Très gros doutes, report ou non ?
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loreleidie
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- Inscription : 25 août 2013 17:55
Très gros doutes, report ou non ?
Bonjour à tous,
Je m'inscris ce soir sur ce forum pour vous faire part de mes doutes. Pour exposer ma situation, je rentre demain en troisième année. Ca risque d'être un petit long, je m'en excuse.
En première année, je n'ai eu aucun problème : stages supers, de très bons rapports, toutes les UES validées... Je rentre donc en deuxième année et les difficultés commencent lors de mon premier stage au S3. On me reproche pleins de choses : mon stress, mon manque d'assurance, ma lenteur, un nombre incalculable de petits oublis (on m'a dit néanmoins que je ne mettais pas en danger le patient mais que c'était plus un ensemble de petites choses). Je me suis sentie larguée, dépassée par les événements. Je n'avais pas tous ces reproches en 1ère année. Certes, les exigences sont supérieures en deuxième année mais entre la fin de mon dernier stage de 1ère année et le début de mon stage de deuxième, c'est sûr que je n'étais pas tellement différente. Alors le stress s'est accumulé, je faisais plus de bêtises, on me reprochait encore plus de choses et ça a été le cercle vicieux. Bref, stage non validé et stage de rattrapage cet été.
Mon stage de S4 en psychiatrie a juste été idylliique et que j'ai juste adoré. Cela m'a permis de retrouver un semblant de confiance en moi. J'ai validé toutes mes compétences sauf la 10 et bilan très élogieux.
Me voilà donc début juillet avec tous les crédits validés sauf ceux du stage du S3. Je pars hyper motivée, j'ai bien défini mes objectifs de stage, j'avais révisé tout ce qui était possible en arrivant en stage. Et voilà... trois premiers difficiles. Le cadre, témoin de mon malaise, me fait changer de secteur et ça va bcp mieux : équipe super sympa (ce qui me changeait de mon stage de S3) et très encadrante. Au cours de la deuxième semaine, l'équipe repère mes failles (plus ou moins ce qui m'était reproché au S3) avec stress, difficulté à passer de la théorie à la pratique, lenteur +++ mais on note néanmoins mes progrès. Puis tout s'effondre à la fin de la deuxième semaine, j'ai l'impression d'avoir fait trois pas en arrière, plus rien ne va. Quoi que je fasse, ça ne va pas. J'essaie de prendre en compte les remarque, de m'améliorer mais ça va de mal en pis. Je précise qu'en dehors de mes horaires de stage, je bossais comme une malade : debout à 6h même en étant d'aprem pour bosser etc. Le week-end qui a suivi cette seconde semaine a été très rude : j'étais fatiguée, tellement fatiguée, j'étais en semi léthargie et je déprimais. Je me sentais désespérée et éprouvais un gros sentiment d'injustice : pourquoi ça ne marchait pas malgré tout le travail que je fournissais ? On ne me reprochait pas mes connaissances, bien au contraire ! Ma formatrice référente a même noté que c'était mon point fort. Alors d'où vient le problème ? pourquoi ça bloque ? Pourquoi ceux de ma promo y arrivent et pas moi ? Malgré tout, j'ai passé tout le week-end enfermée chez moi pour bosser.
Le lundi de la troisième semaine, juste un calvaire en stage. Je suis tout le temps au bord des larmes. En sortant du stage, j'ai dû faire quelques centaines de mètres dans la rue et je me suis effondrée. Grosse chute de tension. J'ai perdu connaissance, des patients ont appelé une ambulance et c'est ainsi que je me suis retrouvée hospitalisée et en arrêt pour une semaine. Je voulais néanmoins finir mon stage. Je veux aller jusqu'au bout des choses. Même à mon stage de S3 qui se passait très mal, je n'avais pas loupé un seul jour. Alors je reviens le lundi de la quatrième semaine mais ça se passe encore plus mal. Une formatrice de l'école qui me suivait depuis mon hospitalisation a remarqué mon mal-être le mardi matin (mon IFSI se trouvant dans l'enceinte de l'hôpital). Elle a vu que je ne prendrais pas la décision de moi-même d'arrêter le stage et elle l'a donc fait pour moi, "pour ma santé" d'après ce qu'elle m'a dit.
Il y a trois jours, j'ai demandé à ma formatrice référente (qui venait de rentrer de vacances et qui n'était pas présente lors de tous ces problèmes) si je pouvais la rencontrer. C'est ainsi que j'ai eu un entretien avec elle et... la directrice de l'IFSI. Elles ont vraiment fait preuve d'écoute et se sont montrées très compréhensives, je dois le reconnaître. Je n'ai pris connaissance qu'à ce moment-là de mon bilan du stage de rattrapage. L'axe d'amélioration : "doit s'occuper d'elle pour pouvoir être aidante".
C'est là qu'elles me parlent de faire un report, que ce serait mieux pour moi selon elles. C'est vrai que je n'ai plus du tout confiance en moi, que je redoute énormément mes stages de troisième année, que les exigences seront d'autant plus pointues. La directrice et la formatrice mettent tout cela en avant et disent qu'il valait mieux que je me prenne un an pour moi pour repartir de bonne base et me sentir épanouie et mettre cette année à profit pour travailler sur tout ce qui me fait défaut. La directrice me laisse néanmoins libre de la décision. J'ai les crédits pour passer en 3ème année et elle m'a affirmé qu'elle ne s'opposerait pas à mon passage mais elle m'a invitée à bien réfléchir.
Je reconnais la justesse de ces arguments, j'ai moi-même les mêmes craintes. Malgré tout, faire un report, ce n'est pas juste repousser le problème pour qu'il revienne un an plus tard ? Et pendant un an, je peux certes travailler en tant qu'AS mais j'ai peur d'oublier mes connaissances. Bon, je peux réviser à côté c'est vrai. Mais les actes techniques ? Si je ne pratique pas pendant un an, je crains de ne plus du tout savoir les faire. Puis j'ai presque 30 ans alors perdre encore un an... Mon copain, psychologue, m'a dit aussi que les reprises d'étude se passait rarement bien et que je risquais, en étant employée dans un service depuis plusieurs mois, d'avoir du mal à reprendre voire même de ne jamais reprendre.
Bref je suis perdue. Parfois, je me demande même si je ne suis pas tout simplement inapte au métier. D'ailleurs, dans ma promo, tout le monde ne jure que par la réa ou des services très techniques. Pas moi, ça me fait peur. Et je me demande si je suis bien normale. J'ai pensé à passer en troisième malgré tout. Mon stage de S5 est dans deux semaines au HAD. Mais là, si je vois que le problème revient à nouveau, dans ce cas-ci j'arrête les frais et je fais un report.
Qu'en pensez-vous ? Merci pour ceux qui auront eu le courage de tout lire
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je m'inscris ce soir sur ce forum pour vous faire part de mes doutes. Pour exposer ma situation, je rentre demain en troisième année. Ca risque d'être un petit long, je m'en excuse.
En première année, je n'ai eu aucun problème : stages supers, de très bons rapports, toutes les UES validées... Je rentre donc en deuxième année et les difficultés commencent lors de mon premier stage au S3. On me reproche pleins de choses : mon stress, mon manque d'assurance, ma lenteur, un nombre incalculable de petits oublis (on m'a dit néanmoins que je ne mettais pas en danger le patient mais que c'était plus un ensemble de petites choses). Je me suis sentie larguée, dépassée par les événements. Je n'avais pas tous ces reproches en 1ère année. Certes, les exigences sont supérieures en deuxième année mais entre la fin de mon dernier stage de 1ère année et le début de mon stage de deuxième, c'est sûr que je n'étais pas tellement différente. Alors le stress s'est accumulé, je faisais plus de bêtises, on me reprochait encore plus de choses et ça a été le cercle vicieux. Bref, stage non validé et stage de rattrapage cet été.
Mon stage de S4 en psychiatrie a juste été idylliique et que j'ai juste adoré. Cela m'a permis de retrouver un semblant de confiance en moi. J'ai validé toutes mes compétences sauf la 10 et bilan très élogieux.
Me voilà donc début juillet avec tous les crédits validés sauf ceux du stage du S3. Je pars hyper motivée, j'ai bien défini mes objectifs de stage, j'avais révisé tout ce qui était possible en arrivant en stage. Et voilà... trois premiers difficiles. Le cadre, témoin de mon malaise, me fait changer de secteur et ça va bcp mieux : équipe super sympa (ce qui me changeait de mon stage de S3) et très encadrante. Au cours de la deuxième semaine, l'équipe repère mes failles (plus ou moins ce qui m'était reproché au S3) avec stress, difficulté à passer de la théorie à la pratique, lenteur +++ mais on note néanmoins mes progrès. Puis tout s'effondre à la fin de la deuxième semaine, j'ai l'impression d'avoir fait trois pas en arrière, plus rien ne va. Quoi que je fasse, ça ne va pas. J'essaie de prendre en compte les remarque, de m'améliorer mais ça va de mal en pis. Je précise qu'en dehors de mes horaires de stage, je bossais comme une malade : debout à 6h même en étant d'aprem pour bosser etc. Le week-end qui a suivi cette seconde semaine a été très rude : j'étais fatiguée, tellement fatiguée, j'étais en semi léthargie et je déprimais. Je me sentais désespérée et éprouvais un gros sentiment d'injustice : pourquoi ça ne marchait pas malgré tout le travail que je fournissais ? On ne me reprochait pas mes connaissances, bien au contraire ! Ma formatrice référente a même noté que c'était mon point fort. Alors d'où vient le problème ? pourquoi ça bloque ? Pourquoi ceux de ma promo y arrivent et pas moi ? Malgré tout, j'ai passé tout le week-end enfermée chez moi pour bosser.
Le lundi de la troisième semaine, juste un calvaire en stage. Je suis tout le temps au bord des larmes. En sortant du stage, j'ai dû faire quelques centaines de mètres dans la rue et je me suis effondrée. Grosse chute de tension. J'ai perdu connaissance, des patients ont appelé une ambulance et c'est ainsi que je me suis retrouvée hospitalisée et en arrêt pour une semaine. Je voulais néanmoins finir mon stage. Je veux aller jusqu'au bout des choses. Même à mon stage de S3 qui se passait très mal, je n'avais pas loupé un seul jour. Alors je reviens le lundi de la quatrième semaine mais ça se passe encore plus mal. Une formatrice de l'école qui me suivait depuis mon hospitalisation a remarqué mon mal-être le mardi matin (mon IFSI se trouvant dans l'enceinte de l'hôpital). Elle a vu que je ne prendrais pas la décision de moi-même d'arrêter le stage et elle l'a donc fait pour moi, "pour ma santé" d'après ce qu'elle m'a dit.
Il y a trois jours, j'ai demandé à ma formatrice référente (qui venait de rentrer de vacances et qui n'était pas présente lors de tous ces problèmes) si je pouvais la rencontrer. C'est ainsi que j'ai eu un entretien avec elle et... la directrice de l'IFSI. Elles ont vraiment fait preuve d'écoute et se sont montrées très compréhensives, je dois le reconnaître. Je n'ai pris connaissance qu'à ce moment-là de mon bilan du stage de rattrapage. L'axe d'amélioration : "doit s'occuper d'elle pour pouvoir être aidante".
C'est là qu'elles me parlent de faire un report, que ce serait mieux pour moi selon elles. C'est vrai que je n'ai plus du tout confiance en moi, que je redoute énormément mes stages de troisième année, que les exigences seront d'autant plus pointues. La directrice et la formatrice mettent tout cela en avant et disent qu'il valait mieux que je me prenne un an pour moi pour repartir de bonne base et me sentir épanouie et mettre cette année à profit pour travailler sur tout ce qui me fait défaut. La directrice me laisse néanmoins libre de la décision. J'ai les crédits pour passer en 3ème année et elle m'a affirmé qu'elle ne s'opposerait pas à mon passage mais elle m'a invitée à bien réfléchir.
Je reconnais la justesse de ces arguments, j'ai moi-même les mêmes craintes. Malgré tout, faire un report, ce n'est pas juste repousser le problème pour qu'il revienne un an plus tard ? Et pendant un an, je peux certes travailler en tant qu'AS mais j'ai peur d'oublier mes connaissances. Bon, je peux réviser à côté c'est vrai. Mais les actes techniques ? Si je ne pratique pas pendant un an, je crains de ne plus du tout savoir les faire. Puis j'ai presque 30 ans alors perdre encore un an... Mon copain, psychologue, m'a dit aussi que les reprises d'étude se passait rarement bien et que je risquais, en étant employée dans un service depuis plusieurs mois, d'avoir du mal à reprendre voire même de ne jamais reprendre.
Bref je suis perdue. Parfois, je me demande même si je ne suis pas tout simplement inapte au métier. D'ailleurs, dans ma promo, tout le monde ne jure que par la réa ou des services très techniques. Pas moi, ça me fait peur. Et je me demande si je suis bien normale. J'ai pensé à passer en troisième malgré tout. Mon stage de S5 est dans deux semaines au HAD. Mais là, si je vois que le problème revient à nouveau, dans ce cas-ci j'arrête les frais et je fais un report.
Qu'en pensez-vous ? Merci pour ceux qui auront eu le courage de tout lire
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
Je me reconnais totalement dans ton post.
Le stress s est emplifie au fil de la formation et mon dernier stage de s6 a été très difficile même si j ai pu valider les compétences. Je n étais pas a l aise dans les services de court séjour . Je stressais tellement que je me noyais dans les révisions et le travail personnel. Mon stress me faisait perdre mes moyens, le sommeil, l appétit . J ai termine les trois ans complètement épuisée. Depuis je travaille en Ehpad et je m eclate. Je ne suis pas stressée , je dors bien je n'ai ressenti aucun signe de stress ressenti en service de court séjour. En psy ça avait été super pour moi aussi, tout comme en libéral ou en Ehpad mais la chir, la médecine, les soins intensifs je n arrivais pas a prendre confiance et j accumulai les boulettes. Les équipes me le disaient quand je ne voyais pas qu elle m observait tout était ok mais des que j étais encadrée pour un soin je cumulai les oublis, rien de grave mais des petites choses comme toi. ( j ai la quarantaine est ce notre âge qui a joué dans nos émotions ?)
Ton stage de rattrapage ne va pas être validé si ? Mon conseil est le suivant : écoute ton corps si tu peux continuer fait le, valide tout ce que tu peux valider. Dans le pire des cas tu pourras toujours refaire une troisième année. Et fait toi aider, moi j allais faire des séances d hypnose pour gagner en confiance, me relaxer.
Après si tu te sens trop fatiguée émotionnelle ment pour continuer ne le vit pas comme un échec, prend un poste comme as pour ne pas te couper du milieu et prend des missions en court séjour , tu apprendras à évoluer dans le milieu et tu stresseras moins à la reprise des études.
Mais il te reste qu une année a faire donc si tu t en sens la force alors fonce. Tu as eu de bons bilans, tu as des compétences et même si tu colles pas exactement a l infirmiere de court séjour et bien c est pas grave tu apprendras pendant tes stages a le devenir ( sissi je t assure si j ai pu tu le pourras car mon stress était tel que je le transmettais aux autres :/ )
CourageÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le stress s est emplifie au fil de la formation et mon dernier stage de s6 a été très difficile même si j ai pu valider les compétences. Je n étais pas a l aise dans les services de court séjour . Je stressais tellement que je me noyais dans les révisions et le travail personnel. Mon stress me faisait perdre mes moyens, le sommeil, l appétit . J ai termine les trois ans complètement épuisée. Depuis je travaille en Ehpad et je m eclate. Je ne suis pas stressée , je dors bien je n'ai ressenti aucun signe de stress ressenti en service de court séjour. En psy ça avait été super pour moi aussi, tout comme en libéral ou en Ehpad mais la chir, la médecine, les soins intensifs je n arrivais pas a prendre confiance et j accumulai les boulettes. Les équipes me le disaient quand je ne voyais pas qu elle m observait tout était ok mais des que j étais encadrée pour un soin je cumulai les oublis, rien de grave mais des petites choses comme toi. ( j ai la quarantaine est ce notre âge qui a joué dans nos émotions ?)
Ton stage de rattrapage ne va pas être validé si ? Mon conseil est le suivant : écoute ton corps si tu peux continuer fait le, valide tout ce que tu peux valider. Dans le pire des cas tu pourras toujours refaire une troisième année. Et fait toi aider, moi j allais faire des séances d hypnose pour gagner en confiance, me relaxer.
Après si tu te sens trop fatiguée émotionnelle ment pour continuer ne le vit pas comme un échec, prend un poste comme as pour ne pas te couper du milieu et prend des missions en court séjour , tu apprendras à évoluer dans le milieu et tu stresseras moins à la reprise des études.
Mais il te reste qu une année a faire donc si tu t en sens la force alors fonce. Tu as eu de bons bilans, tu as des compétences et même si tu colles pas exactement a l infirmiere de court séjour et bien c est pas grave tu apprendras pendant tes stages a le devenir ( sissi je t assure si j ai pu tu le pourras car mon stress était tel que je le transmettais aux autres :/ )
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IDE depuis le 25 juillet 2013
Prise de poste le 12 août !!!
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augusta
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
Bonsoir,
Je viens de lire ton long message et j'ai envie de dire que seule toi, au fond, connais la réponse à ta question.
Il n'y a que toi qui sais si tu es capable de vivre cette 3ème année.
Donc cherche bien en toi....
Pour reprendre certains passages:
Faire un report peut être totalement bénéfique, notamment si tu es épuisée par le rythme de la formation. Bosser en tant qu'AS est une très bonne idée, en tous les cas un très bon moyen pour reprendre confiance en toi et tes capacités.
Il ne faut pas voir ça comme une perte de temps, au contraire et cela n'équivaut pas à repousser le problème l'année d'après puisque dans un an tu ne seras plus la même.
Quand ton ami te dit que reprendre par la suite est très dur...ouais....je me demande sur quoi il se base pour affirmer une telle chose. Si tu prends confiance en toi, si tu trouves ta place en tant qu'AS dans une équipe de soins, tu seras probablement suffisamment motivée pour finir la formation si tel est ton souhait.
En ce qui concerne tes camarades de promo, franchement à quoi sert de te comparer? T'aimes pas la réa et les soins intensifs? Et alors? Il n'y a pas que ce genre de services où une IDE peut s'épanouir.
Pour finir je pense que tu devrais vraiment prendre du recul, analyser ce qui s'est véritablement passé lors de ces stages où tu étais si mal (les connaissances sont indispensables, mais ça ne fait pas tout...la preuve) puis réfléchir si au fond de toi tu te sens capable de commencer la 3ème année. C'est une année éprouvante mais qui passe très vite.
Bon courage à toiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je viens de lire ton long message et j'ai envie de dire que seule toi, au fond, connais la réponse à ta question.
Il n'y a que toi qui sais si tu es capable de vivre cette 3ème année.
Donc cherche bien en toi....
Pour reprendre certains passages:
Faire un report peut être totalement bénéfique, notamment si tu es épuisée par le rythme de la formation. Bosser en tant qu'AS est une très bonne idée, en tous les cas un très bon moyen pour reprendre confiance en toi et tes capacités.
Il ne faut pas voir ça comme une perte de temps, au contraire et cela n'équivaut pas à repousser le problème l'année d'après puisque dans un an tu ne seras plus la même.
Quand ton ami te dit que reprendre par la suite est très dur...ouais....je me demande sur quoi il se base pour affirmer une telle chose. Si tu prends confiance en toi, si tu trouves ta place en tant qu'AS dans une équipe de soins, tu seras probablement suffisamment motivée pour finir la formation si tel est ton souhait.
En ce qui concerne tes camarades de promo, franchement à quoi sert de te comparer? T'aimes pas la réa et les soins intensifs? Et alors? Il n'y a pas que ce genre de services où une IDE peut s'épanouir.
Pour finir je pense que tu devrais vraiment prendre du recul, analyser ce qui s'est véritablement passé lors de ces stages où tu étais si mal (les connaissances sont indispensables, mais ça ne fait pas tout...la preuve) puis réfléchir si au fond de toi tu te sens capable de commencer la 3ème année. C'est une année éprouvante mais qui passe très vite.
Bon courage à toiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Très gros doutes, report ou non ?
augusta la voix de la sagesse 
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loreleidie
- Messages : 2
- Inscription : 25 août 2013 17:55
Re: Très gros doutes, report ou non ?
Merci pour vos réponses
quote="augusta"]Bonsoir,
Je viens de lire ton long message et j'ai envie de dire que seule toi, au fond, connais la réponse à ta question.
Il n'y a que toi qui sais si tu es capable de vivre cette 3ème année.
Donc cherche bien en toi....
Pour reprendre certains passages:
Faire un report peut être totalement bénéfique, notamment si tu es épuisée par le rythme de la formation. Bosser en tant qu'AS est une très bonne idée, en tous les cas un très bon moyen pour reprendre confiance en toi et tes capacités.
Il ne faut pas voir ça comme une perte de temps, au contraire et cela n'équivaut pas à repousser le problème l'année d'après puisque dans un an tu ne seras plus la même.
Quand ton ami te dit que reprendre par la suite est très dur...ouais....je me demande sur quoi il se base pour affirmer une telle chose. Si tu prends confiance en toi, si tu trouves ta place en tant qu'AS dans une équipe de soins, tu seras probablement suffisamment motivée pour finir la formation si tel est ton souhait.
En ce qui concerne tes camarades de promo, franchement à quoi sert de te comparer? T'aimes pas la réa et les soins intensifs? Et alors? Il n'y a pas que ce genre de services où une IDE peut s'épanouir.
Pour finir je pense que tu devrais vraiment prendre du recul, analyser ce qui s'est véritablement passé lors de ces stages où tu étais si mal (les connaissances sont indispensables, mais ça ne fait pas tout...la preuve) puis réfléchir si au fond de toi tu te sens capable de commencer la 3ème année. C'est une année éprouvante mais qui passe très vite.
Bon courage à toi[/quote]
Merci beaucoup pour tous ces conseils. Après t'avoir lu, le report comporte quelques attraits et au fond de moi, je sais que ma formatrice et la directrice avaient de bons arguments. Seulement, je crois que je me sens pas prête psychiquement à faire un report. C'est un peu ambiguë en fait : d'un côté je redoute énormément de me "casser" la gueule en stage" et d'un autre côté, je n'ai pas envie d'arrêter maintenant au fond de moi. D'ailleurs, même si je reconnais qu'elles n'ont pas tort, l'idée d'un report avant de les voir ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Mais si je vois que le problème revient aux stages de troisième année, je crois que je n'aurai plus le choix mais je n'aurai pas de regret, j'aurai essayé... Quel est le problème avec moi ? Si je savais ! Tu soulignes le fait que les connaissances ne font pas tout et je suis d'accord avec toi mais alors quel est le problème ? Je sais que moi seule peut y répondre. Mais justement, j'ai du mal à mettre le doigt dessus et donc j'ai du mal à y remédier. Si je reprends les choses qui m'ont été reprochées, j'ai du mal à voir le patient dans sa globalité quand je suis en pratique (ce que je n'ai aucun mal à faire pour une démarche clinique d'après les dires d'une IDE du service : elle ne comprenait d'ailleurs pas comment je pouvais faire des démarches comme ça et ne pas appliquer). Mais là encore, ça reste dans le cadre du théorique. Mais pour la mise en pratique... En tout cas, je sais que je bosse mieux quand je suis seule et pas observée car j'ai moins de pression. C'est sûr que j'ai un gros souci de stress. Mais je ne pense pas que ça fasse tout. Ma formatrice pense que je dois tout simplement m'aimer un peu plus. Il faut dire qu'il est écrit sur mon bilan que "mon mal-être perceptible majoré par une auto-critique négative verbalisée ont empêché tout apprentissage".
En écrivant la réponse, je me rends compte qu'au fond de moi j'ai pris la décision de poursuivre. Mais comme je l'ai dit lors de mon premier post, ce sera le report si le problème ressurgit en stage. Dans ce cas-là, "j'arrêterai les frais".
Je vous souhaite une bonne soirée et merci d'avoir pris le temps de lire et de répondreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alhesia, ton post me redonne espoir car je vois que même si tu as éprouvé les mêmes difficultés que moi, tu as pu finalement obtenir ton DE et trouver un poste dans un endroit qui te convient. Personnellement, j'ai très envie de travailler en psychiatrie... Ca me paraît insurmontable à l'heure actuelle non pas de poursuivre en troisième année mais de me sentir bien et compétente en courte durée. Tu dis que tu as réussi à valider les compétences, ce que je n'ai pas pu faire en deuxième année à mon stage de S3 et mon stage de rattrapage (non validé car j'ai eu une semaine d'hospitalisation) et je n'ai fait qu'un jour à mon retour. A l'heure actuelle, j'ai bien récupéré physiquement. Néanmoins, pour me faire aider, j'ai pensé à la sophrologie : il paraît que c'est efficace pour le stress, j'ai ma première séance jeudi donc on verra bien. Mais c'est cher... A côté de cela, je fais aussi une thérapie. En tout cas, je suis contente pour toi que tu aies pu réussir malgré cela et travailler dans un milieu que tu aimesalhesia a écrit :Je me reconnais totalement dans ton post.
Le stress s est emplifie au fil de la formation et mon dernier stage de s6 a été très difficile même si j ai pu valider les compétences. Je n étais pas a l aise dans les services de court séjour . Je stressais tellement que je me noyais dans les révisions et le travail personnel. Mon stress me faisait perdre mes moyens, le sommeil, l appétit . J ai termine les trois ans complètement épuisée. Depuis je travaille en Ehpad et je m eclate. Je ne suis pas stressée , je dors bien je n'ai ressenti aucun signe de stress ressenti en service de court séjour. En psy ça avait été super pour moi aussi, tout comme en libéral ou en Ehpad mais la chir, la médecine, les soins intensifs je n arrivais pas a prendre confiance et j accumulai les boulettes. Les équipes me le disaient quand je ne voyais pas qu elle m observait tout était ok mais des que j étais encadrée pour un soin je cumulai les oublis, rien de grave mais des petites choses comme toi. ( j ai la quarantaine est ce notre âge qui a joué dans nos émotions ?)
Ton stage de rattrapage ne va pas être validé si ? Mon conseil est le suivant : écoute ton corps si tu peux continuer fait le, valide tout ce que tu peux valider. Dans le pire des cas tu pourras toujours refaire une troisième année. Et fait toi aider, moi j allais faire des séances d hypnose pour gagner en confiance, me relaxer.
Après si tu te sens trop fatiguée émotionnelle ment pour continuer ne le vit pas comme un échec, prend un poste comme as pour ne pas te couper du milieu et prend des missions en court séjour , tu apprendras à évoluer dans le milieu et tu stresseras moins à la reprise des études.
Mais il te reste qu une année a faire donc si tu t en sens la force alors fonce. Tu as eu de bons bilans, tu as des compétences et même si tu colles pas exactement a l infirmiere de court séjour et bien c est pas grave tu apprendras pendant tes stages a le devenir ( sissi je t assure si j ai pu tu le pourras car mon stress était tel que je le transmettais aux autres :/ )
Courage
quote="augusta"]Bonsoir,
Je viens de lire ton long message et j'ai envie de dire que seule toi, au fond, connais la réponse à ta question.
Il n'y a que toi qui sais si tu es capable de vivre cette 3ème année.
Donc cherche bien en toi....
Pour reprendre certains passages:
Faire un report peut être totalement bénéfique, notamment si tu es épuisée par le rythme de la formation. Bosser en tant qu'AS est une très bonne idée, en tous les cas un très bon moyen pour reprendre confiance en toi et tes capacités.
Il ne faut pas voir ça comme une perte de temps, au contraire et cela n'équivaut pas à repousser le problème l'année d'après puisque dans un an tu ne seras plus la même.
Quand ton ami te dit que reprendre par la suite est très dur...ouais....je me demande sur quoi il se base pour affirmer une telle chose. Si tu prends confiance en toi, si tu trouves ta place en tant qu'AS dans une équipe de soins, tu seras probablement suffisamment motivée pour finir la formation si tel est ton souhait.
En ce qui concerne tes camarades de promo, franchement à quoi sert de te comparer? T'aimes pas la réa et les soins intensifs? Et alors? Il n'y a pas que ce genre de services où une IDE peut s'épanouir.
Pour finir je pense que tu devrais vraiment prendre du recul, analyser ce qui s'est véritablement passé lors de ces stages où tu étais si mal (les connaissances sont indispensables, mais ça ne fait pas tout...la preuve) puis réfléchir si au fond de toi tu te sens capable de commencer la 3ème année. C'est une année éprouvante mais qui passe très vite.
Bon courage à toi[/quote]
Merci beaucoup pour tous ces conseils. Après t'avoir lu, le report comporte quelques attraits et au fond de moi, je sais que ma formatrice et la directrice avaient de bons arguments. Seulement, je crois que je me sens pas prête psychiquement à faire un report. C'est un peu ambiguë en fait : d'un côté je redoute énormément de me "casser" la gueule en stage" et d'un autre côté, je n'ai pas envie d'arrêter maintenant au fond de moi. D'ailleurs, même si je reconnais qu'elles n'ont pas tort, l'idée d'un report avant de les voir ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Mais si je vois que le problème revient aux stages de troisième année, je crois que je n'aurai plus le choix mais je n'aurai pas de regret, j'aurai essayé... Quel est le problème avec moi ? Si je savais ! Tu soulignes le fait que les connaissances ne font pas tout et je suis d'accord avec toi mais alors quel est le problème ? Je sais que moi seule peut y répondre. Mais justement, j'ai du mal à mettre le doigt dessus et donc j'ai du mal à y remédier. Si je reprends les choses qui m'ont été reprochées, j'ai du mal à voir le patient dans sa globalité quand je suis en pratique (ce que je n'ai aucun mal à faire pour une démarche clinique d'après les dires d'une IDE du service : elle ne comprenait d'ailleurs pas comment je pouvais faire des démarches comme ça et ne pas appliquer). Mais là encore, ça reste dans le cadre du théorique. Mais pour la mise en pratique... En tout cas, je sais que je bosse mieux quand je suis seule et pas observée car j'ai moins de pression. C'est sûr que j'ai un gros souci de stress. Mais je ne pense pas que ça fasse tout. Ma formatrice pense que je dois tout simplement m'aimer un peu plus. Il faut dire qu'il est écrit sur mon bilan que "mon mal-être perceptible majoré par une auto-critique négative verbalisée ont empêché tout apprentissage".
En écrivant la réponse, je me rends compte qu'au fond de moi j'ai pris la décision de poursuivre. Mais comme je l'ai dit lors de mon premier post, ce sera le report si le problème ressurgit en stage. Dans ce cas-là, "j'arrêterai les frais".
Je vous souhaite une bonne soirée et merci d'avoir pris le temps de lire et de répondre
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
Je te rassure tu es normale. Quand j'étais étudiante je ne voulais aucunement faire mes stage en réanimation ni au urgence jamais de la vie et pourtant la moitié la promotion c'était LE stage a y'aller.D'ailleurs, dans ma promo, tout le monde ne jure que par la réa ou des services très techniques. Pas moi, ça me fait peur. Et je me demande si je suis bien normale
Chaque personne est différent , certaines personnes vont aimer ce type de service d'autre part . C'est comme ça !
Mais il faut quand même qu'on s'adapte au soins techniques car dans n'importe quels services on peut les retrouver , c'est juste la fréquence qui varie.
Moi je ne pourrais pas travailler aux urgences , en réanimation et ni en chirurgie viscérale.
Il ne faut pas se comparer aux autres sinon on avance . Toi c'est toi !
Pour le reste Augusta et alhesia t'on bien conseillé!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Sheepy- Infirmière.=> 
"Comme un oiseau qu'on aurait privé de ses ailes et qui ne pourrait plus voler retrouver mes ailes est devenu mon idée fixe …"
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
augusta a écrit :Bonsoir,
Je viens de lire ton long message et j'ai envie de dire que seule toi, au fond, connais la réponse à ta question.
Il n'y a que toi qui sais si tu es capable de vivre cette 3ème année.
Donc cherche bien en toi....
Pour reprendre certains passages:
Faire un report peut être totalement bénéfique, notamment si tu es épuisée par le rythme de la formation. Bosser en tant qu'AS est une très bonne idée, en tous les cas un très bon moyen pour reprendre confiance en toi et tes capacités.
Il ne faut pas voir ça comme une perte de temps, au contraire et cela n'équivaut pas à repousser le problème l'année d'après puisque dans un an tu ne seras plus la même.
Quand ton ami te dit que reprendre par la suite est très dur...ouais....je me demande sur quoi il se base pour affirmer une telle chose. Si tu prends confiance en toi, si tu trouves ta place en tant qu'AS dans une équipe de soins, tu seras probablement suffisamment motivée pour finir la formation si tel est ton souhait.
En ce qui concerne tes camarades de promo, franchement à quoi sert de te comparer? T'aimes pas la réa et les soins intensifs? Et alors? Il n'y a pas que ce genre de services où une IDE peut s'épanouir.
Pour finir je pense que tu devrais vraiment prendre du recul, analyser ce qui s'est véritablement passé lors de ces stages où tu étais si mal (les connaissances sont indispensables, mais ça ne fait pas tout...la preuve) puis réfléchir si au fond de toi tu te sens capable de commencer la 3ème année. C'est une année éprouvante mais qui passe très vite.
Bon courage à toi
sainte Augusta priez pour nous 
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.AS 2004
ESI 2013-2016 CRF Brest (29)
Maman de 3 amours
IDE 2016
Infirmière de nuit en chir ortho, ophtalmo, esthétique et soins palliatifs,onco
Idel depuis le 1er avril 2019
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Dancehalltime
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
C'est des services qui ont vraiment rien à voir ...Sheepy a écrit :
Moi je ne pourrais pas travailler aux urgences , en réanimation et ni en chirurgie viscérale.
Je bosse en réa polyvalente ou les débuts sont difficiles mais ou je m'éclate et à côté de ça j'aime pas la chirurgie et je pourrais jamais y bosser...
Et les urgences j'y avais fais pas mal de missions en intérim et j'ai pas du tout accrocher.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
MITHA 2013
Re: Très gros doutes, report ou non ?
Dancehalltime a écrit :C'est des services qui ont vraiment rien à voir ...Sheepy a écrit :
Moi je ne pourrais pas travailler aux urgences , en réanimation et ni en chirurgie viscérale.
Je bosse en réa polyvalente ou les débuts sont difficiles mais ou je m'éclate et à côté de ça j'aime pas la chirurgie et je pourrais jamais y bosser...
Et les urgences j'y avais fais pas mal de missions en intérim et j'ai pas du tout accrocher.
Oui , ils sont tous différents mais c'est quand même des services que je ne pourrais pas, ou du moins je ne serais pas à l'aise et toujours tendu et c'est pas bon pour la santé
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"Comme un oiseau qu'on aurait privé de ses ailes et qui ne pourrait plus voler retrouver mes ailes est devenu mon idée fixe …"
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Re: Très gros doutes, report ou non ?
Je me reconnais aussi totalement dans ton message, je pense aussi que j'ai énormément de points communs avec Alhesia, même si je n'ai pas fait le même choix qu'elle pour la suite de mes études.
J'étais en 2ème année, à l'époque ancienne réforme, 5 stages de 4 semaines par année. J'avais fait une première année avec des hauts et des bas, mais des très bons stages en services de courts séjours, même si j'étais pas du tout à l'aise avec "la technique" (il m'arrivait de courir après les AS et faire des toilettes pour éviter d'aller poser des perfs ou faire des prises de sang avec les IDE, ce qui ne marche plus quand on commence à bien avancer dans la 2ème année). Je ne sais pas si ce sentiment aurait passé avec le temps, certainement, mais quand? je me sentais totalement différente de mes camarades de promo avec qui je faisais l'erreur de me comparer (pourquoi ils adorent la technique et pas moi? Pourquoi ils adorent les stages et pas moi? Suis-je vraiment dans ma voie? Comment ils savent qu'ils sont dans leur élément alors que je me pose autant de questions? Bref, exactement comme toi!). Par ailleurs je n'avais pas de soucis avec la théorie, je validais tous mes modules, je n'étais pas vouée à redoubler, j'avais juste un gros point noir en stage.... En plus j'étais dans un IFSI pas vraiment porté sur l'humain à l'époque, c'était plutôt "marche ou crève", "tu te reprends ou tu dégages", en gros, pas vraiment de soutien....
J'ai "craqué" vers février, un stage en psychiatrie. ça ne s'est pas mal passé en soi, l'équipe n'était pas hostile, je me débrouillais plutôt bien mais le coeur n'y était plus et je me mettais le cerveau en vrac à force de réfléchir, et donc je n'étais pas du tout "impliquée" dans mon stage, j'étais ailleurs, et j'aurais eu une note pourrie... Et surtout à examiner mon dernier stage de 2ème année: réa au CH (dont j'ai aimé aucun stage à cause d'une ambiance générale plutôt malsaine), avec MSP! ça me semblait une montagne insurmontable, une chose dont j'étais absolument incapable. A 2 mois de la 3ème année je devais être en réa, avec une MSP, on ne me ferait aucun cadeau et j'en étais incapable.... voilà le mur infranchissable....
J'avais le choix entre m'y jeter (contre le mur), demander un report et tout arrêter. Un report d'un an ne me semblait pas suffisant pour rattraper mon mal être et reprendre confiance en moi (et je n'avais plus d'envie), j'ai décidé d'arrêter pour être AS. Et je ne regrette pas, ça a été ma bouffée d'oxygène, le temps qu'il me fallait pour réfléchir, "mûrir" professionnellement (j'avais aussi 30 ans). J'ai très vite trouvé un travail en CDI, je me suis trouvée vraiment dans mon élément, les mois, les années ont passé avant que je comprenne que des murs étaient tombés (la pratique m'a beaucoup aidée, travailler en collaboration avec des infirmiers m'a beaucoup aidée, me situer, reprendre confiance dans mes capacités aussi). Et puis un beau jour l'évidence était là: je suis bien sur ma voie, j'adore le métier d'AS mais c'est IDE qui me convient, et c'est IDE que je serai. Et c'est comme ça que je retourne en 1ère année à l'IFSI dans 5 jours, à 38 ans! Bien sûr j'ai des appréhensions, il y a eu la réforme, les choses à valider sont différentes, j'ai toujours une appréhension pour la technique mais je suis prête à pratiquer le plus possible et j'ai envie de retourner en stage, même la réa ne me fait plus peur
Si ça s'est passé comme ça c'est que ça devait l'être, j'ai suivi ce que me disais mon corps comme l'expliquait Augusta, c'est toi qui va savoir au fond de toi ce qui est bien pour toi. Reprendre après un arrêt ça arrive à plein de monde, tu n'auras rien oublié de tes gestes techniques, ça revient très vite! C'est toi qui sait si tu as besoin d'une bouffée d'oxygène, du temps qu'elle durera et c'est toi qui sait si tu vas dans un mur ou si tu vas pouvoir le surmonter comme Alhesia. Ecoute-toiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'étais en 2ème année, à l'époque ancienne réforme, 5 stages de 4 semaines par année. J'avais fait une première année avec des hauts et des bas, mais des très bons stages en services de courts séjours, même si j'étais pas du tout à l'aise avec "la technique" (il m'arrivait de courir après les AS et faire des toilettes pour éviter d'aller poser des perfs ou faire des prises de sang avec les IDE, ce qui ne marche plus quand on commence à bien avancer dans la 2ème année). Je ne sais pas si ce sentiment aurait passé avec le temps, certainement, mais quand? je me sentais totalement différente de mes camarades de promo avec qui je faisais l'erreur de me comparer (pourquoi ils adorent la technique et pas moi? Pourquoi ils adorent les stages et pas moi? Suis-je vraiment dans ma voie? Comment ils savent qu'ils sont dans leur élément alors que je me pose autant de questions? Bref, exactement comme toi!). Par ailleurs je n'avais pas de soucis avec la théorie, je validais tous mes modules, je n'étais pas vouée à redoubler, j'avais juste un gros point noir en stage.... En plus j'étais dans un IFSI pas vraiment porté sur l'humain à l'époque, c'était plutôt "marche ou crève", "tu te reprends ou tu dégages", en gros, pas vraiment de soutien....
J'ai "craqué" vers février, un stage en psychiatrie. ça ne s'est pas mal passé en soi, l'équipe n'était pas hostile, je me débrouillais plutôt bien mais le coeur n'y était plus et je me mettais le cerveau en vrac à force de réfléchir, et donc je n'étais pas du tout "impliquée" dans mon stage, j'étais ailleurs, et j'aurais eu une note pourrie... Et surtout à examiner mon dernier stage de 2ème année: réa au CH (dont j'ai aimé aucun stage à cause d'une ambiance générale plutôt malsaine), avec MSP! ça me semblait une montagne insurmontable, une chose dont j'étais absolument incapable. A 2 mois de la 3ème année je devais être en réa, avec une MSP, on ne me ferait aucun cadeau et j'en étais incapable.... voilà le mur infranchissable....
J'avais le choix entre m'y jeter (contre le mur), demander un report et tout arrêter. Un report d'un an ne me semblait pas suffisant pour rattraper mon mal être et reprendre confiance en moi (et je n'avais plus d'envie), j'ai décidé d'arrêter pour être AS. Et je ne regrette pas, ça a été ma bouffée d'oxygène, le temps qu'il me fallait pour réfléchir, "mûrir" professionnellement (j'avais aussi 30 ans). J'ai très vite trouvé un travail en CDI, je me suis trouvée vraiment dans mon élément, les mois, les années ont passé avant que je comprenne que des murs étaient tombés (la pratique m'a beaucoup aidée, travailler en collaboration avec des infirmiers m'a beaucoup aidée, me situer, reprendre confiance dans mes capacités aussi). Et puis un beau jour l'évidence était là: je suis bien sur ma voie, j'adore le métier d'AS mais c'est IDE qui me convient, et c'est IDE que je serai. Et c'est comme ça que je retourne en 1ère année à l'IFSI dans 5 jours, à 38 ans! Bien sûr j'ai des appréhensions, il y a eu la réforme, les choses à valider sont différentes, j'ai toujours une appréhension pour la technique mais je suis prête à pratiquer le plus possible et j'ai envie de retourner en stage, même la réa ne me fait plus peur
Si ça s'est passé comme ça c'est que ça devait l'être, j'ai suivi ce que me disais mon corps comme l'expliquait Augusta, c'est toi qui va savoir au fond de toi ce qui est bien pour toi. Reprendre après un arrêt ça arrive à plein de monde, tu n'auras rien oublié de tes gestes techniques, ça revient très vite! C'est toi qui sait si tu as besoin d'une bouffée d'oxygène, du temps qu'elle durera et c'est toi qui sait si tu vas dans un mur ou si tu vas pouvoir le surmonter comme Alhesia. Ecoute-toi
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Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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etoilette
Re: Très gros doutes, report ou non ?
bonjour.je voulais juste te dire qu il y a 10 ans j etais etudiante infirmiere.Comme toi j avais un grand manque d assurance J etais bonne en theorie et j ai rate une mise en situation professionnelle qui a engendre un arret de formation.Comme toi les remarques me faisaient perdre encore plus en assurance et je ne parvenais plus a rebondir.Il faut dire aussi que je n ai pas ete aide par les infirmieres qui ont pour ma part participe a cet echec plutot que de m encourager a progresser. Des remarques telles que tu es en 2 annee et tu ne sais pas faire cela...des remarques sur des preparations de perfusions.Un jour la perfusion a meme explose au visage d une infirmiere frustree qui passait ses nerfs sur moi et qui prenait plaisir a me ridiculiser.Bref j ai obtenu 2 a ma pratique et je n ai pas ete reprise en 3 annee.Tous cela pour te dire qu entre temps j etais dans le meme etat que toiJe suis allee voir ma formatrice tres a l ecoute. Elle a compris mon mal etre.Elle m a conseillee de faire un report.Comme toi j avais le choix.Je n ai pas saisi ma chance et j ai prefere passer ma pratique.En fait je me disais si j echoue je demanderai a redoubler.J ai effectivement echoue et le conseil technique a refuse de me reprendre.j avais reussi tous mes modules theoriques.Voila j ai travaille en tant qu aide soignante pendant 12 ans je me suis epanouie, forgee une carapace et j ai vu comment se comportait certaines frustrees.M.aintenant je me sens armee . J ai39 ans, j ai acquis de la maturite et j ai reussi le concours.Mais je prends une annee pour voyager et profiter de la vie.Je vais entrer en formation a 40 ans.et alors!Tu sais une annnee passe vite et parfois il faut savoir prendre du recul pour mieux avancer.En tous cas prends soin de ta sante physique et mental.Il faut toujours avoir confiance en toi car par experience il y a beaucoup de soignants qui se permettent bien des jugements.Heureusement qu il y a aussi des soignants aimant leur travail et assurant une bonne prise en charge du patient.Et je suis sure que dans quelques annees tu feras une tres bonne infirmiere.Ton experience te servira aussi pour mieux comprendre les etudiants et les aider a progresser.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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