Souffrance psychologique
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Souffrance psychologique
Bonjour, je suis une étudiante en prépa pour passer le concours d'infirmière . Cette année je travaille sur un projet qui est : "La souffrance psychologique des infirmières" et pour cela je doit avoir le témoignage de certaines infirmières alors pour ceux qui ont un peu de temps pour répondre à quelques questions cela serait sympa
bien sure vous n'êtes pas obliger de répondre à toutes les questions ... Je laisse les questions en dessous ( Pour ceux et celles qui ne souhaitent pas répondre sur le forum vous pouvez très bien m'envoyer un MP ) Et merci à ceux qui m’auront accordé un peu de leur temps
Questions :
-Comment gerez vous le stress, les conflits , les relations interpersonnelles (ex : sentiment d'exclusion ... )
- Que signifie pour vous la souffrance psychologique ?
-Comment surmontez vous le conflit ?
-Avez vous déjà ressenti un sentiment de souffrance ? si oui comment l'avez vous géré ? Comment en êtes vous sorti ?
- Etes vous touché par ce phénomène au fil du temps ?
- Etes vous épanoui dans votre métier ? L’étiez vous au départ ?
- Considerez vous que votre métier vous apporte d'avantage de positif que de négatif ?
- Vous voyez vous encore dans le métier dans le futur ? Pourquoi ?
- Comment extériorisez vous / intériorisez vous votre souffrance ?
- Quelle est votre méthode pour prendre du recul une fois rentré chez vous ?
- Comment êtes-vous pris en charge ? (hiérarchie, amis,famille ... )
- Sentez vous une reconnaissance dans votre métier ?


Questions :
-Comment gerez vous le stress, les conflits , les relations interpersonnelles (ex : sentiment d'exclusion ... )
- Que signifie pour vous la souffrance psychologique ?
-Comment surmontez vous le conflit ?
-Avez vous déjà ressenti un sentiment de souffrance ? si oui comment l'avez vous géré ? Comment en êtes vous sorti ?
- Etes vous touché par ce phénomène au fil du temps ?
- Etes vous épanoui dans votre métier ? L’étiez vous au départ ?
- Considerez vous que votre métier vous apporte d'avantage de positif que de négatif ?
- Vous voyez vous encore dans le métier dans le futur ? Pourquoi ?
- Comment extériorisez vous / intériorisez vous votre souffrance ?
- Quelle est votre méthode pour prendre du recul une fois rentré chez vous ?
- Comment êtes-vous pris en charge ? (hiérarchie, amis,famille ... )
- Sentez vous une reconnaissance dans votre métier ?
Re: Souffrance psychologique
Bonsoir!
Bon alors je me lance, en espérant que ça t'aide sur ton projet!
La souffrance psychologique , pour moi, c'est quand ta vie professionnelle impacte ta vie personnelle, ou inversement (mais en l'occurrence on parle de souffrance psychologique au travail si j'ai bien compris^^). Quand tu n'as pas les moyens ou que tu n'arrives plus à communiquer avec tes collègues et ta hiérarchie, et que tu te replies sur toi. Quand ce qui fait partie de ton travail quotidien devient difficile à gérer. En fait c'est compliqué de répondre à cette question qui est très vaste! De nombreux facteurs peuvent entraîner une souffrance psychologique, et cette dernière existe sous différents degrés...ça fait d'ailleurs peut être partie de ton travail sur le sujet?
Pour ma part, concernant la gestion du stress et des conflits, je mise beaucoup sur la communication. Soit en tête à tête avec la personne concernée, soit en équipe pour crever l'abcès... Je crois qu'il est également nécessaire que l'équipe puisse se retrouver dans des temps un peu moins formel que le cadre du travail strict. EX: ne serait-ce que 10/15 minutes entre midi et deux pour se retrouver autour d'un café, d'un gâteau... J'ai remarqué qu'on en sortait souvent plus détendus et ragaillardis pour le reste de la journée.
Une équipe solidaire vivra des périodes de conflits et de stress, mais réussira à les affronter plus facilement et en sortira plus solide...savoir que tu peux faire confiance et compter sur tes collègues (bon on est pas non plus dans le monde des bisounours mais quand même!
) ça enlève déjà un sacré poids!
La valorisation du travail est également nécessaire: savoir dire ce qui ne va pas mais aussi ce qui va. L'impact psychologique est énorme.
Sur mon lieu de travail, nous avons également des séances de massage proposées avant ou après l'embauche sur rendez-vous, et j'avoue que me concernant je le saisis comme une énorme chance, ça me permet d'évacuer un peu le stress de la journée avant de rentrer chez moi.
Lors d'un conflit, si la communication ne suffit pas, et que je n'arrive pas à faire bouger les choses, je passe le relais...à un collègue, un supérieur hiérarchique...je mets de la distance, avant de revenir quelques temps plus tard et réévaluer...quitte à repasser le relais! C'est au cas par cas.
La mixité des équipes est importante aussi; j'ai eu la chance de toujours travailler avec au moins 1 ou 2 hommes dans l'équipe, et je n'ai jamais autant ressenti de stress que depuis qu'ils ont quitté la structure! Mais c'est peut être un ressenti trop personnel aussi, j'ai toujours été un poil réticente à travailler avec une équipe exclusivement féminine (oui je sais, j'ai choisi le bon secteur!lol). Je trouve quand même qu'ils ont une capacité à dédramatiser et détendre l'atmosphère...une étincelle ne fait pas forcément de feu avec eux!
Personnellement, j'ai été en souffrance psychologique il y a quelques années, et je sens depuis quelques mois que le vieux démon me rattrape.
J'aime mon métier, mais les conditions et la reconnaissance de notre travail (même si à la base je n'attends aucune reconnaissance...je n'attends pas non plus qu'on le dénigre), m'amènent à prendre énormément de recul. J'adore le relationnel, mais il se noie petit à petit entre le manque cruel de temps (alors qu'un temps relationnel remplace souvent bien des traitements!!) et le fait que j'en arrive même à l'éviter volontairement par moments...
L'énergie physique et psychologique déployée pendant mes heures de travail...lorsque je vois et j'entends la façon dont te parlent les patients et les familles....et quand ta hiérarchie te demande toujours plus, sans prendre conscience/ ou sans prendre en compte toutes les tâches effectuées qui n'entrent pas dans la case "soin technique pur"....bref je me dis que pour le même salaire je me fatigue pour rien...même pas pour le bien être des patients. Je ne vais pas en faire tout un roman, mais oui je suis consciente d'être en souffrance, mais je ne peux malheureusement pas lâcher du lest en étant seule titulaire IDE actuellement dans mon service (ça dénote bien d'une souffrance chez les IDE....)
Pour l'avoir géré il y a déjà quelques années, il a fallu que j'arrive à lâcher prise auprès de mes collègues (AS, IDE, IDEC, médecins...) et que je...communique.
Le sport m'a également beaucoup apporté, un exutoire pour justement éviter de continuer à impacter ma vie personnelle.
Avec le temps j'ai également mis beaucoup plus de distance avec mon métier, en refusant de faire des heures supplémentaires quotidiennes et non reconnues, et en acceptant que la charge de travail ne nous permet pas forcément de pouvoir tout boucler en temps et en heures. C'est fait c'est bien...pas eu le temps tant pis.
Mais justement, en adoptant ce positionnement, si la situation perdure, on a 2 possibilités: tomber dans le laxisme, ou alors être rattrapé par sa conscience professionnelle. Je suis dans le second cas!
Certains diront qu'arrivés à ce stade, il serait sans doute bon de changer de service. J'en discutais avec une collègue et amie il y a quelques semaines: on adore notre service, le type de population, les soins....le problème est plus complexe que ça. Il y a bien longtemps que je serai partie voir dans le pré du voisin!
Non, je me rends juste compte que le métier d'infirmière aujourd'hui ne correspond peut être plus à mes attentes personnelles, ou plus précisément les conditions, ce qui m'empêche d'être pleinement épanouie. Oui il y a des jours où je suis contente et fière de mon travail...mais ça concerne une situation, à un moment X, à un instant T. De façon générale, non, je ne peux pas dire que je me régale!
J'étais épanouie à mes débuts, il n'y a pas si longtemps que ça, mais la politique de santé a évolué, même en très peu de temps, et comme me l'avait dit 1 psychologue du service "il faut faire le deuil de ta vision idéale du métier!"...en gros les ESI et nouveaux diplômés sont toujours un peu naïfs et bisounours! Moui.... chacun sa vision du sujet.
Voilà pourquoi je pense carrément changer de métier au moins quelques temps, en tout cas me tenir à l'écart du terrain et des soins, pour me changer les idées. Je pense que je ne pourrais pas enchaîner sur un autre service avec toutes ces bêbêtes qui me turlupinent, je ne ferais que déporter le problème!
Voili voilou, j'espère t'avoir apporté des éléments, et que tu réussiras les concours!
Le métier d'IDE est malgré toutes mes paroles, un métier de valeurs dont je suis fière!
Bon alors je me lance, en espérant que ça t'aide sur ton projet!
La souffrance psychologique , pour moi, c'est quand ta vie professionnelle impacte ta vie personnelle, ou inversement (mais en l'occurrence on parle de souffrance psychologique au travail si j'ai bien compris^^). Quand tu n'as pas les moyens ou que tu n'arrives plus à communiquer avec tes collègues et ta hiérarchie, et que tu te replies sur toi. Quand ce qui fait partie de ton travail quotidien devient difficile à gérer. En fait c'est compliqué de répondre à cette question qui est très vaste! De nombreux facteurs peuvent entraîner une souffrance psychologique, et cette dernière existe sous différents degrés...ça fait d'ailleurs peut être partie de ton travail sur le sujet?
Pour ma part, concernant la gestion du stress et des conflits, je mise beaucoup sur la communication. Soit en tête à tête avec la personne concernée, soit en équipe pour crever l'abcès... Je crois qu'il est également nécessaire que l'équipe puisse se retrouver dans des temps un peu moins formel que le cadre du travail strict. EX: ne serait-ce que 10/15 minutes entre midi et deux pour se retrouver autour d'un café, d'un gâteau... J'ai remarqué qu'on en sortait souvent plus détendus et ragaillardis pour le reste de la journée.
Une équipe solidaire vivra des périodes de conflits et de stress, mais réussira à les affronter plus facilement et en sortira plus solide...savoir que tu peux faire confiance et compter sur tes collègues (bon on est pas non plus dans le monde des bisounours mais quand même!

La valorisation du travail est également nécessaire: savoir dire ce qui ne va pas mais aussi ce qui va. L'impact psychologique est énorme.
Sur mon lieu de travail, nous avons également des séances de massage proposées avant ou après l'embauche sur rendez-vous, et j'avoue que me concernant je le saisis comme une énorme chance, ça me permet d'évacuer un peu le stress de la journée avant de rentrer chez moi.
Lors d'un conflit, si la communication ne suffit pas, et que je n'arrive pas à faire bouger les choses, je passe le relais...à un collègue, un supérieur hiérarchique...je mets de la distance, avant de revenir quelques temps plus tard et réévaluer...quitte à repasser le relais! C'est au cas par cas.
La mixité des équipes est importante aussi; j'ai eu la chance de toujours travailler avec au moins 1 ou 2 hommes dans l'équipe, et je n'ai jamais autant ressenti de stress que depuis qu'ils ont quitté la structure! Mais c'est peut être un ressenti trop personnel aussi, j'ai toujours été un poil réticente à travailler avec une équipe exclusivement féminine (oui je sais, j'ai choisi le bon secteur!lol). Je trouve quand même qu'ils ont une capacité à dédramatiser et détendre l'atmosphère...une étincelle ne fait pas forcément de feu avec eux!
Personnellement, j'ai été en souffrance psychologique il y a quelques années, et je sens depuis quelques mois que le vieux démon me rattrape.
J'aime mon métier, mais les conditions et la reconnaissance de notre travail (même si à la base je n'attends aucune reconnaissance...je n'attends pas non plus qu'on le dénigre), m'amènent à prendre énormément de recul. J'adore le relationnel, mais il se noie petit à petit entre le manque cruel de temps (alors qu'un temps relationnel remplace souvent bien des traitements!!) et le fait que j'en arrive même à l'éviter volontairement par moments...
L'énergie physique et psychologique déployée pendant mes heures de travail...lorsque je vois et j'entends la façon dont te parlent les patients et les familles....et quand ta hiérarchie te demande toujours plus, sans prendre conscience/ ou sans prendre en compte toutes les tâches effectuées qui n'entrent pas dans la case "soin technique pur"....bref je me dis que pour le même salaire je me fatigue pour rien...même pas pour le bien être des patients. Je ne vais pas en faire tout un roman, mais oui je suis consciente d'être en souffrance, mais je ne peux malheureusement pas lâcher du lest en étant seule titulaire IDE actuellement dans mon service (ça dénote bien d'une souffrance chez les IDE....)
Pour l'avoir géré il y a déjà quelques années, il a fallu que j'arrive à lâcher prise auprès de mes collègues (AS, IDE, IDEC, médecins...) et que je...communique.
Le sport m'a également beaucoup apporté, un exutoire pour justement éviter de continuer à impacter ma vie personnelle.
Avec le temps j'ai également mis beaucoup plus de distance avec mon métier, en refusant de faire des heures supplémentaires quotidiennes et non reconnues, et en acceptant que la charge de travail ne nous permet pas forcément de pouvoir tout boucler en temps et en heures. C'est fait c'est bien...pas eu le temps tant pis.
Mais justement, en adoptant ce positionnement, si la situation perdure, on a 2 possibilités: tomber dans le laxisme, ou alors être rattrapé par sa conscience professionnelle. Je suis dans le second cas!
Certains diront qu'arrivés à ce stade, il serait sans doute bon de changer de service. J'en discutais avec une collègue et amie il y a quelques semaines: on adore notre service, le type de population, les soins....le problème est plus complexe que ça. Il y a bien longtemps que je serai partie voir dans le pré du voisin!
Non, je me rends juste compte que le métier d'infirmière aujourd'hui ne correspond peut être plus à mes attentes personnelles, ou plus précisément les conditions, ce qui m'empêche d'être pleinement épanouie. Oui il y a des jours où je suis contente et fière de mon travail...mais ça concerne une situation, à un moment X, à un instant T. De façon générale, non, je ne peux pas dire que je me régale!
J'étais épanouie à mes débuts, il n'y a pas si longtemps que ça, mais la politique de santé a évolué, même en très peu de temps, et comme me l'avait dit 1 psychologue du service "il faut faire le deuil de ta vision idéale du métier!"...en gros les ESI et nouveaux diplômés sont toujours un peu naïfs et bisounours! Moui.... chacun sa vision du sujet.
Voilà pourquoi je pense carrément changer de métier au moins quelques temps, en tout cas me tenir à l'écart du terrain et des soins, pour me changer les idées. Je pense que je ne pourrais pas enchaîner sur un autre service avec toutes ces bêbêtes qui me turlupinent, je ne ferais que déporter le problème!
Voili voilou, j'espère t'avoir apporté des éléments, et que tu réussiras les concours!
Le métier d'IDE est malgré toutes mes paroles, un métier de valeurs dont je suis fière!
Re: Souffrance psychologique
Bonjour je vais aussi essayer de répondre à tes questions
-Comment gerez vous le stress, les conflits , les relations interpersonnelles (ex : sentiment d'exclusion ... )
Pour gérer mon stress je fais du sport régulièrement, j'essaye de me couper un peu du travail comme je peux. Et pour les conflits, j'en discute avec mes collègues puis je tente de régler ça avec les personnes concernées simplement.
- Que signifie pour vous la souffrance psychologique ?
Pour moi la souffrance psychologique, c'est un mal être profond qui nous empêche d'être nous même, qui nous empêche de faire correctement notre travail et qui nous empêche surtout de nous épanouir.
C'est une souffrance à prendre au sérieux tout comme la souffrance physique.
Cette souffrance peut mener à la dépression, burn out, suicide...
-Comment surmontez vous le conflit ?
Ben j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de conflit étant donné que dans mon travail je ne suis pas avec une équipe d'infirmiers, chacun à un travail différent mais bon ... il y en a parfois quand même mais je l'ai dis plus haut je tente de régler ça avec la (les) personne concernée.
J’essaye de me remettre en question et de n'en pas faire "toute une montagne" comme on dit même si parfois c'est dur^^
-Avez vous déjà ressenti un sentiment de souffrance ? si oui comment l'avez vous géré ? Comment en êtes vous sorti ?
Oui, en stage IFSI, le deuxième très exactement.... Et bien comment je m'en suis sortie, je pleurais tous les jours en cachette dans les WC
, je suis allé voir mon medecin qui m'a arrêté une semaine pour "altération de l'état général" mais je n'ai pris qu'un seul jour et je l'ai surmonté chaque jour en me répétant "c'est éphémère, 10 semaines c'est rien dans une vie, un jour tu te dira que c'était pas si terrible et que c'était y'a longtemps"
Au final je me dis parfois que c'était il y a longtemps mais ça me semble toujours avoir été hier et pour la première partie et bien finalement je ne me le dis jamais.... Ca a été 10 semaines d'enfer et je ne me dis jamais que ça n'a pas été si terrible que ça.
Le plus important à été mon entourage, mes amies de l'IFSI et surtout ma famille. L'entourage est toujours très important quand on souffre.
- Etes vous touché par ce phénomène au fil du temps ?
Je comprend pas trop la question
- Etes vous épanoui dans votre métier ? L’étiez vous au départ ?
Oui je le suis, je me suis destinée au scolaire dès le diplôme, c'est un travail qui me conviens.
- Considerez vous que votre métier vous apporte d'avantage de positif que de négatif ?
Oui ça c'est sur!
- Vous voyez vous encore dans le métier dans le futur ? Pourquoi ?
Oui, car je ne vois aucune raison de partir pour le moment...
- Comment extériorisez vous / intériorisez vous votre souffrance ?
ben je ne souffre pas là...Mais sinon ben comme tout le monde j'en parle et je pleure^^ mdr
- Quelle est votre méthode pour prendre du recul une fois rentré chez vous ?
Le sport et la détente.
- Comment êtes-vous pris en charge ? (hiérarchie, amis,famille ... )
??? pris en charge par rapport à quoi? ma souffrance?
Ben pour l'instant ma hierarchie n'a pas eu à la prendre en charge vu que je vais bien^^ et sinon mes amis et ma famille sont là pour m'écouter et m'encourager les jours où ca ne va pas
- Sentez vous une reconnaissance dans votre métier ?
Euh bof bof ça dépend
-Comment gerez vous le stress, les conflits , les relations interpersonnelles (ex : sentiment d'exclusion ... )
Pour gérer mon stress je fais du sport régulièrement, j'essaye de me couper un peu du travail comme je peux. Et pour les conflits, j'en discute avec mes collègues puis je tente de régler ça avec les personnes concernées simplement.
- Que signifie pour vous la souffrance psychologique ?
Pour moi la souffrance psychologique, c'est un mal être profond qui nous empêche d'être nous même, qui nous empêche de faire correctement notre travail et qui nous empêche surtout de nous épanouir.
C'est une souffrance à prendre au sérieux tout comme la souffrance physique.
Cette souffrance peut mener à la dépression, burn out, suicide...
-Comment surmontez vous le conflit ?
Ben j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de conflit étant donné que dans mon travail je ne suis pas avec une équipe d'infirmiers, chacun à un travail différent mais bon ... il y en a parfois quand même mais je l'ai dis plus haut je tente de régler ça avec la (les) personne concernée.
J’essaye de me remettre en question et de n'en pas faire "toute une montagne" comme on dit même si parfois c'est dur^^
-Avez vous déjà ressenti un sentiment de souffrance ? si oui comment l'avez vous géré ? Comment en êtes vous sorti ?
Oui, en stage IFSI, le deuxième très exactement.... Et bien comment je m'en suis sortie, je pleurais tous les jours en cachette dans les WC



Au final je me dis parfois que c'était il y a longtemps mais ça me semble toujours avoir été hier et pour la première partie et bien finalement je ne me le dis jamais.... Ca a été 10 semaines d'enfer et je ne me dis jamais que ça n'a pas été si terrible que ça.
Le plus important à été mon entourage, mes amies de l'IFSI et surtout ma famille. L'entourage est toujours très important quand on souffre.
- Etes vous touché par ce phénomène au fil du temps ?
Je comprend pas trop la question

- Etes vous épanoui dans votre métier ? L’étiez vous au départ ?
Oui je le suis, je me suis destinée au scolaire dès le diplôme, c'est un travail qui me conviens.
- Considerez vous que votre métier vous apporte d'avantage de positif que de négatif ?
Oui ça c'est sur!
- Vous voyez vous encore dans le métier dans le futur ? Pourquoi ?
Oui, car je ne vois aucune raison de partir pour le moment...
- Comment extériorisez vous / intériorisez vous votre souffrance ?
ben je ne souffre pas là...Mais sinon ben comme tout le monde j'en parle et je pleure^^ mdr
- Quelle est votre méthode pour prendre du recul une fois rentré chez vous ?
Le sport et la détente.
- Comment êtes-vous pris en charge ? (hiérarchie, amis,famille ... )
??? pris en charge par rapport à quoi? ma souffrance?
Ben pour l'instant ma hierarchie n'a pas eu à la prendre en charge vu que je vais bien^^ et sinon mes amis et ma famille sont là pour m'écouter et m'encourager les jours où ca ne va pas
- Sentez vous une reconnaissance dans votre métier ?
Euh bof bof ça dépend
IDE depuis le 20/02/2015
Mai 2015 = Concours éducation nationale OK
Infirmière scolaire!!!!!
Mai 2015 = Concours éducation nationale OK

Infirmière scolaire!!!!!
Re: Souffrance psychologique
Merci beaucoup 
