Eloignement du conjoint
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Scolaire
Eloignement du conjoint
Bonjour à toutes (et à tous).
Je ne sais pas si ce post aurait pu figurer dans celui portant sur les mutations. Si je me suis trompée, mes excuses par avance aux modérateurs
Cela fait un petit moment que je suis ce forum et compte passer le concours d'IDE scolaire en 2017.
Le soucis est que je vis dans une académie qui, depuis ces dernières années, propose peu de postes au concours.
Pour mettre toutes les chances de mon côté, et parce que je veux vraiment faire ce métier, je pense passer le concours dans d'autres académies (notamment celles qui proposent habituellement un nombre de postes plus conséquent comme Dijon, Clermont, Lille ou Versailles).
Je croise quand même les doigts pour avoir le concours dans mon académie mais mon conjoint et moi-même réfléchissons à la possibilité que nous soyons éloignés si je réussis dans une académie éloignée.
Et c'est là que vienne mes questions:
1/ Pensez-vous que passer le concours dans plusieurs académies quitte à s'éloigner de son conjoint pour plus tard demander une mutation pour rapprochement de conjoints est une stratégie envisageable ? Réalisable ? Bien entendu, je ne m'attends pas non plus à muter au bout de 1 an mais 3-4 ans me semble une période réaliste, raisonnable.
2/ Y a-t-il parmi vous des personnes qui ont dû vivre ce "sacrifice" de s'éloigner de leur famille et/ou de leur conjoint (je parle d'un grand éloignement ne permettant pas de faire l'aller-retour tous les jours voire tous les week-end) et qui pourraient apporter leurs témoignages, conseils ?
Avant que vous ne posiez la question : mon conjoint ne veut et ne peut changer de boulot ou bouger pour me rejoindre et nous sommes attachés à la région dans laquelle nous habitons actuellement. Le fait qu'il reste sur place me permettrait d'avoir un "point d'ancrage" et une (mince ?) chance supplémentaire pour muter et revenir plus vite par la suite.
Je vous remercie par avance pour vos réponses car nous sommes un peu dans le flou vis-à-vis de cette situation.
Je sais qu'entrer comme IDE scolaire exige des sacrifices sur les premières années mais nous souhaitons nous assurer d'avoir bien mesurer la réelle portée de ce que cela sous-entend.
Je ne sais pas si ce post aurait pu figurer dans celui portant sur les mutations. Si je me suis trompée, mes excuses par avance aux modérateurs

Cela fait un petit moment que je suis ce forum et compte passer le concours d'IDE scolaire en 2017.
Le soucis est que je vis dans une académie qui, depuis ces dernières années, propose peu de postes au concours.
Pour mettre toutes les chances de mon côté, et parce que je veux vraiment faire ce métier, je pense passer le concours dans d'autres académies (notamment celles qui proposent habituellement un nombre de postes plus conséquent comme Dijon, Clermont, Lille ou Versailles).
Je croise quand même les doigts pour avoir le concours dans mon académie mais mon conjoint et moi-même réfléchissons à la possibilité que nous soyons éloignés si je réussis dans une académie éloignée.
Et c'est là que vienne mes questions:
1/ Pensez-vous que passer le concours dans plusieurs académies quitte à s'éloigner de son conjoint pour plus tard demander une mutation pour rapprochement de conjoints est une stratégie envisageable ? Réalisable ? Bien entendu, je ne m'attends pas non plus à muter au bout de 1 an mais 3-4 ans me semble une période réaliste, raisonnable.
2/ Y a-t-il parmi vous des personnes qui ont dû vivre ce "sacrifice" de s'éloigner de leur famille et/ou de leur conjoint (je parle d'un grand éloignement ne permettant pas de faire l'aller-retour tous les jours voire tous les week-end) et qui pourraient apporter leurs témoignages, conseils ?
Avant que vous ne posiez la question : mon conjoint ne veut et ne peut changer de boulot ou bouger pour me rejoindre et nous sommes attachés à la région dans laquelle nous habitons actuellement. Le fait qu'il reste sur place me permettrait d'avoir un "point d'ancrage" et une (mince ?) chance supplémentaire pour muter et revenir plus vite par la suite.
Je vous remercie par avance pour vos réponses car nous sommes un peu dans le flou vis-à-vis de cette situation.
Je sais qu'entrer comme IDE scolaire exige des sacrifices sur les premières années mais nous souhaitons nous assurer d'avoir bien mesurer la réelle portée de ce que cela sous-entend.
Re: Eloignement du conjoint
Peux tu préciser pas dans quelle académie tu souhaites vivre?
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
(J. Prévert)
(J. Prévert)
Re: Eloignement du conjoint
Merci lulunatik je me rends compte qu'en effet je ne l'avais pas précisé dans mon messagelulunatik a écrit :Peux tu préciser pas dans quelle académie tu souhaites vivre?

Re: Eloignement du conjoint
pas de reves
les postes aléatoires,
rien de précis au moment du concours
tu pars à l'aventure
et même si tu reçue premiere tu peux te retrouver à 200 kms de ton domicile et pour plusieurs années
les postes aléatoires,
rien de précis au moment du concours
tu pars à l'aventure
et même si tu reçue premiere tu peux te retrouver à 200 kms de ton domicile et pour plusieurs années
Re: Eloignement du conjoint
Pourquoi ne pas tenter les académies plus proches de celles de Toulouse?
CARPE DIEM
Re: Eloignement du conjoint
Merci pour tes précisions villard. Tout est une question de chance et d'opportunité en somme ?

C'est ce que je compte faire. Tout dépendra du nombre de postes proposés mais j'ai effectivement dans le viseur les académies de Montpellier, Bordeaux et Clermont-Ferrandcelys a écrit :Pourquoi ne pas tenter les académies plus proches de celles de Toulouse?

Re: Eloignement du conjoint
Très difficile de muter en inter-aca dans le sud et le sud-ouest. Je conseillerais de plutot passer le concours dans l'aca où on veut vivre.
Attention, la plupart des aca ont le concours le même jour, ce qui ne permet pas de le passer dans plusieurs endroits.
Pour les muts, + qu'une question de chance, c'est plutôt une question de points....Plus on en a, plus on a de chances de muter.
Attention, la plupart des aca ont le concours le même jour, ce qui ne permet pas de le passer dans plusieurs endroits.
Pour les muts, + qu'une question de chance, c'est plutôt une question de points....Plus on en a, plus on a de chances de muter.
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
(J. Prévert)
(J. Prévert)
Re: Eloignement du conjoint
Merci pour ces précisions lulunatik. Je commence à me dire que soit je m'en sors SUUUUUPER bien au concours et je reste dans l'académie de Toulouse, soit j'ai le concours dans une autre académie et je ne pourrai JAMAIS revenir dans le sudlulunatik a écrit :Très difficile de muter en inter-aca dans le sud et le sud-ouest. Je conseillerais de plutot passer le concours dans l'aca où on veut vivre.
Attention, la plupart des aca ont le concours le même jour, ce qui ne permet pas de le passer dans plusieurs endroits.
Pour les muts, + qu'une question de chance, c'est plutôt une question de points....Plus on en a, plus on a de chances de muter.

- L0ngimanus
- Insatiable
- Messages : 465
- Inscription : 16 oct. 2013 07:51
Re: Eloignement du conjoint
Passe le concours dans ton aca..;surtout celle de toulouse elle est super grande...tu risques déjà d'être très loin de chez toi dans ton aca...donc si tu mutes quelques années plus tard (d'une autre aca) ce sera pareil... Et pourquoi tu n'aurais pas le concours??? Combien de postes y avait il cette année?
Re: Eloignement du conjoint
BONSOIR
CLADA je lis que tu es prête à beaucoup de sacrifice je te tire mon chapeau. perso je le repasse cette année en sachant que je me laisse une marge pour la distance.
Pour rester dans le sud et te donner un max de chance de réussite au concours peux tu envisager de faire une demande dans ton académie de contractuelle? selon bien sur ta possibilté aussi financière car c est beaucoup moins payer mais si t es prête à monter jusqu à Versailles pour te payer les w.e les vacances scolaires des billets de train aller retour plus les frais engendrés par une telle distance pourquoi pas gagner moins et vivre mieux?!
en tout cas tu es courageuse et très motivée
bon courage et encore merci pour le lien pour boen ça fonctionne
CLADA je lis que tu es prête à beaucoup de sacrifice je te tire mon chapeau. perso je le repasse cette année en sachant que je me laisse une marge pour la distance.
Pour rester dans le sud et te donner un max de chance de réussite au concours peux tu envisager de faire une demande dans ton académie de contractuelle? selon bien sur ta possibilté aussi financière car c est beaucoup moins payer mais si t es prête à monter jusqu à Versailles pour te payer les w.e les vacances scolaires des billets de train aller retour plus les frais engendrés par une telle distance pourquoi pas gagner moins et vivre mieux?!
en tout cas tu es courageuse et très motivée
bon courage et encore merci pour le lien pour boen ça fonctionne
D.E décembre 2011
i.d.e de nuit secteur public
tente concours i.d.e scolaire pour 2017
i.d.e de nuit secteur public
tente concours i.d.e scolaire pour 2017
Re: Eloignement du conjoint
1 poste cette année au concours aca de Toulouse! Et ce n'est pas une blague.L0ngimanus a écrit :Passe le concours dans ton aca..;surtout celle de toulouse elle est super grande...tu risques déjà d'être très loin de chez toi dans ton aca...donc si tu mutes quelques années plus tard (d'une autre aca) ce sera pareil... Et pourquoi tu n'aurais pas le concours??? Combien de postes y avait il cette année?
CARPE DIEM
Re: Eloignement du conjoint
Bonjour tout le monde.
Je reviens vers vous et fait remonter mon sujet datant de quelques mois car aujourd'hui je suis complètement déboussolée et j'aurai besoin d'avis extérieurs
Mon projet pro de devenir IDE EN est depuis longtemps ancré en moi et je sais que c'est ce que je veux faire et que c'est une "spécialité" dans laquelle je serai enfin épanouie professionnellement.
Seulement voilà... les écrits sont passés et certains résultats sont tombés et d'autres sont en attentes.
J'ai fait le choix de passer le concours dans mon académie de "résidence" (Toulouse) ainsi que dans d'autres académies plus accueillante en terme de nombre de postes (Bordeaux car proche et Versailles car beaucoup de postes).
Pour Bordeaux je sais que l'aventure s'est arrêtée (recalée à 0.25 pts mais c'est le jeu du concours).
Quant à Versailles les résultats doivent tomber aujourd'hui et j'ai bon espoir d'être sur la liste des admissibles (en tout cas le sujet m'avait beaucoup inspiré et j'étais particulièrement contente de moi).
Pour Toulouse, je ne saurai dire pourquoi mais le sujet m'a déstabilisé et j'ai l'impression que je n'aurai pas beaucoup brillé malgré le fait que je n'ai pas rendu une feuille blanche et que je pense avoir eu un bon raisonnement mais je ne sais pas pourquoi, je pense avoir foiré (peut-être le peu de postes annoncés...).
Bref, j'ai de plus en plus l'impression que je suis bonne pour me faire à l'idée que mon projet d'IDE EN ne se fera qu'en partant vers le nord...
C'était une possibilité que j'avais envisagé dès le départ.
J'étais prête à faire cet effort de partir de chez moi, m'éloigner de mon conjoint, pour espérer revenir quelques temps plus tard (3-4 ans) dans le sud par rapprochement de conjoint.
Je me disais que c'était un mal pour un bien, que d'autres personnes aujourd'hui, sont confrontées à la nécessité de bouger quelques années pour obtenir plus tard une vie professionnelle épanouie. Qu'il y avait l'avantage des vacances scolaires où je pourrai redescendre dans le sud (là où d'autres personnes n'ont pas cette "chance" et doivent s'organiser avec 5 semaines de congés) en intercalent les congés de mon conjoint entre pour ne pas rester sans nous voir plus de 2-3 semaines en moyenne sur l'année.
Seulement voilà, aujourd'hui je ne sais plus du tout où j'en suis.
Je suis complètement terrifiée par la perspective de devoir partir vers l'inconnu (c'est d'ailleurs peut-être ça le nœud du problème) dans un environnement que je ne connais pas, où je ne connais personne (à l'époque, je voyais cela plutôt comme une opportunité de faire de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances tant professionnelles qu'amicales).
Je suis tiraillée entre l'envie très forte que j'ai de faire ce métier et la peur de m'éloigner de mon conjoint, de partir seule. De me retrouver seule si jamais, par exemple, le soir en rentrant après une journée qui s'est très mal passée ou si, tout court, cela se passe mal dans mon établissement, devoir gérer cela seule.
Je me dis que si ça se trouve je fait n'importe quoi, que je me lance certainement dans une entreprise folle, que je me berce d'illusions et que même en rapprochement de conjoints, si ça se trouve, je serai encore dans 10 ans bloquée dans le nord (même si je suis prête à demander des vœux larges type département ou bassin).
Je ne sais pas si j'arriverai à gérer la solitude des soirées (on essaierait de s'organiser pour se voir les week-end aussi à tour de rôle mais là aussi, comme il travail dans la FPH, les imprévus sont possibles sur les plannings).
Bien sûr, il y aurait la possibilité de laisser tomber pour cette année et de retenter l'année prochaine, mais les postes sont si rares aux concours à Toulouse que je me disais que le plus important était de rentrer dans le corps des IDE EN quitte à bouger ensuite. De plus, ce concours est tellement sélectif, que si j'ai la chance de l'avoir une année, il n'est pas sûr que je le réussisse à nouveau l'année suivante...
Bref je suis complètement perdue et abattue.
J'ai VRAIMENT envie de faire ce boulot, mais j'ai peur que l'éloignement ne soit plus dur à vivre que ce que je l'aurai pensé.
Y a-t-il des personne qui auraient vécu ce genre de situation, qui aurait eu les mêmes doutes, les mêmes angoisses ? Comment avez-vous géré cela ? Cela s'est-il bien passé finalement ?
Désolé pour ce long pavé mais ça fait du bien aussi de pouvoir exprimer ses craintes.
Je reviens vers vous et fait remonter mon sujet datant de quelques mois car aujourd'hui je suis complètement déboussolée et j'aurai besoin d'avis extérieurs

Mon projet pro de devenir IDE EN est depuis longtemps ancré en moi et je sais que c'est ce que je veux faire et que c'est une "spécialité" dans laquelle je serai enfin épanouie professionnellement.
Seulement voilà... les écrits sont passés et certains résultats sont tombés et d'autres sont en attentes.
J'ai fait le choix de passer le concours dans mon académie de "résidence" (Toulouse) ainsi que dans d'autres académies plus accueillante en terme de nombre de postes (Bordeaux car proche et Versailles car beaucoup de postes).
Pour Bordeaux je sais que l'aventure s'est arrêtée (recalée à 0.25 pts mais c'est le jeu du concours).
Quant à Versailles les résultats doivent tomber aujourd'hui et j'ai bon espoir d'être sur la liste des admissibles (en tout cas le sujet m'avait beaucoup inspiré et j'étais particulièrement contente de moi).
Pour Toulouse, je ne saurai dire pourquoi mais le sujet m'a déstabilisé et j'ai l'impression que je n'aurai pas beaucoup brillé malgré le fait que je n'ai pas rendu une feuille blanche et que je pense avoir eu un bon raisonnement mais je ne sais pas pourquoi, je pense avoir foiré (peut-être le peu de postes annoncés...).
Bref, j'ai de plus en plus l'impression que je suis bonne pour me faire à l'idée que mon projet d'IDE EN ne se fera qu'en partant vers le nord...
C'était une possibilité que j'avais envisagé dès le départ.
J'étais prête à faire cet effort de partir de chez moi, m'éloigner de mon conjoint, pour espérer revenir quelques temps plus tard (3-4 ans) dans le sud par rapprochement de conjoint.
Je me disais que c'était un mal pour un bien, que d'autres personnes aujourd'hui, sont confrontées à la nécessité de bouger quelques années pour obtenir plus tard une vie professionnelle épanouie. Qu'il y avait l'avantage des vacances scolaires où je pourrai redescendre dans le sud (là où d'autres personnes n'ont pas cette "chance" et doivent s'organiser avec 5 semaines de congés) en intercalent les congés de mon conjoint entre pour ne pas rester sans nous voir plus de 2-3 semaines en moyenne sur l'année.
Seulement voilà, aujourd'hui je ne sais plus du tout où j'en suis.
Je suis complètement terrifiée par la perspective de devoir partir vers l'inconnu (c'est d'ailleurs peut-être ça le nœud du problème) dans un environnement que je ne connais pas, où je ne connais personne (à l'époque, je voyais cela plutôt comme une opportunité de faire de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances tant professionnelles qu'amicales).
Je suis tiraillée entre l'envie très forte que j'ai de faire ce métier et la peur de m'éloigner de mon conjoint, de partir seule. De me retrouver seule si jamais, par exemple, le soir en rentrant après une journée qui s'est très mal passée ou si, tout court, cela se passe mal dans mon établissement, devoir gérer cela seule.
Je me dis que si ça se trouve je fait n'importe quoi, que je me lance certainement dans une entreprise folle, que je me berce d'illusions et que même en rapprochement de conjoints, si ça se trouve, je serai encore dans 10 ans bloquée dans le nord (même si je suis prête à demander des vœux larges type département ou bassin).
Je ne sais pas si j'arriverai à gérer la solitude des soirées (on essaierait de s'organiser pour se voir les week-end aussi à tour de rôle mais là aussi, comme il travail dans la FPH, les imprévus sont possibles sur les plannings).
Bien sûr, il y aurait la possibilité de laisser tomber pour cette année et de retenter l'année prochaine, mais les postes sont si rares aux concours à Toulouse que je me disais que le plus important était de rentrer dans le corps des IDE EN quitte à bouger ensuite. De plus, ce concours est tellement sélectif, que si j'ai la chance de l'avoir une année, il n'est pas sûr que je le réussisse à nouveau l'année suivante...
Bref je suis complètement perdue et abattue.
J'ai VRAIMENT envie de faire ce boulot, mais j'ai peur que l'éloignement ne soit plus dur à vivre que ce que je l'aurai pensé.
Y a-t-il des personne qui auraient vécu ce genre de situation, qui aurait eu les mêmes doutes, les mêmes angoisses ? Comment avez-vous géré cela ? Cela s'est-il bien passé finalement ?
Désolé pour ce long pavé mais ça fait du bien aussi de pouvoir exprimer ses craintes.

Re: Eloignement du conjoint
Bonjour CladaClada a écrit :Bonjour tout le monde.
Je reviens vers vous et fait remonter mon sujet datant de quelques mois car aujourd'hui je suis complètement déboussolée et j'aurai besoin d'avis extérieurs![]()
Mon projet pro de devenir IDE EN est depuis longtemps ancré en moi et je sais que c'est ce que je veux faire et que c'est une "spécialité" dans laquelle je serai enfin épanouie professionnellement.
Seulement voilà... les écrits sont passés et certains résultats sont tombés et d'autres sont en attentes.
J'ai fait le choix de passer le concours dans mon académie de "résidence" (Toulouse) ainsi que dans d'autres académies plus accueillante en terme de nombre de postes (Bordeaux car proche et Versailles car beaucoup de postes).
Pour Bordeaux je sais que l'aventure s'est arrêtée (recalée à 0.25 pts mais c'est le jeu du concours).
Quant à Versailles les résultats doivent tomber aujourd'hui et j'ai bon espoir d'être sur la liste des admissibles (en tout cas le sujet m'avait beaucoup inspiré et j'étais particulièrement contente de moi).
Pour Toulouse, je ne saurai dire pourquoi mais le sujet m'a déstabilisé et j'ai l'impression que je n'aurai pas beaucoup brillé malgré le fait que je n'ai pas rendu une feuille blanche et que je pense avoir eu un bon raisonnement mais je ne sais pas pourquoi, je pense avoir foiré (peut-être le peu de postes annoncés...).
Bref, j'ai de plus en plus l'impression que je suis bonne pour me faire à l'idée que mon projet d'IDE EN ne se fera qu'en partant vers le nord...
C'était une possibilité que j'avais envisagé dès le départ.
J'étais prête à faire cet effort de partir de chez moi, m'éloigner de mon conjoint, pour espérer revenir quelques temps plus tard (3-4 ans) dans le sud par rapprochement de conjoint.
Je me disais que c'était un mal pour un bien, que d'autres personnes aujourd'hui, sont confrontées à la nécessité de bouger quelques années pour obtenir plus tard une vie professionnelle épanouie. Qu'il y avait l'avantage des vacances scolaires où je pourrai redescendre dans le sud (là où d'autres personnes n'ont pas cette "chance" et doivent s'organiser avec 5 semaines de congés) en intercalent les congés de mon conjoint entre pour ne pas rester sans nous voir plus de 2-3 semaines en moyenne sur l'année.
Seulement voilà, aujourd'hui je ne sais plus du tout où j'en suis.
Je suis complètement terrifiée par la perspective de devoir partir vers l'inconnu (c'est d'ailleurs peut-être ça le nœud du problème) dans un environnement que je ne connais pas, où je ne connais personne (à l'époque, je voyais cela plutôt comme une opportunité de faire de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances tant professionnelles qu'amicales).
Je suis tiraillée entre l'envie très forte que j'ai de faire ce métier et la peur de m'éloigner de mon conjoint, de partir seule. De me retrouver seule si jamais, par exemple, le soir en rentrant après une journée qui s'est très mal passée ou si, tout court, cela se passe mal dans mon établissement, devoir gérer cela seule.
Je me dis que si ça se trouve je fait n'importe quoi, que je me lance certainement dans une entreprise folle, que je me berce d'illusions et que même en rapprochement de conjoints, si ça se trouve, je serai encore dans 10 ans bloquée dans le nord (même si je suis prête à demander des vœux larges type département ou bassin).
Je ne sais pas si j'arriverai à gérer la solitude des soirées (on essaierait de s'organiser pour se voir les week-end aussi à tour de rôle mais là aussi, comme il travail dans la FPH, les imprévus sont possibles sur les plannings).
Bien sûr, il y aurait la possibilité de laisser tomber pour cette année et de retenter l'année prochaine, mais les postes sont si rares aux concours à Toulouse que je me disais que le plus important était de rentrer dans le corps des IDE EN quitte à bouger ensuite. De plus, ce concours est tellement sélectif, que si j'ai la chance de l'avoir une année, il n'est pas sûr que je le réussisse à nouveau l'année suivante...
Bref je suis complètement perdue et abattue.
J'ai VRAIMENT envie de faire ce boulot, mais j'ai peur que l'éloignement ne soit plus dur à vivre que ce que je l'aurai pensé.
Y a-t-il des personne qui auraient vécu ce genre de situation, qui aurait eu les mêmes doutes, les mêmes angoisses ? Comment avez-vous géré cela ? Cela s'est-il bien passé finalement ?
Désolé pour ce long pavé mais ça fait du bien aussi de pouvoir exprimer ses craintes.
Je vais te donner mon opinion, celle d'un IDE qui travaille à l'EN dans le nord en internat depuis 9 ans.
Aucun, je dis bien aucun, poste d'IDE scolaire ne mérite de foutre sa vie personnelle en l'air. Bien sûr le métier a ses avantage mais as tu une idée du cout de la vie en région parisienne? Les salaires sont maigres et t'aurais peut etre pas les moyens de rentrer régulièrement dans le sud.
Autre problème combien de temps peut durer cette situation? renseigne toi auprès des syndicats de l'aca de Toulouse qui vu les barêmes d'entrée peuvent te donner une estimation d'attente pour ton retour; chaque année et différente bien sur mais même avec rapprochement de conjoint ça m'étonnerais que tu mutes avant 7/8 ans mini et encore.
Franchement, à moins que ton conjoint n'accepte de vivre en région parisienne avec toi ça ne me semble pas tenable, réfléchis bien; à moins que ton couple soit sur la fin mais ça c'est une autre histoire...
Re: Eloignement du conjoint
FRED a entierement raison!!!FRED60 a écrit :Bonjour CladaClada a écrit :Bonjour tout le monde.
Je reviens vers vous et fait remonter mon sujet datant de quelques mois car aujourd'hui je suis complètement déboussolée et j'aurai besoin d'avis extérieurs![]()
Mon projet pro de devenir IDE EN est depuis longtemps ancré en moi et je sais que c'est ce que je veux faire et que c'est une "spécialité" dans laquelle je serai enfin épanouie professionnellement.
Seulement voilà... les écrits sont passés et certains résultats sont tombés et d'autres sont en attentes.
J'ai fait le choix de passer le concours dans mon académie de "résidence" (Toulouse) ainsi que dans d'autres académies plus accueillante en terme de nombre de postes (Bordeaux car proche et Versailles car beaucoup de postes).
Pour Bordeaux je sais que l'aventure s'est arrêtée (recalée à 0.25 pts mais c'est le jeu du concours).
Quant à Versailles les résultats doivent tomber aujourd'hui et j'ai bon espoir d'être sur la liste des admissibles (en tout cas le sujet m'avait beaucoup inspiré et j'étais particulièrement contente de moi).
Pour Toulouse, je ne saurai dire pourquoi mais le sujet m'a déstabilisé et j'ai l'impression que je n'aurai pas beaucoup brillé malgré le fait que je n'ai pas rendu une feuille blanche et que je pense avoir eu un bon raisonnement mais je ne sais pas pourquoi, je pense avoir foiré (peut-être le peu de postes annoncés...).
Bref, j'ai de plus en plus l'impression que je suis bonne pour me faire à l'idée que mon projet d'IDE EN ne se fera qu'en partant vers le nord...
C'était une possibilité que j'avais envisagé dès le départ.
J'étais prête à faire cet effort de partir de chez moi, m'éloigner de mon conjoint, pour espérer revenir quelques temps plus tard (3-4 ans) dans le sud par rapprochement de conjoint.
Je me disais que c'était un mal pour un bien, que d'autres personnes aujourd'hui, sont confrontées à la nécessité de bouger quelques années pour obtenir plus tard une vie professionnelle épanouie. Qu'il y avait l'avantage des vacances scolaires où je pourrai redescendre dans le sud (là où d'autres personnes n'ont pas cette "chance" et doivent s'organiser avec 5 semaines de congés) en intercalent les congés de mon conjoint entre pour ne pas rester sans nous voir plus de 2-3 semaines en moyenne sur l'année.
Seulement voilà, aujourd'hui je ne sais plus du tout où j'en suis.
Je suis complètement terrifiée par la perspective de devoir partir vers l'inconnu (c'est d'ailleurs peut-être ça le nœud du problème) dans un environnement que je ne connais pas, où je ne connais personne (à l'époque, je voyais cela plutôt comme une opportunité de faire de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances tant professionnelles qu'amicales).
Je suis tiraillée entre l'envie très forte que j'ai de faire ce métier et la peur de m'éloigner de mon conjoint, de partir seule. De me retrouver seule si jamais, par exemple, le soir en rentrant après une journée qui s'est très mal passée ou si, tout court, cela se passe mal dans mon établissement, devoir gérer cela seule.
Je me dis que si ça se trouve je fait n'importe quoi, que je me lance certainement dans une entreprise folle, que je me berce d'illusions et que même en rapprochement de conjoints, si ça se trouve, je serai encore dans 10 ans bloquée dans le nord (même si je suis prête à demander des vœux larges type département ou bassin).
Je ne sais pas si j'arriverai à gérer la solitude des soirées (on essaierait de s'organiser pour se voir les week-end aussi à tour de rôle mais là aussi, comme il travail dans la FPH, les imprévus sont possibles sur les plannings).
Bien sûr, il y aurait la possibilité de laisser tomber pour cette année et de retenter l'année prochaine, mais les postes sont si rares aux concours à Toulouse que je me disais que le plus important était de rentrer dans le corps des IDE EN quitte à bouger ensuite. De plus, ce concours est tellement sélectif, que si j'ai la chance de l'avoir une année, il n'est pas sûr que je le réussisse à nouveau l'année suivante...
Bref je suis complètement perdue et abattue.
J'ai VRAIMENT envie de faire ce boulot, mais j'ai peur que l'éloignement ne soit plus dur à vivre que ce que je l'aurai pensé.
Y a-t-il des personne qui auraient vécu ce genre de situation, qui aurait eu les mêmes doutes, les mêmes angoisses ? Comment avez-vous géré cela ? Cela s'est-il bien passé finalement ?
Désolé pour ce long pavé mais ça fait du bien aussi de pouvoir exprimer ses craintes.
Je vais te donner mon opinion, celle d'un IDE qui travaille à l'EN dans le nord en internat depuis 9 ans.
Aucun, je dis bien aucun, poste d'IDE scolaire ne mérite de foutre sa vie personnelle en l'air. Bien sûr le métier a ses avantage mais as tu une idée du cout de la vie en région parisienne? Les salaires sont maigres et t'aurais peut etre pas les moyens de rentrer régulièrement dans le sud.
Autre problème combien de temps peut durer cette situation? renseigne toi auprès des syndicats de l'aca de Toulouse qui vu les barêmes d'entrée peuvent te donner une estimation d'attente pour ton retour; chaque année et différente bien sur mais même avec rapprochement de conjoint ça m'étonnerais que tu mutes avant 7/8 ans mini et encore.
Franchement, à moins que ton conjoint n'accepte de vivre en région parisienne avec toi ça ne me semble pas tenable, réfléchis bien; à moins que ton couple soit sur la fin mais ça c'est une autre histoire...
Re: Eloignement du conjoint
Alors, je sais pas si je vais t'aider mais voici mon expérience.
Je suis d'Auvergne, après mon diplôme je suis allèe vivre en Cote d'or pour suivre mon conjoint.
J'ai passè et eu le concours d'ide scolaire et travaillè 3 annèes scolaire lá bas.
Suite á une rupture, j'ai souhaitè me rapprocher de ma région natale.
J'ai fais une demande pour intergrer l'académie de l'Auvergne.
Pour mettre toute les chances de mon côté, j'ai fais une demande de "tous postes dans l'acadèmie"
Cette année là, 2 personnes étaient integrees dans l'ac.
J'ai été intégré en plus ( j'avais quasi aucun point), je me suis retrouvé sur un poste en internat en lycée à l'autre bout de la region 3h de route)
Par chance, mon nouveau conjoint a pu me suivre, ca nous a permis de tenir.
Ensuite encore avec de la chance ++++, la 2eme annèe, j'ai obtenu une mutation en collège (collège ou j'ètais scolarisé petite et à côté de ma famille)
Alors oui, c'est possible mais je pense qu'il faut beaucoup beaucoup de chance mais aussi de point.
Même si moi finalement les points ( que je n'avais pas) ne m'ont pas aidè
Mais le rectorat, je pense, a souhaité m'integrer pour combler un poste vide ( je ne pouvais pas refuser ce poste)
Apres je pense que l'acadèmie y est pour beaucoup, il est plus facile, car moins demandé, de rentrer en Auvergne plutot que Toulouse ou le Sud en général.
Je suis de l'avis des autres personnes, ce n'est pas impossible mais tu risques d'attendre longtemps pour revenir dans l'ac de Toulouse et encore plus pour être pres de ton conjoint ( cette academie doit être immense).
A toi de voir, mais ca peut etre une situation qui perdure et ca doit être difficile å concilier avec une vie de couple et de famille.
Je suis d'Auvergne, après mon diplôme je suis allèe vivre en Cote d'or pour suivre mon conjoint.
J'ai passè et eu le concours d'ide scolaire et travaillè 3 annèes scolaire lá bas.
Suite á une rupture, j'ai souhaitè me rapprocher de ma région natale.
J'ai fais une demande pour intergrer l'académie de l'Auvergne.
Pour mettre toute les chances de mon côté, j'ai fais une demande de "tous postes dans l'acadèmie"
Cette année là, 2 personnes étaient integrees dans l'ac.
J'ai été intégré en plus ( j'avais quasi aucun point), je me suis retrouvé sur un poste en internat en lycée à l'autre bout de la region 3h de route)
Par chance, mon nouveau conjoint a pu me suivre, ca nous a permis de tenir.
Ensuite encore avec de la chance ++++, la 2eme annèe, j'ai obtenu une mutation en collège (collège ou j'ètais scolarisé petite et à côté de ma famille)
Alors oui, c'est possible mais je pense qu'il faut beaucoup beaucoup de chance mais aussi de point.
Même si moi finalement les points ( que je n'avais pas) ne m'ont pas aidè
Mais le rectorat, je pense, a souhaité m'integrer pour combler un poste vide ( je ne pouvais pas refuser ce poste)
Apres je pense que l'acadèmie y est pour beaucoup, il est plus facile, car moins demandé, de rentrer en Auvergne plutot que Toulouse ou le Sud en général.
Je suis de l'avis des autres personnes, ce n'est pas impossible mais tu risques d'attendre longtemps pour revenir dans l'ac de Toulouse et encore plus pour être pres de ton conjoint ( cette academie doit être immense).
A toi de voir, mais ca peut etre une situation qui perdure et ca doit être difficile å concilier avec une vie de couple et de famille.