Soignant et bipolaire, un tabou ?
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- Inscription : 26 juil. 2018 18:57
Soignant et bipolaire, un tabou ?
Bonjour, cela fait 7 ans que j'exerce comme aide soignant. Je suis touché par la bipolarité de type 2. Je fais ce post car il y a très peu de témoignage sur internet traitant de ce sujet.
J'ai remarqué que les soignants atteints de pathologies mentales est très tabou voir mal vue par l'entourage professionnel.
Selon vous, Pourquoi est t'il plus acceptable qu'un soignant soit connu pour une pathologie chronique somatique plutôt que psychique ?
Moi même, quand je dois être en arrêt de travail pour des phases basses, je mens à l'employeur au téléphone sur la raison de mon arrêt, prétextant "tendinite, intoxication alimentaire, grippe" etc.
Je culpabilise de devoir faire cela. Ce serais tellement plus libérateur de dire la vérité mais est t'elle possible à divulguer ? Aux risques que les collègues ne me vois que par le prisme de ma maladie à chaque parole ou actes que je fais ?
J'ai remarqué que les soignants atteints de pathologies mentales est très tabou voir mal vue par l'entourage professionnel.
Selon vous, Pourquoi est t'il plus acceptable qu'un soignant soit connu pour une pathologie chronique somatique plutôt que psychique ?
Moi même, quand je dois être en arrêt de travail pour des phases basses, je mens à l'employeur au téléphone sur la raison de mon arrêt, prétextant "tendinite, intoxication alimentaire, grippe" etc.
Je culpabilise de devoir faire cela. Ce serais tellement plus libérateur de dire la vérité mais est t'elle possible à divulguer ? Aux risques que les collègues ne me vois que par le prisme de ma maladie à chaque parole ou actes que je fais ?
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- Inscription : 08 oct. 2024 08:44
Re: Soignant et bipolaire, un tabou ?
Le droit à la confidentialité est un droit fondamental. Vous n’êtes jamais obligé de divulguer la nature de votre arrêt, même si vous choisissez de ne pas en dire la vraie raison. Mentir pour "protéger" l'image que les autres ont de vous peut être psychiquement coûteux. Cela alimente la honte et l’isolement. Si vous sentez qu’être vrai vous soulagerait, cela mérite réflexion.
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