Événement indésirable
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - IBODE
Événement indésirable
FICHE DE SIGNALEMENT D’EVENEMENT :
nausées et vomissements persistants
Conclusion des propositions d’actions correctives et préventives :
Transmissions de l’évènement indésirable aux personnels concernés lors de la prochaine réunion de cadres correspondants.
En application, c’est du régurgité de papiers.
Soyons écolo…
Dommage pour la planète hospitalière ? Qui semble traverser une crise humaine et sécuritaire dans une indifférence gouvernementale assez burlesque.
Alors que faire ?...Remplir une seule fiche de signalement sur l’efficacité de la fiche de signalement
Personne déclarante : le personnel du bloc opératoire
Personne concernée : le cadre vacant du bloc opératoire
Date/heure/lieu : toute l’année 7 jours sur 7/ 24 heures sur 24/ au bloc opératoire
Que s’est-il passé :
La patiente convoquée à 7h30 du matin en ambulatoire erre aux admissions du RCB. La patiente arrive au bloc opératoire maquillée avec son appareil dentaire.
Trop énervée d’attendre une lueur d’information, elle a craqué …un café et une clope ni vue, ni connue 2 heures avant l’heure fatidique. Faute avouée à moitié pardonnée ?
Première salle
Qui est la panseuse, qui est l’ARE dans cette salle? Interpelle l’opérateur de cette salle.
L’intérimaire du spectacle lui répond : « 07h30-07h45-08h-08h15 voire 08h30 ».
Autre salle
Une patiente pour une prothèse de hanche : bilan sanguin non récupéré, demande de sang non faxée, non prémédiquée, anesthésie retardée, chirurgien énervé qui veut se barrer…
Autre salle
Wagons de berceaux : bébés agités, non câlinés. Perturbations sonores dans plusieurs salles toute la journée. Concentration en option. Salle d’induction en ébullition.
Autre salle
Début de chirurgie. La panseuse frôle le malaise vagal. Le chirurgien la fusille du regard « QUOI ENCORE ? ».Un murmure parkinsonien bafouille que le matériel N’a PAS été commandé, livré, réceptionné et/ou stérilisé….et …Le bureau est fermé. En clair, il doit attendre une esquive de « calmez-vous, je gère».
Autre salle
Le caddie est vide. Le chirurgien immole la panseuse de garde qui a eu deux césariennes dans la nuit, l’autoclave à recharger, et six caddies à remplir….SUPER WOMAN
Autre salle
L’infirmière anesthésiste n’a pas d’aspiration qui fait pschitt.
Elle refuse d’endormir sur une table hors service depuis la veille, sort une capsule de café.
Autre salle
Le stomatologue a une dent contre l’administration qui confond une fiche suiveuse avec une autorisation d’opérer. L’expertise confirme l’illettrisme strident.
Autre salle
Le chirurgien opère le premier patient dans les courants d’air. La panseuse est sortie de salle pour un kit de détersion, une cupule, une poignée de scialytique, un redon , une sonde urinaire, de l’élasto, un écouvillon, des étiquettes, du formol. La porte est bloquée mais ouverte. Welcome I.N.S.O.
Autre salle… dans le couloir à défaut d’un bureau attitré. Là tout s’entend, tout se marchande :
Le planning des anesthésistes : là ce n’est pas possible, là non plus, encore de garde puis d’astreinte, négociations, échanges toute la matinée puis yeux doux pour la retape.
Le planning des femmes de ménage: ce n’est pas possible 4 jours en 10h ! Aieh mon maircredi ?
Les carafes de café, de thé à la menthe, les sacs de ville, les sacs de croissants, les ballons colorés…
L’appel des brancardiers : « on sort en 10, on sort en 4, on sort en…stop ! Il est tout seul » le collègue est malade, non remplacé. Hier aussi… demain aussi…
Les brancards d’extérieur à l’intérieur, les brancards d’intérieur ayant été prêtés à l’extérieur.
La valse des « je t’ai ramené un phimo, tu veux une arthro ? y’a pas pour ding ni pour dong ! j’te prends
pour dring ; c’est trop tôt pour All ; ramène plutôt le frère du phimo … »
Autre valse : « tu veux quoi une fibro ou une colo ? ramène moi une colofibro, j’ai qu’un fibro »
Le défilé des urgences non programmées, des programmés récusés, des oubliés reprogrammés,
Le circuit prosale : les chariots sales caressant les chariots propres.
Autre salle
La salle d’induction: salle d’attente avec un design assez cartonné: mélange d’êtres animés et d’êtres inanimés. En fait, c’est une réserve de matériel faisant office de parking de patients.
En plus d’être blindée de coffres, elle est souvent blindée de malades tellement rapprochés que quelques histoires d’amitié se sont créées : « bon courage, à tout à l’heure, tout va bien se passer… »
Autre salle
En entrant dans la salle, la panseuse tend à l’ARE une grille du loto avec une cagnotte d’au moins trente minutes d’énergie positive en moins.
En cochant les cases, un visa est offert à la chef de bloc pour la prochaine réunion de cadres.
Par solidarité aux sans-papiers (non diplômés), l’ARE a ouvert trois salles en moins d’une heure trente. Atmosphère glaciale.
1ère case : le plateau d’intubation
OK pour la grande lame de laryngo , OK pour la petite lame de laryngo, mais ce n’est pas le bon manche .Par déduction, la bonne lame est noyée dans le bac de trempage. Pas grave, les patients sont tous A 4 (feuille jaune).
Cases suivantes
ECG avec des électrodes U.U., PNI avec sparadrap, SpO2 taille unique, la grise mine de la chaux sodée, le capno référencé 06/07, le module Serpi T.P.
Autre salle
Les endoscopes ne sont pas prêts. L’appareil de désinfection s’est mis en alarme à 07h30.
Messages d’alarme : produit d’entretien souillé ou manquant. Le produit a été évoqué au bio med et à la pharmacie. Il est en cours de commande depuis des mois.
La formule chimique de ce produit est un concentré d’humeurs intenses et variées qu’il ne peut être fabriqué en générique.
Début d’examen de coloscopie « bip, bip Patou !!! Je n’ai pas de pistons !!! » « Docteur, vous les aurez dans 45 min : à la fin du programme de l’appareil avec deux autres coloscopes » ; les deux patients suivants étant programmés pour des fibroscopies.
« Mais Docteur, vous ne savez pas ce que c’est d’être malade ! » prétexte Mme JAIMALPARTOUT.
PAR AILLEURS, le service ambulatoire dénonce la surpopulation du service : 27 lits pour 48 patients.
Ecoute téléphonique en cas de prise d’otage : « docteur, les patients veulent sortir !!! ». Le médiateur accourt, évitant de justesse un suicide collectif du personnel en sous-effectif.
Autre salle
Le chirurgien opère, serein et imperturbable. Le téléphone semble sonner
La panseuse est chez vous ? Non.
C’est qui ? C’est moi !
Passe-moi l’ARE ! Impossible Il est au café-tabac !
Le scanner est toujours en panne depuis la semaine dernière.
Le deuxième autoclave est en panne.
L’écho demandée hier soir ne sera pas faite avant midi.
La panseuse XY est chez vous ? Non.
Le labo n’a aucun bilan du malade péritonisé mais il va vous faxer GI + GII + RAI pour celui panarisé.
Le labo a reçu un pot d’anapath vide.
Il n’est pas dans cette salle, elle non plus.
Autre salle
Un ARE est programmé pour sa première vacation dans la salle la plus petite et la plus dangereuse.
Le bouton rouge est à la portée de tout caddie plaqué contre le mur par une panseuse, un brancardier, une technicienne de surface, un visiteur et dernièrement PRESQUE par le directeur.
12h30 : test du bouton rouge « arrêt d’urgence ».
14h45 : tout se rallume : le scope, le respirateur, les lumières.
Pendant la coupure déjeuner, l’ARE s’est installé dans une salle plus grande, le temps de recharger ses batteries de secours.
« arrêt d’urgence » n’est ni logique, ni sensé. Il fibrille l’IADE qui se déchaîne parfois dessus.
Autre salle
La 12-14 pour une urgence : un abcès hospitalisé depuis kacre jours
Le chirurgien est parti à la chasse aux trésors
Un responsable mais le bureau est vide et éteint
Un ARE et une panseuse, au self ou occupés au téléphone
Un brancardier, aucun de visu
Autre salle
La 18-20 pour la même urgence
Le chirurgien RE cherche
Un responsable mais le bureau est vide et allumé
Un ARE pressé par un avion, un train ou une garde
Une panseuse d’extérieur qui instrumente déjà pour une autre urgence temporo-spatiale
Un seul brancardier intérieur/extérieur qui ne pourra pas la mettre en D.V.
Autre salle
La salle de réveil pleine de surprises, d’idées et de ressources.
A l’accueil, deux brancardiers vous remercient et vous saluent.
Les genres littéraires se confrontent:
Le libération face à l’oppresseur
Le figaro face au métro parisien version banlieue
Le monde diplomatique qui élève la SDR à un spacieux loft occupé par des squatteurs brancardisés
Le canard qui se déchaîne avec des palmes d’or
Le Charlie hebdo qui ne pipe mot
La lutte ouvrière syndicaliste des victimes d’opérations chirurgicales sanguinolentes.
Tous les quotidiens nationaux titrent la même Une : « c’est normal que ma salle soit vide ? »
Les quotidiens locaux concurrencent par l’information gratuite mais peu argumentée
Le 20 minutes se lève, le direct sort du paravent, le métro stationne, l’équipe fait la sourde oreille.
Unanimement, vous entendez… on attend la pharmacie, la pharmacie est prévenue…les filtres sont là, les solutés sont là, les seringues sont là. Bref, le 20 minutes vous fait le plein des yeux en 2 min.
Toute cette presse oppressante vous offre à la sortie une séance d’U.V. de 5 à 10 minutes.
Autre salle
LA MATER
L’aide soignante sursaute en allumant la salle du bloc. L’ARE électrostatique récupère son souffle puis dynamite le personnel « la maman et le bébé sont déjà rentrés chez eux ? ». « la maman n’est pas encore prête, elle arrive… ». Le blackberry de l’ARE avait pourtant affiché « cesaru ».
TOUT LE MONDE EST LA ? Oui Général.
La sage-femme devient aide-opératoire pendant l’hystérotomie.
L’aide-opératoire devient sage-femme à la sortie du bébé.
La panseuse devient aide-opératoire pendant la fermeture.
L’anesthésiste devient panseuse jusqu’au pansement.
Qui fait le brancardage jusqu’au réveil ? La solidarité de l’équipe.
Pour la check-list, il manquait un garrot, un mandrin, un ballon, un kit de tuyaux respi, une aspi qui fait pschittt …Mais… le bébé et la maman vont bien grâce aux Césars oscarisés par le papa civil et scotché au hublot.
Autre salle
Le bureau de recrutement qui vous harcèle pour une vacation à combler à H-12
« Si ça t’inspires, il y a une vacation assez coule le lendemain de ta garde »…36 heures verticalement écoulées, juste un peu essoufflée. 14 patients sans pause-déjeuner. Le Bureau ? Climatisé, insonorisé avec pause-déjeuner.
Autre salle
Décollage retardé d’une demi-heure puis compte à rebours lancé
Pas d’excuses
Pas de remerciements
Juste une grève générale (transports, école, journaux), un accident de circulation, des piles usées, un tremblement de terre, une clef perdue, un téléphone oublié, une fuite d’eau, voire une prolongation de la nuit blanche.
Compte à rebours reporté : la clef est restée sur le vestiaire.
Autre salle
14h30 - Les crocs sont sortis, le cannibalisme rôde…
16h - Un grand écart glycémique divise l’équipe :
Pause-déjeuner d’une heure pour celle en 8 heures
Jeûne de 12 h pour celle en 10 heures.
Les intérimaires/vacataires n’ont pas de pause, l’absence de micro-ondes et de fontaine faisant foi.
La digestion est physiologique. Le carême lui, est psychologique.
Autre salle
La panseuse installe le patient en salle, recueille les informations collectives (identité, côté à opérer, jeûne, allergie, accessoires, bilans sanguins et radios…).
Elle le monitore, le technique, le réchauffe, le rassure puis lui prie de ne pas bouger… elle revient de suite…
Après avoir inspecté toutes les salles, elle se retrouve nez à nez avec l’ARE qui surgit des « W.C. »
« Il est prêt, vous pouvez l’endormir ? » « Non, rachi ! vous n’avez pas ce qu’il faut ?!!Où est le chir ?!!
La panseuse revient de suite… Après réinspection du bloc et des W.C., elle se retrouve nez à nez avec le chir qui surgit des « escaliers ». « Une urgence et/ou une complication trouvées dans un lit pendant la visite d’entre deux ».
Autre salle
La salle des fêtes de fin d’année n’a pas été louée cette année pour des raisons budgétaires. La crise internationale a vidé les caisses du comité du personnel, des généraux actionnaires.
Une boîte de bonbons fourrés d’objectifs, emballés de promesse. 125g de solidarité cariée
Un mars et ça redémarre, un kit et kat pour la pause, un rien d’humilité pour un trop de fierté.
Les bénéfices se caramélisent dans d’autres caisses.
Autre salle
La salle des congrès …Au bout du monde…Personnel déjà sélectionné depuis des années
La salle de formation…le même programme chaque année… impersonnel
La salle de réunion pédagogique : 09H pour les vétos, 14 h pour l’équipe de nuit, 20h pour les autres
Autre salle
Toutes les salles guidées par le rapport traçabilité/rentabilité
L’imprimante : impériale à la facturation! Accessoire pour la panseuse? Aléatoire pour l’ARE ?!!!
L’encre des cartouches est archi-sèche parce que le comptable est à sec. C’est tracé +++.
Autre salle
Le berceau présente un bébé sans bracelet d’identité. Le dossier ne contient ni d’autorisation d’opérer, ni de carnet de santé. La panseuse propose son droit de retrait. L’ARE impose son droit d’ingérence. Les yeux sont mouillés, la tétine est en chute libre, la bouche est grande ouverte. Le masque vanillé au sevo étouffe l’incident diplomatique. Intouchabilité puis SUPPO général.
Autre salle
Mr TRèS devrait s’endormir au bout de la troisième ampoule de propofol.
Le chirurgien et son aide changent casaque (trouée) et paire de gants (percée).
La panseuse craque le postérieur et l’entrejambe de sa tenue pyjama en ramassant le panier manqué du chirurgien.
Mr TRèS présente un choc chaud :
Allergique à l’ATB ? Aucun d’injecté.
Allergique au curare ? Aucun d’injecté.
Allergique à l’iode ? Aucune détersion appliquée.
Explorations sanguines onéreuses.
Pincée d’adré…
Bilan: l’excipient du générique de « faites plus d’économies, moins de dépenses » l’horripile.
Autre salle
L’IADE jeune diplômée, entre discrètement dans la salle de l’ARE le plus expérimenté (+36 ans).
Un relai entre génération se réalise dans le respect.
Aucun garrot, un cathlon, un bouchon et deux petits bouts de sparadrap, une aiguille et une seringue de 20 ml à deux ou trois parfums (hypnovel + diprivan sans xylo +/- curare). Pas de morphinique : seule la chirurgie à vif est douloureuse. Induction à l’air pur (déjà 21% d’O2). Sonde d’intubation déstérilisée de son sachet mais qui reste propre, seringue de 5 ml pour le ballonnet. Pas de filtre. Circuit ouvert car chaux saturée. Monitoré par les trois premiers doigts de la main droite. Conjonctives et lèvres inspectées de visu.
Entretien par l’atmosphère chirurgicale.
Le gazman sort son crayon papier fétiche (bouchon rouge) et esquisse des plannings, calcule de tête avec sa petite calculette.
L’IADE, située dans la moyenne basse « méditerranéenne un peu chiante », informatise les cellules nerveuses certes grises mais illisibles.
A chaque fois que c’est possible, offre 2 ml de morphiniques pour éviter le gâchis des parois en plastique, installe un garrot autour de son cou, pose un filtre, pose un opsite, allume le scope.
A chaque fois que c’est possible, comble les plannings, vacances comprises.
A chaque fois que c’est possible, lui prend sa TA et sa FC pulsatile.
Bilan de la SFAR : binôme ARE/IADE indispensable.
Autre salle
Celle du salut… pour toutes les autres salles non visitées par les visiteurs de la certification assurée
Celle Impénétrable pour certains, grande ouverte pour d’autres …où les services rendus ne sont plus à rendre, les secrets ne sont plus à cacher, les fortunes ne sont plus à partager, les trahisons ne sont plus d’actualité, les amitiés ne sont plus à fidéliser.
Les codes sécurisent l’éthique, la confiance blinde.
Merci à mon chef de service qui me fait tenir jusqu’au 20 de chaque mois. Que je devais citer pour l’Excellence de ses blocs plexiques où le nerf de la crise passe en contre-expertise sans suite dramatique.
Merci et mille fois pardons pour le préjudice moral suite à une hypoglycémie mentale.
Entre-salles
La référente uro. qui promène ses cartons de 3 litres sous le regard de Barracudas en pause calendrier. Elle n’a pas mal au dos contrairement à beaucoup d’autres. Elle a juste 62 ans remarquables. Plan anti-canicule en plan sternal droit.
Le panneau d’affichage :
DOes figures géométriques accompagnées de commentaires : « l’activité du mois dernier a diminué, des efforts sont à fournir ».
Le bulletin de satisfaction des patients :
Pas d’eau chaude, pas de chauffage, pas de télécommande, pas de télévision, pas de couverture, pas de cintre, pas de poignée de porte, pas de tapis antidérapant, pas de rampe WC, pas de table, pas de chaise, pas de visite médicale, pas de prise de tension artérielle, pas de médicaments, pas de journaux, pas d’antidépresseurs. Quelques docteurs compétents, quelques infirmières gentilles, des hôtesses d’accueil badgées ICEBERG, un parking de 4 sous-sols avec escaliers embouteillés…
Les 15 incontournables : le directeur, la DDSI, le pharmacien, le comptable, le plombier, l’électricien, le pompier, l’urgentiste, le cardiologue, le radiologue, le chirurgien, l’anesthésiste, le biologiste, le gastroentérologue, l’infirmière anesthésiste.
PREMIERE CASE : « Savoir se saluer ». Rien que ça, ce n’est pas gagné !
Le monsieur qui promène son PURELL dans les mains. Il salue tout le personnel qui porte bien son badge d’identification. La veille de la veille, la panseuse s’était déjà présentée, elle s’est représentée la veille avec la même identité. Le lendemain de la veille, il semble la reconnaître mais il la confond avec une autre. Il est présent et soutient les troupes. Pardon ! « il », c’est l’esprit du bloc…
Il est parfaitement bien informé par de nombreux informateurs eux-mêmes bien informés.
Le silence du bloc masque pourtant le risque important d’un accident grave suite à des signalements sérieux et persistants. Alors oui en plus des nausées et vomissements, tout le monde en chie….
Collectif des Cellules de qualité en crise nerveuse
Dans le cadre de la certification, il FAUT remplir des fiches de signalement d’incident
FICHE N° XXXXXXXXXXXX . LES CASES COCHEES ETANT LES SUIVANTES :
Défaut d’information concernant le séjour
Défaut de procédure de sortie de la clinique
Non respect de la prescription
Réacto-vigilance
Souhait du patient non respecté
Non respect du règlement intérieur
Conflit personnel/praticien
Réclamation par écrit
Dossier non clôturé
Fiche non diffusée
DC
Re: Événement indésirable
Evènement temps désirable
Les douze coups de minuit viennent de sonner, une belle jeune femme se présente aux urgences, accompagnée de son conpagnol, elle est installée en salle d’examen.
Le code rouge est déclenché vers 2h du mat, infirmière et aide-soignante se font flasher dans le couloir à 200 km/h.
Elles ont le permis poids lourd et à elles deux, sont loin de peser une tonne.
Direction le bloc opératoire.
Le mari s’y oppose en bloc.
Il refuse la césarienne comme il a déjà refusé la péridurale
Visage contracté, il perd les eaux sur son front dégarni, gesticule, hurle et surtout insulte les femelles qui sont sensées être chez elle.
Il n’a plus rien au bout de sa laisse, il aboie tout de même, se ronge les os, éperdu.
Il renifle que sa femme est déjà sur la table d’opération.
L’anesthésiste lui désinfecte le dos pour lui faire la rachi.
Elle regarde derrière elle puis autour d’elle.
Elle refuse à son tour la rachi.
« Mais vous êtes fous, il va tous vous tuer. Je montre mon dos et mes fesses qu’à mon mari »
L’iade méditerranéenne dans la moyenne haute assez méfiante, scanne la salle :
Panseur mâle, externe mâle, interne mâle, obstétricien mâle, anesthésiste mâle, brancardier et aide-soignant mâles !
L’iade était la seule à se sentir plutôt pas mal.
« Ma-da-me, votre dos et vos fesses ne font pas l’objet de désir sexuel mais de protocole de soins ».
L’ARE se penche sur son épaule et ses mâchoires articulent que dans les 10 prochaines secondes, son bébé allait mourir à cause d’un caprice spirituel.
Sans sourciller, elle se penche vers l’iade sans allégresse.
L’are peine à trouver un petit espace. Au huitième mois, elle pesait déjà 120 kilos.
L’iade crampée des pieds à la tête, décrispe les flancs musculeaugraisseux et par miracle, l’ARE réussit à entrer et envahir l’espace. Bilan de la SFAR, binôme ARE/IADE indispensable.
Le mari lui, surgit et envahit l’espace chirurgical. L’interne est à terre, le regard défait.
L’ARE expose ses pectoraux, il est d’origine russe, à lui tout seul il est une centrale nucléaire. Sans ruse.
Les agents du bloc le ceinturent et le jettent en pâture.
Il crie qu’il va déposer plainte pour abus de pouvoir .
Le bébé pleure. Il est sorti du bain de sang bleu utérin gorgé de violence.
La maman pleure en silence.
L’évènement le plus désirable de sa vie devient inavouable .
Elle se confie avec bile à l’IADE pendant l’hémostase
Elle a 24 ans et son mari 39 ans. Il est avocat, elle rien.
Il était furieux contre elle parce qu’elle n’était pas parfaite avec tous ses œdèmes.
Il ne supportait pas qu’elle se plaigne de quoi que ce soit.
Avant d’aller se coucher, il l’a frappé et envoyé se coucher sur le canapé.
Par instinct de survie, elle fait un malaise devant lui.
Cet évènement trop désirable de par son âge avancé, il l’a préparé tout l’été. Il s’est marié et a programmé son bébé avec son calendrier hormonal.
Il tenait à nous en faire part : le bébé va bien et la maman a changé de vie …
La maman a fait une embolie amniotique réussie et perdu la vie.
La plainte a été déposée comme le faire-part avec maîtrise du droit civique et pénal
Il n’y a pas eu de sursis pour le droit éthique et moral.
Et là
Pourquoi cette brève maman n’a-t-elle pas eu droit à une péridurale ?
Le mari est-il coupable de coups et blessures volontaires ?
L’équipe soignante n’est-elle pas témoin direct de cette violence conjugale inacceptable?
Collectif des cellules de qualité en crise nerveuse au pays des droits de l’homme plein de tabous...
A.M.
Les douze coups de minuit viennent de sonner, une belle jeune femme se présente aux urgences, accompagnée de son conpagnol, elle est installée en salle d’examen.
Le code rouge est déclenché vers 2h du mat, infirmière et aide-soignante se font flasher dans le couloir à 200 km/h.
Elles ont le permis poids lourd et à elles deux, sont loin de peser une tonne.
Direction le bloc opératoire.
Le mari s’y oppose en bloc.
Il refuse la césarienne comme il a déjà refusé la péridurale
Visage contracté, il perd les eaux sur son front dégarni, gesticule, hurle et surtout insulte les femelles qui sont sensées être chez elle.
Il n’a plus rien au bout de sa laisse, il aboie tout de même, se ronge les os, éperdu.
Il renifle que sa femme est déjà sur la table d’opération.
L’anesthésiste lui désinfecte le dos pour lui faire la rachi.
Elle regarde derrière elle puis autour d’elle.
Elle refuse à son tour la rachi.
« Mais vous êtes fous, il va tous vous tuer. Je montre mon dos et mes fesses qu’à mon mari »
L’iade méditerranéenne dans la moyenne haute assez méfiante, scanne la salle :
Panseur mâle, externe mâle, interne mâle, obstétricien mâle, anesthésiste mâle, brancardier et aide-soignant mâles !
L’iade était la seule à se sentir plutôt pas mal.
« Ma-da-me, votre dos et vos fesses ne font pas l’objet de désir sexuel mais de protocole de soins ».
L’ARE se penche sur son épaule et ses mâchoires articulent que dans les 10 prochaines secondes, son bébé allait mourir à cause d’un caprice spirituel.
Sans sourciller, elle se penche vers l’iade sans allégresse.
L’are peine à trouver un petit espace. Au huitième mois, elle pesait déjà 120 kilos.
L’iade crampée des pieds à la tête, décrispe les flancs musculeaugraisseux et par miracle, l’ARE réussit à entrer et envahir l’espace. Bilan de la SFAR, binôme ARE/IADE indispensable.
Le mari lui, surgit et envahit l’espace chirurgical. L’interne est à terre, le regard défait.
L’ARE expose ses pectoraux, il est d’origine russe, à lui tout seul il est une centrale nucléaire. Sans ruse.
Les agents du bloc le ceinturent et le jettent en pâture.
Il crie qu’il va déposer plainte pour abus de pouvoir .
Le bébé pleure. Il est sorti du bain de sang bleu utérin gorgé de violence.
La maman pleure en silence.
L’évènement le plus désirable de sa vie devient inavouable .
Elle se confie avec bile à l’IADE pendant l’hémostase
Elle a 24 ans et son mari 39 ans. Il est avocat, elle rien.
Il était furieux contre elle parce qu’elle n’était pas parfaite avec tous ses œdèmes.
Il ne supportait pas qu’elle se plaigne de quoi que ce soit.
Avant d’aller se coucher, il l’a frappé et envoyé se coucher sur le canapé.
Par instinct de survie, elle fait un malaise devant lui.
Cet évènement trop désirable de par son âge avancé, il l’a préparé tout l’été. Il s’est marié et a programmé son bébé avec son calendrier hormonal.
Il tenait à nous en faire part : le bébé va bien et la maman a changé de vie …
La maman a fait une embolie amniotique réussie et perdu la vie.
La plainte a été déposée comme le faire-part avec maîtrise du droit civique et pénal
Il n’y a pas eu de sursis pour le droit éthique et moral.
Et là
Pourquoi cette brève maman n’a-t-elle pas eu droit à une péridurale ?
Le mari est-il coupable de coups et blessures volontaires ?
L’équipe soignante n’est-elle pas témoin direct de cette violence conjugale inacceptable?
Collectif des cellules de qualité en crise nerveuse au pays des droits de l’homme plein de tabous...
A.M.
- artefact74
- Fidèle
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Re: Événement indésirable
j'apprécie le ton de tes messages, continue, tu dénonces si bien la réalité...
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photographies de nature,paysages et faune:
http://www.galeriedesalpes.com
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Re: Événement indésirable
Événement injustifiable
Une femme se présente aux urgences pour brûlures par de la cire.
L'infirmière, alertée par les cris, stoppe ses soins, constate les dégâts, se prépare à l'asperger d'eau froide.
Mais, elle est retenue dans son élan par la main de la secrétaire qui lui ordonne avec de grands yeux noirs " tu lui fais rien! elle n'est pas assurée! elle n'a pas de droit!"
L'infirmière se retourne et constate que la jeune fille n'est plus là.
...
Aucun droit encaissé , sang rendu
...
Aucune considération!
Aucune compassion!
Pas même un glaçon!
Un homme arrive aux urgences en criant au secours " une fourgonnette vient de renverser la dame qui est sortie de chez vous en courant comme une folle, pieds nus, presque nue, avec la peau des bras qui pendait. Aidez-là je vous en supplie"
"Monsieur, calmez-vous je vais appeler le Samu", lui assène la secrétaire.
Une dame de 89 ans, venue pour chute dans sa maison de retraite, fait un malaise cardiaque. Elle était sur la ligne jaune de confidentialité. Mais, elle a vu rouge en assistant à la scène.
Car, pendant la guerre, elle s'occupait des blessés sur leur civière.
Aucune des deux femmes n'a survécu.
Aucune larme dans cette histoire.
Juste de la rage.
L' Infirmière est rentrée un peu plus tard...l'air hagard...
a cherché puis trouvé son diplôme d'état.
Elle le déchire devant son mari qui lui sourcille:
"Chérie, tu va enfin t'occuper de toi et de ta petite famille?
Depuis le temps que tu nous menaçais de le faire....
Prends ton mi-temps comme caissière chez maux-no PRIX, et moi je reprends mes études de gestion et d'administration".
Collectif des cellules de qualité en crise financière
Carte verte non validée,
Carte bleue en attente
Chèque refusé
Sousou acceptée en faisant LA-le-POINT
Une femme se présente aux urgences pour brûlures par de la cire.
L'infirmière, alertée par les cris, stoppe ses soins, constate les dégâts, se prépare à l'asperger d'eau froide.
Mais, elle est retenue dans son élan par la main de la secrétaire qui lui ordonne avec de grands yeux noirs " tu lui fais rien! elle n'est pas assurée! elle n'a pas de droit!"
L'infirmière se retourne et constate que la jeune fille n'est plus là.
...
Aucun droit encaissé , sang rendu
...
Aucune considération!
Aucune compassion!
Pas même un glaçon!
Un homme arrive aux urgences en criant au secours " une fourgonnette vient de renverser la dame qui est sortie de chez vous en courant comme une folle, pieds nus, presque nue, avec la peau des bras qui pendait. Aidez-là je vous en supplie"
"Monsieur, calmez-vous je vais appeler le Samu", lui assène la secrétaire.
Une dame de 89 ans, venue pour chute dans sa maison de retraite, fait un malaise cardiaque. Elle était sur la ligne jaune de confidentialité. Mais, elle a vu rouge en assistant à la scène.
Car, pendant la guerre, elle s'occupait des blessés sur leur civière.
Aucune des deux femmes n'a survécu.
Aucune larme dans cette histoire.
Juste de la rage.
L' Infirmière est rentrée un peu plus tard...l'air hagard...
a cherché puis trouvé son diplôme d'état.
Elle le déchire devant son mari qui lui sourcille:
"Chérie, tu va enfin t'occuper de toi et de ta petite famille?
Depuis le temps que tu nous menaçais de le faire....
Prends ton mi-temps comme caissière chez maux-no PRIX, et moi je reprends mes études de gestion et d'administration".
Collectif des cellules de qualité en crise financière
Carte verte non validée,
Carte bleue en attente
Chèque refusé
Sousou acceptée en faisant LA-le-POINT