Sorti du concours
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Sorti du concours
Bonjour,voilà je viens de sortir de mon concours,je sais d'avance ke c mort pour moi,les tests psycho étaient faciles mais la culture général j'ai répondu à 2questions.un sujet sur l'autonomie,ça ne m'a pas inspiré du tout,je sais que c mort pour moi il faut ke je travaille la rédaction.aidez moi,il me reste 3espoirs,
orienter moi ds le forum pour les topics sur la rédaction.merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Sorti du concours
Coucou ,futurinfi a écrit :Bonjour,voilà je viens de sortir de mon concours,je sais d'avance ke c mort pour moi,les tests psycho étaient faciles mais la culture général j'ai répondu à 2questions.un sujet sur l'autonomie,ça ne m'a pas inspiré du tout,je sais que c mort pour moi il faut ke je travaille la rédaction.aidez moi,il me reste 3espoirs,
orienter moi ds le forum pour les topics sur la rédaction.merci
C'est déjà une bonne chose d'avoir reussi les tests psycho !! Peut être auras-tu tout de même plus que 8 a la culture G , beaucoup ont le sentiment d'avoir echoué après c'est normal .. Et puis oui maintenant tu vois ce qu'il faut retravailler pour les prochains !!
Peut-tu en dire un peu plus sur ton sujet de Culture G ? Et les questions il fallait dégager les idées essentielles ?
Moi personnellement pour TOUT texte , je lis d'abord une première fois puis une deuxième fois où je surligne les idées principales du texte . Ensuite tout dépend du type de question que tu as , si il s'agit de dégager les idées principales , je les reprends et essaye de les approfondir , de les argumenter et si le sujet ne m'inspire pas j'essaye de dévier vers quelque chose qui se rapproche , mais sans tomber dans le hors sujet .
Sinon si c'est une problématique , j'aime faire des plans : intro - partie a - partie b - conclusion sur un brouillon , sachant que chaque partie peut comporter des sous parties avec des arguments et des exemples , après comme bien sur il ne faut souvent pas dépasser 20 lignes , je réduis ça au propore en gardant mes points qui me parait les plus importants .
Voilà .. Mais je pense que si j'en sais un peu plus sur le texte et sur le genre de questions je peux peut être un peu mieux te conseiller ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[color=#FF80F S1 : SSR / médecine gériatrique
S2 : chir ortho traumato / EHPAD
S3 : USLD [/color]
S2 : chir ortho traumato / EHPAD
S3 : USLD [/color]
Re: Sorti du concours
le texte je le mettrai après mais en gros c'était Sur l'autonomie,la première question c'était De dégager et argumenter les idées principales,deuxième question commenter une phrase du texte,3ème question argumenter et donner votre avis perso nuancer sur le concept de l'autonomie.moi c pas le genre de texte que j'apprécie.apres,j'ai lu le texte deux fois voilà 30min passée,c trop dure de gérer le tempsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Sorti du concours
Ne te décourage pas uns fois les résultats donnés que tu sauras concentres toi sur les autres avec détermination et maintenant tu sais à quoi t'en tenir.futurinfi a écrit :Bonjour,voilà je viens de sortir de mon concours,je sais d'avance ke c mort pour moi,les tests psycho étaient faciles mais la culture général j'ai répondu à 2questions.un sujet sur l'autonomie,ça ne m'a pas inspiré du tout,je sais que c mort pour moi il faut ke je travaille la rédaction.aidez moi,il me reste 3espoirs,
orienter moi ds le forum pour les topics sur la rédaction.merci
Beaucoup de courage!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 AHPM nord
1 ère année : crèche - EHPAD - SSR
2 ème année : Psychiatrie - Médecine Interne
1 ère année : crèche - EHPAD - SSR
2 ème année : Psychiatrie - Médecine Interne
Re: Sorti du concours
Coucou,
Allez courage ! Tu as déjà réussi les tests psychos donc peut être que ça va équilibrer ta mauvaise note de culture G !
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Allez courage ! Tu as déjà réussi les tests psychos donc peut être que ça va équilibrer ta mauvaise note de culture G !

Montpellier As : 18, 60 ème sur liste d'attente.
Aurillac : 6 en culture générale 10 en maths !
Nîmes via l'armée : Pas admis ! pas encore les notes !
Rodez : 18 en culture générale ! 7 en maths !
Aurillac : 6 en culture générale 10 en maths !
Nîmes via l'armée : Pas admis ! pas encore les notes !
Rodez : 18 en culture générale ! 7 en maths !
Re: Sorti du concours
je crois que la sortie des concours est destabilisant pour pas mal de monde...
Ensuite pour les écrits, c'est à bosser! c'est pas évident c'est sur!
parce qu'en 1ière année, y'en a pas mal
je suppose qu'en 2ème année aussi...
et le mémoire en 3ème année...
courage
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Ensuite pour les écrits, c'est à bosser! c'est pas évident c'est sur!
parce qu'en 1ière année, y'en a pas mal
je suppose qu'en 2ème année aussi...
et le mémoire en 3ème année...
courage

IDE depuis le 23/07/2015
Re: Sorti du concours
Je suis dans le même cas :/ Je l'ai passé ce matin et à la sortie je me suis dis C'est mort. Mais c'est quoi ce sujet qui n'a inspiré vraiment pas grand monde ! C'est nul. Et pour les tests psycho j'avoue que c'était simple mais je n'ai pas eu le temps de tout finir meme pas de mettre au pif :/futurinfi a écrit :Bonjour,voilà je viens de sortir de mon concours,je sais d'avance ke c mort pour moi,les tests psycho étaient faciles mais la culture général j'ai répondu à 2questions.un sujet sur l'autonomie,ça ne m'a pas inspiré du tout,je sais que c mort pour moi il faut ke je travaille la rédaction.aidez moi,il me reste 3espoirs,
orienter moi ds le forum pour les topics sur la rédaction.merci
Pour la culture G 1ere question ça allait mais pour les 2 autres je ne savais pas trop quoi dire, du moins j'avais pas vu ce sujet dans mes livres de révisions. Et si les prochains concours sont du meme type comment faire ?
J'ai l'impression que je ne sais plus rédiger... Surtout gérer le temps c'est pas mon truc. C'est mort !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Sorti du concours
Vous aviez appris la culture G a base de ''fiches'' sur des thèmes précis ? Car c'est peut être ça qui vous a destabilisé le fait de tomber sur un sujet que vous n'avez pas vu. C'est pourquoi j'ai decidé de ne pas trop réviser la culture G car on peut vraiment tomber sur tout et n'importe quoi !! J'avoue que là tout de suite votre sujet ne m'inspire pas non plus .. Courage pour la suite !!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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S2 : chir ortho traumato / EHPAD
S3 : USLD [/color]
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Re: Sorti du concours
Coucou tout le monde!
Moi aussi j'ai passé le concours de Dole ce matin et j'ai plutôt l'impression de m'en être bien sortie.
J'ai fini les tests pyscho au pif mais ils m'ont pas semblé trop dur.
Par contre, la culture g, le texte il était chaud à comprendre. Et en fait quand je l'ai lu une deuxième puis une troisième fois, ça allait beaucoup mieux.
Je pense que c'est le problème de pas mal de monde, j'en ai vu plein avant même de lire une première fois le texte, ils avaient déjà le surligneur à la main et commençaient déjà à tout surligner! alors évidemment après, ils sont perdus parce qu'ils ont surlignés des choses qu'ils n'ont pas pris le temps de comprendre!!
Enfin, bon, les dés sont jetés, il faut maintenant assurer les autres concours et garder espoir!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Moi aussi j'ai passé le concours de Dole ce matin et j'ai plutôt l'impression de m'en être bien sortie.
J'ai fini les tests pyscho au pif mais ils m'ont pas semblé trop dur.
Par contre, la culture g, le texte il était chaud à comprendre. Et en fait quand je l'ai lu une deuxième puis une troisième fois, ça allait beaucoup mieux.
Je pense que c'est le problème de pas mal de monde, j'en ai vu plein avant même de lire une première fois le texte, ils avaient déjà le surligneur à la main et commençaient déjà à tout surligner! alors évidemment après, ils sont perdus parce qu'ils ont surlignés des choses qu'ils n'ont pas pris le temps de comprendre!!
Enfin, bon, les dés sont jetés, il faut maintenant assurer les autres concours et garder espoir!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Sorti du concours
oui les tests psychos etaient simple mais le texte jai eu du mal à comprendre.
AUTONOMIE : DE L'IDEAL A LA NORME
Les temps ont bien changé. Il y a une quarantaine d'années, l'autonomie^individuelle était une
utopîé71ïïrtd'éai~à~eôn'qûérir. Les nombreux mouvements sociaux deT'après-Mai 68 en portent
la trace.^û^îTs^agisse des luttes féministes pour le libre usage de son corps et l'indépendance
économique, de la volonté de changer le travail ou d'échapper au conservatisme culturel, on
retrouve toujours le souci de pouvoir affirmer ses choix, agir_de soi-même. L'ennemi, ce sont
alors des mécanismes institutionnels jugés aliénants, des hiérarchies professionnelles
écrasantes, des normes sociales étouffantes...
Quarante ans après, on pourrait presque dire que l'on est à fronts renversés. Alors que les
revendications d'aujourd'hui se placent pour une bonne part sur le terrain de la protection
(sauvegarder les retraites, les services publics, lutter contre la précarité...), ce sont désormais
lesjnstitutjons quij)artentjg^ langage^de l'autonomie. Le phénomène a été mis en évidence de
longue date dans le domaine du travail. Mais on perçoit rarement que le mouvement est en fait
beaucoup plus vaste : llautQnojnie, c'est llécole qui encourage les élèves à prendre en charge
leur activité intellectuelle. C'est la médecine^sychïâtrique qui tente de faire en sorte que le
malade mental puisse rester intégré à la vie sociale, sans dépendre des structures hospitalières.
Ce sont aussi des politiques sociales qui attendent des allocataires des minima sociaux qu'ils
formulent un projet personnalisé de réinsertion.
Bref, l'autonomie, d'aiguillon de la critique des normes sociales, est devenue norme à son tour.
Comme le dit Alain Ehrenberg, «qu'il s'agisse de recherche d'emploi, de vie de couple,
d'éducation, de manières de travailler, de se conserver en bonne santé ou... d'être malade
(...), l'action faite de soi-même est celle qui a, à la fois, le plus de prestige et le plus
d'efficacité aujourd'hui; c'est celle (...) à laquelle nous accordons le plus de valeur, qu'il
s'agisse d'agir avec efficacité ou de choisir sa vie (1) ». Nul doute que l'on peut voir dans cette
transformation une trace des mobilisations des années 1960 et 1970, et 4Iune__certaine
incorporation par Jesinstitutions de la criliflue_des_fonctionnements autoritaires_cnie_-_cjes
^mouvements avaient" fbrmulééT Mais il faut sans doute tëmPegalemëht compte '3ës«chocs »
qu'elles ont dû encaisser feTqûî ont incité à revoir leur manière de faire. Ainsi de la psychiatrie,
confrontée à une demande de soin croissante en santé mentale dans un contexte de crise du
système de santé ; des politiques d'insertion qui n'avaient guère réussi à endiguer la montée du
chômage ; d'un système éducatif chargé d'emmener toujours plus loin un public toujours plus
nombreux et diversifié... Autant d'incitations à impliquer les individus dans leur propre
transformation !
Les sciences humaines n'ont guère été promptes à analyser ce glissement de l'autonomie
comme projet à l'autonomie comme norme. D'une part parce que, souvent, l'existence d'une
autonomie Jndividuelle était niée théoriquement, comme dans le cas du structuralisme. Mais
d'autre part, lorsqu'ils s'intéressaient à la question, les chercheurs semblaient rester victimes
des idées reçues qui font de IMndjyJdlLautonome un sujetjsolé, intérieur, ne reposant que sur
lui-même. En philosophie, il faudra attendre la pensée féministe pour voir que, par exemple,
l'existence d'un individu autonome suppose qu'il délègue de nombreuses taches ordinaires
(entretien de la maison, tenue de l'agenda, prise en charge des soucis matériels...) à d'autres
que lui, le plus souvent des femmes. Plus récemment, c'est le philosophe Vincent Descombes
qui a montré qu'il n'était pas contradictoire d'affirmer qu'être autonome, c'est obéir à des
règles sociales. D'où des invitations récentes à parler dVautojaojmie_j^dationnelle » et «à
inclure les conditions intersubjectives et sociales de l'autonomie au coeur même de sa
définition ».
La sociologie a également apporté sa pierre à la réflexion, avec des enquêtes empiriques qui
permettent de sortir des discours généraux et de mieux comprendre comment agit la norme
2d'autonomie, en quoi elle consiste et comment elle transforme les pratiques. Ces travaux, dont
ce dossier présente les résultats, offrent une image ambivalente de ce processus.
La valorisation de l'autonomie a d'incontestables ,effet_s émancipatoires. Dans la famille par
exemple, les enfants semblent bénéficier d'une liberté apparemment plus grande. Comme le
montre Hervé Glevarec, ils disposent d'un univers culturel spécifique et de moyens de
communication qui leur permettent d'explorer le monde loin du regard des parents..., mais
avec leur bienveillance. De même, les transformations de l'hôpital psychiatrique ont permis de
redonner une dignité aux malades mentaux. Aujourd'hui, loin d'être contenus au sein des murs
de l'hôpital, leurs soins sont organisés de telle manière qu'ils puissent, lorsqu'ils en ont les
capacités, gérer seuls leur maladie et vivre une vie ordinaire dans la ville.
Lorsque l'émancipation n'est pas possible, la norme d'autonomie permet, a minima, de faire
entendre sa voix. C'est le cas dans le domaine de la santé, où le principe du consentement du
patient aux soins qui lui sont prodigués a été institutionnalisé. Le malade ne peut guère
échapper à l'autorité du médecin, et encore moins à la maladie, mais le fait d'avoir son mot à
dire assure alorsunminimutn_derespect
~* Restent enfin les cas où l'autonomie devient tyrannique. Dans le monde du travail par exemple,
où l'aspiration à l'autonomie s'est réalisée dans des conditions de stress et d'urgence qui font
que les individus se sentent livrés à eux-mêmes. Les RMIstes, quant à eux, sont souvent trop
éloignés du marché du travail et trop peu dotés des supports de l'autonomie (formation,
réseau...) pour formuler le projet personnel de retour à l'emploi qu'attend d'eux l'institution.
En France, c'est avant tout cet aspect tyrannique de l'autonomie qui est perçu et, montre A.
Ehrenberg, interprété comme un abandon des individus à leur triste sort. L'enquête
comparative qu'il a menée montre qu'il y a là une spécificité française et, à l'en croire, une
inutile morosité, puisque la généralisation des valeurs de l'autonomie ne correspond pas à un
reflux de la société, mais bien à de nouvelles façons d'agir en commun. Les sciences humaines
permettent aujourd'hui de mieux comprendre cet apparent paradoxe.
Xavier Molénat- Mis à jour le 03/11/2010- En ligne Sciences Humaines
Question 1/5 points
Dégagez et argumentez les idées principales de ce texte de façon structurée en 15 à 20
lignes.
Question 2/6 points
Commentez la phrase du texte en caractère gras en 15 à 20 lignes.
Question 3/6 points
En vous appuyant sur le texte, donnez votre avis personnel, argumenté et nuancé sur
"le concept d'autonomie" en 15 à 20 lignes.
Lisibilité et soin / 3 points
Pénalités /
• 2 points en moins si > 10 fautes
• 1 point en moins si entre 5 et 10 fautes
• 0 point si < 5 fautes.
3/3
IFSI Jura-Nord - 5 rue du Dr Normand - 39100 DOLE
S : 03.84.79.41.40 / 03.84.79.41.42 Fax : 03.84.79.14.97
e-mail : ifsi.secretariat@ch-dole.fr / Site Internet : www.dole.ifsivirtuel.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AUTONOMIE : DE L'IDEAL A LA NORME
Les temps ont bien changé. Il y a une quarantaine d'années, l'autonomie^individuelle était une
utopîé71ïïrtd'éai~à~eôn'qûérir. Les nombreux mouvements sociaux deT'après-Mai 68 en portent
la trace.^û^îTs^agisse des luttes féministes pour le libre usage de son corps et l'indépendance
économique, de la volonté de changer le travail ou d'échapper au conservatisme culturel, on
retrouve toujours le souci de pouvoir affirmer ses choix, agir_de soi-même. L'ennemi, ce sont
alors des mécanismes institutionnels jugés aliénants, des hiérarchies professionnelles
écrasantes, des normes sociales étouffantes...
Quarante ans après, on pourrait presque dire que l'on est à fronts renversés. Alors que les
revendications d'aujourd'hui se placent pour une bonne part sur le terrain de la protection
(sauvegarder les retraites, les services publics, lutter contre la précarité...), ce sont désormais
lesjnstitutjons quij)artentjg^ langage^de l'autonomie. Le phénomène a été mis en évidence de
longue date dans le domaine du travail. Mais on perçoit rarement que le mouvement est en fait
beaucoup plus vaste : llautQnojnie, c'est llécole qui encourage les élèves à prendre en charge
leur activité intellectuelle. C'est la médecine^sychïâtrique qui tente de faire en sorte que le
malade mental puisse rester intégré à la vie sociale, sans dépendre des structures hospitalières.
Ce sont aussi des politiques sociales qui attendent des allocataires des minima sociaux qu'ils
formulent un projet personnalisé de réinsertion.
Bref, l'autonomie, d'aiguillon de la critique des normes sociales, est devenue norme à son tour.
Comme le dit Alain Ehrenberg, «qu'il s'agisse de recherche d'emploi, de vie de couple,
d'éducation, de manières de travailler, de se conserver en bonne santé ou... d'être malade
(...), l'action faite de soi-même est celle qui a, à la fois, le plus de prestige et le plus
d'efficacité aujourd'hui; c'est celle (...) à laquelle nous accordons le plus de valeur, qu'il
s'agisse d'agir avec efficacité ou de choisir sa vie (1) ». Nul doute que l'on peut voir dans cette
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qu'elles ont dû encaisser feTqûî ont incité à revoir leur manière de faire. Ainsi de la psychiatrie,
confrontée à une demande de soin croissante en santé mentale dans un contexte de crise du
système de santé ; des politiques d'insertion qui n'avaient guère réussi à endiguer la montée du
chômage ; d'un système éducatif chargé d'emmener toujours plus loin un public toujours plus
nombreux et diversifié... Autant d'incitations à impliquer les individus dans leur propre
transformation !
Les sciences humaines n'ont guère été promptes à analyser ce glissement de l'autonomie
comme projet à l'autonomie comme norme. D'une part parce que, souvent, l'existence d'une
autonomie Jndividuelle était niée théoriquement, comme dans le cas du structuralisme. Mais
d'autre part, lorsqu'ils s'intéressaient à la question, les chercheurs semblaient rester victimes
des idées reçues qui font de IMndjyJdlLautonome un sujetjsolé, intérieur, ne reposant que sur
lui-même. En philosophie, il faudra attendre la pensée féministe pour voir que, par exemple,
l'existence d'un individu autonome suppose qu'il délègue de nombreuses taches ordinaires
(entretien de la maison, tenue de l'agenda, prise en charge des soucis matériels...) à d'autres
que lui, le plus souvent des femmes. Plus récemment, c'est le philosophe Vincent Descombes
qui a montré qu'il n'était pas contradictoire d'affirmer qu'être autonome, c'est obéir à des
règles sociales. D'où des invitations récentes à parler dVautojaojmie_j^dationnelle » et «à
inclure les conditions intersubjectives et sociales de l'autonomie au coeur même de sa
définition ».
La sociologie a également apporté sa pierre à la réflexion, avec des enquêtes empiriques qui
permettent de sortir des discours généraux et de mieux comprendre comment agit la norme
2d'autonomie, en quoi elle consiste et comment elle transforme les pratiques. Ces travaux, dont
ce dossier présente les résultats, offrent une image ambivalente de ce processus.
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Lorsque l'émancipation n'est pas possible, la norme d'autonomie permet, a minima, de faire
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où l'aspiration à l'autonomie s'est réalisée dans des conditions de stress et d'urgence qui font
que les individus se sentent livrés à eux-mêmes. Les RMIstes, quant à eux, sont souvent trop
éloignés du marché du travail et trop peu dotés des supports de l'autonomie (formation,
réseau...) pour formuler le projet personnel de retour à l'emploi qu'attend d'eux l'institution.
En France, c'est avant tout cet aspect tyrannique de l'autonomie qui est perçu et, montre A.
Ehrenberg, interprété comme un abandon des individus à leur triste sort. L'enquête
comparative qu'il a menée montre qu'il y a là une spécificité française et, à l'en croire, une
inutile morosité, puisque la généralisation des valeurs de l'autonomie ne correspond pas à un
reflux de la société, mais bien à de nouvelles façons d'agir en commun. Les sciences humaines
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Xavier Molénat- Mis à jour le 03/11/2010- En ligne Sciences Humaines
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Dégagez et argumentez les idées principales de ce texte de façon structurée en 15 à 20
lignes.
Question 2/6 points
Commentez la phrase du texte en caractère gras en 15 à 20 lignes.
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- aurelie4713
- Insatiable
- Messages : 639
- Inscription : 04 mars 2012 23:06
Re: Sorti du concours
Je pense aussi qu'il est important de prendre vraiment le temps de lire et relire, et voir même re relire... Il vaut mieux faire de "petites" réponses, mais correctes, que de répondre une tartine à côté de la plaque. Enfin, c'est mon avis.
En ce qui concerne les tests psycho, vous êtes tombé sur quoi ? Il y avait beaucoup de maths ?
Bon courage pour la suite en tout cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En ce qui concerne les tests psycho, vous êtes tombé sur quoi ? Il y avait beaucoup de maths ?
Bon courage pour la suite en tout cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 à AGEN !
Re: Sorti du concours
Nann a écrit :Coucou tout le monde!
Moi aussi j'ai passé le concours de Dole ce matin et j'ai plutôt l'impression de m'en être bien sortie.
J'ai fini les tests pyscho au pif mais ils m'ont pas semblé trop dur.
Par contre, la culture g, le texte il était chaud à comprendre. Et en fait quand je l'ai lu une deuxième puis une troisième fois, ça allait beaucoup mieux.
Je pense que c'est le problème de pas mal de monde, j'en ai vu plein avant même de lire une première fois le texte, ils avaient déjà le surligneur à la main et commençaient déjà à tout surligner! alors évidemment après, ils sont perdus parce qu'ils ont surlignés des choses qu'ils n'ont pas pris le temps de comprendre!!
Enfin, bon, les dés sont jetés, il faut maintenant assurer les autres concours et garder espoir!
Le truc c'est que j'ai bien compris le texte mais j'arrivais pas a rédiger les questions. Du moins je ne savais pas trop quoi dire pour les questions 2 et 3. La première ça allait. Mais pour les 2 dernière tu as mis quoi ? Comme tu dis que tu t'en n'es pas mal sortie, je voudrais savoir a peu près ce qu'il fallait rédiger. Merci

-
- Adepte
- Messages : 124
- Inscription : 07 mars 2013 08:50
Re: Sorti du concours
Moi aussi je l'ai passé , et je ne sais pas du tout quelles seront mes notes. Y avait quand même quelques mots de vocabulaire difficiles du genre donner la définition qui se rapproche le plus du mot: bât, ban est ce une exclamation proclamation ,siège...). Je n'ai pas tout fini non plus j'ai mis au hasard les 10 dernières réponses. Je pense qu'il jugent aussi par rapport aux autres, ce sera le texte qui va départager à mon avis.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-
- Adepte
- Messages : 124
- Inscription : 07 mars 2013 08:50
Re: Sorti du concours
Dans la question 3 il me semble qu'il fallait reprendre des éléments de la questions 2 et éviter le hors sujet des lois. Pour moi, il faut lire sans souligner ensuite souligner puis lire les questions et répondre aux questions sans faire de répétition dans ton texte.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Sorti du concours
Mais le sujet reportait sur quel thème exactement est ce que y en a qui ont des idées ? Puisque un moment dans le texte ils parlait de femmes, qui majoritairement étaient obligées de faites des tâches por les autres etc. Est ce qu'il fallait parler du point de vue des femmes ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.