réalité sur le métier d'infirmière

[cecedaubagne]

Bonjour

Je me présente je m'appelle Céline, j'ai 37 ans et maman de 2 enfants (7 et 4 ans).
je suis actuellement rédacteur principal 2e classe dans la fonction publique territoriale depuis 16 ans maintenant notamment en ressources humaines.
Depuis 2 ans j'ai envie de passer le concours d'IDE mais financièrement c'était trop difficile.
Enfin j'ai réussi a pouvoir arriver "à survivre" pendant les 3 années d'études.
j'aime vraiment le métier d'infirmière, le confort, l'aide, le soutien que l'on peut être pour le patient. J'aime le travail avec le contact avec les gens (bons ou mauvais). Et surtout prendre soin des personnes.
Malheuresement beaucoup de témoignages négatifs sur ce métier font que cela me fait un peu peur sur la réalité de celui-ci que j'idéalise peut être un peu trop.
Ne vous épanouissez vous vraiment pas ? Qu'est ce qu'il fait que vous n'arrivez plus à supporter ce métier et à en changer, parfois très rapidement après le diplome d'ailleurs?

je vous remercie pour vos retours, témoignages ou autre.
A très bientot.

[Creol]

Sur ma promo (majeur et mineur) de 120 personnes diplômés en 2011.
Il n'en reste pas plus de 30 encore en exercice. Et je vois très large. A mon avis pas plus de 15.
Certains n'ont même pas exercer le métier d'infirmier une fois diplômés.

Pourquoi ? Parce qu'il faut faire toujours plus, avec toujours moins, parce qu'on nous culpabilise de ne pas yarriver à 4 alors qu'il faut 8, qu'on se fait en permanence rabaisser par quasiment tout le monde, qu'on nous fait comprendre que notre métier n'a aucune valeur et que "la gratitude" des malades est un salaire suffisant. Et par dessus tout, que l'on fait ce métier par passion, conviction et surtout par vocation et que la satisfaction du travail bien fait est suffisant pour satisfaire notre existence.

What else ?

[JEDYTE]

C’est une plaisanterie ou quoi ?
C’est la première fois que tu vas sur le forum ? Toutes les semaines il y a un(e) collègue qui vient écrire ici pourquoi il/elle est mal et veut changer de profession. Sur le site où tu surfes actuellement il y a plein d’articles sur le mal être (qui ne date pas d’aujourd’hui) dans la profession et toi tu as l’air de découvrir ça aujourd’hui !
Tu n’as rien remarqué qui clochait dans tes terrains de stage pendant trois ans ? Tous les infirmiers étaient heureux dans leur travail, de leurs conditions, de leur salaire, de la reconnaissance que leur hiérarchie leur témoignait ?
Tu n’as jamais vu à la télévision ou dans les journaux des articles ou des reportages sur le mal-être infirmier ?
Tu ne connais aucun infirmier dans ton entourage professionnel ou dans ta promo qui ne soit pas écœuré ou malheureux dans sa profession ?

Enfin, je ne comprends pas bien si tu es vraiment infirmière ou pas car tu commences ton message par « je suis actuellement rédacteur principal [...] dans la fonction publique » puis après tu dis que tu as finalement survécue aux trois années d’études.

En tout cas si tu es infirmière et épanouie dans ton mode et lieu d’exercice, je te souhaite que ça dure et de ne pas connaître ce que la majorité de la profession vit !

[caducee1717]

Un peu de lecture également sur la réalité de terrain :

http://www.liberation.fr/france/2018/01 ... ce_1622635

[Lenalan]

C’est une plaisanterie ou quoi ?
C’est la première fois que tu vas sur le forum ? Toutes les semaines il y a un(e) collègue qui vient écrire ici pourquoi il/elle est mal et veut changer de profession. Sur le site où tu surfes actuellement il y a plein d’articles sur le mal être (qui ne date pas d’aujourd’hui) dans la profession et toi tu as l’air de découvrir ça aujourd’hui !
Tu n’as rien remarqué qui clochait dans tes terrains de stage pendant trois ans ? Tous les infirmiers étaient heureux dans leur travail, de leurs conditions, de leur salaire, de la reconnaissance que leur hiérarchie leur témoignait ?
Tu n’as jamais vu à la télévision ou dans les journaux des articles ou des reportages sur le mal-être infirmier ?
Tu ne connais aucun infirmier dans ton entourage professionnel ou dans ta promo qui ne soit pas écœuré ou malheureux dans sa profession ?

Enfin, je ne comprends pas bien si tu es vraiment infirmière ou pas car tu commences ton message par « je suis actuellement rédacteur principal [...] dans la fonction publique » puis après tu dis que tu as finalement survécue aux trois années d’études.

En tout cas si tu es infirmière et épanouie dans ton mode et lieu d’exercice, je te souhaite que ça dure et de ne pas connaître ce que la majorité de la profession vit !

Pour moi cette dame a enfin trouvé un financement qui lui permettrait de "survivre" pendant 3 ans mais elle hésite à passer le concours par rapport à tout ce qu'elle a lu, c'est comme ça que j'ai compris le message

[cosmos]

JEDYTE,
Tu as mal compris le message de Céline.....;
Ok avec Lenalan,,, j'ai compris aussi que Céline a de quoi "survivre" financièrement pendant les 3 années d'études d'infirmières qui l'attendent.

[nuage012]

Les infirmiers et infirmières sont comme toi attirés par le soin à autrui , qui devrait être le centre de la profession.
La réalité du terrain est que notre système de santé est géré comme une entreprise lambda, les directeurs d'hôpitaux , les responsables au plus haut niveau de l'état sont des administratifs , pas des soignants.
Donc quand sur le terrain les soignants rêvent de qualité de soin, relation à autrui on leur répond " protocole , procédure, traçabilité , rentabilité "
Et cela va en s'aggravant, d'année en année.

Le patient n'est pas un être humain, le soignant n'est pas un être humain. Ils sont des pions, des statistiques.
Si tu veux te lancer dans cette voie, n'oublie jamais que ton avis ne compte pas , que tu n'es rien , et qu'il faut faire avec ce qu'on te donne , en sachant qu'on te donnera de moins en moins.

Certains hôpitaux , cliniques , EHPAD sont mieux gérés que d'autres mais , n'oublie jamais que tu n'es qu'un pion interchangeable. D'autant que les structures embauchent de moins en moins, donc si cela ne te convient pas , la réponse administrative est toute trouvée : " dégage, il y en a 10 autres qui attendent à la porte".

Le métier en lui même est enrichissant, épanouissant, gratifiant mais la gestion des soins et des soignants par les administrations et l'état est une véritable honte.

[aude2002]

Tout à fait d'accord nuage012
Fin 2017, 20 ans d'expérience et je confirme la réalité des services de soins, la gratitude des patients forcément ils souffrent
Les IDE doivent être partout en même temps, sans compter les heurs sup.
Je fais de l'intérim et c'est raide, je préfère presque travailler de nuit, les journées de 12 heures tu peux te poser un peu mais celles de 7h30 non, 10 minutes de transmissions pour chaque secteur....
Enfin bref, je recherche une reconversion professionnelle.
Employée administratif, IDE et ???

[Gss.y]

Et en plus, personne en parle, mais financièrement, le métier n'est pas très bien payé.. Des infirmiers à 1300€ en psychiatrie ou 1500€ en chirurgie c'est fréquent ! Certaines préférant rester en CDD/interim que passer en CDI pour éviter la perte de la prime de précarité, congés payés !

Sinon oui, avant de faire se métier on l'idéalise à fond, et au plus on fait des stages au plus on se demande ce qu'on fait là... Le côté relationnel, aide, écoute etc. n'existe pas vraiment.

Déjà, la formation est très difficile. En suite, une fois diplômée on s'aperçoit vite de la galère dans tous les services, domaines. Le quotidien c'est de croiser les doigts qu'il n'y ait pas de complications/décompensations pour finir la tournée dans les temps ! La stabilité de l'emploi, à part en île de France, ça reste compliqué. Et je remarque que sur le forum, la moitié des sujets sont sur des arrêts, reconversions et poursuites d'études.

Quand on voit que les kiné ont fait le même nombre d'années d'études que nous et qu'ils sont tutoyés par les médecins, ils leur serrent la main, racontent leurs wkd.. et nous c'est à peine si ils nous regardent...

Personnellement c'est le stress constant, la charge de travaille, la limite avec la maltraitance et la peur de faire une erreur qui m'a fait changer de "voie". Je ne voulais pas me tuer la santé de cette façon.

[Corwin]

Alors que dans d'autres pays les ide sont heureux ....

[Lenalan]

Alors que dans d'autres pays les ide sont heureux ....

Au hasard: au Québec? Ils n sont pas heureux au Québec....

[eusèbe]

Alors que dans d'autres pays les ide sont heureux ....

Oui, les retraités, et en France aussi...!

[Rinou06]

Le mieux serait de faire un stage d'observation avant formation, ça te permettrait de voir un peu plus la réalité du terrain.

Au delà de la difficulté que chacun peut rencontrer, il faut voir aussi que pendant les 3 ans d'études ta vie de famille va en prendre un coup parce que tu vas avoir moins de temps pour eux. Et une fois au boulot, dans les établissements de soins le plus souvent soit tu bosses en 12h donc tu ne verras pas tes enfants de la journée ou presque, soit tu bosses en 7h40 et c'est soit commencer vers 6h-6h30 soit finir vers 21h (il y a d'autres horaires mais il me semble que ce sont les plus courants). Sans compter les weekends de boulot. C'est un point à prendre en compte aussi dans ton projet.

[binoute1]

Quand on voit que les kiné ont fait le même nombre d'années d'études que nous et qu'ils sont tutoyés par les médecins, ils leur serrent la main, racontent leurs wkd.. et nous c'est à peine si ils nous regardent...

les kinés font la paces et + 4ans il me semlble

[cecedaubagne]

C’est une plaisanterie ou quoi ?
C’est la première fois que tu vas sur le forum ? Toutes les semaines il y a un(e) collègue qui vient écrire ici pourquoi il/elle est mal et veut changer de profession. Sur le site où tu surfes actuellement il y a plein d’articles sur le mal être (qui ne date pas d’aujourd’hui) dans la profession et toi tu as l’air de découvrir ça aujourd’hui !
Tu n’as rien remarqué qui clochait dans tes terrains de stage pendant trois ans ? Tous les infirmiers étaient heureux dans leur travail, de leurs conditions, de leur salaire, de la reconnaissance que leur hiérarchie leur témoignait ?
Tu n’as jamais vu à la télévision ou dans les journaux des articles ou des reportages sur le mal-être infirmier ?
Tu ne connais aucun infirmier dans ton entourage professionnel ou dans ta promo qui ne soit pas écœuré ou malheureux dans sa profession ?

Enfin, je ne comprends pas bien si tu es vraiment infirmière ou pas car tu commences ton message par « je suis actuellement rédacteur principal [...] dans la fonction publique » puis après tu dis que tu as finalement survécue aux trois années d’études.

En tout cas si tu es infirmière et épanouie dans ton mode et lieu d’exercice, je te souhaite que ça dure et de ne pas connaître ce que la majorité de la profession vit !

Bonjour
Non je ne suis pas infirmière, je suis dans la fonction publique territoriale.
J'ai marqué que j'avais trouvé comment survivre financièrement au 3 année d'étude.