Ce métier est-il fait pour moi?

[lamiette]

Bonjour à tous!

Je me suis inscrite ici car je suis une future étudiante infirmière et évidemment j'ai plein de questions à poser! Mais tout d'abord une petite présentation. J'ai 26 ans, j'ai une licence en anthropologie/ethnologie réalisée par petites touches (arrêts pour travailler, voyager ect.), et arrivée en Master cette année, j'ai "découvert" que même si j'adorais cette discipline, les débouchés qu'elle offre sont trop limités et ne me correspondent pas, ou plus. A 26 ans, après cette sorte de prise de conscience, je panique et me demande ce que je vais bien pouvoir de ma vie. Après une longue réflexion, c'est finalement le métier d'infirmière qui s'impose à moi.

En effet, je suis plutôt portée sur l'humain, l'aide aux personne, j'aime ça... donc j'ai besoin d'un métier qui me mette au contact des gens, et où je peux leur apporter quelque chose. De plus, j'ai besoin d'une formation pas trop longue (vu mon âge :hiiii: ), qui forme à un "vrai" métier avec des débouchés, qui soit intéressante, m'apprenne des choses nouvelles, et soit axée sur la pratique... et là, la formation d'infirmière remplit toutes ces conditions. Ensuite, j'aime la diversité que permet le métier d'infirmière, la variété des tâches, des services, des personnes qu'on peut avoir en charge ect. La possibilité de se spécialiser et d'évoluer dans le métier est aussi un vrai plus. Bref... apparemment, ce métier semble me correspondre en bien des points, pourquoi n'y avais-je pas pensé avant??

Cependant, je suis complètement étrangère à ce domaine, et j'ai des peurs et des doutes concernant mon choix. Est ce le bon choix? Est ce que je suis capable de faire ce métier, de réussir ces études? Pour moi les cours de sciences sont loin derrière moi, de plus le rythme à la fac et en école est très différent, est ce que je vais y arriver...? Est ce que je pourrai surmonter certaines peurs (piqûres, trucs gores... pas très compatibles avec l'activité d'infirmière )? Bref, je suis contente d'avoir trouvé cette voie mais j'ai aussi très peur de me tromper, alors que j'estime ne plus avoir droit à l'erreur, vu mon âge et mon désir de devenir mère dans pas trop longtemps quand même... Comment être sûre que c'est le bon choix? Même un stage ne suffit pas pour se faire à l'idée, vu comment les choses peuvent être différentes d'un service à l'autre, par exemple.Et si je réalise que ce n'est pas fait pour moi, quelles autres possibilités? Bref.. tellement de questions, j'en suis désolée...

Ps: une petite indication qui peut être utile: je suis française mais je vis en Suisse. En Suisse, il n'y a pas de concours pour entrer dans l'école, mais je dois faire une année préparatoire. Walà!

[loic_suisse]

Hello!

Si jamais je suis en 2ème année bachelor en Soins infirmiers à la HES Santé ARC de Neuchâtel.

Je réponds volontiers en MP à tes questions, doutes, angoisses,.... alors hésite pas!

[Jo_bis]

Nous sommes tous (plus ou moins), confrontés au même problème que vous en attaquant les études. C'est un peu comme "sauter dans le grand bain" quand on apprend à nager : on ne sait pas ce qui va se passer.

Comment savoir ? That is the question...

Vous semblez avoir les arguments en faveur de votre choix.

[lamiette]

Merci de vos réponses! En effet j'ai l'impression que tant qu'on a pas sauté dans le grand bain, on ne peux pas être sûr... mais je pense que je m'épanouirais dans cette formation du moins je l'espère vraiment! Au cas où, pour une raison x ou y, je ne pouvais aller au bout des études, savez vous si en Suisse aussi on peut obtenir une équivalence AS au bout de la 1ere année??

Hello!

Si jamais je suis en 2ème année bachelor en Soins infirmiers à la HES Santé ARC de Neuchâtel.

Je réponds volontiers en MP à tes questions, doutes, angoisses,.... alors hésite pas!

Super chouette!! Je vais de ce pas venir t'embêter par MP

[MelleVi71]

Ton message me touche car je suis dans la même situation que toi...
J'ai 25 ans, je travaillais dans le tertiaire et après une "prise de conscience" que je n'étais pas à ma place, le métier d'infirmière est apparu comme une évidence...j'ai passé le concours écrit et je prépare les oraux pour une entrée en école en septembre prochain !
difficile de repartir à 0...reprendre des études à 25 ans, après un bac + 4...!On a plutôt des envies de maison et de bébés..
Mais notre avenir en dépend !

[lamiette]

Ton message me touche car je suis dans la même situation que toi...
J'ai 25 ans, je travaillais dans le tertiaire et après une "prise de conscience" que je n'étais pas à ma place, le métier d'infirmière est apparu comme une évidence...j'ai passé le concours écrit et je prépare les oraux pour une entrée en école en septembre prochain !
difficile de repartir à 0...reprendre des études à 25 ans, après un bac + 4...!On a plutôt des envies de maison et de bébés..
Mais notre avenir en dépend !

Hello!

Merci pour ton message et désolé du retard de la réponse

Tu as complètement raison, c'est exactement ce que je ressens, et en plus j'ai deux ans de plus que toi (je vais d'ailleurs bientôt avoir 28 ans, tu imagines....) et comme je l'ai dit sur le forum j'ai été prise de panique devant le doute de ce que j'allais bien pouvoir devenir... Heureusement que j'ai trouvé ce métier, qui m'avait pourtant déjà attiré avant mais je le connaissais mal et j'avais malheureusement laissé tombé l'idée en pensant "non mais, mieux vaut que je finisse ce que j'ai commencé"... sauf que le problème a continué de se poser... j'ai mis du temps à admettre qu'il fallait changer de voie. J'étais pourtant bonne dans ce que je faisais et j'aimais ça mais les perspectives de travail ne me plaisaient pas en réalité.

Enfin bref, c'est sûr que c'est chiant de devoir revenir en arrière à un moment de nos vies où on devrait travailler, acheter une maison, se marier, faire enfant, tout ça tout ça, enfin, ça sonne un peu cliché dit comme ça mais en fin de compte quand on est une femme, on a une horloge biologique, on en peut pas l'ignorer. Ca met quelques bâtons dans les roues quand même. Si j'avais été un homme, je pense que j'aurai vécu la chose de manière différente.

Mais bon. Au moins la formation d'infirmière n'est pas trop longue (pour toi c'est 3 ans mais pour moi, en Suisse, c'est 4 ans avec l'année préparatoire ) mais je me dis que ça va aller car il y a les stages donc on va tout de suite rentrer dans l'action et c'est une super bonne chose! Au bout de la première année si tu l'as validée, tu peux même travailler comme aide soignante pendant les vacances en France, et en Suisse comme "aide-infirmière". Ca me rassure aussi car je me dis que si jamais je ne devais pas aller au bout des études, je pourrais au moins exercer ce métier qui ma foi me plait aussi (j'aime le contact plus prolongé avec le patient). Donc voilà, je me dit que je n'ai rien à perdre à tenter l'aventure car vu la variété du métier il y aura FORCEMENT au moins un secteur dans lequel je vais aimer travailler. Et puis j'ai fait un stage d'observation depuis, et ça m'a conforté dans mon choix, j'ai adoré (c'était en chirurgie, et j'ai fait un stage en radiologie aussi).

J'ai lu sur internet pas mal de témoignages aussi de personnes qui se sont retrouvées à faire les études d'infirmière sans grande conviction, puis un jour, au cours d'un stage dans un service X, le coup de foudre pour le métier se produit. Moi je l'ai déjà eu, mais je dit ça pour montrer que si on a un minimum la fibre pour ce métier, on fini forcément par y trouver son bonheur quelque part! Et pour les personnes comme nous qui nous réorientons relativement tardivement, ça rassure!

Donc voilà, pour l'instant j'attends avec impatience la rentrée (pas de concours en Suisse) et les premiers stages!!! Bonne chance à toi! Tu vas certainement y arriver car tu sembles motivée! Et ma meilleure amie, infirmière justement, me disait que la motivation pour ces études était la clef de la réussite

[natalia31]

Bonjour Lamiette,

J'ai lu tes messages avec beaucoup d'intérêt car je suis dans une situation similaire à la tienne (en pire, je pense). Je vais avoir 26 et je suis en train d'arriver en fin de cursus universitaire (pour devenir prof de français pour les étrangers => 7 ans, stages compris). Je suis en train de finir un stage aux USA qui a duré 9 mois et qui à mon grand désespoir m'a fait douter de mon intérêt et de ma capacité réels pour l'enseignement...
Le métier d'infirmière occupe mes pensées depuis deux ans mais maintenant que je suis en période de doute, j'ai de plus en plus envie de "tout plaquer" et de me lancer dans des études d'infirmières.
Je ne suis pas sûre d'être prête à le faire mais surtout j'ai la même peur que toi: je n'ai pas envie de me "tromper" une seconde fois donc j'aimerais être sûre que c'est un métier qui me conviendrait...

Tu dis dans ton dernier message que tu as fait un stage d'observation. Comment as-tu fait étant donné que tu n'as pas encore commencé la formation? Est-il possible de demander à un hôpital de te prendre une journée ou deux pour observer ou tu connaissais quelqu'un qui t'as permis de faire ça? Peux-tu me dire quelle est la démarche à suivre?

En tout cas je te souhaite bon courage dans ton projet, tu as l'air très motivée et c'est déjà la moitié du travail

[Noodg]

Le métier d'infirmière occupe mes pensées depuis deux ans mais maintenant que je suis en période de doute, j'ai de plus en plus envie de "tout plaquer" et de me lancer dans des études d'infirmières.
Je ne suis pas sûre d'être prête à le faire mais surtout j'ai la même peur que toi: je n'ai pas envie de me "tromper" une seconde fois donc j'aimerais être sûre que c'est un métier qui me conviendrait...

salut! on ne se trompe jamais on emprunte des chemins différents c'est tout.
Pour vous rassurer (peut être ) je me suis aussi réorienté plusieurs fois avant de commencer l'ifsi. Je ne me sentais pas diminué par rapport a ceux et celles qui sortaient du bac, ni même à la traine ( au contraire même)... l'âge n'a rien a voir c'est juste le fait que d'être ou non sorti du système scolaire qui entre en compte, (pour vous ça n'est pas le cas).

de toute façon vos diplôme sont acquis donc vous ne perdez rien a "tenter" l'aventure ifsi. on se rends vite compte si on aime ou pas

[lamiette]

Bonjour Lamiette,J'ai lu tes messages avec beaucoup d'intérêt car je suis dans une situation similaire à la tienne (en pire, je pense). Je vais avoir 26 et je suis en train d'arriver en fin de cursus universitaire (pour devenir prof de français pour les étrangers => 7 ans, stages compris). Je suis en train de finir un stage aux USA qui a duré 9 mois et qui à mon grand désespoir m'a fait douter de mon intérêt et de ma capacité réels pour l'enseignement...
Le métier d'infirmière occupe mes pensées depuis deux ans mais maintenant que je suis en période de doute, j'ai de plus en plus envie de "tout plaquer" et de me lancer dans des études d'infirmières.
Je ne suis pas sûre d'être prête à le faire mais surtout j'ai la même peur que toi: je n'ai pas envie de me "tromper" une seconde fois donc j'aimerais être sûre que c'est un métier qui me conviendrait...

Hello Natalia!

Eh ben dis donc, dans un sens c'est rassurant de voir que je suis pas seule dans cette situation! En fait j'ai vu que dans les promotions d'infirmières il y avait aussi pas mal de gens plus âgés, vois même des fois dépassant les 40 ans, qui obtenaient leur diplôme: la réorientation dans ce métier à l'air d'être chose fréquente! En tout cas je comprends ta peur de te tromper, c'est pourquoi je te conseillerai plusieurs choses pour être tranquille, dont la première est d'assurer tes arrières: c'est à dire ne pas tout planter en cours de route et aller au bout de l'année, valider ce que tu as a valider. Comme ça si jamais tu veux revenir en arrière, tu n'es pas obligée de recommencer et c'est un gain de temps et d'énergie précieux! C'est pénible sur le moment mais c'est rassurant aussi ensuite pour se lancer dans autre chose en sachant qu'on a rien à perdre de toute façon!

La deuxième chose, c'est de vraiment BIEN se documenter sur le métier, les études et les conditions d'admission afin de savoir précisément combien d'années ça va te prendre, et dans quoi exactement tu vas mettre les pieds. Je ne sais pas dans quel pays tu comptes faire les études et exercer ensuite mais les conditions changent d'un pays à l'autre parfois de façon très significative, dans tous les cas il y'a des avantages et des inconvénients, et je pense qu'il faut bien réfléchir aux inconvénients et peser le pour et le contre, car c'est pas un métier toujours facile, surtout en ces périodes de coupes budgétaires, de manque de personnel... Mais personnellement, plus je me suis informée, plus j'avais envie de faire ce métier! Mais les conditions en France me faisait quand même très peur, étant en Suisse, je trouve qu'ici les conditions sont nettement meilleures, et c'est rassurant. Mais comme toujours ça dépend des endroits et des structures, des équipes etc etc.

Tu dis dans ton dernier message que tu as fait un stage d'observation. Comment as-tu fait étant donné que tu n'as pas encore commencé la formation? Est-il possible de demander à un hôpital de te prendre une journée ou deux pour observer ou tu connaissais quelqu'un qui t'as permis de faire ça? Peux-tu me dire quelle est la démarche à suivre?

Et mon 3e et dernier conseil est bien entendu de faire un ou des petits stages d'observation, ce qui permet de confirmer son choix et de booster sa motivation aussi A mon avis, c'est très important dans nos situations en particulier de le faire si on en a la possibilité. Par contre moi je suis en Suisse, et ici c'est un peu différent: il n'y a pas de concours d'entrée à l'école mais une classe préparatoire, et les stages d'observation sont communément acceptés voir même encouragés, mais ils sont de trois-quatre jours maximum. Moi j'ai simplement envoyé un CV et une lettre de motivation dans les deux hôpitaux de ma ville et les deux m'ont accepté. L'un m'a offert 4 jours de stage (j'avais demandé à voir la radiologie et les soins infirmiers, ils m'ont donné deux jours dans chaque, en soins infirmiers j'étais en chirurgie), l'autre m'a offert 3 jours en chirurgie aussi. J'ai annulé le 2e après avoir fait le 1er car j'étais très satisfaite, je voulais rester sur cette belle impression, et puis quand on ne peut rien faire d'autre qu'observer, il est clair que deux jours dans un même service suffisent car après on s'ennuie. Si l'autre hôpital avait pu me proposer un autre service j'aurai quand même fait le 2e stage car les réalités sont différentes en soins infirmiers selon les services. (Si ça t'intéresse tu peux aller sur mon blog lire les quelques articles qui parlent de mes stages d'observation ici: http://miette.infirmiere-suisse.ch/cate ... ne-piqure/)

En France, d'après ce que j'ai lu ci et là, c'est apparemment plus compliqué en effet quand on est pas inscrit au concours ou à l'école d'obtenir un stage d'observation, mais certains y arrivent quand même, et il semble qu'en France les stages concédés sont souvent bien plus longs qu'en Suisse (entre 7 jours et un mois max, d'après ce que j'ai vu) et l'avantage c'est que du coup tu peux participer un peu plus,puisque que tu as le temps d'apprendre deux -trois choses. En tout cas je te conseille vivement de tenter ta chance, multiplie les demandes dans différents lieux, l'hôpital me semblant tout de même le plus intéressant pour un stage d'observation. Mais passer quelques jours avec une IDE indépendante qui va voir les patients chez eux peut aussi être une chouette expérience. Explore toutes les pistes et si ça marche pas, attend d'être inscrite au concours ou à l'école pour retenter ta chance.

de toute façon vos diplôme sont acquis donc vous ne perdez rien a "tenter" l'aventure ifsi. on se rends vite compte si on aime ou pas

Et puis voilà, si tu n'obtiens pas de stage d'observation, bon, comme le dit Noodg, on se rend vite compte si on aime ça ou pas, je pense. Moi un petit stage à l'hôpital m'a suffit pour m'enthousiasmer, mais il faut savoir aussi que il suffit de peu de choses pour qu'un stage se passe mal, si on tombe pas sur une équipe très accueillante par exemple... ça peut donner une mauvaise image du métier alors qu'en fait, c'est juste une mauvaise expérience. C'est compliqué parce que ce métier recouvre plein de réalités différentes, donc c'est aussi dur de s'en faire une idée fiable à partir d'un seul stage, et comme je disais, on a aussi plein de cas de gens qui ne sont pas spécialement captivés par le métier puis un jour ils font un stage qui change tout et se découvre une passion! On peut très bien détester la psy et ne pas aimer plus que ça les autres services et puis adorer la réa, ou détester l'hôpital et adorer travailler dans une école par exemple! Comme je le disais plus haut, si tu as "la fibre" pour ce métier, il y aura forcément AU MOINS un endroit que tu vas aimer. Sans parler du fait que tu peut exercer ce métier partout. C'est quand même vachement bien moi j'dis

En tout cas je te souhaite bon courage dans ton projet, tu as l'air très motivée et c'est déjà la moitié du travail

Merci!
Bonne chance à toi aussi! Tu nous diras comment ça avance? A +!

[natalia31]

Salut Lamiette,

Merci infiniment d'avoir pris le temps de me répondre, et de me conseiller de manière concrète, ça représente une aide vraiment précieuse pour moi!! Les détails que tu donnent me permettent également de voir par où commencer et comment assurer ses arrières, ce qui est très utile

Je compte bien sûr terminer la formation que je suis en train de faire, tout d'abord parce que ça serait stupide de tout lâcher la dernière année (et après 7 ans d'efforts) mais aussi par respect pour mes parents qui ont tout payé...De ce dernier point découle d'ailleurs mon choix de pays pour une formation IFSI, je voudrais la faire en France car l'inscription et les études sont quasiment gratuites...C'est un choix un peu par défaut mais je ne peux pas demander à mes parents de payer un second cycle d'études.

Est-ce que tu peux me dire combien ça coûte en Suisse? Aussi, quand tu dis que les conditions sont nettement meilleures qu'en France, est-ce que tu parles de la formation/des stages ou de la profession en elle-même?

Concernant les stages d'observation, je vais faire comme toi, après tout je ne perds rien à tenter ma chance en envoyant un cv et une lettre de motivation dans des hôpitaux. Merci pour le conseil

Comme toi, ce qui me plaît vraiment, outre le métier dans son ensemble c'est la variété de services dans lesquels on peut travailler et la mobilité qu'on peut avoir. Et un point très fort également, pour moi qui adore voyager et qui passe la moitié de mon temps à l'étranger, on a besoin d'infirmières partout

Merci encore et merci à Noodg pour ses encouragements, vos messages sont très motivants

A bientôt!

[Noodg]

Je compte bien sûr terminer la formation que je suis en train de faire, tout d'abord parce que ça serait stupide de tout lâcher la dernière année (et après 7 ans d'efforts) mais aussi par respect pour mes parents qui ont tout payé...De ce dernier point découle d'ailleurs mon choix de pays pour une formation IFSI, je voudrais la faire en France car l'inscription et les études sont quasiment gratuites...C'est un choix un peu par défaut mais je ne peux pas demander à mes parents de payer un second cycle d'études.

je trouve cette réflexion très intelligente!
ce que tu aura accumulé en 7ans de formation te sera bénéfique en IFSI, tu apportera une autre manière de voir les choses! crois moi dans cette jungle avec les bêtes féroces que sont les jeunes de 17-18ans c'est pas un luxe (je rigole bien sur ). Ce que tu aura finis sera acquis, et si jamais l'ifsi ne te plais pas, tu ne sera pas angoissé de trouver un plan B puisque tu aura un sérieux bagage!!!

alors pour moi c'est que tu plus!!! fonce le plus vite que tu peux!!!

[natalia31]

Merci beaucoup Noodg, c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre Ce qui me rassure aussi, c'est qu'apparemment la réorientation vers cette profession semble assez commune donc tout à fait faisable!!

Il ne me reste plus qu'à être patiente...

[Equinoxe]

Natalia,

Je me reconnais dans ton discours. J'ai 24 ans, et j'ai terminé mon master de traduction.
J'ai toujours eu cette attirance pour le métier d'IDE, mais j'ai jamais sauté le pas (pas encouragée par mes parents, pas la maturité, pas le cran d'arrêter en cours de route). Mais maintenant que je travaille, je me retrouve "bouffée" par ce remors, d'autant plus que le travail de bureau me pèse énormement.

J'ai envie de tenter le concours en septembre dans ma ville, mais j'ai un mélange de peur et de culpabilité vis à vis de mes parents...

Je me sens vraiment paumée... C'est pas évident... Mais ce que Noodg t'as répondu me plaît beaucoup, c'est vrai qu'on peut toujours tenter l'IFSI en ayant notre diplôme comme "parachute"...

N'hésites pas à m'envoyer un MP si ça te dis d'échanger à ce suje

[Zianya]

J'ai envie de tenter le concours en septembre dans ma ville, mais j'ai un mélange de peur et de culpabilité vis à vis de mes parents...

Tu as 24 ans, c'est peut-être justement le moment de t'affranchir de l'avis de tes parents concernant ton avenir professionnel. Ils ne seront pas toujours là, et à quoi cela sert de vivre avec des regrets ? Tente le concours, mûrit ton projet pendant que tu prépares le concours, réfléchis aux moyens de financement tout ça (3 ans c'est long), et parles-en à tes parents quand tu auras bien pensé tout ça

[Noodg]

J'ai envie de tenter le concours en septembre dans ma ville, mais j'ai un mélange de peur et de culpabilité vis à vis de mes parents...

Tu as 24 ans, c'est peut-être justement le moment de t'affranchir de l'avis de tes parents concernant ton avenir professionnel. Ils ne seront pas toujours là, et à quoi cela sert de vivre avec des regrets ? Tente le concours, mûrit ton projet pendant que tu prépares le concours, réfléchis aux moyens de financement tout ça (3 ans c'est long), et parles-en à tes parents quand tu auras bien pensé tout ça

+100

d'autant plus que tu bosses, donc ta formation pourra être financée par le pôle emploie... donc tu ne devra pas demander les sous sous à tes parents!