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Loupiac a écrit :tetanos a écrit :mais c'est vrai que j'ai souvent entendu des personnes dirent qu'elles préféraient donner leur sang plutôt que d'aller faire un taes de depistage...se rendent-elles comptes des risques qu'elles font courir ???
Pareil! Je trouve ça irresponsable, à la limite de la mise en danger de la vie d'autrui.
Il est vérifier le sang quand on le donne non ???
On voudrait passer l'arme à gauche pour être à la droite de Dieu, moi je préfère prendre les armes et rester au milieu...
BSPP... a écrit :Loupiac a écrit :tetanos a écrit :mais c'est vrai que j'ai souvent entendu des personnes dirent qu'elles préféraient donner leur sang plutôt que d'aller faire un taes de depistage...se rendent-elles comptes des risques qu'elles font courir ???
Pareil! Je trouve ça irresponsable, à la limite de la mise en danger de la vie d'autrui.
Il est vérifier le sang quand on le donne non ???
oui mais le risque 0 n'esxiste pas....tu peux très bien avoir été contaminé mais que le virus ne soit pas encore décelable...je ne sais plus comment on nomme cela....HELP !!

le come back du retour !
- Loupiac
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Compte tenu de l’ensemble des mesures de prévention, le risque résiduel de transmission par les PSL de virus pathogènes majeurs comme le VIH, le VHB, et le VHC résulte de la fenêtre sérologique au cours de laquelle les résultats de dépistages sérologiques sont négatifs alors que le sang du donneur récemment infecté est potentiellement infectieux. Le risque résiduel de transmission du VHB est estimé à 2,09 par million de dons soit 1 don sur 480 000 dons. Ce risque pour le VIH et le VHC est réduit par la mise en œuvre, systématique depuis le 1er juillet 2001, d’une nouvelle technique de test qui permet la détection des génomes de ces virus (DGV) notamment pendant une partie de la fenêtre sérologique. Les risques résiduels de transmission de ces virus après mise en place du DGV sont estimés à 1 pour 7 millions de dons pour le VHC et de 1 pour 3,5 millions de dons pour le VIH (versus 1 sur 700 000 dons et 1 sur 1,7 millions de don respectivement sur la période d’estimation 1997-1999). La mise en œuvre de cette mesure, qui permet de prévenir la survenue d’un cas d’infection à VIH et de 1 à 2 cas d’hépatite C par an représente une augmentation de 5% du prix unitaire des produits.
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/sssp0 ... curite.htm
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Au sujet des dons,demain je donne mes plaquettes,je sais que ça dure une heure trente,et que je récupère mon sang.Comme j'y vais avant de bosser,je me demandais si ça fatiguait moins qu'un don de sang?
··¤(¯`×(`¤.LeeLee AS en réa neuro et neurochir~o~ChocOlate Iz My PrOzac AnD MaKe CoMe BaCk tHe ImPuLsE ~o~DayDream...www.oleeleeo.skyblog.com.¤´).×´¯)¤··
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Il me semble que ça fatigue aussi....×(`¤.LeeLee.¤´).×. a écrit :Au sujet des dons,demain je donne mes plaquettes,je sais que ça dure une heure trente,et que je récupère mon sang.Comme j'y vais avant de bosser,je me demandais si ça fatiguait moins qu'un don de sang?
Tu devrais les appeler pour savoir.
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Histoire : Il était une fois le préservatif
En fonction des ressources de survie à leur disposition, la notion de régulation des naissances a occupé les sociétés humaines depuis toujours. Le préservatif est un des alliés les plus anciens pour le contrôle des naissances et la protection contre certaines maladies.
Au début des civilisations, le préservatif se conjugue surtout au féminin.
Dans la mythologie grecque, la légende raconte que la semence du roi Minos contenait des serpents et des scorpions. Les femmes avec qui il cohabitait en mourraient.
Il épousa Pasiphaé (fille immortelle de Zeus). Leur union restait stérile alors Pasiphaé eut l'idée de glisser la vessie d'une chèvre dans le vagin d'une femme. Minos y déversa serpents et scorpions puis alla retrouver Pasiphaé. Ils eurent deux charmantes filles : Ariane et Phèdre. On voit ici comment, symboliquement, le préservatif protège de la mort.
Dans l'Egypte ancienne, 2 000 ans avant J-C, les hiéroglyphes tracés sur le papyrus de Kahun nous décrivent d'autres techniques : introduire au fond du vagin un pessaire (petit tampon fait d'excréments séchés de crocodile ou d'éléphant). Ce procédé a été recommandé dans le monde islamique jusqu'au XIIIe siècle.
Dans l'Antiquité grecque et romaine, les pessaires sont fabriqués avec de la vieille toile, de la figue, de l'huile de cèdre, du carbonate de soude et du miel. On pouvait aussi utiliser des éponges ou des morceaux de coton.
La magie était aussi au rendez-vous. Il est fortement conseillé d'asperger de sang menstruel des amulettes porte-bonheur. Des onguents génitaux étaient préparés avec lesquels l'homme et la femme aspergeaient leurs organes pour éviter la conception.
Toujours dans l'ordre des croyances magiques, à la même époque en Chine, il était recommandé d'avaler quatre têtards vivants au printemps.
Plus sérieusement, 400 ans av. J-C, Hippocrate reconnaissait déjà le rôle des deux semences dans la formation du fœtus.
Au Moyen Age, le philosophe Albert Le Grand conseille à la femme qui ne veut pas enfanter de cracher trois fois dans la bouche d'un crapaud, de manger des abeilles ou de prendre des potions. Il conseillait également de mettre sur son cou une patte ou des testicules de belette (animal considéré peu fertile) et de garder du blé dans la main gauche.
Au XVIe siècle, une bulle papale voue à l'excommunication et à la mort tous ceux qui utilisent ou procurent "des poisons de fertilité".
A la Renaissance, le chirurgien italien Gabriele Fallopio encourage l'utilisation du préservatif masculin. Il était fabriqué en toile de lin, entre autres pour prévenir de la syphilis.
Du XVIe au XVIIIe siècle, le préservatif masculin est surtout utilisé pour lutter contre les maladies vénériennes. Vessies de moutons, intestins de bœuf ou de veau, soie en sont les principaux matériaux. Un ruban ou un fil maintient alors le préservatif au sexe de l'homme.
En 1665, arrive une révolution : l'invention du condom par monsieur Condom ou Conton, qui travaillait à la cour du très libertin Charles II d'Angleterre. Un préservatif fait de caecum de mouton (intestin), imperméable et à la finesse paraît-il incomparable.
Certains prétendent qu'il était médecin, d'autres, colonel. La légende dit que le roi était tellement ravi de cette invention qu'il le fit chevalier.
Le mot condom fut bien trouvé... En latin, condere veut dire cacher, protéger ! Autre version ce l'histoire : ce serait les bouchers de Condom, dans le Gers, qui auraient baptisé le fameux préservatif !
En 1718, Casanova, grand utilisateur devant l'éternel le baptisera "capote anglaise".
Au XVIIIe siècle, en Europe, le préservatif féminin existe toujours. Certaines femmes s'introduisent un demi citron qu'elles fixent près du col de l'utérus.
Fin XVIIIe, le malthusianisme encourage l'abstinence périodique ou totale pour éviter que la population n'augmente plus rapidement que les ressources.
Au XIXe siècle, ère de la révolution industrielle, le préservatif n'est pas en reste. GoodYear met au point le système de vulcanisation du caoutchouc. Cette découverte ouvre les portes au préservatif moderne.
En 1838, l'Allemand Frederick Adolph Wielde fait un moule en cire du col de l'utérus d'une femme et fabrique une cape en caoutchouc, le diaphragme est né. Le boyau de mouton et la vessie de brebis sont loin.
Les Japonais qui, dans leurs traditions, ont toujours cherché à accroître l'action du pénis, sont les premiers à fabriquer des préservatifs de couleur.
Chez les Allemands, on encourage l'utilisation du préservatif pour prolonger le coït. Lubrifié avec des composés sensibilisateurs, il diminue la gêne provoquée par l'absence de contact direct avec la membrane vaginale.
A l'heure actuelle, plus de 100 millions de préservatifs sont utilisés en France chaque année. Le sida est l'une des tristes raisons de cette consommation.


" On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l'autre pour se révéler". Manu Di Bango