Doutes sur capacités à suivre formation et être infirmière

[my_angel]

Bonsoir à toutes et tous,

Je prépare seule depuis un mois environ le concours chez moi.

Mais voilà, outre le concours qui est une sacrée paire de manches, j'ai depuis quelques jours de très gros doutes sur ma capacité à gérer le stress de la formation, des stages, puis du travail lui-même (difficultés dans le service, avec l'équipe...).

J'ai vu pas mal d'émissions, lu de livres de témoignages d'infirmières et j'ai l'impression qu'il faut être wonder-woman ou presque pour arriver à tout gérer, sans compter les responsabilités très importantes que l'on a en tant qu'IDE.
En +, je n'arrive pas à décrocher de stage d'obersation car pas de convention et salariée à temps plein donc pas d'EMT via Pole emploi !

Est-ce que cela vous arrive aussi de douter de vous ? Avez-vous pris en considération toutes les contraintes que ca implique ? ou bien est-ce que les bons côté du métier vous suffisent (le relationnel, le sentiment d'utilité, les différentes perspectives et la richesse des domaines dans lesquels on peut évoluer) ?

Juste pour vous expliquer ma situation : 28 ans, je travaille depuis 7 ans comme assistante de direction en province. J'ai choisi cette voie par "défaut" car c'était des études faciles à faire près de chez moi et réalisables sans le soutien de mes parents, même si j'ai toujours su qu'il était dommage de ne pas avoir essayer d'aller plus loin vu que j'ai tjs eu de très bons résultats scolaires).

Mais voilà, je n'ai jamais eu confiance en moi (contexte familial très difficile, des parents totalement démissionnaires et incapables d'élever des enfants sur fond de misère sociale et fiancière - allez j'arrête de la jouer "Cosette" mais c'est vrai).
Du coup j'ai développé un fort sentiment d'insécurité et je n'ai jamais osé prendre de risques car je me trouve nulle, toujours moins bien que les autres, même si mon entourage et mes collègues me rabachent le contraire, je n'arrive pas à croire que c'est vrai.
Pour finir le tableau, il y a 3 mois, je me suis écroulée (la première fois de ma vie) psy et docteur consultés en urgence m'ont diagnostiqué un burn out professionnel et personnel (tant qu'à faire hein...). J'ai été en arrêt 2 mois, je suis sous AD et anxiyolitique.

J'ai donc eu du temps pour réfléchir : il faudrait ptet que je m'interroge sur le pourquoi de ce burn out et sur ce que je pourrais faire pour m'épanouir, notamment professionnellement.

J'ai orienté mes recherches sur le métier d'infirmière car il répond à ce que j'attends principalement d'un métier : de la technique (me servir de mes mains), des responsabilités (me servir de ma tête), du relationnel (avec les patients, les équipes), des journées rythmées et qui bougent (pas rester 8h devant un écran d'ordi) et surtout l'humain qui est le coeur du métier (malgré la dégradation des conditions dans beaucoup de structures, on est quand même là pour le patient avant tout).
Il y a beaucoup d'autres raisons encore mais voici mes principales...

Malgré tout ça, j'ai pourtant de gros doutes sur ma capacité à y arriver, à savoir si c'est le bon moment pour moi ou si je ne dois pas attendre encore un an d'être remise de mon burn out.
Ma psy (qui était prof auprès d'aides soignantes) me conseille de le tenter, que c'est une bonne chose d'avoir des projets.

Je sais que je suis la seule personne à pouvoir prendre une décision, mais si jamais certaines ou certains ont un témoignage à m'apporter, ou ont peut-être vécu la même chose, ce serait je pense des éléments qui me feront progresser dans ma réflexion.

Mille excuses pour ce roman !
Je sors...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[philaz]

Salut,

Moi c'est Philippe, 26 ans, et un peu dans le même cas en fin de compte. Je bosse depuis mes 18 ans, sans particulièrement aimer mon boulot, et je me suis aussi posé beaucoup de questions vis à vis de mon avenir professionnel. J'avais comme vous de bons résultats scolaires, qui m'ont poussé à faire un parcours universitaire qui finalement, après grosse remise en question, ne me convient pas, dans lequel je ne trouve pas de quoi m'épanouir.

Donc, pour faire bref, après plusieurs années de réflexion, j'ai finalement par hasard trouvé ce métier d'infirmier qui, à mon grand bonheur, semble enfin être un objectif passionnant, qui en fait correspond parfaitement au genre de boulot que je me vois aimer, pour beaucoup de raisons, la plupart certainement partagées avec la majorité des gens qui ce lancent, c'est à dire grosso modo les mêmes que vous.

Je me suis donc inscrit pour le concours IFSI, j'ai acheté une dizaine de bouquins, j'ai parcouru ce forum/site de long en large, et finalement plus j'en ai lu, plus j'ai été motivé car, mis à part les difficultés bien réelles du parcours, j'ai enfin trouvé une voie qui, j'en suis maintenant convaincu, me convient tout à fait.

Donc, COURAGE! Les difficultés, si vous trouvez que le métier est vraiment attrayant (et vous lisant, ca me parait assez évident), vous les surmonterez, sinon la première fois, la fois prochaine. C'est en tout cas de cette manière que je vois les choses. Si je rate le concours, je me réinscrirai, et je le repasserai. Vous n'avez rien à perdre, de mon point de vue, à le tenter le plus tôt possible, ca ne peut que vous donner plus d'atouts au cas où vous auriez à le repasser.

Bon courage, gardez le moral! Lisez les avis sur le forum, vous constaterez que finalement, tout le monde flippe un peu, mais la persévérance paye.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Lillique]

Hello,

ton récit m'a interpellée et je pense après lecture que tu as tout à fait la tête sur les épaules pour entamer ces études et embraser, une fois finies, le métier d'infirmière!

Le concours n'est pas facile, je te conseille de manger des tests psychotechniques à toutes les sauces, de te tenir bien au courant de l'actualité médicale et de déjà te positionner en tant que future professionnelle de santé.

Une fois ce cap passé, tu auras la joie de suivre des cours intenses, avec des boules au ventre quand les partiels arriveront, des stages riches en émotions, en apprentissage, des nouvelles connaissances avec tes collègues de promo, bref que du bonheur!

Ce sera la meilleure thérapie possible car pour ces études il faut vraiment aller de l'avant!

Bon courage )Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[shasha]

Salut !
Des réponses PO-SI-TIVES !!! ^^ J'adore ! Oui il faut être optimiste dans la vie et ne pas partir défaitiste my-angel, si tu es attirée par ce métier il faut aller au bout et peu importe si tu rencontres des difficultés ça fait partie du jeu. Cependant il est vrai que l'on rencontre des personnes frustrées et peu épanouies mais à côté tu en rencontreras toujours avec la passion de ce fabuleux métier qui les anime et qui te donneront la force de continuer en cas de blues .. à côté de cela il y a les patients, leur famille et finalement à la fin de tes études (difficiles il est vrai, à tous points de vue) on a la chance d'être polyvalent et de pouvoir travailler dans des services multiples. On arrive à trouver sa voie voire évoluer par la suite .. enfin moi qui ai été déçue du milieu hospitalier au début (de ma courte carrière) voire choquée par le comportement de certains professionnels de santé, j'ai appris à apprécier finalement tout cela en me disant que de toute manière j'apporterai ma pierre à l'édifice et tacherai de réparer ce que d'autres peuvent abimer
Je te souhaite de trouver ta voie ... sereinement ^^Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[my_angel]

Un grand merci à philaz, Lillique et shasha pour vos réponses qui m'ont boostée.

Philaz, tu es très motivé, je suis persuadée que cela te mènera à ton objectif !

Lillique et Shasha, je vous remercie pour vos conseils avisés.
Je me suis réveillée ce matin avec un grand sourire, je suis confiante.

A bientôt et encore merci d'avoir pris le temps de me répondre..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[kysa]

Comme les autres membres l'ont dit, on est tous des grands flippés ici.
On a tous peur de rater le concours, de ne pas être préparé à ce métier difficile mais ultra passionnant et enrichissant qu'est le métier d'infirmier(e).

Moi par exemple, je pleure pour un rien, c'est horrible mais je me vois mal devant un patient et m'écrouler comme une madeleine, juste parce que y'a un surplus d'émotions. Mais j'espère qu'avec le temps ca s'arrangera.

Le fait que tu te renseigne sur l'exercice du métier par la suite et que tu vois les vraies conditions à travers des documentaires et que tu te dise, je veux quand même faire le concours, tenter ma chance, prouve que tu es faite pour ce job.

La démotivation est ton seul frein, si je puis dire, si tu reste motivée et que tu es sûre que c'est le métier qui te fera évoluer, tentes le coup! Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.