflot soit une ministre ouverte qui donne son opinion tout en disant que ce n'est pas la position du gouvernement», a rétorqué Daniel Cohn-Bendit, eurodéputé écologiste, sur Europe 1. «S'il y a un projet de loi du gouvernement sur les drogues, alors là, après délibérations, il y a la solidarité gouvernementale et (...) si vous n'êtes pas d'accord avec ce projet de loi, vous sortez du gouvernement. Mais là, il n'y a rien», a-t-il fait valoir. «Est-ce qu'on veut des ministres hypocrites?», s'est encore agacé le leader de Mai 68, pour qui la question de la dépénalisation du cannabis mérite un «vrai débat». «Mais qu'on arrête d'en faire un grand problème politique!», s'est-il exclamé.
L'ancien ministre socialiste de l'Intérieur, Daniel Vaillant, qui a déjà prôné une «légalisation contrôlée» du cannabis dans un rapport interne au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, s'est gaussé des accusations de la droite. «Est-ce que la lutte contre le cannabis est une réussite en France? La réponse est non. La droite nous a mis dans l'échec... Ils sont mal placés pour venir parler du bilan», a-t-il dit sur France Inter. Le député-maire du XVIIIe arrondissement de Paris a souhaité dans le pays un «débat pour voir comment on peut mieux lutter contre le cannabis» et promis des «initiatives» à l'Assemblée lors du prochain quinquennat en faveur de l'utilisation du «cannabis thérapeutique».
«Erreur de jeunesse gouvernementale»
Ce débat, le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen l'a également souhaité tout en concédant que ce n'était «pas le moment» d'évoquer le sujet. «Dans ce pays, on se voile les yeux et aujourd'hui des jeunes qui fument du cannabis dans la rue sont fichés au fichier des empreintes génétiques comme des grands bandits alors qu'en réalité, c'est de soins thérapeutiques et de prévention qu'on a besoin», a-t-il argumenté sur i-Télé.
«C'est un sujet trop compliqué pour que ce soit abordé au travers d'une déclaration d'un ou une ministre, quelles que soient ses qualités», a dit aussi Claude Bartolone, député et président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, sur France Info. Il a qualifié les propos de Cécile Duflot d'«erreur de jeunesse gouvernementale».
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Aide personnalisée: Le tableau noir de la lutte contre l'échec scolaire
Créé le 06/06/2012 à 05h57 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 10h26
ÉDUCATION - L'efficacité de l'aide personnalisée est remise en cause...
En cinq ans, elle était censée diviser par trois le nombre d'élèves sortant de primaire en difficulté. Mais l'aide personnalisée (AP), créée en 2009, n'aurait pas rempli sa mission, selon l'enquête du SNUipp-FSU, rendue publique ce mardi et réalisée auprès de 18.000 enseignants.
Repenser le dispositif
Dispositif phare du précédent quinquennat, l'AP consiste en deux heures de soutien par semaine, pour les élèves en difficulté, souvent dispensées à l'heure du déjeuner. Selon l'étude, huit enseignants sur dix s'en disent insatisfaits. Premier grief, selon Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp: «Ce dispositif sert à la fois à traiter des problèmes ordinaires, liés à l'acte d'apprendre, et d'autres plus lourds (souci de comportement, attitude envers l'activité scolaire, etc.), qui sont de la compétence des Rased (spécialisés dans l'accompagnement des élèves les plus en difficulté)». Autre critique: le dispositif ne prend pas en compte les réalités territoriales: «Dans une école de centre-ville, l'AP va parfois concerner deux élèves en difficulté par classe, alors qu'en zone prioritaire, une quinzaine d'élèves mériteraient d'en bénéficier», souligne Sébastien Sihr. Enfin, 80 % des enseignants estiment que l'AP allonge trop la journée scolaire.
D'où le souhait du SNUipp que l'AP soit repensée et «assurée sur le temps commun à tous les élèves». Un avis contraire à celui de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves. Celle-ci demande le maintien du dispositif, car elle estime qu'il permet à l'enseignant «de tisser des liens différents avec les élèves et de mieux appréhender leurs difficultés». Pour lutter contre l'échec scolaire, le SNUIpp espère aussi que François Hollande respectera sa promesse de mettre «plus d'enseignants que de classes», afin d'organiser des séances de travail en petits groupes, dispensées par deux profs, par exemple. Sans oublier le renforcement des Rased, dont de nombreux postes ont été supprimés lors du précédent quinquennat.
Delphine BancaudÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 06/06/2012 à 05h57 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 10h26
ÉDUCATION - L'efficacité de l'aide personnalisée est remise en cause...
En cinq ans, elle était censée diviser par trois le nombre d'élèves sortant de primaire en difficulté. Mais l'aide personnalisée (AP), créée en 2009, n'aurait pas rempli sa mission, selon l'enquête du SNUipp-FSU, rendue publique ce mardi et réalisée auprès de 18.000 enseignants.
Repenser le dispositif
Dispositif phare du précédent quinquennat, l'AP consiste en deux heures de soutien par semaine, pour les élèves en difficulté, souvent dispensées à l'heure du déjeuner. Selon l'étude, huit enseignants sur dix s'en disent insatisfaits. Premier grief, selon Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp: «Ce dispositif sert à la fois à traiter des problèmes ordinaires, liés à l'acte d'apprendre, et d'autres plus lourds (souci de comportement, attitude envers l'activité scolaire, etc.), qui sont de la compétence des Rased (spécialisés dans l'accompagnement des élèves les plus en difficulté)». Autre critique: le dispositif ne prend pas en compte les réalités territoriales: «Dans une école de centre-ville, l'AP va parfois concerner deux élèves en difficulté par classe, alors qu'en zone prioritaire, une quinzaine d'élèves mériteraient d'en bénéficier», souligne Sébastien Sihr. Enfin, 80 % des enseignants estiment que l'AP allonge trop la journée scolaire.
D'où le souhait du SNUipp que l'AP soit repensée et «assurée sur le temps commun à tous les élèves». Un avis contraire à celui de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves. Celle-ci demande le maintien du dispositif, car elle estime qu'il permet à l'enseignant «de tisser des liens différents avec les élèves et de mieux appréhender leurs difficultés». Pour lutter contre l'échec scolaire, le SNUIpp espère aussi que François Hollande respectera sa promesse de mettre «plus d'enseignants que de classes», afin d'organiser des séances de travail en petits groupes, dispensées par deux profs, par exemple. Sans oublier le renforcement des Rased, dont de nombreux postes ont été supprimés lors du précédent quinquennat.
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Re: Actualités 2012
Retour à la retraite à 60 ans: 110.000 personnes concernées, maternité et chômage pris en compte
Créé le 06/06/2012 à 11h47 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 14h41
RETRAITE - Le contenu du décret a été communiqué par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, mercredi en conseil des ministres...
Le retour à 60 ans de l'âge de départ à la retraite pour ceux qui ont commencé à travailler jeune coûtera 1,1 milliard d'euros en 2013 et 3 milliards d'euros en année pleine, contre 5 milliards initialement estimés, a dit mercredi Marisol Touraine, présentant le décret en conseil des ministres.
110.000 personnes en 2013
Le départ à la retraite sera possible à partir de 60 ans pour les salariés ayant commencé à 18 ans et ayant la totalité de leur durée de cotisation (41 ou 41,5 années selon l'année de naissance). Il s'agit des carrières longues et ces personnes pourront partir à la retraite à 60 ans, au lieu de 62 actuellement, avec une pension à taux plein.
La ministre des Affaires sociales, qui a indiqué que la mesure entrerait en vigueur le 1er novembre prochain, a précisé à l'issue du conseil des ministres que la réforme concernerait 110.000 personnes en 2013. Elle sera financée en année pleine, en 2017, par une hausse des cotisations vieillesse de 0,5 point, à moitié à charge des employeurs et à moitié à charge des salariés.
Dans le détail, un salarié payé au Smic, cotisera 1,4 euros suppémentaires par mois la première année puis 3,4 euros. Le salarié payé 1.600 euros par mois, l'augmentation sera de 2 puis de 5 euros par mois en 2017.
Maternité et chômage senior, les bienheureux du décret
En outre, deux trimestres de maternité et/ou deux trimestres de chômage pourront être pris en compte dans le calcul des cotisations. Cette extension devrait bénéficier aux seniors chômeurs de longue durée à qui il manque un ou deux trimestres pour partir en retraite anticipée.
Pour les femmes, cette mesure devrait permettre aux femmes qui ont trois enfants ou plus, ou qui ont connu des arrêts maladie longue durée, d'être moins pénalisées qu'auparavant. Actuellement, seul un quart des personnes qui partent dans le cadre du dispositif carrières longues sont des femmes.
B. de V. Avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 06/06/2012 à 11h47 -- Mis à jour le 06/06/2012 à 14h41
RETRAITE - Le contenu du décret a été communiqué par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, mercredi en conseil des ministres...
Le retour à 60 ans de l'âge de départ à la retraite pour ceux qui ont commencé à travailler jeune coûtera 1,1 milliard d'euros en 2013 et 3 milliards d'euros en année pleine, contre 5 milliards initialement estimés, a dit mercredi Marisol Touraine, présentant le décret en conseil des ministres.
110.000 personnes en 2013
Le départ à la retraite sera possible à partir de 60 ans pour les salariés ayant commencé à 18 ans et ayant la totalité de leur durée de cotisation (41 ou 41,5 années selon l'année de naissance). Il s'agit des carrières longues et ces personnes pourront partir à la retraite à 60 ans, au lieu de 62 actuellement, avec une pension à taux plein.
La ministre des Affaires sociales, qui a indiqué que la mesure entrerait en vigueur le 1er novembre prochain, a précisé à l'issue du conseil des ministres que la réforme concernerait 110.000 personnes en 2013. Elle sera financée en année pleine, en 2017, par une hausse des cotisations vieillesse de 0,5 point, à moitié à charge des employeurs et à moitié à charge des salariés.
Dans le détail, un salarié payé au Smic, cotisera 1,4 euros suppémentaires par mois la première année puis 3,4 euros. Le salarié payé 1.600 euros par mois, l'augmentation sera de 2 puis de 5 euros par mois en 2017.
Maternité et chômage senior, les bienheureux du décret
En outre, deux trimestres de maternité et/ou deux trimestres de chômage pourront être pris en compte dans le calcul des cotisations. Cette extension devrait bénéficier aux seniors chômeurs de longue durée à qui il manque un ou deux trimestres pour partir en retraite anticipée.
Pour les femmes, cette mesure devrait permettre aux femmes qui ont trois enfants ou plus, ou qui ont connu des arrêts maladie longue durée, d'être moins pénalisées qu'auparavant. Actuellement, seul un quart des personnes qui partent dans le cadre du dispositif carrières longues sont des femmes.
B. de V. Avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Merci pour toutes ces nouvelles actualités, c'est vraiment gentil!
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Re: Actualités 2012
En voilà d'autre!!
Cette drogue qui pourrait pousser au... cannibalisme !
Le Point.fr - Publié le 08/06/2012 à 08:21 - Modifié le 08/06/2012 à 10:09
Les autorités soupçonnent les "sels de bain" d'être à l'origine d'actes barbares, comme celui de cet homme découvert en train de dévorer le visage d'un SDF.
La drogue de synthèse connue sous le nom de "septième ciel" ou d'autres du même type baptisées "sels de bain" provoquent des effets multiples, allant d'un sentiment de relaxation à des crises de panique, et pourraient également pousser au cannibalisme. La menace est prise très au sérieux par la police de Miami qui a appelé ses unités à la plus grande prudence après plusieurs agressions à caractère cannibale, dont l'une s'est terminée par la mort d'un homme abattu par la police alors qu'il venait de dévorer une partie du visage d'un SDF. "Nous devons attendre les résultats des analyses" pratiquées sur l'homme abattu, a indiqué jeudi à l'AFP Barbara Carreno, porte-parole de l'agence anti-drogue DEA (Drug Enforcement Agency) à Washington, "mais c'est sûr, on voit pas mal de comportements bizarres. Ces produits chimiques sont très dangereux", dit-elle.
"Septième ciel" (Cloud Nine) est l'une des dénominations - comme Ivory Wave (vague ivoire), Vanilla Sky (ciel vanille) et White Lightening (foudre blanche) - de produits dopants de synthèse, les "sels de bain", qui contiennent des dérivés d'un alcaloïde, la cathinone, dont les effets sont proches de ceux des amphétamines. Interdits dans plusieurs États et inscrits sur la liste des produits sous surveillance par la DEA depuis octobre 2011, on pouvait auparavant les acheter légalement dans les petites boutiques de quartier, les stations-service, les magasins d'accessoires de cannabis (headshop) ou sur Internet.
Effets hautement indésirables
"Ça se vendait entre 18 et 40 dollars l'unité", dit à l'AFP "TG", qui a voulu rester anonyme, et travaille dans une boutique qui désormais ne vend plus de "septième ciel". Les "SDF, les avocats, n'importe qui âgé de 18 à 75 ans" en achetaient, dit-il. TG affirme n'avoir jamais utilisé ces "sels de bain", mais dit, selon les témoignages qu'il a reçus, qu'ils provoquaient "des effets divers, d'un sentiment de relaxation à une crise d'épilepsie". Pour la DEA, ils peuvent provoquer "de l'agitation, de l'insomnie, de l'irritabilité, des vertiges, de la dépression, de la paranoïa, des hallucinations, des pensées suicidaires et des crises de panique".
Le cannibalisme n'est pas dans la liste, mais la police de Miami soupçonne que Rudy Eugene, 31 ans, était drogué aux "sels de bain" quand il a dévoré une partie du visage d'un SDF, un incident baptisé "l'attaque zombie". Également à Miami, un SDF de 21 ans soupçonné d'avoir pris du "septième ciel" a menacé des policiers qui l'interpellaient de "les manger" et a tenté de mordre l'un d'entre eux. "Faites attention quand vous avez affaire aux SDF pendant les patrouilles", a demandé la direction de la police de Miami à ses policiers, appelant également la population à la vigilance.
Mark Ryan, directeur d'un centre antipoison en Louisiane et expert en produits de synthèse, a indiqué que les "sels de bain" étaient apparus pour la première fois aux États-Unis en 2010. "On est passé de 300 cas rapportés dans les centres antipoison en 2010 à plus de 6 000 en 2011", dit-il, et "tous les cas n'y sont pas rapportés, ils ne représentent peut-être que 25 % de ce qui existe réellement", dit-il. Mark Ryan se souvient de cas où les drogués au "septième ciel", "nus, se jetaient des fenêtres" ou d'une personne qui s'est suicidée par balle un jour après avoir tenté de trancher sa propre gorge. "Un autre s'était barricadé dans son grenier avec une arme en croyant qu'il y avait des envahisseurs et qu'il devait les tuer." D'autres voyaient des démons, dit-il. Pour l'expert, que le septième ciel donne envie de chair humaine "est absolument dans l'ordre des possibilités".
Le Point.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Cette drogue qui pourrait pousser au... cannibalisme !
Le Point.fr - Publié le 08/06/2012 à 08:21 - Modifié le 08/06/2012 à 10:09
Les autorités soupçonnent les "sels de bain" d'être à l'origine d'actes barbares, comme celui de cet homme découvert en train de dévorer le visage d'un SDF.
La drogue de synthèse connue sous le nom de "septième ciel" ou d'autres du même type baptisées "sels de bain" provoquent des effets multiples, allant d'un sentiment de relaxation à des crises de panique, et pourraient également pousser au cannibalisme. La menace est prise très au sérieux par la police de Miami qui a appelé ses unités à la plus grande prudence après plusieurs agressions à caractère cannibale, dont l'une s'est terminée par la mort d'un homme abattu par la police alors qu'il venait de dévorer une partie du visage d'un SDF. "Nous devons attendre les résultats des analyses" pratiquées sur l'homme abattu, a indiqué jeudi à l'AFP Barbara Carreno, porte-parole de l'agence anti-drogue DEA (Drug Enforcement Agency) à Washington, "mais c'est sûr, on voit pas mal de comportements bizarres. Ces produits chimiques sont très dangereux", dit-elle.
"Septième ciel" (Cloud Nine) est l'une des dénominations - comme Ivory Wave (vague ivoire), Vanilla Sky (ciel vanille) et White Lightening (foudre blanche) - de produits dopants de synthèse, les "sels de bain", qui contiennent des dérivés d'un alcaloïde, la cathinone, dont les effets sont proches de ceux des amphétamines. Interdits dans plusieurs États et inscrits sur la liste des produits sous surveillance par la DEA depuis octobre 2011, on pouvait auparavant les acheter légalement dans les petites boutiques de quartier, les stations-service, les magasins d'accessoires de cannabis (headshop) ou sur Internet.
Effets hautement indésirables
"Ça se vendait entre 18 et 40 dollars l'unité", dit à l'AFP "TG", qui a voulu rester anonyme, et travaille dans une boutique qui désormais ne vend plus de "septième ciel". Les "SDF, les avocats, n'importe qui âgé de 18 à 75 ans" en achetaient, dit-il. TG affirme n'avoir jamais utilisé ces "sels de bain", mais dit, selon les témoignages qu'il a reçus, qu'ils provoquaient "des effets divers, d'un sentiment de relaxation à une crise d'épilepsie". Pour la DEA, ils peuvent provoquer "de l'agitation, de l'insomnie, de l'irritabilité, des vertiges, de la dépression, de la paranoïa, des hallucinations, des pensées suicidaires et des crises de panique".
Le cannibalisme n'est pas dans la liste, mais la police de Miami soupçonne que Rudy Eugene, 31 ans, était drogué aux "sels de bain" quand il a dévoré une partie du visage d'un SDF, un incident baptisé "l'attaque zombie". Également à Miami, un SDF de 21 ans soupçonné d'avoir pris du "septième ciel" a menacé des policiers qui l'interpellaient de "les manger" et a tenté de mordre l'un d'entre eux. "Faites attention quand vous avez affaire aux SDF pendant les patrouilles", a demandé la direction de la police de Miami à ses policiers, appelant également la population à la vigilance.
Mark Ryan, directeur d'un centre antipoison en Louisiane et expert en produits de synthèse, a indiqué que les "sels de bain" étaient apparus pour la première fois aux États-Unis en 2010. "On est passé de 300 cas rapportés dans les centres antipoison en 2010 à plus de 6 000 en 2011", dit-il, et "tous les cas n'y sont pas rapportés, ils ne représentent peut-être que 25 % de ce qui existe réellement", dit-il. Mark Ryan se souvient de cas où les drogués au "septième ciel", "nus, se jetaient des fenêtres" ou d'une personne qui s'est suicidée par balle un jour après avoir tenté de trancher sa propre gorge. "Un autre s'était barricadé dans son grenier avec une arme en croyant qu'il y avait des envahisseurs et qu'il devait les tuer." D'autres voyaient des démons, dit-il. Pour l'expert, que le septième ciel donne envie de chair humaine "est absolument dans l'ordre des possibilités".
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Var : un an avec sursis pour avoir transmis le virus du sida
«C'est une sublime histoire d'amour qui finit mal», avait plaidé au tribunal l'avocat du prévenu. Son client, un personnel civil de défense, reconnu coupable d'avoir transmis le virus du sida à un partenaire, a été condamné jeudi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan au cours d'une audience à huis clos réclamée par la partie civile.
«administration de substance nuisible»
Cet homme de 30 ans, originaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales), était poursuivi pour «administration de substance nuisible suivie d'incapacité supérieure à 8 jours par une personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité». La procureur Catherine Doustaly, stigmatisant l'attitude du prévenu, avait requis trois ans de prison. Le tribunal a accordé à la partie civile, qui réclamait 50.000 euros de dommages et intérêts, une provision de 15.000 euros.
Les deux hommes, qui se sont connus en septembre 2007 au cours d'une soirée chez des amis dans la région de Draguignan, «ont eu un coup de foudre», a expliqué l'avocat du prévenu, Me Pierre-Louis Bassole. «Pendant deux à trois semaines, ils ont eu des rapports protégés, puis au cours de vacances au Portugal, le compagnon de mon client est tombé malade», a-t-il ajouté. Selon lui, son client se savait séropositif mais «était dans le déni absolu de sa maladie, le refus de la culpabilité, refusant de se soigner». Le couple a alors réalisé des tests en janvier 2008 qui se sont révélés positifs.
Les associations réservées sur la pénalisation des contaminations
Me Bassole insiste sur le fait que les deux hommes avaient continué à vivre ensemble jusqu'en décembre 2008, alors que la plainte avait été déposée en juillet. «Dans une lettre qui a été produite à l'audience, mon client, déplorant cette situation, a écrit malheureusement la haine s'est installée entre nous. Ici la haine, c'est le sida, la peste moderne», a encore dit l'avocat.
En février, un éducateur spécialisé, reconnu coupable d'avoir sciemment transmis le virus du sida à deux partenaires, avait été condamné par la même juridiction à deux ans de prison, dont un an avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans. Les associations sont en général réservées sur cette pénalisation des contaminations.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
«C'est une sublime histoire d'amour qui finit mal», avait plaidé au tribunal l'avocat du prévenu. Son client, un personnel civil de défense, reconnu coupable d'avoir transmis le virus du sida à un partenaire, a été condamné jeudi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan au cours d'une audience à huis clos réclamée par la partie civile.
«administration de substance nuisible»
Cet homme de 30 ans, originaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales), était poursuivi pour «administration de substance nuisible suivie d'incapacité supérieure à 8 jours par une personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité». La procureur Catherine Doustaly, stigmatisant l'attitude du prévenu, avait requis trois ans de prison. Le tribunal a accordé à la partie civile, qui réclamait 50.000 euros de dommages et intérêts, une provision de 15.000 euros.
Les deux hommes, qui se sont connus en septembre 2007 au cours d'une soirée chez des amis dans la région de Draguignan, «ont eu un coup de foudre», a expliqué l'avocat du prévenu, Me Pierre-Louis Bassole. «Pendant deux à trois semaines, ils ont eu des rapports protégés, puis au cours de vacances au Portugal, le compagnon de mon client est tombé malade», a-t-il ajouté. Selon lui, son client se savait séropositif mais «était dans le déni absolu de sa maladie, le refus de la culpabilité, refusant de se soigner». Le couple a alors réalisé des tests en janvier 2008 qui se sont révélés positifs.
Les associations réservées sur la pénalisation des contaminations
Me Bassole insiste sur le fait que les deux hommes avaient continué à vivre ensemble jusqu'en décembre 2008, alors que la plainte avait été déposée en juillet. «Dans une lettre qui a été produite à l'audience, mon client, déplorant cette situation, a écrit malheureusement la haine s'est installée entre nous. Ici la haine, c'est le sida, la peste moderne», a encore dit l'avocat.
En février, un éducateur spécialisé, reconnu coupable d'avoir sciemment transmis le virus du sida à deux partenaires, avait été condamné par la même juridiction à deux ans de prison, dont un an avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans. Les associations sont en général réservées sur cette pénalisation des contaminations.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Redoubler, est-ce utile ?
Des milliers d’élèves l’apprennent en ce moment : ils ne passeront pas en classe supérieure. Souvent mal vécu, le redoublement est de plus en plus décrié. Le chef de l’Etat souhaite que son utilisation soit « limitée ».
Même si le nombre de redoublements ne cesse de diminuer d’année en année, un élève sur trois a aujourd’hui au moins une année de retard à la fin de sa scolarité obligatoire (16 ans) contre 5% à 10% en Scandinavie ou au Canada. La France reste championne dans ce domaine. Un titre peu enviable. Et le redoublement coûte très cher : 2 Mds€ par an! A l’heure des économies tous azimuts, cette somme est d’autant plus astronomique que nulle étude n’a prouvé son utilité.
« Le redoublement dévalorise l’élève, clame Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (association de parents d’élèves classée à gauche), qui demande son abolition surtout en primaire. Et il n’a aucune efficacité démontrée sur sa réussite. » Pour Valérie Marty, présidente de la Peep (plutôt à droite), « il faut voir au cas par cas, mais le redoublement est rarement bénéfique ».
François Hollande opposé à son côté « mécanique »
Le débat est lancé. Le supprimer, comme certains pays l’ont déjà fait — sans faire baisser les performances de leurs élèves — ou au moins en faire un usage plus restreint ?
Lors d’un déplacement hier à Dieudonné (Oise), où il venait annoncer le rétablissement d’une classe dans l’école du village, François Hollande s’est prononcé. « Le redoublement est nécessaire, mais il faut le limiter, nous a indiqué le président de la République. Il y a des cas où il peut s’expliquer (maladie par exemple), mais ça n’est pas toujours la bonne réponse. Il ne faut pas qu’il intervienne trop tôt. Il ne faut pas que ça soit mécanique et que les enfants aient le sentiment d’une punition. Il faut que ce soit comme une seconde chance et mettre en place des dispositifs d’aide. »
Il en existe déjà, précise Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire : « Accompagnement personnalisé en primaire, programmes de réussite éducative dans le secondaire… » Mais, à en croire les syndicats enseignants, ils sont souvent inadaptés. « Il nous arrive de faire passer des élèves qui n’ont pas le niveau pour ne pas les pénaliser, avoue Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes. Il faudrait vraiment réfléchir à ces dispositifs. »
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des milliers d’élèves l’apprennent en ce moment : ils ne passeront pas en classe supérieure. Souvent mal vécu, le redoublement est de plus en plus décrié. Le chef de l’Etat souhaite que son utilisation soit « limitée ».
Même si le nombre de redoublements ne cesse de diminuer d’année en année, un élève sur trois a aujourd’hui au moins une année de retard à la fin de sa scolarité obligatoire (16 ans) contre 5% à 10% en Scandinavie ou au Canada. La France reste championne dans ce domaine. Un titre peu enviable. Et le redoublement coûte très cher : 2 Mds€ par an! A l’heure des économies tous azimuts, cette somme est d’autant plus astronomique que nulle étude n’a prouvé son utilité.
« Le redoublement dévalorise l’élève, clame Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (association de parents d’élèves classée à gauche), qui demande son abolition surtout en primaire. Et il n’a aucune efficacité démontrée sur sa réussite. » Pour Valérie Marty, présidente de la Peep (plutôt à droite), « il faut voir au cas par cas, mais le redoublement est rarement bénéfique ».
François Hollande opposé à son côté « mécanique »
Le débat est lancé. Le supprimer, comme certains pays l’ont déjà fait — sans faire baisser les performances de leurs élèves — ou au moins en faire un usage plus restreint ?
Lors d’un déplacement hier à Dieudonné (Oise), où il venait annoncer le rétablissement d’une classe dans l’école du village, François Hollande s’est prononcé. « Le redoublement est nécessaire, mais il faut le limiter, nous a indiqué le président de la République. Il y a des cas où il peut s’expliquer (maladie par exemple), mais ça n’est pas toujours la bonne réponse. Il ne faut pas qu’il intervienne trop tôt. Il ne faut pas que ça soit mécanique et que les enfants aient le sentiment d’une punition. Il faut que ce soit comme une seconde chance et mettre en place des dispositifs d’aide. »
Il en existe déjà, précise Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire : « Accompagnement personnalisé en primaire, programmes de réussite éducative dans le secondaire… » Mais, à en croire les syndicats enseignants, ils sont souvent inadaptés. « Il nous arrive de faire passer des élèves qui n’ont pas le niveau pour ne pas les pénaliser, avoue Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes. Il faudrait vraiment réfléchir à ces dispositifs. »
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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