vécu IDE du refus de soin
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vécu IDE du refus de soin
Bonjour,
Je fais mon TFE sur le vécu du soignant face au refus de soin. Je cherche des témoignages d'IDE sur le sujet.
Pouvez-vous me dire comment vous réagissez face au refus de soin d'un patient ? (je ne pense pas au refus de traitement mais plutôt refus de toilette, de prise de sang etc) Quelles émotions cela provoque en vous ? Avez-vous du mal à vous positionner ?
Est-ce que échanger sur les refus de soin en équipe vous aide à mieux les gérer ? Pourquoi ?
Merci pour vos réponses
Je fais mon TFE sur le vécu du soignant face au refus de soin. Je cherche des témoignages d'IDE sur le sujet.
Pouvez-vous me dire comment vous réagissez face au refus de soin d'un patient ? (je ne pense pas au refus de traitement mais plutôt refus de toilette, de prise de sang etc) Quelles émotions cela provoque en vous ? Avez-vous du mal à vous positionner ?
Est-ce que échanger sur les refus de soin en équipe vous aide à mieux les gérer ? Pourquoi ?
Merci pour vos réponses
Re: vécu IDE du refus de soin
Salut !
Je ne vais pas pouvoir t'aider mais je suis également en troisième année et le sujet de mon TFE porte aussi sur le refus de soins. Si ça te dit, on peut échanger en MP pour s'aider, se conseiller des ouvrages ou autres.
Bisous !
Je ne vais pas pouvoir t'aider mais je suis également en troisième année et le sujet de mon TFE porte aussi sur le refus de soins. Si ça te dit, on peut échanger en MP pour s'aider, se conseiller des ouvrages ou autres.
Bisous !
IDE 2018 

- augusta
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Re: vécu IDE du refus de soin
Le refus de soin est d'abord et avant tout un droit du patient.
Ne pas l'oublier!
Ne pas l'oublier!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: vécu IDE du refus de soin
Comme émotion? Aucune. Je trace son refus pour expliquer pourquoi le soin n'a pas été fait. C'est leur droit de refuser, moi même quand je suis patiente je refuse pas mal de choses 

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: vécu IDE du refus de soin
Effectivement le refus de soin est avant tout un droit du patient ( il faut faire ressortir le texte de loi et l'étudier ) .
Plusieurs points s'imposent en tant que soignant :
Tout d'abord il faut comprendre pourquoi un refus de soin ? Cela demande au soignant d'être capable d'apporter une écoute active et de faire preuve d'empathie envers le soigné. Si le patient refuse un soin, il y a une raison et le soignant doit essayer de comprendre la raison. Il faut communiquer avec le patient pour comprendre la raison d'un refus de soin.
Il faut ensuite savoir accepter de refuser un soin à un instant T . Qui c'est peut-être que le soigné acceptera le soin 1 heure après. même si l'IDE a une plannif qu'il essaie de respecter au mieux. Il doit toujours prendre en première considération le besoin du patient qu'il prend en soin, et non sa plannif.
La négociation : lors d'un refus de soin le mot clé de ce problème est la négociation. La négociation se fait à deux c'est à dire entre le soignant et le soigné. C'est ce qui est le plus difficile à établir, mais elle est toute a fait possible ( sans chantage affectif !!!!!! ) .
Le dernier thème est une question de pensées philosophique en tant que soignant et surtout d'éthique : " Ce soin est-il vraiment necessaire? "
Je m'explique: par exemple une résidente en EHPAD refuse sa douche de la semaine et préfère une toilette au lavabo. Est-il vraiment necessaire qu'elle prenne une douche et pas une toilette au lavabo ?
la patiente refuse un antalgique en IV mais le préfères en per os : " est ce que je peux répondre à ce besoin ? "
Concernant les émotions du soignant je n'ai pas d'émotions négatives , car je prends le temps de communiquer avec le patient et d'essayer de comprendre la raison d'un refus de soin. Il arrive parfois où je me dis que j'ai échoué, mais souvent quand je me dis ça, c'est parce que dans la négociation nous avons été perdant-perdant ou alors gagnant-perdant ( le soignant ayant forcé un patient ) . Ce qu'il faut prendre avant tout en considération c'est de comprendre pourquoi le patient refuse, et ce rapprocher de ce que l'on estime le plus juste selon le besoin du patient à l'instant précis.
J'espère que je t'aurais aidé . Bon courage
Plusieurs points s'imposent en tant que soignant :
Tout d'abord il faut comprendre pourquoi un refus de soin ? Cela demande au soignant d'être capable d'apporter une écoute active et de faire preuve d'empathie envers le soigné. Si le patient refuse un soin, il y a une raison et le soignant doit essayer de comprendre la raison. Il faut communiquer avec le patient pour comprendre la raison d'un refus de soin.
Il faut ensuite savoir accepter de refuser un soin à un instant T . Qui c'est peut-être que le soigné acceptera le soin 1 heure après. même si l'IDE a une plannif qu'il essaie de respecter au mieux. Il doit toujours prendre en première considération le besoin du patient qu'il prend en soin, et non sa plannif.
La négociation : lors d'un refus de soin le mot clé de ce problème est la négociation. La négociation se fait à deux c'est à dire entre le soignant et le soigné. C'est ce qui est le plus difficile à établir, mais elle est toute a fait possible ( sans chantage affectif !!!!!! ) .
Le dernier thème est une question de pensées philosophique en tant que soignant et surtout d'éthique : " Ce soin est-il vraiment necessaire? "
Je m'explique: par exemple une résidente en EHPAD refuse sa douche de la semaine et préfère une toilette au lavabo. Est-il vraiment necessaire qu'elle prenne une douche et pas une toilette au lavabo ?
la patiente refuse un antalgique en IV mais le préfères en per os : " est ce que je peux répondre à ce besoin ? "
Concernant les émotions du soignant je n'ai pas d'émotions négatives , car je prends le temps de communiquer avec le patient et d'essayer de comprendre la raison d'un refus de soin. Il arrive parfois où je me dis que j'ai échoué, mais souvent quand je me dis ça, c'est parce que dans la négociation nous avons été perdant-perdant ou alors gagnant-perdant ( le soignant ayant forcé un patient ) . Ce qu'il faut prendre avant tout en considération c'est de comprendre pourquoi le patient refuse, et ce rapprocher de ce que l'on estime le plus juste selon le besoin du patient à l'instant précis.
J'espère que je t'aurais aidé . Bon courage

Re: vécu IDE du refus de soin
Pour répondre à une autre supposition de refus de soin dans tes exemples qui sont : le refus de prise de sang .
C'est à toi d'essayer de comprendre pourquoi . Certains patients sont piqués tous les jours voire plusieurs fois par jour. Il est normal au bout d'un moment d'envoyer C ...
Ce que je fais dans ces cas , c'est comme je l'ai dit de comprendre pourquoi tout d'abord, d'essayer de négocier avec le patient en lui rappelant l'utilité de ce BS et pourquoi il est important de le faire. Si la négociation ne marche pas, je vois avec le médecin si il est possible de reporter ce BS le lendemain ou plus tard . Si c'est possible je renégocie avec le patient pour retarder le soin . Si le patient refuse quand même je me dois de lui expliquer les conséquences si on ne surveille pas son BS . Si il refuse quand même, le médecin vient lui expliquer . Si il refuse toujours , alors on ne peut pas forcer un patient consentant. Et ça c'est de son droit.
C'est à toi d'essayer de comprendre pourquoi . Certains patients sont piqués tous les jours voire plusieurs fois par jour. Il est normal au bout d'un moment d'envoyer C ...
Ce que je fais dans ces cas , c'est comme je l'ai dit de comprendre pourquoi tout d'abord, d'essayer de négocier avec le patient en lui rappelant l'utilité de ce BS et pourquoi il est important de le faire. Si la négociation ne marche pas, je vois avec le médecin si il est possible de reporter ce BS le lendemain ou plus tard . Si c'est possible je renégocie avec le patient pour retarder le soin . Si le patient refuse quand même je me dois de lui expliquer les conséquences si on ne surveille pas son BS . Si il refuse quand même, le médecin vient lui expliquer . Si il refuse toujours , alors on ne peut pas forcer un patient consentant. Et ça c'est de son droit.