Emploi infirmier : qu'en est-il à la fin 2014 ?

[elizeos]

Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
Emploi infirmier : qu'en est-il à la fin 2014 ?

Depuis 2012, la profession infirmière semble en proie au chômage. D'après les témoignages recueillis ici et là, la question de l'emploi infirmier reste délicate. Infirmiers.com a décidé d'enquêter en soumettant à la communauté un questionnaire... N'hésitez pas à le partager également !

Cinq minutes suffisent pour répondre à l'enquête sur l'emploi infirmier en France.

En juin 2014, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) constatait dans son enquête que l'insertion professionnelle des jeunes infirmiers s'avérait compliquée. Sur les réseaux, le bilan ne semble pas meilleur. Pour en savoir plus, Infirmiers.com mène l'enquête au travers d'un questionnaire strictement anonyme.
Vous pouvez répondre à cette enquête jusqu'au 16 janvier 2015.
Merci de votre participation.

Lien du questionnaire : https://docs.google.com/forms/d/1gdl9Ic ... =send_form

[uij_54936]

Fait!

Les résultats du questionnaire permettront de dresser un bilan du marché de l'emploi pour IDE en 2014
avec des chiffres à l'appui ainsi que des critères d'âges, de régions , nombre d'années de DE, etc.

Affaire à suivre!

[chg]

Fait
à dire ce qui n'est pas dispo dans le questionnaire.
Je note que dans mon établissement il n'y a plus d'offre pour l'interim . Les années précédentes l'employeur faisait appel à des remplaçantes, maintenant et de moins en moins, il propose des heures sup aux IDE à temps partiel avec il faut le préciser des heures de récup plutôt que de le payer.
Les IDE coutent trop cher .

[Anonyme222222]

Fait!

Les résultats du questionnaire permettront de dresser un bilan du marché de l'emploi pour IDE en 2014
avec des chiffres à l'appui ainsi que des critères d'âges, de régions , nombre d'années de DE, etc.

Affaire à suivre!

Tout dépend de qui et combien répondront.
De même qu'il faudra certainement relativiser et comparer avec l'emploi, le 1er emploi en général et la situation socio-économique en France.
.

[uij_54936]

@ Moutarde/: effectivement, vous avez raison. Il me semble que pour qu'un sondage soit fiable et crédible, il doit être fait selon des critères scientifique et précis et sur un échantillonnage de personnes assez grand.

On va dire que ce type de sondage comme celui proposé permet de se faire une idée "en gros" de la situation...

[Anonyme222222]

Pas seulement.

Par exemple, le CDD, le temps partiel voire la migration régionale peuvent être des choix personnels et non des contraintes subies.
.

[Prosper]

Je ne sais pas si cela fait suite ou non à mon post à ce sujet.
Dans tous les cas, c'est bien de faire un questionnaire, mais quand il est fait à la va vite, bah ...

Exemple, je suis interimaire. La question "dans quel secteur exercez vous" n'a pas de réponse.
Et j'attends de lire la conclusion, mais c'est très limité comme questionnaire

[urumi]

Fait également.
Mais je doute qu'il faille un questionnaire pour se rendre compte de la situation actuelle concernant le chômage infirmier. Beaucoup de nouveaux diplômés ne trouvent pas de travail en tant qu'IDE mais en tant qu'AS. Et pour les "chanceux" qui ont trouvé en tant qu'IDE, c'est bien souvent en CDD et le CDI/la stagiairisation est très loin devant...ne parlons même pas de la titularisation

[Laury]

C'est fait!

[FRED60]

Fait également.
Mais je doute qu'il faille un questionnaire pour se rendre compte de la situation actuelle concernant le chômage infirmier. Beaucoup de nouveaux diplômés ne trouvent pas de travail en tant qu'IDE mais en tant qu'AS. Et pour les "chanceux" qui ont trouvé en tant qu'IDE, c'est bien souvent en CDD et le CDI/la stagiairisation est très loin devant...ne parlons même pas de la titularisation

Visiblement ça dépend des endroits surtout quand on lit ça:
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... se-2154301

[segren]

Visiblement ça dépend des endroits surtout quand on lit ça:
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... se-2154301

c'est un discours assez élogieux, mais ils ne disent pas concrètement que dans cette région il manque tant de postes. Surtout quand ils parlent des terrains d’exercice... IDE en entreprise certes il y en a mais c'est loin d'être représentatif de la réalité de la profession, et puis :

« un salaire net de 1.500 € auquel il faut ajouter une moyenne de 300 € de primes »

euh... salaire BRUT de 1500 € à l'entrée en FPH, bref

[binoute1]

Visiblement ça dépend des endroits surtout quand on lit ça:
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... se-2154301

c'est un discours assez élogieux, mais ils ne disent pas concrètement que dans cette région il manque tant de postes. Surtout quand ils parlent des terrains d’exercice... IDE en entreprise certes il y en a mais c'est loin d'être représentatif de la réalité de la profession, et puis :

« un salaire net de 1.500 € auquel il faut ajouter une moyenne de 300 € de primes »

euh... salaire BRUT de 1500 € à l'entrée en FPH, bref

et les primes, en hospitalier !
parfois aussi dans le privé, mais pas toujours. Et rarement ailleurs....

[constance36]

Fait également.
Mais je doute qu'il faille un questionnaire pour se rendre compte de la situation actuelle concernant le chômage infirmier. Beaucoup de nouveaux diplômés ne trouvent pas de travail en tant qu'IDE mais en tant qu'AS. Et pour les "chanceux" qui ont trouvé en tant qu'IDE, c'est bien souvent en CDD et le CDI/la stagiairisation est très loin devant...ne parlons même pas de la titularisation

Visiblement ça dépend des endroits surtout quand on lit ça:
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... se-2154301

Je dirai même que c'est très élogieux voir un peu n'importe quoi. Je fais partie du département il n'y a pas tant de postes que cela voire pas du tout !

Il faut bien attirer le client

[LMESI]

Dans mon département (l'Aisne 02), on trouve toujours des postes comme infirmière, dans les hôpitaux. Ce sont des CDD renouvelés sans cesse... Donc la précarité est clairement là. En plus, vous n'avez pas vraiment le choix lorsque vous postulez sur les CH d'accepter n'importe quel service... Le projet professionnel est donc difficile à réaliser pour celles et ceux qui espèrent travailler dans une spécialité! Il faut bcp de patience pour espérer un jour une mutation dans le service souhaité!! Par contre, les EHPAD du département recherchent régulièrement des IDE! Et les salaires sont intéressants en général. Plus qu'au CH...
Cette situation dure depuis quelques années, puisque j'ai tjrs connu ça dans l'Aisne et la Marne, depuis 2010!

[jdouby]

Le sujet m'intéresse particulièrement, ayant effectivement connu le chômage dans une vie professionnelle antérieure.

Donc, si je me garderais bien de toute conclusion lapidaire du genre "Les médias mentent : Le chômage infirmier est important" ou à l'inverse "Les infirmiers mentent : il y a encore du travail dans le milieu"; j'aurais quand même tendance à penser qu'il est surtout nécessaire de garder de la mesure pour rester crédible devant les pouvoirs publics ...

Lorsque je suis sorti d'IFSI, le Directeur de l'Institut nous a tenu un discours à consonance alarmiste, prédisant la sombre situation de Plein Emploi.

Un tel discours est symptomatique de la problématique de l'emploi infirmier et de sa dynamique, à mon sens. Porter une telle notion en étendard de la détresse des infirmiers ne permettra jamais d'obtenir l'intérêt de la population. Le Plein Emploi est un objectif en soi pour un nombre incalculable de chômeurs en France, et nombreux sont ceux qui trouveraient indécent que nous, infirmiers, puissions craindre cette situation.

Métaphoriquement, c'est comme si quelqu'un annonçait à une personne malade qu'il est triste de n'être plus qu'en bonne santé, alors qu'il était habituellement en super forme ...

Là où j'attire votre attention, c'est principalement sur le fait que, effectivement, si notre marché de l'emploi n'est plus en super forme, il ne semble pas pour autant être malade. On a certes évolué vers un équilibre de l'offre et de la demande d'emploi, qui tend à voir les opportunités de carrière réduites. Les exemples de personnes qui enchaînent les contrats précaires dans des milieux de soins qu'ils n'auraient pas choisis en d'autres temps, se multiplient. Mais pour autant, il reste toujours des possibilités. Elles mettent juste plus de temps à être évidentes, et nécessitent de transiger avec nos attentes (travail de nuit, mobilité géographique, ou spécialités moins recherchées - géronto et psychiatrie en tête). Il faut malgré tout garder à l'esprit que nous restons privilégiés, car pour beaucoup de nos concitoyens, notre malheur reste une situation enviable. Et je ne dis pas cela pour faire acte d'autoflagellation : l'important est, à mon sens, de garder un discours audible pour le plus grand nombre, aussi grande que puisse être notre détresse.