gestion des émotions
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gestion des émotions
bonsoir, je suis quelqu'un d'émotive de nature. A l'IFSI, pas de soucis plus que ça mais dès que je suis en présence de quelqu'un avec du caractère ou/et m'interrogeant sur mes connaissances, je m'effondre (j'ai du mal à exprimer ce que je voudrais dire- j'ai des compétences je sais- j'ai l'impression qu'on " m'effeuille comme un artichaut", c'est une sensation bizarre car chez moi j'ai plûtot du caractère comme dirait certains...)je suis très motivée pour faire ce métier mais j'ai peur que ça me joue des tours vis à vis des professionnels que je rencontrerai dans ce métier.
Je pense que c'est un manque de confiance, ou plûtot un problème d'estime de moi (je suis trop perfectionniste...) je n'ai jamais eu de soucis en tant qu'ancienne AS merci pour vos conseils
Je pense que c'est un manque de confiance, ou plûtot un problème d'estime de moi (je suis trop perfectionniste...) je n'ai jamais eu de soucis en tant qu'ancienne AS merci pour vos conseils
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
Re: gestion des émotions
Voici un petit texte de Charlie Chaplin, je te conseille de le lire puis de réfléchir. Tu parles d'estime de soi, ce texte peut peut-être t'aider. Il serait intéressant que tu (te) questionnes (sur) ce perfectionnisme mais pour cela, nous ne pouvons pas t'aider car cette qualité professionnelle (mais aussi un défaut qui peut te pourrir ta vie) trouve sa génèse dans ta propre histoire et dans les blessures narcissiques dont tu as été VICTIME (je le mets en majuscule parce que personne ne mérite d'être blessé).
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans, j’ai abandonné les méga – projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est Savoir Vivre !
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans, j’ai abandonné les méga – projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est Savoir Vivre !
IDE en psychiatrie
Re: gestion des émotions
merci beaucoup pour ce texte que je vais relire pour apprécier le sens des mots et afin de pouvoir aborder la vie autrement. on se connait déjà un peu par nos mails et j'apprécie tes conseils ainsi que ceux d'augusta. amitiés.
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
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- Messages : 2
- Inscription : 24 nov. 2010 08:43
Re: gestion des émotions
salut sissinou, je suis dans la même situation que toi, pourtant en deuxième année et une expérience derrière moi ( j'ai 33ans)...ce stress permanent me pourrit la vie.
J'ai remarqué que les professionnels le ressentent en stage et sont plus enclins à nous critiquer par rapport à d'autres eleves qui pourtant font pas plus que nous...mais comme on a tendance à se devalorise, ils se sentent en droit de le faire aussi...
si tu as des petits conseils, je suis preneuse...
J'ai remarqué que les professionnels le ressentent en stage et sont plus enclins à nous critiquer par rapport à d'autres eleves qui pourtant font pas plus que nous...mais comme on a tendance à se devalorise, ils se sentent en droit de le faire aussi...
si tu as des petits conseils, je suis preneuse...
Re: gestion des émotions
Bonjour,
Un petit message d'encouragement car je me retrouve vraiment dans la description de votre caractère (au passage magnifique texte cité, il mérite d'être conserve celui la!), et je comprends et partage vos doutes...
Alors un petit conseil : servez vous de vos émotions, faites en du positif, de toute façon vous êtes comme ça, alors il vaut mieux l'accepter et en tirer le meilleur...
Je suis persuadée qu'être émotive n'empêche pas d'être une bonne infirmière, au contraire, et qd ça devient trop envahissant il faut savoir trouver des personnes vers qui se tourner, il y a toujours des gens bienveillants.
J'ai traversé de gros doutes en 2ème année, à cause d'un lieu de stage particulièrement malveillant et ou il valait mieux avoir une "grande gueule", pas mon cas... Mais à part ça, je pense vraiment avoir eu un beau parcours, avec des gens qui savaient apprécier ma réserve et qui m'ont donné confiance, et aujourd'hui je suis vraiment heureuse dans mon travail, je me rends compte que dans une équipe on est tous différents, et HEUREUSEMENT! C'est ce qui en fait la richesse
Bonne continuation
Un petit message d'encouragement car je me retrouve vraiment dans la description de votre caractère (au passage magnifique texte cité, il mérite d'être conserve celui la!), et je comprends et partage vos doutes...
Alors un petit conseil : servez vous de vos émotions, faites en du positif, de toute façon vous êtes comme ça, alors il vaut mieux l'accepter et en tirer le meilleur...
Je suis persuadée qu'être émotive n'empêche pas d'être une bonne infirmière, au contraire, et qd ça devient trop envahissant il faut savoir trouver des personnes vers qui se tourner, il y a toujours des gens bienveillants.
J'ai traversé de gros doutes en 2ème année, à cause d'un lieu de stage particulièrement malveillant et ou il valait mieux avoir une "grande gueule", pas mon cas... Mais à part ça, je pense vraiment avoir eu un beau parcours, avec des gens qui savaient apprécier ma réserve et qui m'ont donné confiance, et aujourd'hui je suis vraiment heureuse dans mon travail, je me rends compte que dans une équipe on est tous différents, et HEUREUSEMENT! C'est ce qui en fait la richesse

Bonne continuation
Infirmière en soins intensifs
Re: gestion des émotions
merci beaucoup.
Quand je lis vos messages, je me dis que je vais y arriver (pourquoi pas moi). Je ne pars pas perdante, je fais la forte mais au bout d'un moment, je m'effondre ( je sens ma voix qui déraille, je me dis "tiens le coup" et puis les larmes me montent aux yeux et là c'est fini...)
sensible, je le suis mais quand je tombe sur les professionnels qui enfonce le clou là où ça fait mal, ça ne le fait pas.( je sais que ça va m'aider par la suite mais sur le coup, j'ai l'impression qu'on fait tout pour me mettre à l'épreuve. Je suis capable je le sais mais pas assez confiance en moi pour montrer aux autres qui je suis vraiment et trop perfectionniste en quête de reconnaissance pour le travail fourni).
Je promets , je vais faire des efforts dès cette semaine. Amitiés
Quand je lis vos messages, je me dis que je vais y arriver (pourquoi pas moi). Je ne pars pas perdante, je fais la forte mais au bout d'un moment, je m'effondre ( je sens ma voix qui déraille, je me dis "tiens le coup" et puis les larmes me montent aux yeux et là c'est fini...)
sensible, je le suis mais quand je tombe sur les professionnels qui enfonce le clou là où ça fait mal, ça ne le fait pas.( je sais que ça va m'aider par la suite mais sur le coup, j'ai l'impression qu'on fait tout pour me mettre à l'épreuve. Je suis capable je le sais mais pas assez confiance en moi pour montrer aux autres qui je suis vraiment et trop perfectionniste en quête de reconnaissance pour le travail fourni).
Je promets , je vais faire des efforts dès cette semaine. Amitiés
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
Re: gestion des émotions
on dirait moi, j'aurai pu écrire la même chose, c'est juste un manque de confiance en nous...
après durant mes études j'ai appris à être plus sur de moi, en fait j'allais vers les professionnels et demandait si c'était bien ça, ou ça et en fait elle ne me posait pas de question, vu que avant même qu'elle me pose la question je voyais avec elle, et quand je savais pas beh je disais que je savais pas tout simplement, ça évite de se retrouver dos au mur, ou on se sais plus, on n'est pas trop sur...
après durant mes études j'ai appris à être plus sur de moi, en fait j'allais vers les professionnels et demandait si c'était bien ça, ou ça et en fait elle ne me posait pas de question, vu que avant même qu'elle me pose la question je voyais avec elle, et quand je savais pas beh je disais que je savais pas tout simplement, ça évite de se retrouver dos au mur, ou on se sais plus, on n'est pas trop sur...
IDE en chirurgie viscérale
« Si la vie te donnes une centaine de raisons de pleurer, montre à la vie que tu as un milliers de raisons de sourire. »
« Si la vie te donnes une centaine de raisons de pleurer, montre à la vie que tu as un milliers de raisons de sourire. »