TFE: Alliance therapeutique en addictologie
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TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Hey !
alors voilà, mon sujet de TFE est l'importance de l'alliance thérapeutique dans la relation soignant-soigné en addictologie.
mon questionnement c'est, en gros, quand il y a rechutes sur rechutes, les soignants ont tendance à baisser les bras...Est-ce que c'est dû à un sentiment d'échec ?
L'alliance thérapeutique peut-elle être maintenue malgré les rechutes ?
que pensez-vous de " En quoi la rupture de l'alliance thérapeutique en addictologie peut-elle mener à un sentiment d'échec du soignant ? "
pffff...j'ai besoin d'éclairage...
merci d'avance de votre point de vue..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
alors voilà, mon sujet de TFE est l'importance de l'alliance thérapeutique dans la relation soignant-soigné en addictologie.
mon questionnement c'est, en gros, quand il y a rechutes sur rechutes, les soignants ont tendance à baisser les bras...Est-ce que c'est dû à un sentiment d'échec ?
L'alliance thérapeutique peut-elle être maintenue malgré les rechutes ?
que pensez-vous de " En quoi la rupture de l'alliance thérapeutique en addictologie peut-elle mener à un sentiment d'échec du soignant ? "
pffff...j'ai besoin d'éclairage...


merci d'avance de votre point de vue..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par ide-1981 le 10 janv. 2012 18:11, modifié 1 fois.
Raison : titre modifié
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- augusta
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Re: Besoin d'aide pour ma question de départ !
Ton sujet est intéressant.pauline61 a écrit :Hey !
alors voilà, mon sujet de TFE est l'importance de l'alliance thérapeutique dans la relation soignant-soigné en addictologie.
mon questionnement c'est, en gros, quand il y a rechutes sur rechutes, les soignants ont tendance à baisser les bras...Est-ce que c'est dû à un sentiment d'échec ?
L'alliance thérapeutique peut-elle être maintenue malgré les rechutes ?
que pensez-vous de " En quoi la rupture de l'alliance thérapeutique en addictologie peut-elle mener à un sentiment d'échec du soignant ? "
pffff...j'ai besoin d'éclairage...![]()
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merci d'avance de votre point de vue..
Pour ton questionnement...je m'interroge

Je ne comprends pas trop ce que tu entends par rupture de l'alliance thérapeutique et le lien que tu en fais avec les rechutes.
L'alliance thérapeutique est la base de toute prise en charge (pour moi). Donc perso je trouve que ce thème est intéressant, mais l'angle avec lequel tu l'abordes me semble bof bof.
Qu'en penses -tu?

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Besoin d'aide pour ma question de départ !
Merci beaucoup de ta réponse ! =)
Eh bien, je pense que les rechutes même si elles font parties du cheminement, rompent en qqe sorte la confiance entre le patient et le soignant... et donc par extension l'alliance créée entre ces deux parties...et mon sujet parlerait plus de soignants en psychiatrie et pas forcément en addictologie..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Eh bien, je pense que les rechutes même si elles font parties du cheminement, rompent en qqe sorte la confiance entre le patient et le soignant... et donc par extension l'alliance créée entre ces deux parties...et mon sujet parlerait plus de soignants en psychiatrie et pas forcément en addictologie..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Besoin d'aide pour ma question de départ !
Sauf que c'est ce que TU penses, or, ce n'est pas ce qui est demandé dans un travail de recherchepauline61 a écrit :Merci beaucoup de ta réponse ! =)
Eh bien, je pense que les rechutes même si elles font parties du cheminement, rompent en qqe sorte la confiance entre le patient et le soignant... et donc par extension l'alliance créée entre ces deux parties...et mon sujet parlerait plus de soignants en psychiatrie et pas forcément en addictologie..

Il faudrait d'abord vérifier grâce à la litterature sur le sujet et à des entretiens IDE si ton hypothèse se vérifie!
Que souhaiterais-tu développer sur les soignants en psy? L'alliance thérapeutique est la base de tout soin...
En psy aussi certains patients rechutent. Exemple: l'équipe met en place un tas de trucs afin qu'ils puissent retourner chez eux, être autonomes, avec un suivi en extra....et parfois cela tient bien peu de temps. Le patient doit de nouveau être hospitalisé...
Mais je ne pense pas que cela atteigne l'alliance thérapeutique...en tous les cas ça ne le devrait pas.

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Besoin d'aide pour ma question de départ !
Ok je crois comprendre :p
Je vais potasser encore et encore.... (pfffiou vivement la fin !!!)
Merci beaucoup de ton aide !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je vais potasser encore et encore.... (pfffiou vivement la fin !!!)
Merci beaucoup de ton aide !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Bonjour pauline
Je travaille depuis plus d'un an en addictologie
Je crois aussi que tu devrais revoir ton questionnement.
Pour ma part, je pense que les soignants se doivent d'accepter la rechute. La rechute est souvent vécue par le patient comme un echec. Dans notre service, nous profitons de temps d'échange pour expliquer aux patients la rechute, leur dire qu'elle fait partie de la dependance et du processus vers l'abstinence, qu'ils doivent tout de suite demander à être aidé, et surtout que nous ne sommes pas là pour les juger, mais pour les aider.
Je pense que c'est de cette façon que nous parvenons à maintenir une alliance thérapeutique
J'espère que ça pourra t'aider
bonTFEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je travaille depuis plus d'un an en addictologie
Je crois aussi que tu devrais revoir ton questionnement.
Pour ma part, je pense que les soignants se doivent d'accepter la rechute. La rechute est souvent vécue par le patient comme un echec. Dans notre service, nous profitons de temps d'échange pour expliquer aux patients la rechute, leur dire qu'elle fait partie de la dependance et du processus vers l'abstinence, qu'ils doivent tout de suite demander à être aidé, et surtout que nous ne sommes pas là pour les juger, mais pour les aider.
Je pense que c'est de cette façon que nous parvenons à maintenir une alliance thérapeutique
J'espère que ça pourra t'aider
bonTFEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Merci de vos réponses !
mais n'arrive-t-il pas que certains soignants "baissent" les bras ? J'ai pu voir en stage de psychiatrie des soignants être découragés et donc plus motivés quand un patient se fait hospitalisé pour un énième sevrage ...
Arf...j'aimerais bien faire un truc autour de l'épuisement des soignants en addicto..;parce-que c un travail tellement long, tellement semé d'embuches .. mais je n'arrive pas à déterminer concrètement ce que je veux savoir ....
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
mais n'arrive-t-il pas que certains soignants "baissent" les bras ? J'ai pu voir en stage de psychiatrie des soignants être découragés et donc plus motivés quand un patient se fait hospitalisé pour un énième sevrage ...
Arf...j'aimerais bien faire un truc autour de l'épuisement des soignants en addicto..;parce-que c un travail tellement long, tellement semé d'embuches .. mais je n'arrive pas à déterminer concrètement ce que je veux savoir ....

Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Et que pensez-vous de ça :
En quoi l'alliance thérapeutique au sein de la relation soignant-soigné
- est-elle nécessaire à l’élaboration du projet thérapeutique du patient souffrant d’addiction ?
ou
- est-elle nécessaire à la prise en charge du patient souffrant d’addiction ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En quoi l'alliance thérapeutique au sein de la relation soignant-soigné
- est-elle nécessaire à l’élaboration du projet thérapeutique du patient souffrant d’addiction ?
ou
- est-elle nécessaire à la prise en charge du patient souffrant d’addiction ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Pour ta 1ère formulation tu remplaces "du patient" par "pour un patient souffrant de...".pauline61 a écrit :Et que pensez-vous de ça :
En quoi l'alliance thérapeutique au sein de la relation soignant-soigné
- est-elle nécessaire à l’élaboration du projet thérapeutique du patient souffrant d’addiction ?
ou
- est-elle nécessaire à la prise en charge du patient souffrant d’addiction ?
Sinon c'est très bien!!!!!
Je comprends ce dont tu souhaites parler, je l'ai vu aussi en stage: l'épuisement, le découragement parfois. Perso je pense que lorsqu'on en arrive là, soit il faut se mettre en vacances (certains le faisaient d'ailleurs, c'était leur signe!), soit il faut changer. Il n'y aucune honte à changer de service.
En revanche, je ne pense pas que baser tout un travail de recherche soit simple: trop de jugement de valeur. Néanmoins tu pourras toujours aborder le problème dans ton travail.
En tous les cas tes 2 questions sont très bien formulées Pauline

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Effectivement, je ne pense pas baser tout mon travail sur l'épuisement du soignant, le jugement serait trop vite fait !
En tout cas merci de ton aide !
Je me sens mieux tout d'un coup
Mille merci
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En tout cas merci de ton aide !
Je me sens mieux tout d'un coup

Mille merci

Re: TFE: Alliance therapeutique en addictologie
Bonjour Pauline.
Je travaille en addictologie depuis maintenant 5 ans.
Pour rebondir sur ce qui a été écrit précedemment, oui la rechute fait partie intégrante du soin : c'est meme le plus souvent un passage "obligatoire" sur le cheminement vers l'abstinence. Il nous arrive dans le service d'avoir le patient dépendant qui revient trois fois dans l'année.
Concernant l'épuisement du soignant face a une rechute répétée du patient, ce qu'il faut bien garder en tete ce sont les différentes "étapes" ou stades de réflexion du patient concernant sa condition ( déni, pré contemplation, contemplation etc ...) et voir de quelle maniere il a avancé. Cela permet de relativiser les choses en cas de baisse de motivation et de questionnement sur le bon déroulement de l'alliance thérapeutique.
Etant passé par une phase de "ras le bol" au cours de ces cinq années, il est clair que les vacances aident a se remettre dans une bonne PEC du patient dépendant.
Un élément qui pourrait induire l'épuisement professionnel est un trop court laps de temps entre les différentes hospitalisations.
Admettons que le patient soit hospitalisé trois fois en six mois, la prise en charge pourrait etre "altérée" par la connaissance qu'a l'équipe du patient et la connaissance qu'a le patient du service ( fonctionnement et dysfonctionnements, éventuels griefs envers telle ou telle personne, que ce soit patient/soignant ou soignant/patient etc ).
Si jamais d'autres questionnements te viennent, n'hésite pas.En esperant ne pas m'etre trop égaré dans mes réponses, bonne journée
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Je travaille en addictologie depuis maintenant 5 ans.
Pour rebondir sur ce qui a été écrit précedemment, oui la rechute fait partie intégrante du soin : c'est meme le plus souvent un passage "obligatoire" sur le cheminement vers l'abstinence. Il nous arrive dans le service d'avoir le patient dépendant qui revient trois fois dans l'année.
Concernant l'épuisement du soignant face a une rechute répétée du patient, ce qu'il faut bien garder en tete ce sont les différentes "étapes" ou stades de réflexion du patient concernant sa condition ( déni, pré contemplation, contemplation etc ...) et voir de quelle maniere il a avancé. Cela permet de relativiser les choses en cas de baisse de motivation et de questionnement sur le bon déroulement de l'alliance thérapeutique.
Etant passé par une phase de "ras le bol" au cours de ces cinq années, il est clair que les vacances aident a se remettre dans une bonne PEC du patient dépendant.
Un élément qui pourrait induire l'épuisement professionnel est un trop court laps de temps entre les différentes hospitalisations.
Admettons que le patient soit hospitalisé trois fois en six mois, la prise en charge pourrait etre "altérée" par la connaissance qu'a l'équipe du patient et la connaissance qu'a le patient du service ( fonctionnement et dysfonctionnements, éventuels griefs envers telle ou telle personne, que ce soit patient/soignant ou soignant/patient etc ).
Si jamais d'autres questionnements te viennent, n'hésite pas.En esperant ne pas m'etre trop égaré dans mes réponses, bonne journée
