Question&aide travail à domicile
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Question&aide travail à domicile
Embauchée en AVS (diplome belge en cours de validation en france après études d'infi arrêtée fin deuxième année), j'explique la situation : travail de nuit auprès d'une personne en fin de vie. Equipe pluriprofessionnelle au domicile : IDE libérale, HAD (Soins de nursing) et AVS pour la surveillance et l'entretien du domicile.
Personne sous GPE, O2 en continue, principalement alitée.
Pour moi la surveillance de nuit se déroule sur la réaction aiguë en cas de dégradations de l'état de la personne : appelle de l'astreinte si difficulté respi modérée, mais inquiétante, dyspnée, lèvres cyanosée, bref, je pense que vous vous doutez des surveillances dans ces cas précis, ou avec la GPE (passage de l'alimentation la nuit). Puis si urgence vitale : appeler le 15. Mon rôle : veiller à son bien-être physique (avec une bonne installation dans le lit, un confort optimale) et moral (trouble anxio-dépressif).
Sauf que... les collègues jour/nuit prépare et réalise des aérosols (médicamenteux, je précise, sans surveillance IDE, sans ordonnance de délégation), change les poches alimentation GPE et remettent en route la machine, réalise des soins de bouche et ophtalmique et des aspirations nasales. C'est un accord "tacite" avec certaines IDE libérale, qui s'est globalisé avec le temps. Et encore, je crois que j'oublie quelques actes : prise de constantes, augmentation du débit de l'O2 car désaturation (soit d'eux-mêmes, soit après avoir appelé au téléphone l'IDE, aucune trace écrite, aucune ordonnance de la part d'un médecin et des fiches de mission qui mentionnent que l'AVS doit réaliser l'aérosol 3 à 4 fois par jour, l'IDE passe le matin et ne pourrait préparer qu'un seul aérosol, le HAD se sont les toilettes AS, donc les AVS prépare les 3 autres aérosols...
J'ai effectué que très peu d'heures jusqu'à maintenant, j'ai remonté l'information, alerté les collègues sur la pratique illégale des actes, donc du métier d'infirmière et du médecin (par rapport au fait qu'elles augmentent ou baissent le débit d'O2 seules sans ordonnance), qu'il ne faut pas le faire, que c'est dangereux et qu'il y a mise en danger de la vie de la personne. Ah oui, elle donne une alimentation semi liquide par la bouche alors que cela a été totalement interdit médicalement...
J'ai eu l'impression d'être la seule à lire les compte-rendus médicaux, les diverses ordonnances, le dossier médical et surtout à poser les questions et à dire les choses qu'il ne faut pas... je vous laisse deviner qui est à présent celle qui se mange les coups bas, réflexions, zéro soutien de la hiérarchie et des allégations mensongères sur ma pratique pro...
Comme je suis à court de solution (j'ai alerté ma direction, mes collègues) et que j'ai vraiment peur, sincèrement, pour cette personne, avez-vous des conseils pratiques ?
Et peut-être que je me trompe aussi et que certains actes sont autorisés, mais avant de prendre ce poste d'AVS, j'ai lu le référentiel de la profession pour exercer comme il se doit.
Merci pour votre aide et le temps consacré à cette lecture et cette situation.
Personne sous GPE, O2 en continue, principalement alitée.
Pour moi la surveillance de nuit se déroule sur la réaction aiguë en cas de dégradations de l'état de la personne : appelle de l'astreinte si difficulté respi modérée, mais inquiétante, dyspnée, lèvres cyanosée, bref, je pense que vous vous doutez des surveillances dans ces cas précis, ou avec la GPE (passage de l'alimentation la nuit). Puis si urgence vitale : appeler le 15. Mon rôle : veiller à son bien-être physique (avec une bonne installation dans le lit, un confort optimale) et moral (trouble anxio-dépressif).
Sauf que... les collègues jour/nuit prépare et réalise des aérosols (médicamenteux, je précise, sans surveillance IDE, sans ordonnance de délégation), change les poches alimentation GPE et remettent en route la machine, réalise des soins de bouche et ophtalmique et des aspirations nasales. C'est un accord "tacite" avec certaines IDE libérale, qui s'est globalisé avec le temps. Et encore, je crois que j'oublie quelques actes : prise de constantes, augmentation du débit de l'O2 car désaturation (soit d'eux-mêmes, soit après avoir appelé au téléphone l'IDE, aucune trace écrite, aucune ordonnance de la part d'un médecin et des fiches de mission qui mentionnent que l'AVS doit réaliser l'aérosol 3 à 4 fois par jour, l'IDE passe le matin et ne pourrait préparer qu'un seul aérosol, le HAD se sont les toilettes AS, donc les AVS prépare les 3 autres aérosols...
J'ai effectué que très peu d'heures jusqu'à maintenant, j'ai remonté l'information, alerté les collègues sur la pratique illégale des actes, donc du métier d'infirmière et du médecin (par rapport au fait qu'elles augmentent ou baissent le débit d'O2 seules sans ordonnance), qu'il ne faut pas le faire, que c'est dangereux et qu'il y a mise en danger de la vie de la personne. Ah oui, elle donne une alimentation semi liquide par la bouche alors que cela a été totalement interdit médicalement...
J'ai eu l'impression d'être la seule à lire les compte-rendus médicaux, les diverses ordonnances, le dossier médical et surtout à poser les questions et à dire les choses qu'il ne faut pas... je vous laisse deviner qui est à présent celle qui se mange les coups bas, réflexions, zéro soutien de la hiérarchie et des allégations mensongères sur ma pratique pro...
Comme je suis à court de solution (j'ai alerté ma direction, mes collègues) et que j'ai vraiment peur, sincèrement, pour cette personne, avez-vous des conseils pratiques ?
Et peut-être que je me trompe aussi et que certains actes sont autorisés, mais avant de prendre ce poste d'AVS, j'ai lu le référentiel de la profession pour exercer comme il se doit.
Merci pour votre aide et le temps consacré à cette lecture et cette situation.
- binoute1
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- Localisation : pas là où je voudrais
Re: Question&aide travail à domicile
1- tu cherches ailleurs et tu te barres, pour protéger ta scolarité et tes acquis,
2- tu ré informes ton employeur par écrit des faits,
3- ainsi que le MG et l'ARS
2- tu ré informes ton employeur par écrit des faits,
3- ainsi que le MG et l'ARS
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"