La profession a t'elle encore un avenir en France?
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La profession a t'elle encore un avenir en France?
Infirmier depuis 15 ans (diplômé à 21ans) j'ai pas mal bourlingué changeant de services et de régions ou pays tous les ans. Actuellement en infirmer psy en Guadeloupe.
Mon constat sur la profession est assez pessimiste. Sans vouloir prêcher le convaincu tout va mal. Mais ce qui m'inquiète le plus ne vient pas des DRH ni même des nouveaux cadres/managers (qui parfois ne sont même pas de soignants) mais bien des infirmiers eux même.
Nous avons la possibilité de créer une tension au niveau des salaires en faisant jouer la concurrence entre les hôpitaux et cliniques, mais nous nous contentons de peu pour faire beaucoup.
Ma pratique quotidienne est parasitée par un nombre incalculable de démarches qui ne relève pas de ma fonction (perde mon temps au téléphone, prendre X rdv dans la journée, s'arranger avec des collègues pour tenter d'avoir des brides d'infos sur le staff de la semaine, gérer les visites etc ...), j'ai de plus en plus de patients et des patients de plus en plus lourds et des familles de plus en plus chiantes !
Mes collègues AS sont devenus au fil des années des accompagnateurs de patients ou des brancardiers ou même des ASH, ils n'ont plus le temps de faire correctement leur boulot et si avant je pouvais me réserver la toilette des patients à pansement à faire en binôme, aujourd'hui j’enchaîne les soins avec un VRAI relationnel proche du néant. Le pire est que, sans vouloir faire le syndicaliste, quand j'en parle, tout le monde lève les épaules et quand un collègue quitte le service, instinctivement on sait qu'on aura sa charge de travail et on va bosser le lendemain comme si de rien n'était.
Ca va plus là.
Au nom du patient (mais pas seulement) on accepte quasiment tout et on accepte surtout toujours plus. Dans d'autres pays, le manque d'infirmières se fait également sentir. Certains hôpitaux mettent des banderoles sur la façade de leurs murs pour attirer le soignant et les négociations sont acharnées (il faut dire que le nord américain sait se vendre)
Nous, nous avons baissé sur le niveau de formation (globalement depuis environ 10 ans) tout en attirant des infirmières étrangères qui se sont barrées à la vitesse grand V (nos fameuses collègues espagnoles). Aujourd'hui nous avons les infirmières (et médecins) roumains, bien moins formées, bien moins payés. Dans un ancien hôpital ou j'ai travaillé, il y avait un début de convention avec les infirmières Nord africaine et béninoise ( la plupart des internes de cet hôpital étant Béninois) Ce n'est pas forcément gênant, ils se débrouillaient bien. Mais quid de ceux qui sont formés ici ?
D'ailleurs ces mêmes pays ont compris qu'il y avait peu pou pas d'avenir pour eux en France et j'ai été étonné de voir que la France n'était plus leur destination favorite au profit du Quebec qui lui s'attire les meilleurs éléments.
D'ailleurs en parlant du Quebec, un nombre croissant des mes anciens collègues y vivent déjà. Mais pire ! les étudiants que j'encadre veulent y partir directement après leur diplôme (d'ailleurs il me semble que ce n'est pas possible).
Et je n'ai même pas parlé du salaire (au Quebec, je touchais presque le double des 2100 EUROS que je touche en Guadeloupe)
Je pensais que le "truc" pouvait être une sortie de secours, mais le "truc" n'était qu'une chimère.
Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
Mon constat sur la profession est assez pessimiste. Sans vouloir prêcher le convaincu tout va mal. Mais ce qui m'inquiète le plus ne vient pas des DRH ni même des nouveaux cadres/managers (qui parfois ne sont même pas de soignants) mais bien des infirmiers eux même.
Nous avons la possibilité de créer une tension au niveau des salaires en faisant jouer la concurrence entre les hôpitaux et cliniques, mais nous nous contentons de peu pour faire beaucoup.
Ma pratique quotidienne est parasitée par un nombre incalculable de démarches qui ne relève pas de ma fonction (perde mon temps au téléphone, prendre X rdv dans la journée, s'arranger avec des collègues pour tenter d'avoir des brides d'infos sur le staff de la semaine, gérer les visites etc ...), j'ai de plus en plus de patients et des patients de plus en plus lourds et des familles de plus en plus chiantes !
Mes collègues AS sont devenus au fil des années des accompagnateurs de patients ou des brancardiers ou même des ASH, ils n'ont plus le temps de faire correctement leur boulot et si avant je pouvais me réserver la toilette des patients à pansement à faire en binôme, aujourd'hui j’enchaîne les soins avec un VRAI relationnel proche du néant. Le pire est que, sans vouloir faire le syndicaliste, quand j'en parle, tout le monde lève les épaules et quand un collègue quitte le service, instinctivement on sait qu'on aura sa charge de travail et on va bosser le lendemain comme si de rien n'était.
Ca va plus là.
Au nom du patient (mais pas seulement) on accepte quasiment tout et on accepte surtout toujours plus. Dans d'autres pays, le manque d'infirmières se fait également sentir. Certains hôpitaux mettent des banderoles sur la façade de leurs murs pour attirer le soignant et les négociations sont acharnées (il faut dire que le nord américain sait se vendre)
Nous, nous avons baissé sur le niveau de formation (globalement depuis environ 10 ans) tout en attirant des infirmières étrangères qui se sont barrées à la vitesse grand V (nos fameuses collègues espagnoles). Aujourd'hui nous avons les infirmières (et médecins) roumains, bien moins formées, bien moins payés. Dans un ancien hôpital ou j'ai travaillé, il y avait un début de convention avec les infirmières Nord africaine et béninoise ( la plupart des internes de cet hôpital étant Béninois) Ce n'est pas forcément gênant, ils se débrouillaient bien. Mais quid de ceux qui sont formés ici ?
D'ailleurs ces mêmes pays ont compris qu'il y avait peu pou pas d'avenir pour eux en France et j'ai été étonné de voir que la France n'était plus leur destination favorite au profit du Quebec qui lui s'attire les meilleurs éléments.
D'ailleurs en parlant du Quebec, un nombre croissant des mes anciens collègues y vivent déjà. Mais pire ! les étudiants que j'encadre veulent y partir directement après leur diplôme (d'ailleurs il me semble que ce n'est pas possible).
Et je n'ai même pas parlé du salaire (au Quebec, je touchais presque le double des 2100 EUROS que je touche en Guadeloupe)
Je pensais que le "truc" pouvait être une sortie de secours, mais le "truc" n'était qu'une chimère.
Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Je répondrai simplement, car malheureusement ce constat, tout réel qu'il est a déjà été fait maintes et maintes fois ici :
Si, et seulement si elle s'en donne les moyens. Et elle n'a pas l'air décidée à le faire pour le moment.
Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
Si, et seulement si elle s'en donne les moyens. Et elle n'a pas l'air décidée à le faire pour le moment.
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
En même temps quand tu vois le nombre de personnel soignant qu'il y a dans les manifs ben faut pas trop s'étonner . La majorité des gens ne veulent pas se mettre en grève "de toute façon on est réquisitionnés alors ça sert à rien " , c'est sur qu'avec des mentalités pareils ben on ira pas loin . Quand les gens seront un peu moins individualistes , qu'on sera un nombre suffisant pour tirer la sonnette d'alarme , alors que peut être ....Mais c'est sur que pour ça il faut être prêt à quelques sacrifices personnels .
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Oui, car chaque année de nouvelles infirmières arrivent sur le marché, toutes plus fainéantes et mal formées que les autres.jeanpierrelabotec a écrit :
Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
- dombourdon
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Lovely971 dit:
""Oui, car chaque année de nouvelles infirmières arrivent sur le marché, toutes plus fainéantes et mal formées que les autres.[/quote]""
Et crois là il y en a qui savent de quoi elle parle!!! N'est ce pas????

""Oui, car chaque année de nouvelles infirmières arrivent sur le marché, toutes plus fainéantes et mal formées que les autres.[/quote]""
Et crois là il y en a qui savent de quoi elle parle!!! N'est ce pas????



Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Le français est réputé pour etre "grognard"; mais il se contente de cela ....les IDE n'y échappent pas... 

- rachell1978
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Bien d'accord,
désespérée par les structures, je me suis enfuie en Libéral. Pour l'instant, j'y trouve mon compte (qualité du relationnel +++)
mais bien sur je m'inquiète ...
Mais il faut dire aussi, pour "excuser" les non grévistes, non manifestant : entre les réquisitions, les c'est mon seul jour de repos dans la semaine et ça fait 6 mois que j'ai pris rdv chez mon gynéco, ophtalmo ou autre ... , les je suis la seule (le seul) du service et donc me faire saquer , et enfin quand on y va, le gazage systématique par les crs !!! c'est un peu normal qu'il soit difficile de faire bouger les choses !
désespérée par les structures, je me suis enfuie en Libéral. Pour l'instant, j'y trouve mon compte (qualité du relationnel +++)
mais bien sur je m'inquiète ...
Mais il faut dire aussi, pour "excuser" les non grévistes, non manifestant : entre les réquisitions, les c'est mon seul jour de repos dans la semaine et ça fait 6 mois que j'ai pris rdv chez mon gynéco, ophtalmo ou autre ... , les je suis la seule (le seul) du service et donc me faire saquer , et enfin quand on y va, le gazage systématique par les crs !!! c'est un peu normal qu'il soit difficile de faire bouger les choses !
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en formation de Clinicienne
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Non.Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Il me semble qu'il faudrait avant tout définir la notion même d'avenir.Donc selon vous la profession a t'elle encore un avenir en France?
- maxpuissant
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
tchetig a écrit :En même temps quand tu vois le nombre de personnel soignant qu'il y a dans les manifs ben faut pas trop s'étonner . La majorité des gens ne veulent pas se mettre en grève "de toute façon on est réquisitionnés alors ça sert à rien " , c'est sur qu'avec des mentalités pareils ben on ira pas loin . Quand les gens seront un peu moins individualistes , qu'on sera un nombre suffisant pour tirer la sonnette d'alarme , alors que peut être ....Mais c'est sur que pour ça il faut être prêt à quelques sacrifices personnels .
nous ne sommes pas " réquisitionnés" mais assignés. ce n'est pas du tout pareil et c'est très réglementé.
de toutes façons, ce n'est qu'un prétexte.
Thierry84...dans une autre vie.
- maxpuissant
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
lovely971 a écrit : Oui, car chaque année de nouvelles infirmières arrivent sur le marché, toutes plus fainéantes et mal formées que les autres.
moins bien formées, peut être. fainéantes, certainement pas!!!
je constate tous les jours le contraire.
ce genre de réflexion imbécile ne peut que décrire avec précision les principaux traits de caractère de son auteur

Thierry84...dans une autre vie.
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Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
bonjour
Merci pour vos réponses, étant en vacances
j'ai pris un peu de temps pour vous répondre.
Il est vrai que je n'ai pas défini cette notion d'avenir. Je pense que l'avenir de la profession se définit sur trois points :
- Attractivité du métier
- Possibilité dévolution
- Reconnaissance salariale.
Pour ce qui est de la reconnaissance salariale, il existe suffisament de sujets ouverts à ce propos. Et avec un salaire qui stagne d'années en années, notre paie deviendra synonyme de boulot mal payé au vu de ce qui est demandé.
Ensuite, la possibilité d'évolution reste très limitée en France, et je ne crois pas que les "Masters infirmier" apporteront plus que ce n'apporte déjà les DU. Se former pour être plus performant dans sa prise en charge sans contrepartie financière ni même que cette formation ne soit valorisé dans votre service ne donne pas envi de faire quoi que ce soit.
Ainsi ces deux éléments nous donne une attractivité du métier proche du néant.
Je travaille comme une bête, pour un salaire de m****, mes collègues As et ASH vivent les même galères que moi et toute formation pour améliorer ma pratique n'a aucune incidence sur mon travail.
Mais à ce jour, le travail d'infirmier reste attractif car dans d'autres profession ce n'est pas forcément mieux et que les gens savent qu'il y a du boulot un peu partout dans cette branche. D'ailleurs, certains étudiants que j'encadre me le disent :" je suis là pour bosser, le métier est sympa, mais bon j'en rêvais pas quand j'étais petit"
Toutefois, ces mêmes étudiants arrivent avec un nombre incalculables d'apriori sur le métier, sur la formation, sur les infirmiers en stage, et avec cette impression légitime parfois qu'ils vont vivre trois années d'enfer.
Enfin, n'oublions pas qu'il suffirait qu'il y ait un peu plus de travail en France pour que nos IFSI se vident.
Donc sur ces trois points, je ne peux qu'avoir une vision assez pessimiste de la formation et de la profession d'infirmier. Tout converge vers une diminution des coûts.
Nous ne parlons pas assez de ce qui se passe chez nos collègues AS. Il y a trop de formations et "métiers" sans parler d'associations( formées de pauvres femmes qui se font exploités) qui bouffent littéralement (excusez moi l'expression) à l'extérieur de l'hôpital et même à l'intérieur aussi ce que font DEJA nos collègues AS.
Prenons garde que demain des "Auxillaire de soins de jour" n'exercent pas notre métier...
Merci pour vos réponses, étant en vacances

Il est vrai que je n'ai pas défini cette notion d'avenir. Je pense que l'avenir de la profession se définit sur trois points :
- Attractivité du métier
- Possibilité dévolution
- Reconnaissance salariale.
Pour ce qui est de la reconnaissance salariale, il existe suffisament de sujets ouverts à ce propos. Et avec un salaire qui stagne d'années en années, notre paie deviendra synonyme de boulot mal payé au vu de ce qui est demandé.
Ensuite, la possibilité d'évolution reste très limitée en France, et je ne crois pas que les "Masters infirmier" apporteront plus que ce n'apporte déjà les DU. Se former pour être plus performant dans sa prise en charge sans contrepartie financière ni même que cette formation ne soit valorisé dans votre service ne donne pas envi de faire quoi que ce soit.
Ainsi ces deux éléments nous donne une attractivité du métier proche du néant.
Je travaille comme une bête, pour un salaire de m****, mes collègues As et ASH vivent les même galères que moi et toute formation pour améliorer ma pratique n'a aucune incidence sur mon travail.
Mais à ce jour, le travail d'infirmier reste attractif car dans d'autres profession ce n'est pas forcément mieux et que les gens savent qu'il y a du boulot un peu partout dans cette branche. D'ailleurs, certains étudiants que j'encadre me le disent :" je suis là pour bosser, le métier est sympa, mais bon j'en rêvais pas quand j'étais petit"
Toutefois, ces mêmes étudiants arrivent avec un nombre incalculables d'apriori sur le métier, sur la formation, sur les infirmiers en stage, et avec cette impression légitime parfois qu'ils vont vivre trois années d'enfer.
Enfin, n'oublions pas qu'il suffirait qu'il y ait un peu plus de travail en France pour que nos IFSI se vident.
Donc sur ces trois points, je ne peux qu'avoir une vision assez pessimiste de la formation et de la profession d'infirmier. Tout converge vers une diminution des coûts.
Nous ne parlons pas assez de ce qui se passe chez nos collègues AS. Il y a trop de formations et "métiers" sans parler d'associations( formées de pauvres femmes qui se font exploités) qui bouffent littéralement (excusez moi l'expression) à l'extérieur de l'hôpital et même à l'intérieur aussi ce que font DEJA nos collègues AS.
Prenons garde que demain des "Auxillaire de soins de jour" n'exercent pas notre métier...
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Tu l'as dit mon gars, l'avenir de profession infirmière se situe en dehors de la France. Ici ya rien pour nous et puis moi j'ai une vision à plus long terme. Je sais plus trop qui l'a écrit mais bon là bas, les logements et le coût de la vie est globalement moins cher et dans tous les sens du terme.
Pour avoir fait quelques allé retour (je fais ma formation là bas) il est possible d'avoir son logement = etre propriétaire.
Là bas, quand tu as ton DEC (sorte de bac) ta famille est fier de toi car tout le monde que tu vas bosser.
Et puis j'ai un pote qui a fait ses études d'infirmier là bas, un moment ca la soulé ben il a fait une autre formation et il bosse dans autre chose. Ca choque personne là bas.
En France ca pue. Ya aucun avenir et pas seulement pour infirmier, pour tout.
Pour avoir fait quelques allé retour (je fais ma formation là bas) il est possible d'avoir son logement = etre propriétaire.
Là bas, quand tu as ton DEC (sorte de bac) ta famille est fier de toi car tout le monde que tu vas bosser.
Et puis j'ai un pote qui a fait ses études d'infirmier là bas, un moment ca la soulé ben il a fait une autre formation et il bosse dans autre chose. Ca choque personne là bas.
En France ca pue. Ya aucun avenir et pas seulement pour infirmier, pour tout.
TrAnKiL
- maxpuissant
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- Inscription : 18 oct. 2011 06:04
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
Corwin a écrit : En France ca pue. Ya aucun avenir et pas seulement pour infirmier, pour tout.
l'avenir de la profession, je le vois effectivement bien sombre avec des individus de la sorte.
heureusement , j'ai l'honneur et le privilège de travailler tous les jours avec d'excellents jeunes ide dont tu n'es même pas digne de cirer les sabots.
Thierry84...dans une autre vie.
Re: La profession a t'elle encore un avenir en France?
T'as raison papy, je ne suis pas de ta génération, la mienne ne cire pas les pompes comme la tienne à fait.
" Oui missié docteur, très bien missié docteur...."

" Oui missié docteur, très bien missié docteur...."





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