Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Le bénévolat, nouveau facteur d'épanouissement personnel
Par Pascale Senk - le 11/06/2012
Une étude récente montre l'évolution de l'engagement associatif, loin du stéréotype de la dame patronesse.
L'époque où le bénévolat était le fait de dames patronnesses en mal d'activité est bien révolu. Une récente étude menée par Roger Sue et Jean-Michel Peter, du Centre de recherche sur les liens sociaux (CNRS/Université Paris Descartes) montre à la fois la grande vitalité de l'engagement associatif, mais aussi ses mutations profondes, que celles-ci concernent les motivations des bénévoles ou les bénéfices qu'ils retirent de leur engagement.
Pour mener cette recherche, les sociologues ont interviewé une soixantaine de bénévoles et analysé ces entretiens. Première découverte: les hommes sont légèrement plus nombreux que les femmes à s'engager et ils préfèrent le faire dans des secteurs tels que le sport, la culture ou les loisirs, quand celles-ci donnent dans l'action sociale éducative, religieuse ou humanitaire.
Au niveau de l'âge, si les seniors (un peu avant et un peu après la retraite) sont majoritaires dans cette population, on observe que 35% de jeunes de moins de 25 ans occupent désormais le secteur. Une présence que les chercheurs expliquent notamment par «la sensibilité de cette nouvelle génération au fondement profondément égalitaire du bénévolat» et par le besoin d'acquérir des compétences de plus en plus reconnues par des employeurs potentiels. Etre bénévole se révèle être «un plus» dans un CV.
«Une source de plaisir»
Deuxième grande mutation: ce sont toutes les classes sociales qui aident (y compris les chômeurs). «Nous ne sommes plus dans l'assistance aristocratique ou bourgeoise, expliquent les chercheurs, mais dans un espace de solidarité qui touche la société toute entière».
Enfin, un véritable changement de discours montre que le bénévolat est devenu «une source de loisir et de plaisir». Très autonomes, les volontaires d'aujourd'hui trouvent dans cette action au départ désintéressée une source d'épanouissement personnel qui dépasse toute idée de «mission». «Se connaître», «se produire», mais aussi «se réaliser»: tels sont les termes qui reviennent le plus souvent dans le discours des bénévoles pour qualifier leur motivations «Exprimer leur personnalité», «faire des rencontres enrichissantes» apparaissent aussi déterminants. Ainsi, «s'accomplir» aujourd'hui, comme y invite l'environnement social, peut passer désormais par d'autres voies que la vie professionnelle ou familiale. «Et, contrairement à ce que l'on peut entendre dans les médias, le lien social est plus que jamais présent», estiment les chercheurs.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pascale Senk - le 11/06/2012
Une étude récente montre l'évolution de l'engagement associatif, loin du stéréotype de la dame patronesse.
L'époque où le bénévolat était le fait de dames patronnesses en mal d'activité est bien révolu. Une récente étude menée par Roger Sue et Jean-Michel Peter, du Centre de recherche sur les liens sociaux (CNRS/Université Paris Descartes) montre à la fois la grande vitalité de l'engagement associatif, mais aussi ses mutations profondes, que celles-ci concernent les motivations des bénévoles ou les bénéfices qu'ils retirent de leur engagement.
Pour mener cette recherche, les sociologues ont interviewé une soixantaine de bénévoles et analysé ces entretiens. Première découverte: les hommes sont légèrement plus nombreux que les femmes à s'engager et ils préfèrent le faire dans des secteurs tels que le sport, la culture ou les loisirs, quand celles-ci donnent dans l'action sociale éducative, religieuse ou humanitaire.
Au niveau de l'âge, si les seniors (un peu avant et un peu après la retraite) sont majoritaires dans cette population, on observe que 35% de jeunes de moins de 25 ans occupent désormais le secteur. Une présence que les chercheurs expliquent notamment par «la sensibilité de cette nouvelle génération au fondement profondément égalitaire du bénévolat» et par le besoin d'acquérir des compétences de plus en plus reconnues par des employeurs potentiels. Etre bénévole se révèle être «un plus» dans un CV.
«Une source de plaisir»
Deuxième grande mutation: ce sont toutes les classes sociales qui aident (y compris les chômeurs). «Nous ne sommes plus dans l'assistance aristocratique ou bourgeoise, expliquent les chercheurs, mais dans un espace de solidarité qui touche la société toute entière».
Enfin, un véritable changement de discours montre que le bénévolat est devenu «une source de loisir et de plaisir». Très autonomes, les volontaires d'aujourd'hui trouvent dans cette action au départ désintéressée une source d'épanouissement personnel qui dépasse toute idée de «mission». «Se connaître», «se produire», mais aussi «se réaliser»: tels sont les termes qui reviennent le plus souvent dans le discours des bénévoles pour qualifier leur motivations «Exprimer leur personnalité», «faire des rencontres enrichissantes» apparaissent aussi déterminants. Ainsi, «s'accomplir» aujourd'hui, comme y invite l'environnement social, peut passer désormais par d'autres voies que la vie professionnelle ou familiale. «Et, contrairement à ce que l'on peut entendre dans les médias, le lien social est plus que jamais présent», estiment les chercheurs.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Les bactéries, nos invisibles voisines de bureau
Par Martine Perez - le 08/06/2012
Des chercheurs ont analysé les microbes qui peuplent notre environnement de travail. Ces derniers seraient plus nombreux chez les hommes que chez leurs collègues féminines.
Qu'on le veuille ou non, le corps humain est investi par des bactéries diverses et variées, qui lorsque l'on est en bonne santé ne posent aucun problème, voire même constituent une «flore» qui nous protège contre les infections. Dans la bouche, le nez, le tube digestif, sur la peau, une multitude de bactéries vivent en bonne harmonie avec nous, sont nos alliées, nous défendent. En général. Même, nous égrenons ces bactéries «saprophytes» dans notre environnement, notamment sur les objets que nous touchons le plus, poignées de porte, téléphone…
Une enquête américaine publiée le 30 mai dans la revue PLos Onerévèle cependant que les bureaux des hommes contiennent bien plus de ces bactéries que ceux des femmes. Elle dévoile aussi que les germes que l'on retrouve à San Francisco et à New York sont exactement les mêmes.
«Les êtres humains passent de plus en plus de temps dans des lieux fermés. Mais finalement, nous connaissons peu de chose de la diversité des bactéries et des virus là où nous vivons, travaillons et nous détendons, explique le Dr Scott Kelley (Université de Californie), auteur principal de l'étude. Nous avons donc décidé d'examiner de plus près ces microbes qui nous entourent.»
Les chercheurs se sont penchés sur des dizaines de bureaux dans trois villes américaines et ont identifié plus de 500 types de bactéries différentes. Les plus abondantes proviennent de la peau, du nez, de la bouche et du tube digestif. Ils ont aussi découvert que les chaises et les téléphones grouillaient particulièrement de ces bactéries. L'écran, le clavier d'ordinateur et la souris semblant moins infestés. Enfin, les bureaux masculins étaient bien plus «pollués» par ces microbes inoffensifs que ceux des femmes. Mais dans les deux sexes, les types de bactéries étaient bien les mêmes.
Pour autant, pas de quoi s'affoler de la présence en grand nombre de ces microbes dans les bureaux, notamment masculins: ils sont invisibles et inodores et ne pourraient éventuellement menacer que des malades atteints d'une forme très sévère d'immunodépression.
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Par Martine Perez - le 08/06/2012
Des chercheurs ont analysé les microbes qui peuplent notre environnement de travail. Ces derniers seraient plus nombreux chez les hommes que chez leurs collègues féminines.
Qu'on le veuille ou non, le corps humain est investi par des bactéries diverses et variées, qui lorsque l'on est en bonne santé ne posent aucun problème, voire même constituent une «flore» qui nous protège contre les infections. Dans la bouche, le nez, le tube digestif, sur la peau, une multitude de bactéries vivent en bonne harmonie avec nous, sont nos alliées, nous défendent. En général. Même, nous égrenons ces bactéries «saprophytes» dans notre environnement, notamment sur les objets que nous touchons le plus, poignées de porte, téléphone…
Une enquête américaine publiée le 30 mai dans la revue PLos Onerévèle cependant que les bureaux des hommes contiennent bien plus de ces bactéries que ceux des femmes. Elle dévoile aussi que les germes que l'on retrouve à San Francisco et à New York sont exactement les mêmes.
«Les êtres humains passent de plus en plus de temps dans des lieux fermés. Mais finalement, nous connaissons peu de chose de la diversité des bactéries et des virus là où nous vivons, travaillons et nous détendons, explique le Dr Scott Kelley (Université de Californie), auteur principal de l'étude. Nous avons donc décidé d'examiner de plus près ces microbes qui nous entourent.»
Les chercheurs se sont penchés sur des dizaines de bureaux dans trois villes américaines et ont identifié plus de 500 types de bactéries différentes. Les plus abondantes proviennent de la peau, du nez, de la bouche et du tube digestif. Ils ont aussi découvert que les chaises et les téléphones grouillaient particulièrement de ces bactéries. L'écran, le clavier d'ordinateur et la souris semblant moins infestés. Enfin, les bureaux masculins étaient bien plus «pollués» par ces microbes inoffensifs que ceux des femmes. Mais dans les deux sexes, les types de bactéries étaient bien les mêmes.
Pour autant, pas de quoi s'affoler de la présence en grand nombre de ces microbes dans les bureaux, notamment masculins: ils sont invisibles et inodores et ne pourraient éventuellement menacer que des malades atteints d'une forme très sévère d'immunodépression.
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Re: Actualités 2012
DILEMME – Veut-on vraiment éradiquer toutes les maladies du monde ?
"Imaginez un monde sans HIV, sans malaria, sans tuberculose, sans grippe, et ainsi de suite jusqu'à la disparition du rhume le plus commun", rêve le Huffington Post, à l'heure où les scientifiques recherchent des traitements éradiquant tout virus, ou un vaccin universel contre la grippe. Mais ce monde est-il vraiment souhaitable ? Rien de moins sûr.
Car certes, il est clair que l'éradication de maladies comme la malaria ou le sida, qui minent l'Afrique, serait "une grande contribution pour sortir les gens de la pauvreté et leur permettre de mener une vie productive". Mais d'un autre côté, des questions demeurent quant au rôle de ces agents pathogènes par rapport aux humains, et à leur évolution. Ainsi, ces maladies nous maintiennent dans une course qui a permis, au fil des siècles, de renforcer notre organisme, argumente un professeur de microbiologie et d'immunologie, Vincent Racaniello. "Dans une environnement moins combatif, les critères de survie de l'homme se relâcheraient."
Un argument toutefois contestable puisque, dans les pays occidentaux en particulier, les progrès de la médecine ont déjà transformé l'homme en "sorte d'animal artificiel" – un système immunitaire solide n'étant plus forcément une condition de survie. Et pour beaucoup de maladies, notamment celles qui, comme la grippe, touchent les personnes âgées qui ont déjà transmis leur gènes, rien ne prouve que leur éradication aurait un impact sur notre évolution, et notre affaiblissement.
Par contre, reste bien une question de taille : les virus bénins pourraient aussi aider au développement de notre métabolisme et de nos organes. Il ne s'agit encore que d'une hypothèse pour les scientifiques. Mais ils savent, en tout cas, que lorsqu'on tue à l'aide d'antibiotiques toutes les bactéries de notre intestin, y compris celles qui ont une action bénéfique, on développe plus facilement des maladies auto-immunes comme les allergies. De la même manière, les virus jouent peut-être un rôle insoupçonné pour notre santé.
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"Imaginez un monde sans HIV, sans malaria, sans tuberculose, sans grippe, et ainsi de suite jusqu'à la disparition du rhume le plus commun", rêve le Huffington Post, à l'heure où les scientifiques recherchent des traitements éradiquant tout virus, ou un vaccin universel contre la grippe. Mais ce monde est-il vraiment souhaitable ? Rien de moins sûr.
Car certes, il est clair que l'éradication de maladies comme la malaria ou le sida, qui minent l'Afrique, serait "une grande contribution pour sortir les gens de la pauvreté et leur permettre de mener une vie productive". Mais d'un autre côté, des questions demeurent quant au rôle de ces agents pathogènes par rapport aux humains, et à leur évolution. Ainsi, ces maladies nous maintiennent dans une course qui a permis, au fil des siècles, de renforcer notre organisme, argumente un professeur de microbiologie et d'immunologie, Vincent Racaniello. "Dans une environnement moins combatif, les critères de survie de l'homme se relâcheraient."
Un argument toutefois contestable puisque, dans les pays occidentaux en particulier, les progrès de la médecine ont déjà transformé l'homme en "sorte d'animal artificiel" – un système immunitaire solide n'étant plus forcément une condition de survie. Et pour beaucoup de maladies, notamment celles qui, comme la grippe, touchent les personnes âgées qui ont déjà transmis leur gènes, rien ne prouve que leur éradication aurait un impact sur notre évolution, et notre affaiblissement.
Par contre, reste bien une question de taille : les virus bénins pourraient aussi aider au développement de notre métabolisme et de nos organes. Il ne s'agit encore que d'une hypothèse pour les scientifiques. Mais ils savent, en tout cas, que lorsqu'on tue à l'aide d'antibiotiques toutes les bactéries de notre intestin, y compris celles qui ont une action bénéfique, on développe plus facilement des maladies auto-immunes comme les allergies. De la même manière, les virus jouent peut-être un rôle insoupçonné pour notre santé.
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Re: Actualités 2012
Grippe : Les Français toujours aussi réticents à la vaccination
Les Français restent encore et toujours réfractaires à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, près de trois ans après la pandémie de H1N1.
Moins d'un Français sur quatre s'est fait vacciner contre la grippe saisonnière l'an dernier. Trois ans après la pandémie H1N1, les Français restent réticents à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, y compris les plus vulnérables. « Il s'agit d'un problème observé partout en Europe et pas seulement en France », a d'ailleurs reconnu le Pr Bruno Lina, qui préside le conseil scientifique du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe (GEIG) en présentant mardi une enquête sur la dernière campagne de vaccination antigrippale en France.
Selon cette enquête de l'institut Kantar Health, seulement 23,4% des Français se sont fait vacciner contre la grippe saisonnière durant l'hiver 2011-2012, soit une baisse de trois points par rapport à 2008/2009. Cette enquête a été effectuée en mars et avril dernier auprès de 6000 personnes âgées de plus de 15 ans représentatives de la population française. Selon le Pr Lina, « la baisse observée depuis deux ans est significative, elle s'observe dans toutes les catégories de population, y compris chez les plus de 65 ans et les populations à risque ». Les plus de 65 ans sont la cible principale des campagnes de vaccination. Pourtant, la baisse a atteint 9% au cours des deux dernières années. La proportion de vaccinés s'établit à 62%, en dessous de l'objectif de 75% fixé par l'OMS et la Loi de Santé publique.
Mais la désaffection touche tous les sujets à risque, notamment ceux atteints de maladies chroniques (cardiaque, pulmonaire, métabolique, immunologique, cancéreuse) qui n'ont été que 49% à se faire vacciner l'hiver dernier, dont 43% chez les personnes souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), soit une baisse de 25% par rapport à 2009-2010. La baisse a également été considérable selon le Pr Lina chez les enfants à risque, notamment les tous petits enfants à risque où l'on voit que la protection induite par la vaccination des parents n'a pas du tout marché. Jusqu'en 2009, les taux de vaccination contre la grippe augmentaient régulièrement, passant d'un taux relativement stable à 20% dans les années 90 à un taux de 26% en 2009.
La grippe touche plusieurs millions de personnes chaque année
Mais le fiasco de la campagne de vaccination contre la pandémie H1N1 de 2009, semble avoir changé la donne. « Il y a eu beaucoup de bruit autour de H1N1, mais la grippe s'est révélée bien moins grave qu'annoncé, ce qui a conduit certaines tranches d'âge à penser qu'elles étaient probablement protégées et suffisamment en bonne santé pour échapper à une forme grave de grippe », rappelle le Pr Lina. Il a également cité les inquiétudes liées à un vaccin utilisé pour combattre la pandémie H1N1 de 2009 (des chercheurs finlandais ont annoncé l'an dernier avoir confirmé un lien entre le vaccin Pandemrix et des cas de narcolepsie chez des enfants) et une démobilisation des médecins généralistes. « La conséquence a été vue immédiatement, note-t-il, puisqu'on a observé cet hiver chez les plus de 65 ans et les plus de 75 ans un nombre de cas de grippes et de surmortalité induite par la grippe beaucoup plus important que les années précédentes. »
Pour renverser la vapeur, le GIEG préconise notamment une vaccination plus importante de l'entourage des personnes à risque, notamment celui des bébés de moins de 6 mois qui ne peuvent pas être vaccinés. Les femmes enceintes et les personnes atteintes d'obésité morbide ont pour la 1ère fois cette année été incluses dans les personnes à risque. La meilleure incitation à la vaccination reste toutefois la gratuité, selon l'enquête qui fait état de six fois plus de personnes vaccinées chez les personnes ayant reçu un bon de prise en charge par la sécurité sociale. La grippe touche plusieurs millions de personnes chaque année et est responsable d'une mortalité significative parmi les groupes à risque chaque année, selon le professeur Lina.
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Les Français restent encore et toujours réfractaires à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, près de trois ans après la pandémie de H1N1.
Moins d'un Français sur quatre s'est fait vacciner contre la grippe saisonnière l'an dernier. Trois ans après la pandémie H1N1, les Français restent réticents à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, y compris les plus vulnérables. « Il s'agit d'un problème observé partout en Europe et pas seulement en France », a d'ailleurs reconnu le Pr Bruno Lina, qui préside le conseil scientifique du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe (GEIG) en présentant mardi une enquête sur la dernière campagne de vaccination antigrippale en France.
Selon cette enquête de l'institut Kantar Health, seulement 23,4% des Français se sont fait vacciner contre la grippe saisonnière durant l'hiver 2011-2012, soit une baisse de trois points par rapport à 2008/2009. Cette enquête a été effectuée en mars et avril dernier auprès de 6000 personnes âgées de plus de 15 ans représentatives de la population française. Selon le Pr Lina, « la baisse observée depuis deux ans est significative, elle s'observe dans toutes les catégories de population, y compris chez les plus de 65 ans et les populations à risque ». Les plus de 65 ans sont la cible principale des campagnes de vaccination. Pourtant, la baisse a atteint 9% au cours des deux dernières années. La proportion de vaccinés s'établit à 62%, en dessous de l'objectif de 75% fixé par l'OMS et la Loi de Santé publique.
Mais la désaffection touche tous les sujets à risque, notamment ceux atteints de maladies chroniques (cardiaque, pulmonaire, métabolique, immunologique, cancéreuse) qui n'ont été que 49% à se faire vacciner l'hiver dernier, dont 43% chez les personnes souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), soit une baisse de 25% par rapport à 2009-2010. La baisse a également été considérable selon le Pr Lina chez les enfants à risque, notamment les tous petits enfants à risque où l'on voit que la protection induite par la vaccination des parents n'a pas du tout marché. Jusqu'en 2009, les taux de vaccination contre la grippe augmentaient régulièrement, passant d'un taux relativement stable à 20% dans les années 90 à un taux de 26% en 2009.
La grippe touche plusieurs millions de personnes chaque année
Mais le fiasco de la campagne de vaccination contre la pandémie H1N1 de 2009, semble avoir changé la donne. « Il y a eu beaucoup de bruit autour de H1N1, mais la grippe s'est révélée bien moins grave qu'annoncé, ce qui a conduit certaines tranches d'âge à penser qu'elles étaient probablement protégées et suffisamment en bonne santé pour échapper à une forme grave de grippe », rappelle le Pr Lina. Il a également cité les inquiétudes liées à un vaccin utilisé pour combattre la pandémie H1N1 de 2009 (des chercheurs finlandais ont annoncé l'an dernier avoir confirmé un lien entre le vaccin Pandemrix et des cas de narcolepsie chez des enfants) et une démobilisation des médecins généralistes. « La conséquence a été vue immédiatement, note-t-il, puisqu'on a observé cet hiver chez les plus de 65 ans et les plus de 75 ans un nombre de cas de grippes et de surmortalité induite par la grippe beaucoup plus important que les années précédentes. »
Pour renverser la vapeur, le GIEG préconise notamment une vaccination plus importante de l'entourage des personnes à risque, notamment celui des bébés de moins de 6 mois qui ne peuvent pas être vaccinés. Les femmes enceintes et les personnes atteintes d'obésité morbide ont pour la 1ère fois cette année été incluses dans les personnes à risque. La meilleure incitation à la vaccination reste toutefois la gratuité, selon l'enquête qui fait état de six fois plus de personnes vaccinées chez les personnes ayant reçu un bon de prise en charge par la sécurité sociale. La grippe touche plusieurs millions de personnes chaque année et est responsable d'une mortalité significative parmi les groupes à risque chaque année, selon le professeur Lina.
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Re: Actualités 2012
Pierrots de la nuit : la brigade artistique antibruit
Entre 23 heures et 3 heures du matin, la Mairie de Paris envoie désormais des Pierrots de la nuit sillonner les lieux festifs de la capitale.
Samedi soir, un peu après 23 heures. Deux drôles de personnages, en combinaison blanche, coiffés d'une passoire jaune, de cache-oreilles et d'une touffe de cheveux immaculés, s'avancent dans la très animée rue Amelot (XIe). L'apparition de ces deux «clowns» nocturnes ne passe pas inaperçue sur les trottoirs bondés de jeunes gens, qui profitent de la douceur de l'air pour boire et surtout fumer à l'extérieur des bars. Sous le costume se cachent Mona et Mathilde, deux artistes recrutées par les Pierrots de la nuit, sorte de brigade poétique antibruit. Leur mission, interpeller les noceurs à l'aide de minispectacles de rue et les inciter à baisser d'un ton. «L'initiative est inspirée des expériences menées dans les quartiers festifs de Barcelone et de Tarragone. Cela fait cinq mois qu'on teste l'idée dans les quartiers plus festifs de la capitale», explique Ioanna Thomas, productrice de spectacle, qui recrute et gère le planning des Pierrots de la nuit. «Les duos sont tantôt composés de comédiens, tantôt de danseurs de hip-hop, de marionnettistes… Et bientôt d'échassiers», promet Ioanna, qui préfère éviter l'option cracheur de feu. Au total, l'initiative, votée en Conseil de Paris coûte 270.000 euros sur quinze mois.
Même si les duos sont toujours accompagnés d'un médiateur, qui prévient les gérants de bars en amont et recadre, le cas échéant, les fêtards, Ioanna accompagne souvent les artistes. Histoire de voir si les interventions font effet. Les duos d'anges qui susurrent à l'oreille des fêtards sont déjà rodés. Les mimes et les danseurs aussi.
Expertes en décibels
Ce soir, Mona et Mathilde se présentent comme «sonologues», expertes en décibels. Elles se servent de tapettes à mouche pour «tamiser le bruit» et entonnent une chanson douce qui rappelle que, si l'on veut continuer à fréquenter son bar préféré, il faut respecter le sommeil des gens du quartier, sans quoi le bar pourrait bien être contraint de fermer. Pendant des heures, les deux sonologues, pourvues d'un drôle d'accent anglais qui, curieusement, provoquent une attention - une attraction? - immédiate, passent de bar en bar. Globalement, les noceurs sont accueillants, réceptifs à ce discours pas répressif. Beaucoup réclament des photos, un bisou, voire un service: «Si seulement vous pouviez passer en bas de chez moi…» Parfois, ils proposent leur aide: «On ne vous entend pas, prenez mon mégaphone!» Mais, au-delà d'un certain taux d'alcoolémie, la même rengaine revient: «Si les voisins veulent le silence, ils n'ont qu'à déménager!» Il n'empêche, le niveau sonore diminue nettement après le passage des Pierrots. «L'idée, c'est qu'au bout d'un certain temps les gens reconnaissent les Pierrots et baissent d'un ton automatiquement», note Frantz Steinbach, trésorier de l'association et dirigeant du réseau MAP, qui fédère plusieurs salles musicales à Paris. Trois heures du matin. Les bars ont fermé. Les Pierrots se démaquillent. La fin de la nuit leur appartient.
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Entre 23 heures et 3 heures du matin, la Mairie de Paris envoie désormais des Pierrots de la nuit sillonner les lieux festifs de la capitale.
Samedi soir, un peu après 23 heures. Deux drôles de personnages, en combinaison blanche, coiffés d'une passoire jaune, de cache-oreilles et d'une touffe de cheveux immaculés, s'avancent dans la très animée rue Amelot (XIe). L'apparition de ces deux «clowns» nocturnes ne passe pas inaperçue sur les trottoirs bondés de jeunes gens, qui profitent de la douceur de l'air pour boire et surtout fumer à l'extérieur des bars. Sous le costume se cachent Mona et Mathilde, deux artistes recrutées par les Pierrots de la nuit, sorte de brigade poétique antibruit. Leur mission, interpeller les noceurs à l'aide de minispectacles de rue et les inciter à baisser d'un ton. «L'initiative est inspirée des expériences menées dans les quartiers festifs de Barcelone et de Tarragone. Cela fait cinq mois qu'on teste l'idée dans les quartiers plus festifs de la capitale», explique Ioanna Thomas, productrice de spectacle, qui recrute et gère le planning des Pierrots de la nuit. «Les duos sont tantôt composés de comédiens, tantôt de danseurs de hip-hop, de marionnettistes… Et bientôt d'échassiers», promet Ioanna, qui préfère éviter l'option cracheur de feu. Au total, l'initiative, votée en Conseil de Paris coûte 270.000 euros sur quinze mois.
Même si les duos sont toujours accompagnés d'un médiateur, qui prévient les gérants de bars en amont et recadre, le cas échéant, les fêtards, Ioanna accompagne souvent les artistes. Histoire de voir si les interventions font effet. Les duos d'anges qui susurrent à l'oreille des fêtards sont déjà rodés. Les mimes et les danseurs aussi.
Expertes en décibels
Ce soir, Mona et Mathilde se présentent comme «sonologues», expertes en décibels. Elles se servent de tapettes à mouche pour «tamiser le bruit» et entonnent une chanson douce qui rappelle que, si l'on veut continuer à fréquenter son bar préféré, il faut respecter le sommeil des gens du quartier, sans quoi le bar pourrait bien être contraint de fermer. Pendant des heures, les deux sonologues, pourvues d'un drôle d'accent anglais qui, curieusement, provoquent une attention - une attraction? - immédiate, passent de bar en bar. Globalement, les noceurs sont accueillants, réceptifs à ce discours pas répressif. Beaucoup réclament des photos, un bisou, voire un service: «Si seulement vous pouviez passer en bas de chez moi…» Parfois, ils proposent leur aide: «On ne vous entend pas, prenez mon mégaphone!» Mais, au-delà d'un certain taux d'alcoolémie, la même rengaine revient: «Si les voisins veulent le silence, ils n'ont qu'à déménager!» Il n'empêche, le niveau sonore diminue nettement après le passage des Pierrots. «L'idée, c'est qu'au bout d'un certain temps les gens reconnaissent les Pierrots et baissent d'un ton automatiquement», note Frantz Steinbach, trésorier de l'association et dirigeant du réseau MAP, qui fédère plusieurs salles musicales à Paris. Trois heures du matin. Les bars ont fermé. Les Pierrots se démaquillent. La fin de la nuit leur appartient.
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Re: Actualités 2012
Les terrasses de café priées de baisser le volume
Cinq sonomètres viennent d'être déployés dans le XIe afin de mesurer l'impact du bruit émis devant les débits de boissons.
Conversations animées, éclats de rire stridents, tintements de verres à répétition… Aussi banale soit-elle, la bande-son qui passe actuellement en boucle devant les bistrots de la capitale n'est pas franchement du goût de tous les habitants.
La preuve, jeudi dernier, les riverains des Ier, IIe, VIIIe et IXe arrondissements avaient décidé de s'unir dans un chœur de… «chuuuuuuuuuut!» pour mieux manifester leur ras-le-bol, avant de reporter ce rassemblement en raison des législatives. Il y a quelques mois, histoire d'apaiser les relations à couteaux tirés entre commerçants et riverains, le maire du XIe s'est décidé à mettre en place une médiation. Même la Mairie de Paris s'est penchée sur le problème: entre 23 heures et 3 heures du matin, elle envoie désormais des Pierrots de la nuit sillonner les lieux festifs de la capitale afin de calmer, sur le mode de l'humour, les ardeurs vocales des noctambules.
«Avant, les nuisances sonores étaient synonymes de circulation routière. Aujourd'hui, on commence à prendre en compte d'autres phénomènes», témoigne Julie Nouvion, la présidente de Bruitparif, l'Observatoire du bruit en Ile-de-France. À commencer par la multiplication des terrasses. Déjà dans le collimateur pour leur tendance à prendre de plus en plus leurs aises sur les trottoirs, voilà qu'on leur reproche maintenant de donner un peu trop de la voix. À la Chambre des huissiers de justice de Paris, qui propose un service d'urgence la nuit, un quart des constats concernent le volume sonore excessif généré le soir par les terrasses de bars et de restaurants. «Dernièrement, je suis intervenu rue Lamarck, où un simple petit bar-tabac au rez-de-chaussée d'un immeuble a installé trois tables dehors. Entre les gens qui sortent fumer et ceux qui sont attablés, les voisins du dessus ne peuvent plus fermer l'œil», assure Maître Marc Farruch.
En cause, la loi antitabac
En cause, la loi antitabac qui a jeté les fumeurs à la rue et poussé à l'agrandissement des terrasses afin de les capter. «En même temps, cette loi est un fabuleux prétexte qui a servi à annexer l'espace public, fustige Élisabeth Bourguignat, une porte-parole du réseau «Vivre Paris!», regroupement de 24 associations d'habitants. Quand on sait que les bistrots font une bonne partie de leur chiffre d'affaires grâce aux terrasses, on comprend que cela les arrange. Le problème, c'est qu'à force d'être dérangés, les habitants de certains quartiers finissent par déménager et louent en meublé à des touristes de passage. En pleine crise du logement, on ne peut pas se permettre de sacrifier un seul appartement.»
Pour l'heure, cinq sonomètres ont été installés par Bruitparif rue Jean-Pierre-Timbaud (XIe) afin de mesurer concrètement l'impact sonore des terrasses. «Nous étudions également plusieurs autres pistes: un système d'alerte par SMS des patrons de bars dès que le bruit dépassera le seuil fixé, car ils n'ont pas toujours conscience de la nuisance», explique Julie Nouvion. L'Observatoire réfléchit aussi à l'opportunité de placer des feux tricolores au-dessus des établissements afin de responsabiliser directement les usagers.
Problème: «Les seuils réglementaires dans Paris sont tellement hauts aujourd'hui qu'ils ne sont jamais atteints. Il y a un vrai travail législatif à mener.» A contrario, l'amende encourue pour tapage nocturne, 68 € seulement, est sans doute trop peu élevée pour être réellement dissuasive.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cinq sonomètres viennent d'être déployés dans le XIe afin de mesurer l'impact du bruit émis devant les débits de boissons.
Conversations animées, éclats de rire stridents, tintements de verres à répétition… Aussi banale soit-elle, la bande-son qui passe actuellement en boucle devant les bistrots de la capitale n'est pas franchement du goût de tous les habitants.
La preuve, jeudi dernier, les riverains des Ier, IIe, VIIIe et IXe arrondissements avaient décidé de s'unir dans un chœur de… «chuuuuuuuuuut!» pour mieux manifester leur ras-le-bol, avant de reporter ce rassemblement en raison des législatives. Il y a quelques mois, histoire d'apaiser les relations à couteaux tirés entre commerçants et riverains, le maire du XIe s'est décidé à mettre en place une médiation. Même la Mairie de Paris s'est penchée sur le problème: entre 23 heures et 3 heures du matin, elle envoie désormais des Pierrots de la nuit sillonner les lieux festifs de la capitale afin de calmer, sur le mode de l'humour, les ardeurs vocales des noctambules.
«Avant, les nuisances sonores étaient synonymes de circulation routière. Aujourd'hui, on commence à prendre en compte d'autres phénomènes», témoigne Julie Nouvion, la présidente de Bruitparif, l'Observatoire du bruit en Ile-de-France. À commencer par la multiplication des terrasses. Déjà dans le collimateur pour leur tendance à prendre de plus en plus leurs aises sur les trottoirs, voilà qu'on leur reproche maintenant de donner un peu trop de la voix. À la Chambre des huissiers de justice de Paris, qui propose un service d'urgence la nuit, un quart des constats concernent le volume sonore excessif généré le soir par les terrasses de bars et de restaurants. «Dernièrement, je suis intervenu rue Lamarck, où un simple petit bar-tabac au rez-de-chaussée d'un immeuble a installé trois tables dehors. Entre les gens qui sortent fumer et ceux qui sont attablés, les voisins du dessus ne peuvent plus fermer l'œil», assure Maître Marc Farruch.
En cause, la loi antitabac
En cause, la loi antitabac qui a jeté les fumeurs à la rue et poussé à l'agrandissement des terrasses afin de les capter. «En même temps, cette loi est un fabuleux prétexte qui a servi à annexer l'espace public, fustige Élisabeth Bourguignat, une porte-parole du réseau «Vivre Paris!», regroupement de 24 associations d'habitants. Quand on sait que les bistrots font une bonne partie de leur chiffre d'affaires grâce aux terrasses, on comprend que cela les arrange. Le problème, c'est qu'à force d'être dérangés, les habitants de certains quartiers finissent par déménager et louent en meublé à des touristes de passage. En pleine crise du logement, on ne peut pas se permettre de sacrifier un seul appartement.»
Pour l'heure, cinq sonomètres ont été installés par Bruitparif rue Jean-Pierre-Timbaud (XIe) afin de mesurer concrètement l'impact sonore des terrasses. «Nous étudions également plusieurs autres pistes: un système d'alerte par SMS des patrons de bars dès que le bruit dépassera le seuil fixé, car ils n'ont pas toujours conscience de la nuisance», explique Julie Nouvion. L'Observatoire réfléchit aussi à l'opportunité de placer des feux tricolores au-dessus des établissements afin de responsabiliser directement les usagers.
Problème: «Les seuils réglementaires dans Paris sont tellement hauts aujourd'hui qu'ils ne sont jamais atteints. Il y a un vrai travail législatif à mener.» A contrario, l'amende encourue pour tapage nocturne, 68 € seulement, est sans doute trop peu élevée pour être réellement dissuasive.
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Re: Actualités 2012
Jurés populaires : gel en correctionnelle
La Chancellerie a décidé de geler l'extension à huit régions supplémentaires, prévue en janvier 2013, de l'expérimentation des jurés populaires en correctionnelle lancée en début d'année à Dijon et Toulouse, a confirmé ce soir son porte-parole.
L'information a été donnée en fin de journée sur Twitter par l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). "La Chancellerie gèle l'extension de la réforme des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels", indique le message.
"Audiences plus longues, jurés pas plus sévères que les juges soit-disant laxistes, une réforme (...) qui fait +pschitt+", commente le syndicat, qui a toujours manifesté son hostilité à cette réforme emblématique de la présidence de Nicolas Sarkozy en matière de justice.
Cette réforme, censée "rapprocher les citoyens de la justice", prévoit que deux "citoyens assesseurs" siègent aux côtés de trois magistrats, en première instance et en appel, pour le jugement de certains délits passibles d'au moins cinq ans de prison, comme les atteintes aux personnes.
Lancée en janvier dans le ressort des cours d'appel de Toulouse et Dijon, cette expérience devait être étendue à huit nouvelles cours d'appel (Douai, Lyon, Bordeaux, Colmar, Angers, Orléans, Montpellier et Fort-de-France) au 1er janvier 2013.
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La Chancellerie a décidé de geler l'extension à huit régions supplémentaires, prévue en janvier 2013, de l'expérimentation des jurés populaires en correctionnelle lancée en début d'année à Dijon et Toulouse, a confirmé ce soir son porte-parole.
L'information a été donnée en fin de journée sur Twitter par l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). "La Chancellerie gèle l'extension de la réforme des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels", indique le message.
"Audiences plus longues, jurés pas plus sévères que les juges soit-disant laxistes, une réforme (...) qui fait +pschitt+", commente le syndicat, qui a toujours manifesté son hostilité à cette réforme emblématique de la présidence de Nicolas Sarkozy en matière de justice.
Cette réforme, censée "rapprocher les citoyens de la justice", prévoit que deux "citoyens assesseurs" siègent aux côtés de trois magistrats, en première instance et en appel, pour le jugement de certains délits passibles d'au moins cinq ans de prison, comme les atteintes aux personnes.
Lancée en janvier dans le ressort des cours d'appel de Toulouse et Dijon, cette expérience devait être étendue à huit nouvelles cours d'appel (Douai, Lyon, Bordeaux, Colmar, Angers, Orléans, Montpellier et Fort-de-France) au 1er janvier 2013.
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Re: Actualités 2012
Accidents domestiques : la France a des progrès à faire
Une enquête lancée au niveau européen fait le point sur la prévention des accidents quotidiens dont sont victimes les enfants et les adolescents. Sur 31 pays participants, la France arrive au 22e rang.
Chaque heure un enfant décède dans l'Union européenne des suites d'une blessure. En vue d'améliorer la prévention des accidents quotidiens dont sont victimes les enfants et les adolescents, une enquête à l'échelle européenne et pilotée par l'association European Child Safety Alliance (Ecsa), a été lancée afin d'évaluer les politiques en vigueur dans les 31 pays participants.
Selon les résultats communiqués ce mardi, la France se classe au 22e rang, avec une note globale de 31,5/60. La Finlande (45/60), l'Islande (44,5/60) et les Pays-Bas (43,5/60) occupent les premières places.
Ainsi la France obtient une note correcte de 3,5/5 en matière de prévention des noyades. À l'inverse, elle n'atteint pas la moyenne en ce qui concerne la prévention des chutes et des défenestrations (1,5/5).
Selon la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC), qui a réalisé l'étude en France pour le compte du Programme européen Tactics, la réglementation devrait progresser dans divers domaines. Selon elle, le port du casque à vélo devrait être obligatoire, les sièges auto accueillant des enfants de moins de quatre ans devraient aussi systématiquement être positionnés dos à la route dans le véhicule.
En matière de prévention de noyade, les piscines publiques devraient, selon l'association, être équipées de dispositifs de sécurité, notamment de barrières, comme c'est déjà le cas pour les bassins privés. Autre préconisation: pour éviter les défenestrations de jeunes enfants, fenêtres et balcons des logements devraient être dotés de dispositifs de sécurité. Enfin, la commission soutient l'adoption d'une réglementation imposant de conditionner les médicaments dans des boîtes ou des contenants impossibles à ouvrir par les jeunes enfants, afin de limiter les risques d'intoxication.
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Une enquête lancée au niveau européen fait le point sur la prévention des accidents quotidiens dont sont victimes les enfants et les adolescents. Sur 31 pays participants, la France arrive au 22e rang.
Chaque heure un enfant décède dans l'Union européenne des suites d'une blessure. En vue d'améliorer la prévention des accidents quotidiens dont sont victimes les enfants et les adolescents, une enquête à l'échelle européenne et pilotée par l'association European Child Safety Alliance (Ecsa), a été lancée afin d'évaluer les politiques en vigueur dans les 31 pays participants.
Selon les résultats communiqués ce mardi, la France se classe au 22e rang, avec une note globale de 31,5/60. La Finlande (45/60), l'Islande (44,5/60) et les Pays-Bas (43,5/60) occupent les premières places.
Ainsi la France obtient une note correcte de 3,5/5 en matière de prévention des noyades. À l'inverse, elle n'atteint pas la moyenne en ce qui concerne la prévention des chutes et des défenestrations (1,5/5).
Selon la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC), qui a réalisé l'étude en France pour le compte du Programme européen Tactics, la réglementation devrait progresser dans divers domaines. Selon elle, le port du casque à vélo devrait être obligatoire, les sièges auto accueillant des enfants de moins de quatre ans devraient aussi systématiquement être positionnés dos à la route dans le véhicule.
En matière de prévention de noyade, les piscines publiques devraient, selon l'association, être équipées de dispositifs de sécurité, notamment de barrières, comme c'est déjà le cas pour les bassins privés. Autre préconisation: pour éviter les défenestrations de jeunes enfants, fenêtres et balcons des logements devraient être dotés de dispositifs de sécurité. Enfin, la commission soutient l'adoption d'une réglementation imposant de conditionner les médicaments dans des boîtes ou des contenants impossibles à ouvrir par les jeunes enfants, afin de limiter les risques d'intoxication.
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Re: Actualités 2012
La chirurgie soigne les femmes excisées
Par damien Mascret - le 11/06/2012
Le bilan de 3000 opérations confirme une réduction des douleurs et une sexualité améliorée.
Le 1er juin 2012, les assises de la Nièvre condamnaient un couple de Guinéens à deux ans et dix-huit mois de prison ferme pour avoir fait exciser leurs quatre filles âgées aujourd'hui de 11, 13, 18 et 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, avait aussitôt manifesté sa satisfaction: «L'excision est une atteinte au droit des femmes à disposer de leur corps et à la dignité humaine. Au-delà des nécessaires mesures de prévention et d'éducation qui doivent faire disparaître ces pratiques, la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur.»
L'excision, une pratique qui consiste à amputer les fillettes de leur clitoris et parfois de leurs petites lèvres, est encore pratiquée dans vingt-huit pays d'Afrique, essentiellement le Mali et la Guinée, mais aussi le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, en Afrique centrale et de l'Ouest. Chaque année, 3 millions de fillettes sont en effet mutilées dans le monde, et, pour les petites Françaises, c'est parfois lors de vacances dans leur pays d'origine que la mutilation est réalisée.
La pratique est bien sûr interdite en France. Et la loi française s'applique également à l'acte commis à l'étranger si la victime est française ou si, étrangère, elle réside habituellement en France. Des associations, comme la Fédération nationale Gams (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines), Gynécologie sans frontières, Équilibres et populations, Osez le féminisme ou le Planning familial, luttent sans relâche contre l'excision.
Une intervention désormais remboursée en France
Comme en écho à cette pratique responsable de la mutilation intime de 55.000 femmes vivant en France, la revue médicale internationale The Lancet publie ce mardi les résultats de l'opération réparatrice mise au point à la fin des années 1990 par le chirurgien français Pierre Foldès (hôpital de Poissy-Saint-Germain).
Depuis 1998, près de 3000 femmes ont bénéficié de cette intervention désormais remboursée en France, mais inaccessible dans la plupart des pays où la pratique perdure. Elle consiste à ôter le tissu cicatriciel et à récupérer la partie profonde du clitoris pour la ramener à la surface.
Un an après l'opération, le bilan qui a pu être réalisé pour 866 femmes est positif: «Cela peut certainement améliorer le plaisir des femmes et diminuer leurs douleurs. Cela peut aussi permettre aux femmes mutilées de retrouver leur identité», explique le Dr Foldès. De fait, un tiers des femmes jusque-là sans orgasme ont découvert le plaisir. D'autre part, alors que les deux tiers des femmes opérées se plaignaient de douleurs persistantes avant l'opération, la majorité rapportait une amélioration des symptômes grâce à la chirurgie.
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Par damien Mascret - le 11/06/2012
Le bilan de 3000 opérations confirme une réduction des douleurs et une sexualité améliorée.
Le 1er juin 2012, les assises de la Nièvre condamnaient un couple de Guinéens à deux ans et dix-huit mois de prison ferme pour avoir fait exciser leurs quatre filles âgées aujourd'hui de 11, 13, 18 et 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, avait aussitôt manifesté sa satisfaction: «L'excision est une atteinte au droit des femmes à disposer de leur corps et à la dignité humaine. Au-delà des nécessaires mesures de prévention et d'éducation qui doivent faire disparaître ces pratiques, la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur.»
L'excision, une pratique qui consiste à amputer les fillettes de leur clitoris et parfois de leurs petites lèvres, est encore pratiquée dans vingt-huit pays d'Afrique, essentiellement le Mali et la Guinée, mais aussi le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, en Afrique centrale et de l'Ouest. Chaque année, 3 millions de fillettes sont en effet mutilées dans le monde, et, pour les petites Françaises, c'est parfois lors de vacances dans leur pays d'origine que la mutilation est réalisée.
La pratique est bien sûr interdite en France. Et la loi française s'applique également à l'acte commis à l'étranger si la victime est française ou si, étrangère, elle réside habituellement en France. Des associations, comme la Fédération nationale Gams (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines), Gynécologie sans frontières, Équilibres et populations, Osez le féminisme ou le Planning familial, luttent sans relâche contre l'excision.
Une intervention désormais remboursée en France
Comme en écho à cette pratique responsable de la mutilation intime de 55.000 femmes vivant en France, la revue médicale internationale The Lancet publie ce mardi les résultats de l'opération réparatrice mise au point à la fin des années 1990 par le chirurgien français Pierre Foldès (hôpital de Poissy-Saint-Germain).
Depuis 1998, près de 3000 femmes ont bénéficié de cette intervention désormais remboursée en France, mais inaccessible dans la plupart des pays où la pratique perdure. Elle consiste à ôter le tissu cicatriciel et à récupérer la partie profonde du clitoris pour la ramener à la surface.
Un an après l'opération, le bilan qui a pu être réalisé pour 866 femmes est positif: «Cela peut certainement améliorer le plaisir des femmes et diminuer leurs douleurs. Cela peut aussi permettre aux femmes mutilées de retrouver leur identité», explique le Dr Foldès. De fait, un tiers des femmes jusque-là sans orgasme ont découvert le plaisir. D'autre part, alors que les deux tiers des femmes opérées se plaignaient de douleurs persistantes avant l'opération, la majorité rapportait une amélioration des symptômes grâce à la chirurgie.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les prescriptions des seniors doivent être mieux contrôlées
Par le figaro.fr - le 13/06/2012
L'Acédémie de médecine dresse des recommandations pour éviter les effets indésirables, plus fréquents chez cette population qui suit souvent plusieurs traitements à la fois.
La prescription de médicaments aux personnes âgées doit mieux tenir compte de celles souffrant de plusieurs pathologies à la fois, ainsi que d'une augmentation des effets indésirables avec l'âge, a averti mardi l'Académie de médecine.
«Il existe une relation entre le nombre de médicaments consommés et la survenue d'un effet indésirable médicamenteux», rappelle l'Académie en préambule à une série de recommandations destinées aux pouvoirs publics et aux médecins.
Les recommandations visent les patients âgés de plus de 75 ans, soit 5,8 millions de personnes au 1er janvier 2011, ainsi que les plus de 65 ans atteints de plusieurs pathologies. Ces malades sont fréquemment atteints de plusieurs maladies, le plus souvent chroniques, nécessitant la prise concomitante de plusieurs médicaments et ont une sensibilité accrue aux accidents médicamenteux.
Près des trois quarts des médicaments prescrits aux personnes âgées en France sont des médicaments cardio-vasculaires, des psychotropes et des antalgiques.
«L'âge ne contre-indique généralement pas un traitement médicamenteux mais impose d'en adapter les objectifs et les modalités», écrit l'Académie qui recommande notamment aux pouvoirs publics d'établir une liste de médicaments potentiellement inadaptés aux personnes âgées.
Elle propose également une meilleure formation des étudiants en médecine ainsi que d'inclure, autant possible, un nombre significatif de personnes âgées dans les essais thérapeutiques visant à l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché (AMM).
Les prescripteurs sont pour leur part invités à hiérarchiser les différentes pathologies pour limiter les prescriptions aux médicaments indispensables. Ils doivent également établir la liste complète de tous les médicaments réellement consommés, y compris en automédication, pour éviter au maximum les effets iatrogènes (induits par le traitement) et réévaluer l'utilité de chaque médicament avant de renouveler une ordonnance.
La fonction rénale, qui peut s'altérer avec l'âge, fait partie des éléments à surveiller lors d'un traitement.
(AFP)
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par le figaro.fr - le 13/06/2012
L'Acédémie de médecine dresse des recommandations pour éviter les effets indésirables, plus fréquents chez cette population qui suit souvent plusieurs traitements à la fois.
La prescription de médicaments aux personnes âgées doit mieux tenir compte de celles souffrant de plusieurs pathologies à la fois, ainsi que d'une augmentation des effets indésirables avec l'âge, a averti mardi l'Académie de médecine.
«Il existe une relation entre le nombre de médicaments consommés et la survenue d'un effet indésirable médicamenteux», rappelle l'Académie en préambule à une série de recommandations destinées aux pouvoirs publics et aux médecins.
Les recommandations visent les patients âgés de plus de 75 ans, soit 5,8 millions de personnes au 1er janvier 2011, ainsi que les plus de 65 ans atteints de plusieurs pathologies. Ces malades sont fréquemment atteints de plusieurs maladies, le plus souvent chroniques, nécessitant la prise concomitante de plusieurs médicaments et ont une sensibilité accrue aux accidents médicamenteux.
Près des trois quarts des médicaments prescrits aux personnes âgées en France sont des médicaments cardio-vasculaires, des psychotropes et des antalgiques.
«L'âge ne contre-indique généralement pas un traitement médicamenteux mais impose d'en adapter les objectifs et les modalités», écrit l'Académie qui recommande notamment aux pouvoirs publics d'établir une liste de médicaments potentiellement inadaptés aux personnes âgées.
Elle propose également une meilleure formation des étudiants en médecine ainsi que d'inclure, autant possible, un nombre significatif de personnes âgées dans les essais thérapeutiques visant à l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché (AMM).
Les prescripteurs sont pour leur part invités à hiérarchiser les différentes pathologies pour limiter les prescriptions aux médicaments indispensables. Ils doivent également établir la liste complète de tous les médicaments réellement consommés, y compris en automédication, pour éviter au maximum les effets iatrogènes (induits par le traitement) et réévaluer l'utilité de chaque médicament avant de renouveler une ordonnance.
La fonction rénale, qui peut s'altérer avec l'âge, fait partie des éléments à surveiller lors d'un traitement.
(AFP)
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Moteurs diesel : Des gaz d'échappements cancérogènes
L'Organisation mondiale de la Santé a récemment classé les gaz d'échappements de moteurs diesel comme cancérogènes.
La liste de produits cancérogènes s'allonge. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC) – ou agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) – a annoncé mardi que les gaz d'échappements des moteurs diesel sont cancérogènes. Réunis à Lyon, les experts du CIRC ont en effet estimé qu'il y avait à présent suffisamment de preuves montrant qu'une exposition aux gaz d'échappements de moteurs diesel est associée à un risque accru de cancer du poumon, pour classer ces gaz dans le groupe des cancérogènes certains pour les humains (Groupe 1).
En 1988, le Centre avait déjà classé les émissions de moteurs diesel parmi les cancérogènes probables. « Les preuves scientifiques sont irréfutables et les conclusions du groupe de travail ont été unanimes: les émanations des moteurs diesel causent des cancers du poumon », a ainsi déclaré le Dr Christopher Portier, avant d'ajouter: « Etant donnés les impacts additionnels pour la santé des particules diesel, l'exposition à ce mélange chimique doit être réduite dans le monde entier ».
Plusieurs évaluations
Le CIRC a par ailleurs rappelé que d'importantes populations sont exposées quotidiennement dans le monde aux émissions des moteurs diesel et ce, non seulement par le biais des véhicules routiers mais aussi par d'autres modes de transports comme les trains et les bateaux. Le groupe d'experts a également conclu que les gaz d'échappement de moteurs à essence étaient « peut-être cancérogènes pour les humains (Groupe 2B) », un classement « sans changement depuis la précédente évaluation en 1989 ».
Depuis 1971, plus de 900 agents ont été évalués parmi lesquels plus de 400 ont été classés comme cancérogènes ou potentiellement cancérogènes pour l'homme. « Ma réaction, c'est: "enfin!" », a réagi Dr Patrice Halimi, secrétaire général et porte-parole de l'association Santé environnement France qui regroupe 2.500 médecins. « On sait depuis très longtemps que le diesel est un mauvais choix sanitaire, et que cette politique publique (visant à promouvoir un parc diesel en France) est une erreur », a-t-il ajouté. Et de conclure: « A la suite de cette reconnaissance par l'OMS, j'appelle à ce que nous mettions en place une politique publique qui soit réellement tournée vers la santé ».
Fortement développé, le diesel équipe près de 60% du parc automobile français.
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L'Organisation mondiale de la Santé a récemment classé les gaz d'échappements de moteurs diesel comme cancérogènes.
La liste de produits cancérogènes s'allonge. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC) – ou agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) – a annoncé mardi que les gaz d'échappements des moteurs diesel sont cancérogènes. Réunis à Lyon, les experts du CIRC ont en effet estimé qu'il y avait à présent suffisamment de preuves montrant qu'une exposition aux gaz d'échappements de moteurs diesel est associée à un risque accru de cancer du poumon, pour classer ces gaz dans le groupe des cancérogènes certains pour les humains (Groupe 1).
En 1988, le Centre avait déjà classé les émissions de moteurs diesel parmi les cancérogènes probables. « Les preuves scientifiques sont irréfutables et les conclusions du groupe de travail ont été unanimes: les émanations des moteurs diesel causent des cancers du poumon », a ainsi déclaré le Dr Christopher Portier, avant d'ajouter: « Etant donnés les impacts additionnels pour la santé des particules diesel, l'exposition à ce mélange chimique doit être réduite dans le monde entier ».
Plusieurs évaluations
Le CIRC a par ailleurs rappelé que d'importantes populations sont exposées quotidiennement dans le monde aux émissions des moteurs diesel et ce, non seulement par le biais des véhicules routiers mais aussi par d'autres modes de transports comme les trains et les bateaux. Le groupe d'experts a également conclu que les gaz d'échappement de moteurs à essence étaient « peut-être cancérogènes pour les humains (Groupe 2B) », un classement « sans changement depuis la précédente évaluation en 1989 ».
Depuis 1971, plus de 900 agents ont été évalués parmi lesquels plus de 400 ont été classés comme cancérogènes ou potentiellement cancérogènes pour l'homme. « Ma réaction, c'est: "enfin!" », a réagi Dr Patrice Halimi, secrétaire général et porte-parole de l'association Santé environnement France qui regroupe 2.500 médecins. « On sait depuis très longtemps que le diesel est un mauvais choix sanitaire, et que cette politique publique (visant à promouvoir un parc diesel en France) est une erreur », a-t-il ajouté. Et de conclure: « A la suite de cette reconnaissance par l'OMS, j'appelle à ce que nous mettions en place une politique publique qui soit réellement tournée vers la santé ».
Fortement développé, le diesel équipe près de 60% du parc automobile français.
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Re: Actualités 2012
Harcèlement sexuel : le nouveau projet de loi prévoit une gradation des actes
Le Point.fr - Publié le 12/06/2012 à 12:07
Le texte a déjà été qualifié d'"usine à gaz" par une association féministe.
Le nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel, révélé mardi par France Inter, prévoit deux formes de harcèlement et deux types de sanction, et a déjà été qualifié d'"usine à gaz" par une association féministe. Le projet de loi, préparé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira, et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, et qui a été publié sur le site de la radio, prévoit deux formes distinctes de harcèlement sexuel. Il doit être présenté mercredi en conseil des ministres.
La première forme de harcèlement, punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende, consiste à "imposer à une personne, de façon répétée, des gestes, propos ou tout autre acte à connotation sexuelle soit portant atteinte à sa dignité, en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créant pour elle un environnement intimidant, hostile ou offensant".
Dans la seconde situation "est assimilé à un harcèlement sexuel le fait mentionné dans le premier cas qui, "même en l'absence de répétition, s'accompagne d'ordres, de menaces, de contraintes ou de toute autre forme de pression grave accomplis dans le but réel ou apparent d'obtenir une relation sexuelle". Dans ce cas de figure, les faits seraient punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
"Un texte compliqué"
"C'est un texte compliqué, c'est une usine à gaz", a réagi Marilyn Baldeck, la déléguée générale de l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), interrogée par l'AFP.
"Les conditions de la première forme de harcèlement sexuel sont cumulatives avec les secondes", a-t-elle décrypté. "Pour obtenir l'infraction la plus sévèrement réprimée, la victime va devoir prouver énormément de choses", ce qui rend le texte "inapplicable en l'état", a-t-elle estimé.
En outre, "pour le gouvernement, la forme la plus grave de harcèlement sexuel reste moins punie que le délit de vol, le message est quand même gravissime", a-t-elle estimé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 12/06/2012 à 12:07
Le texte a déjà été qualifié d'"usine à gaz" par une association féministe.
Le nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel, révélé mardi par France Inter, prévoit deux formes de harcèlement et deux types de sanction, et a déjà été qualifié d'"usine à gaz" par une association féministe. Le projet de loi, préparé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira, et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, et qui a été publié sur le site de la radio, prévoit deux formes distinctes de harcèlement sexuel. Il doit être présenté mercredi en conseil des ministres.
La première forme de harcèlement, punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende, consiste à "imposer à une personne, de façon répétée, des gestes, propos ou tout autre acte à connotation sexuelle soit portant atteinte à sa dignité, en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créant pour elle un environnement intimidant, hostile ou offensant".
Dans la seconde situation "est assimilé à un harcèlement sexuel le fait mentionné dans le premier cas qui, "même en l'absence de répétition, s'accompagne d'ordres, de menaces, de contraintes ou de toute autre forme de pression grave accomplis dans le but réel ou apparent d'obtenir une relation sexuelle". Dans ce cas de figure, les faits seraient punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
"Un texte compliqué"
"C'est un texte compliqué, c'est une usine à gaz", a réagi Marilyn Baldeck, la déléguée générale de l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), interrogée par l'AFP.
"Les conditions de la première forme de harcèlement sexuel sont cumulatives avec les secondes", a-t-elle décrypté. "Pour obtenir l'infraction la plus sévèrement réprimée, la victime va devoir prouver énormément de choses", ce qui rend le texte "inapplicable en l'état", a-t-elle estimé.
En outre, "pour le gouvernement, la forme la plus grave de harcèlement sexuel reste moins punie que le délit de vol, le message est quand même gravissime", a-t-elle estimé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Bac 2012 : des détecteurs de portables contre la fraude
Le Point.fr - Publié le 13/06/2012 à 14:21 - Modifié le 13/06/2012 à 14:22
Des appareils seront placés dans certains centres d'examens pour détecter, et non brouiller, les communications.
Le gouvernement français a mis en place une batterie de mesures, dont la détection de l'usage du téléphone portable, pour éviter en 2012 la répétition des tricheries qui avaient entaché la session du baccalauréat de l'an dernier. "La fraude n'est pas tolérée. Aujourd'hui, les nouvelles technologies viennent pourtant à l'appui de techniques fort anciennes", a dit mercredi Jean-Michel Blanquet, le directeur général de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation.
"En clair, dans quelques endroits - de façon aléatoire et confidentielle -, des outils de détection des téléphones portables et autres appareils de transmission seront mis en place", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Le but est de faire peur aux éventuels fraudeurs en adoptant des mesures dissuasives "comme pour les radars sur le bord de nos routes". Ni le nombre de détecteurs, ni le coût, "modeste", de cette mesure n'ont été révélés. La technologie utilisée permettra la détection et non le brouillage des télécommunications, qui est réservée à la Justice et à la Défense.
Éviter de renouveler 2011
Les mesures de sécurisation ont été décidées en amont, ainsi que pendant et en aval des épreuves. "Il y aura une sécurisation des locaux académiques, pour que ce qui s'est passé l'année dernière ne se reproduise plus", a expliqué Jean-Michel Blanquet. Une polémique avait entaché la session 2011 du baccalauréat scientifique après que des lycéens ayant eu accès aux épreuves de mathématiques eurent révélé sur un forum internet certains exercices avant l'examen. Les lycéens mis en cause avaient été relaxés par la commission disciplinaire. La procédure se poursuit grâce à un appel du ministère.
Pendant l'épreuve, un texte sera lu et affiché dans chaque salle d'examen qui expliquera les conditions d'accès et de sortie des salles, et exposera les sanctions encourues en cas de fraude. La batterie de sanctions qu'un fraudeur pourrait se voir infliger reste inchangée : simple blâme, privation des mentions sur le diplôme et, surtout, interdiction de s'inscrire dans un établissement dispensant des formations post-baccalauréat ou de subir tout examen conduisant à la délivrance du baccalauréat ou d'un autre diplôme pour une durée de cinq ans.
"Sur les quelque 250 sanctions prononcées par les commissions disciplinaires pour fraude, environ un tiers concernait des cas de fraude avec usage du téléphone", a dit Cyril Moreau, le directeur du Centre de pilotage des examens du ministère, qui a précisé que 90 % des sanctions prononcées l'étaient avec sursis.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 13/06/2012 à 14:21 - Modifié le 13/06/2012 à 14:22
Des appareils seront placés dans certains centres d'examens pour détecter, et non brouiller, les communications.
Le gouvernement français a mis en place une batterie de mesures, dont la détection de l'usage du téléphone portable, pour éviter en 2012 la répétition des tricheries qui avaient entaché la session du baccalauréat de l'an dernier. "La fraude n'est pas tolérée. Aujourd'hui, les nouvelles technologies viennent pourtant à l'appui de techniques fort anciennes", a dit mercredi Jean-Michel Blanquet, le directeur général de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation.
"En clair, dans quelques endroits - de façon aléatoire et confidentielle -, des outils de détection des téléphones portables et autres appareils de transmission seront mis en place", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Le but est de faire peur aux éventuels fraudeurs en adoptant des mesures dissuasives "comme pour les radars sur le bord de nos routes". Ni le nombre de détecteurs, ni le coût, "modeste", de cette mesure n'ont été révélés. La technologie utilisée permettra la détection et non le brouillage des télécommunications, qui est réservée à la Justice et à la Défense.
Éviter de renouveler 2011
Les mesures de sécurisation ont été décidées en amont, ainsi que pendant et en aval des épreuves. "Il y aura une sécurisation des locaux académiques, pour que ce qui s'est passé l'année dernière ne se reproduise plus", a expliqué Jean-Michel Blanquet. Une polémique avait entaché la session 2011 du baccalauréat scientifique après que des lycéens ayant eu accès aux épreuves de mathématiques eurent révélé sur un forum internet certains exercices avant l'examen. Les lycéens mis en cause avaient été relaxés par la commission disciplinaire. La procédure se poursuit grâce à un appel du ministère.
Pendant l'épreuve, un texte sera lu et affiché dans chaque salle d'examen qui expliquera les conditions d'accès et de sortie des salles, et exposera les sanctions encourues en cas de fraude. La batterie de sanctions qu'un fraudeur pourrait se voir infliger reste inchangée : simple blâme, privation des mentions sur le diplôme et, surtout, interdiction de s'inscrire dans un établissement dispensant des formations post-baccalauréat ou de subir tout examen conduisant à la délivrance du baccalauréat ou d'un autre diplôme pour une durée de cinq ans.
"Sur les quelque 250 sanctions prononcées par les commissions disciplinaires pour fraude, environ un tiers concernait des cas de fraude avec usage du téléphone", a dit Cyril Moreau, le directeur du Centre de pilotage des examens du ministère, qui a précisé que 90 % des sanctions prononcées l'étaient avec sursis.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2012/2015!!
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- Forcené
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Re: Actualités 2012
Pour tous ceux à qui il reste des oraux a passé.
Je n'ai pas le temps de mettre les articles alors je vous mets les liens:
http://sante.lefigaro.fr/
http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je n'ai pas le temps de mettre les articles alors je vous mets les liens:
http://sante.lefigaro.fr/
http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Technicienne de laboratoire en reconversion! ah non ESI........
St Malo - ADMISE
Charleville Mézières - ADMISE
St Malo - ADMISE
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Re: Actualités 2012
Voilà d'autres articles intéressant pour ceux que ça intéresse....
Dengue : enfin un vaccin pour 2014 ?
Le Point.fr - Publié le 15/06/2012 à 18:24 - Modifié le 15/06/2012 à 20:10
La lutte contre les moustiques ayant montré ses limites, l'immunisation contre les maladies qu'ils transmettent est l'objet de multiples recherches.
Alors que Bangkok garde encore sur ses murs les traces des redoutables inondations qui ont dévasté certains quartiers de la capitale l'an dernier et qu'une bonne partie de la Thaïlande vit sous la menace de la montée des eaux, un homme conserve une énergie étonnante et un moral à toute épreuve : le Dr Sutee Yoksan, directeur du centre de développement des vaccins à l'université Mahidol, situé à environ une heure du centre de la capitale (ici on compte plus en temps qu'en kilomètres, en raison des embouteillages chroniques). Aussi petit et menu que souriant et drôle, ce spécialiste n'hésite pas à mimer les moustiques quand il en parle, ou l'effet d'un vaccin.
Aujourd'hui, c'est le deuxième "dengue day" en Asie. Une journée décrétée par les Premiers ministres des pays concernés et qui a vocation à devenir mondiale en raison de l'augmentation incessante du nombre de malades dû à cette affection négligée par l'Organisation mondiale de la santé. Ce dernier a été multiplié par trente au cours des 50 dernières années et ce n'est pas fini (notamment en raison du réchauffement climatique, des transports et de l'urbanisation massive). Parallèlement, le 15e congrès annuel sur les maladies infectieuses se tient à Bangkok. C'est à cette occasion qu'un voyage de presse a été organisé dans cette ville par Sanofi-Pasteur, dont le vaccin contre la dengue - le premier contre cette maladie transmise par certains moustiques - pourrait bientôt être mis à la disposition des personnes vivant dans les pays les plus touchés (40 % de la population mondiale, la majorité en Asie Pacifique).
220 millions d'individus infectés chaque année
Il faut rappeler que 220 millions d'individus sont officiellement infectés chaque année (un chiffre très sous-estimé, en l'absence de déclaration obligatoire) et que 2 millions d'entre eux, essentiellement des enfants, développent une forme hémorragique, parfois mortelle (près de 25 000 décès par an). Fort heureusement, malgré le nombre de "rencontres" avec des insectes porteurs du virus de cette maladie - 98 % des jeunes de moins de 15 ans vivant à Bangkok ont déjà été piqués par un insecte contaminé -, moins de 10 % des individus concernés développent la maladie (ils deviennent quand même des "réservoirs à virus" dans lesquels les moustiques transmetteurs pourront puiser...). Il faut également souligner qu'il n'existe aucun traitement - en dehors du paracétamol - pour soulager la fièvre et les violents maux de tête qui accompagnent cette affection.
La dengue est due à un virus qui est transmis par deux types de moustiques de la même famille (aedes aegypti dans les maisons et le "moustique tigre" en dehors) qui piquent le jour. Elle existe sous quatre formes différentes. On comprend mieux, dans ces conditions, que la mise au point d'un vaccin capable d'agir simultanément sur ces quatre variants ne soit pas une mince affaire. Cela explique 70 ans d'échec... Et l'intérêt du vaccin Sanofi-Pasteur actuellement en expérimentation chez l'homme, ainsi que de ceux qui vont suivre (d'autres laboratoires en développent aussi, mais ils sont moins avancés dans leurs travaux).
"Usine à moustiques"
Pour tester le vaccin Sanofi-Pasteur, comme tous les nouveaux produits destinés à prévenir les différentes maladies transmises par ces insectes, le Dr Sutee Yoksan est à la tête d'une "usine à moustiques". Il ne sait même pas combien il en produit par an, tant le chiffre est élevé. Dans un bâtiment assez vétuste, des milliers d'inoffensifs moustiques géants (qui ne s'attaquent qu'aux fleurs) sont sacrifiés chaque année pour les besoins de la recherche. Certains sont "guillotinés" selon le chercheur, après avoir reçu une injection du sang de malades vaccinés ou non contre la dengue. Les virus sont recherchés dans leurs glandes salivaires, là où ils se concentrent, puis dans leur corps si le premier test est positif. Ce qui permet d'évaluer l'effet de la vaccination.
Ses travaux et les premiers résultats obtenus chez l'homme incitent à l'espoir. Il semble d'abord que ce vaccin soit bien toléré, ce qui est indispensable puisque l'âge optimal pour l'immunisation se situerait avant 5 ans (et même à 2 ans selon les simulations). Apparemment, ce vaccin serait efficace contre les quatre variants viraux après trois injections, espacées de six mois, "ce qui en fait un produit très intéressant pour les pays endémiques, mais pas pour les touristes", note le Dr Jean Lang, le responsable du programme dengue chez Sanofi-Pasteur. Les essais porteront au total sur 45 000 personnes et, si l'efficacité de ce vaccin est jugée suffisante, il pourrait être proposé aux régions endémiques (dont la Guadeloupe et la Réunion) dès 2014.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Dengue : enfin un vaccin pour 2014 ?
Le Point.fr - Publié le 15/06/2012 à 18:24 - Modifié le 15/06/2012 à 20:10
La lutte contre les moustiques ayant montré ses limites, l'immunisation contre les maladies qu'ils transmettent est l'objet de multiples recherches.
Alors que Bangkok garde encore sur ses murs les traces des redoutables inondations qui ont dévasté certains quartiers de la capitale l'an dernier et qu'une bonne partie de la Thaïlande vit sous la menace de la montée des eaux, un homme conserve une énergie étonnante et un moral à toute épreuve : le Dr Sutee Yoksan, directeur du centre de développement des vaccins à l'université Mahidol, situé à environ une heure du centre de la capitale (ici on compte plus en temps qu'en kilomètres, en raison des embouteillages chroniques). Aussi petit et menu que souriant et drôle, ce spécialiste n'hésite pas à mimer les moustiques quand il en parle, ou l'effet d'un vaccin.
Aujourd'hui, c'est le deuxième "dengue day" en Asie. Une journée décrétée par les Premiers ministres des pays concernés et qui a vocation à devenir mondiale en raison de l'augmentation incessante du nombre de malades dû à cette affection négligée par l'Organisation mondiale de la santé. Ce dernier a été multiplié par trente au cours des 50 dernières années et ce n'est pas fini (notamment en raison du réchauffement climatique, des transports et de l'urbanisation massive). Parallèlement, le 15e congrès annuel sur les maladies infectieuses se tient à Bangkok. C'est à cette occasion qu'un voyage de presse a été organisé dans cette ville par Sanofi-Pasteur, dont le vaccin contre la dengue - le premier contre cette maladie transmise par certains moustiques - pourrait bientôt être mis à la disposition des personnes vivant dans les pays les plus touchés (40 % de la population mondiale, la majorité en Asie Pacifique).
220 millions d'individus infectés chaque année
Il faut rappeler que 220 millions d'individus sont officiellement infectés chaque année (un chiffre très sous-estimé, en l'absence de déclaration obligatoire) et que 2 millions d'entre eux, essentiellement des enfants, développent une forme hémorragique, parfois mortelle (près de 25 000 décès par an). Fort heureusement, malgré le nombre de "rencontres" avec des insectes porteurs du virus de cette maladie - 98 % des jeunes de moins de 15 ans vivant à Bangkok ont déjà été piqués par un insecte contaminé -, moins de 10 % des individus concernés développent la maladie (ils deviennent quand même des "réservoirs à virus" dans lesquels les moustiques transmetteurs pourront puiser...). Il faut également souligner qu'il n'existe aucun traitement - en dehors du paracétamol - pour soulager la fièvre et les violents maux de tête qui accompagnent cette affection.
La dengue est due à un virus qui est transmis par deux types de moustiques de la même famille (aedes aegypti dans les maisons et le "moustique tigre" en dehors) qui piquent le jour. Elle existe sous quatre formes différentes. On comprend mieux, dans ces conditions, que la mise au point d'un vaccin capable d'agir simultanément sur ces quatre variants ne soit pas une mince affaire. Cela explique 70 ans d'échec... Et l'intérêt du vaccin Sanofi-Pasteur actuellement en expérimentation chez l'homme, ainsi que de ceux qui vont suivre (d'autres laboratoires en développent aussi, mais ils sont moins avancés dans leurs travaux).
"Usine à moustiques"
Pour tester le vaccin Sanofi-Pasteur, comme tous les nouveaux produits destinés à prévenir les différentes maladies transmises par ces insectes, le Dr Sutee Yoksan est à la tête d'une "usine à moustiques". Il ne sait même pas combien il en produit par an, tant le chiffre est élevé. Dans un bâtiment assez vétuste, des milliers d'inoffensifs moustiques géants (qui ne s'attaquent qu'aux fleurs) sont sacrifiés chaque année pour les besoins de la recherche. Certains sont "guillotinés" selon le chercheur, après avoir reçu une injection du sang de malades vaccinés ou non contre la dengue. Les virus sont recherchés dans leurs glandes salivaires, là où ils se concentrent, puis dans leur corps si le premier test est positif. Ce qui permet d'évaluer l'effet de la vaccination.
Ses travaux et les premiers résultats obtenus chez l'homme incitent à l'espoir. Il semble d'abord que ce vaccin soit bien toléré, ce qui est indispensable puisque l'âge optimal pour l'immunisation se situerait avant 5 ans (et même à 2 ans selon les simulations). Apparemment, ce vaccin serait efficace contre les quatre variants viraux après trois injections, espacées de six mois, "ce qui en fait un produit très intéressant pour les pays endémiques, mais pas pour les touristes", note le Dr Jean Lang, le responsable du programme dengue chez Sanofi-Pasteur. Les essais porteront au total sur 45 000 personnes et, si l'efficacité de ce vaccin est jugée suffisante, il pourrait être proposé aux régions endémiques (dont la Guadeloupe et la Réunion) dès 2014.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par Memo le 20 juin 2012 13:03, modifié 1 fois.
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