Soutenance : Le non appui chez un patient délirant

[zalizou0235]

Bonjour à tous,
Je passe ma soutenance la semaine prochaine et je souhaiterais avoir quelques avis, suggestions pour m'aider dans ma soutenance.

Mon sujet abordait le rôle de l'infirmière dans l'observance thérapeutique du non appui (patient porteur d'un fixateur externe) chez un patient en état délirant aigu dans un service de psychiatrie.
C'est un jeune adulte qui est entrée en schizophrénie brutalement et qui est hospitalisé en psychiatrie à la suite d'un état délirant avec pour conséquence des tentatives d'autolyse.

Avez vous déjà été confronté à ce genre de situation ? Qu'avez vous mis en place pour faciliter l'observance ?

Dans ma situation, les délires de monsieur V sont tellement intenses qu'il est difficile de lui faire entendre qu'il porte un fixateur et qu'il est nécessaire de respecter le non appui

Dans mon mémoire, je n'ai pas abordé l'éducation thérapeutique au sens propres du terme, car je trouvais que dans ma situation le terme était un peu fort. Le but était dans un premier temps de réussir une forme de compliance au respect de cette prescription.

Je suis ouverte aux remarques et suggestions de tous, exerçant en psychiatrie ou non car j'ai trouvé peu de document traitant ce genre de sujet.

Merci d'avance

[AmThLi]

La question n'est pas celle du délire, je vous invite à revoir sérieusement ce qu'est la schizophrénie, notamment sa composante dissociative vis à vis de laquelle le délire agit comme une suture.
On ne dit pas "des délires" mais "le délire", le patient a "un délire", même s'il est polymorphe et polythématique, c'est une construction unique. Le pervers a "un fétiche", le névrosé "un symptôme", le délirant "un délire".