Changements intempestif de poste la veille...
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Changements intempestif de poste la veille...
Bonjour chez collègues du paramédical.
Je vous fait part d'une situation qui devient réccurente et laisse l'équipe en souffrance et dans l'incompréhension totale...
Nous avons du nous séparer de notre cadre de service courant 2017. La relation que nous entretenions avec était exellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
Sauf que sa remplacante...c'est tout le contraire...nous avons à plusieurs reprises constaté son incompétence...(j'ai horreur de juger...mais la c'est trop gros !)
Pour info cette cadre n'a jamais bossé en hôpital auparavant, et ne connait absolument rien à la psychiatrie... (travaillait dans une assoc...)
Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
Voici le fonctionnement du serrvice: 2 soignants le matin, 1 de journée, 2 d'apres midi et 2 de nuit.
Je vous expose une situation qui s'est produite deux fois en trois semaine et qui me choque profondément:
Dans l'équipe nous avons pas mal de parents divorcés avec des enfants à charge, ceux-ci recquiert donc la présence de nounou à la maison. Donc ils prévoient les nounou en fonction du planning.
Situation n°1
La semaine débute, un arrêt tombe le mercredi après midi. La personne en arrêt ne pourra pas assumer son poste de Samedi matin et de son dimanche après midi.
Ma collégue Aide soignante était de poste de journée Samedi et Dimanche.
La cadre demande demande à ma collégue AS de passer de Journée à Matin le samedi pour remplacer l'arrêt. Ma collègue accepte. Jeudi et vendredi passent...rien de plus.
La on peut en déduire que la cadre a prévenu ma collègue 3 jours avant...ce qui reste correct...
Jeudi et vendredi il n'y a toujours pas de remplacant pour le dimanche...
Arrive le samedi matin, ma collégue alors en poste reçoit un appel téléphonique dans le service. La cadre l'informe qu'elle doit passer le dimanche de journée à Après midi pour remplacer la collégue absente...
Ma collégue lui explique que c'est impossible, elle doit récuperer son fils chez la nounou à 16h (donc en théorie a la fin de son poste de journée initialement prévu).
La cadre s'agace et l'informe que c'est un ordre, qu'elle n'a pas le choix !
Ma collégue se défend, l'argument de la cadre est le suivant "vous êtes obligée d'assurer la continuité des soins ! sinon c'est un blame", il s'agit d'un "impondérable" et il n'y a pas d'autres solutions. (Je rappel que l'arrêt date du mercredi et que nous sommes samedi)...
Ma collègue dit alors qu'elle se mettra en arrêt si il le faut, elle n’abandonnera pas son fils. La cadre lâche l'affaire, rappelle 15 minutes plus tard et toute fier annonce à ma collègue que soit disant elle a eu la cadre sup et qu'il s'agit d'un ordre de la direction...
Ma collègue ne cède pas, au final une équipe secours sera utilisée le dimanche...
Donc la on a vite compris que notre cadre n'avait pas vu qu' il manquerait quelqu'un le dimanche, et en panique a essayé de forcer la main à ma collégue le samedi pour le dimanche...
Situation n°2:
Jeudi-ci même tableau avec une autre collègue IDE.
La cadre refait le même sketch et donne l'injonction à une collégue de passer le lendemain d'après midi au lieu de journée.
L'IDE qui dit que c'est impossible, elle avait prévenu lors de la réalisation des cycles (mis en place au premier Janvier), elle ne peut pas faire les vendredi après midi à cause de la garde des enfants. Ces empêchements font parti des désidératas qu'elle a transmis à la cadre avant la réalisation des cycles.
(ah oui pour infos nous avions droit officiellement à 2 desiderata, concrètement personne n'en a eu 1 seul de respecté...).
Encore une fois elle dit que c'est la loi, nous sommes le service public et que cela mériterait un blâme...
----------------------------------------
Outre les compétences "humaines" de la cadre ...je suis outré de voir que l'argument "continuité des soins" est sorti à toute les sauces pour justifier de tout !
Alors j'ai longuement cherché...et j'ai trouvé ca
décret n°2002-9 du 4 janvier 2002, article 13 précise :
« Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification ».
-Mais qu'est qu'une contrainte impérative ?
Quand un arrêt tombe un mercredi pour un weekend ! comme dans la situation n°1, considére-t-on cela comme un impératif ?
-La cadre est-elle dans ses droits de modifier la veille pour le lendemain et faire du chantage à l'agent ?
-La situation a été évoqué avec le cadre sup en réunion qui a enfoncé l'équipe et se défend de "vous etes fonction publique, vous devez obéir à la direction, être prévenu 48h avant un changement est conseillé c'est tout, estimez vous chanceux que on ne vous colle pas un blâme".
Cela me choque car on dirait des astreintes déguisées ! genre on nous rappel pas sur un repos, mais on change le poste du jour au lendemain ! donc on peut rien prévoir !
-Je me suis retenu de dire à la cadre qu'elle est également tout a fait capable de venir tenir le poste...vu qu'elle est infirmière...quand soit disant il n'y a personne d'autre...
Je souligne que il n'y a pas de compensations pour ces modifications intempestives ! (même pas un merci...)
-j'ai demandé à la cadre sup, "si je suis du matin, et que l'après midi j'ai un RDV avec la banque, si la veille vous ordonnez que je revienne, j'ai rien à dire ??". La cadre à dit "ba oui c'est le service publique, vous êtes au service de l'hopital !"
C'est une blague ? je comprends que dans le fond il faut assurer la continuité des soins, mais il y a des limites, on a une vie privée non ?
Il n'y a pas de manque de solidarité dans l'équipe, nous sommes très soudés et dévoués. Cependant il faut savoir que notre cadre ne nous défend JAMAIS et nous utilise comme des pions. Pour illustrer en 21 jours, nous avons donné 14 fois notre collégue de journée pour aller aider d'autres pavillons (cadres copain - copain). En conséquence les sorties et activité avec les patients annulées à chaque fois... car pas assez nombreux...
Et voir que lorsque nous, nous avons des arrêts personne ne vient et nous subissons du chantage...c'est vraiment dur...
Je vous fait part d'une situation qui devient réccurente et laisse l'équipe en souffrance et dans l'incompréhension totale...
Nous avons du nous séparer de notre cadre de service courant 2017. La relation que nous entretenions avec était exellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
Sauf que sa remplacante...c'est tout le contraire...nous avons à plusieurs reprises constaté son incompétence...(j'ai horreur de juger...mais la c'est trop gros !)
Pour info cette cadre n'a jamais bossé en hôpital auparavant, et ne connait absolument rien à la psychiatrie... (travaillait dans une assoc...)
Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
Voici le fonctionnement du serrvice: 2 soignants le matin, 1 de journée, 2 d'apres midi et 2 de nuit.
Je vous expose une situation qui s'est produite deux fois en trois semaine et qui me choque profondément:
Dans l'équipe nous avons pas mal de parents divorcés avec des enfants à charge, ceux-ci recquiert donc la présence de nounou à la maison. Donc ils prévoient les nounou en fonction du planning.
Situation n°1
La semaine débute, un arrêt tombe le mercredi après midi. La personne en arrêt ne pourra pas assumer son poste de Samedi matin et de son dimanche après midi.
Ma collégue Aide soignante était de poste de journée Samedi et Dimanche.
La cadre demande demande à ma collégue AS de passer de Journée à Matin le samedi pour remplacer l'arrêt. Ma collègue accepte. Jeudi et vendredi passent...rien de plus.
La on peut en déduire que la cadre a prévenu ma collègue 3 jours avant...ce qui reste correct...
Jeudi et vendredi il n'y a toujours pas de remplacant pour le dimanche...
Arrive le samedi matin, ma collégue alors en poste reçoit un appel téléphonique dans le service. La cadre l'informe qu'elle doit passer le dimanche de journée à Après midi pour remplacer la collégue absente...
Ma collégue lui explique que c'est impossible, elle doit récuperer son fils chez la nounou à 16h (donc en théorie a la fin de son poste de journée initialement prévu).
La cadre s'agace et l'informe que c'est un ordre, qu'elle n'a pas le choix !
Ma collégue se défend, l'argument de la cadre est le suivant "vous êtes obligée d'assurer la continuité des soins ! sinon c'est un blame", il s'agit d'un "impondérable" et il n'y a pas d'autres solutions. (Je rappel que l'arrêt date du mercredi et que nous sommes samedi)...
Ma collègue dit alors qu'elle se mettra en arrêt si il le faut, elle n’abandonnera pas son fils. La cadre lâche l'affaire, rappelle 15 minutes plus tard et toute fier annonce à ma collègue que soit disant elle a eu la cadre sup et qu'il s'agit d'un ordre de la direction...
Ma collègue ne cède pas, au final une équipe secours sera utilisée le dimanche...
Donc la on a vite compris que notre cadre n'avait pas vu qu' il manquerait quelqu'un le dimanche, et en panique a essayé de forcer la main à ma collégue le samedi pour le dimanche...
Situation n°2:
Jeudi-ci même tableau avec une autre collègue IDE.
La cadre refait le même sketch et donne l'injonction à une collégue de passer le lendemain d'après midi au lieu de journée.
L'IDE qui dit que c'est impossible, elle avait prévenu lors de la réalisation des cycles (mis en place au premier Janvier), elle ne peut pas faire les vendredi après midi à cause de la garde des enfants. Ces empêchements font parti des désidératas qu'elle a transmis à la cadre avant la réalisation des cycles.
(ah oui pour infos nous avions droit officiellement à 2 desiderata, concrètement personne n'en a eu 1 seul de respecté...).
Encore une fois elle dit que c'est la loi, nous sommes le service public et que cela mériterait un blâme...
----------------------------------------
Outre les compétences "humaines" de la cadre ...je suis outré de voir que l'argument "continuité des soins" est sorti à toute les sauces pour justifier de tout !
Alors j'ai longuement cherché...et j'ai trouvé ca
décret n°2002-9 du 4 janvier 2002, article 13 précise :
« Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification ».
-Mais qu'est qu'une contrainte impérative ?
Quand un arrêt tombe un mercredi pour un weekend ! comme dans la situation n°1, considére-t-on cela comme un impératif ?
-La cadre est-elle dans ses droits de modifier la veille pour le lendemain et faire du chantage à l'agent ?
-La situation a été évoqué avec le cadre sup en réunion qui a enfoncé l'équipe et se défend de "vous etes fonction publique, vous devez obéir à la direction, être prévenu 48h avant un changement est conseillé c'est tout, estimez vous chanceux que on ne vous colle pas un blâme".
Cela me choque car on dirait des astreintes déguisées ! genre on nous rappel pas sur un repos, mais on change le poste du jour au lendemain ! donc on peut rien prévoir !
-Je me suis retenu de dire à la cadre qu'elle est également tout a fait capable de venir tenir le poste...vu qu'elle est infirmière...quand soit disant il n'y a personne d'autre...
Je souligne que il n'y a pas de compensations pour ces modifications intempestives ! (même pas un merci...)
-j'ai demandé à la cadre sup, "si je suis du matin, et que l'après midi j'ai un RDV avec la banque, si la veille vous ordonnez que je revienne, j'ai rien à dire ??". La cadre à dit "ba oui c'est le service publique, vous êtes au service de l'hopital !"
C'est une blague ? je comprends que dans le fond il faut assurer la continuité des soins, mais il y a des limites, on a une vie privée non ?
Il n'y a pas de manque de solidarité dans l'équipe, nous sommes très soudés et dévoués. Cependant il faut savoir que notre cadre ne nous défend JAMAIS et nous utilise comme des pions. Pour illustrer en 21 jours, nous avons donné 14 fois notre collégue de journée pour aller aider d'autres pavillons (cadres copain - copain). En conséquence les sorties et activité avec les patients annulées à chaque fois... car pas assez nombreux...
Et voir que lorsque nous, nous avons des arrêts personne ne vient et nous subissons du chantage...c'est vraiment dur...
Re: Changements intempestif de poste la veille...
Vous comprendrez aisément que, bien que le but soit de faciliter la vie de chacun, on ne peut pas faire fonctionner une organisation en tenant compte des désidératas de tout le monde...Nobody87 a écrit :Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.

Normalement non, mais visiblement votre cadre n'a pas respecté deux choses :Nobody87 a écrit :Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
- Les délais de prévenance.
- Etablir un protocole, validé par l'équipe, qu'on appelle "ordre de rappel" et qui, en cas d'absence, fixe les modalités de rappel pour que chaque professionnel puisse s'organiser au cas où...
Si cela avait été respecté, ça aurait marché.
Ah !Nobody87 a écrit :La relation que nous entretenions avec était excellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
C'est bien connu en encadrement, les "anciens" sont parés de toutes les vertus...mais je parie qu'il y a eu des frictions...


"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Des frictions il y en a eu surement (enfin perso je n'en ai pas eu). L'ancienne cadre avait l'art et la maniére de dire les choses et savait secouer le cocotier quand il le fallait.
Mais c'est la mentalité adopté qui est gênante, je rappel que on est en psychiatrie. A quoi ca sert de demander aux gens leur desiderata pour au final ne pas les respecter et limite les engueuler quand ils peuvent pas ?!
Ca n'a aucun sens.
Je veux pas épancher la dessus, c'est pas le sujet initial mais actuellement notre "cadre" ne fait rien de cela...
Oui biensur. Normal ! je ne remet pas ça en cause.Nobody87 a écrit :
Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Vous comprendrez aisément que, bien que le but soit de faciliter la vie de chacun, on ne peut pas faire fonctionner une organisation en tenant compte des désidératas de tout le monde...
Mais c'est la mentalité adopté qui est gênante, je rappel que on est en psychiatrie. A quoi ca sert de demander aux gens leur desiderata pour au final ne pas les respecter et limite les engueuler quand ils peuvent pas ?!
Ca n'a aucun sens.
Oui, surement ! mais c'était justifié et elle dialoguait ! elle partageait des moments avec nous, s'impliquait dans les synthèses, les réunions, connaissait les patients ! bref !Ah !
C'est bien connu en encadrement, les "anciens" sont parés de toutes les vertus...mais je parie qu'il y a eu des frictions...![]()
Je veux pas épancher la dessus, c'est pas le sujet initial mais actuellement notre "cadre" ne fait rien de cela...
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Et bien dites moi donc....ce ne serait pas une réponse de cadre ça ??Jo_bis a écrit :Vous comprendrez aisément que, bien que le but soit de faciliter la vie de chacun, on ne peut pas faire fonctionner une organisation en tenant compte des désidératas de tout le monde...Nobody87 a écrit :Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.![]()
Normalement non, mais visiblement votre cadre n'a pas respecté deux choses :Nobody87 a écrit :Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
- Les délais de prévenance.
- Etablir un protocole, validé par l'équipe, qu'on appelle "ordre de rappel" et qui, en cas d'absence, fixe les modalités de rappel pour que chaque professionnel puisse s'organiser au cas où...
Si cela avait été respecté, ça aurait marché.
Ah !Nobody87 a écrit :La relation que nous entretenions avec était excellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
C'est bien connu en encadrement, les "anciens" sont parés de toutes les vertus...mais je parie qu'il y a eu des frictions...![]()

Je plaisante bien sûr ...quoique....
Pour en revenir au sujet, plusieurs manquement m'interpelle mais le plus important est le respect, fonction publique ou non notre emploi n'est pas une sinécure et le minimum impose de prévenir ses collègues dès que possible ; que ce soit pour celui qui s'arrete et pour celui qui modifie des plannings!
J'ai eu des cadres qui faisaient des modifs sans prévenirs les agents et du coup, des collègues qui venaient à 6 h alors qu'on les avaient déplacés du soir...
Par contre, vu que vous avez la chance d'avoir des postes en journée le we, il me semble logique que la personne en journée soit celle qui repasse en poste lorsqu'il y a un arret mais ça doit être discuté en réunion d'équipe ça.
Ici, le we nous sommes en effectif réduit c'est à dire 3/postes (la semaine souvent aussi d'ailleurs!!) et logiquement 3 soignants mais il arrive que nous soyons 2 soignants et un ASH ; et régulièrement suite pénurie d'aide soignant, les IDE font leur taf et celui d'aide soignant..
Un jour, j'en ai fait la remarque à une cadre en lui précisant que lorsque je faisait le taf d'un AS je ne faisait pas le taf d'un IDE et là, la réponse que vous imaginez : "mais c'est votre rôle propre!!!"



Du coup, je lui ai dit que c'était de son rôle propre de venir faire les bilans et autre quand il y avait trop d’arrêt ; depuis....plus rien!
Y'a des personnes qui ne devraient pas avoir de pouvoir car elles étaient incompétentes sans en avoir mais, l'oral d'admission de l'école des cadres ne doit pas déceler....
Une dernière chose, si comme chez nous, en psy vous récupérez les agents dont l’hôpital ne veut plus....ça comprend les cadres aussi!!
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Croyez-moi, le cadre n'a aucun pouvoir. Malheureusement, certains cadres vivent comme ça le fait d’exécuter ce que leur hiérarchie exige d'eux.infirmierpsy63 a écrit : Y'a des personnes qui ne devraient pas avoir de pouvoir car elles étaient incompétentes sans en avoir mais, l'oral d'admission de l'école des cadres ne doit pas déceler....
Quant à l'oral d'admission....c'est pas compliqué....il suffit de dire ce qu'on attend que vous disiez!!
D'accord avec cela aussi. La psy est un milieu à part dans lequel on met volontiers ceux qui pourraient faire des dégâts ailleurs....Une dernière chose, si comme chez nous, en psy vous récupérez les agents dont l’hôpital ne veut plus....ça comprend les cadres aussi!!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Oui, qu'un cadre ait des comptes à rendre à la direction je comprends mais savoir ne pas être uniquement un mouton peut servir aussi....augusta a écrit : Croyez-moi, le cadre n'a aucun pouvoir. Malheureusement, certains cadres vivent comme ça le fait d’exécuter ce que leur hiérarchie exige d'eux.
Quant à l'oral d'admission....c'est pas compliqué....il suffit de dire ce qu'on attend que vous disiez!!
Sans faire un raccourci honteux ni une comparaison de bien trop mauvais goût ; dans d'autres temps, certains ont suivi des ordres atroces sans reflechir et l'histoire en a fait dees bannis....
Un peu de courage chers cadres, et chers collègues aussi, nous pouvons discuter un ordre avec un médecin (qui n'a pas de pouvoir hierarchique) mais aussi avec un cadre....Nous sommes sur le terrain, nous faisons les actes, et ....mince, on se lève aussi

Re: Changements intempestif de poste la veille...
Vous avez raison, tout le monde doit respecter cette règle, équipe et cadre.infirmierpsy63 a écrit :le minimum impose de prévenir ses collègues dès que possible ; que ce soit pour celui qui s'arrête et pour celui qui modifie des plannings!
Ça, c'est la manière que chaque cadre a d'envisager sa fonction.infirmierpsy63 a écrit :'a des personnes qui ne devraient pas avoir de pouvoir car elles étaient incompétentes sans en avoir mais, l'oral d'admission de l'école des cadres ne doit pas déceler....
Par exemple, en tant qu'IDE, on est technique ou relationnel. En tant que cadre, c'est la même chose, il y aura ceux qui envisagent leur fonction que comme un "rapport de forces"(= pouvoir), et d'autres qui sont dans le dialogue et la négociation.
Un concours cadre n'a rien à voir avec un concours à l'oral surtout. Et bien sûr que le jury peut passer au travers...

Comme l'écrit Nobody :
Il faut une justice de base : une IDE est rappelée d'accord mais il faut en retour lui apporter un retour sur engagement. Par exemple, elle reviens sur un repos, on doit lui rendre dans les jours immédiats (il y a une notion de légalité à respecter aussi...).Si elle a besoin d'une journée, faire en sorte de l'arranger. C'est un travail de longue haleine.Nobody87 a écrit :La relation que nous entretenions avec était excellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
Oui, recourir à la menace déteint un psychisme très particulier. Elle a fait une erreur qu'elle n'a pas assumé. Elle n'est pas allée au bout des choses en matière de gestion des plannings.Nobody87 a écrit :Mais c'est la mentalité adopté qui est gênante, je rappel que on est en psychiatrie. A quoi ca sert de demander aux gens leur desiderata pour au final ne pas les respecter et limite les engueuler quand ils peuvent pas ?! Ca n'a aucun sens.
En encadrement, il y a une chose que vous ne pouvez pas faire : vous opposer à la Direction. Je l'ai fait : ça m'a couté mon poste, il a fallu que je parte...bon je voulais partir, ça m'a fait l'occasion de le faire mais comme tout le monde il y a les factures à payer et il a fallu aller voir ailleurs.Tout ça pour avoir (entre beaucoup d'exemples) refusé d'écrire une lettre d'avertissement à une IDE. C'était une bonne IDE que le directeur avait "pris en grippe" car elle l'avait contredit, et il voulait que cette lettre soit versée à son dossier. Je lui ai dit "non"...j'en ai assumé les conséquences. L'IDE n'en a jamais rien su : c'était mon problème, pas le sien.infirmierpsy63 a écrit :Oui, qu'un cadre ait des comptes à rendre à la direction je comprends mais savoir ne pas être uniquement un mouton peut servir aussi....
Au niveau de l'encadrement, les enjeux sont totalement différents que dans une "simple" équipe. Dans ce milieu ce sont des luttes de pouvoir très violentes psychologiquement, très sournoises et souterraines. Le Cadre est là pour récolter les déchets.
Discuter avec un médecin est de l'ordre de la pratique professionnelle, même si c'est désagréable...on s'en remet.infirmierpsy63 a écrit :Un peu de courage chers cadres, et chers collègues aussi, nous pouvons discuter un ordre avec un médecin (qui n'a pas de pouvoir hiérarchique) mais aussi avec un cadre....
Avcec un cadre : bien sûr que oui ! et je dirais même : heureusement !
Avec un directeur : non, ou plutôt trèèèèès rarement, ce sont des ordres qui ne se discutent pas ! Il demande, on fait, sinon, on le paie cash ! C'est aussi simple que ça.
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Je suis donc un naïf.... Je crois en la possibilité de mener une équipe dans le respect de chacun, en restant soignant et cadre à la fois, en s'opposant parfois à la direction, aux médecins, aux agents.
Je pense qu'un cadre est respectable et respecté s'il est droit et franc. Mais je ne suis pas cadre donc...je ne fais que penser du coup !
Bravo pour le courage dont vous avez fait preuve, sincèrement. Je ne sais pas si dans le secteur public votre éviction fût tout aussi aisée pour votre direction mais je peux me tromper...
Je pense qu'un cadre est respectable et respecté s'il est droit et franc. Mais je ne suis pas cadre donc...je ne fais que penser du coup !
Bravo pour le courage dont vous avez fait preuve, sincèrement. Je ne sais pas si dans le secteur public votre éviction fût tout aussi aisée pour votre direction mais je peux me tromper...
Re: Changements intempestif de poste la veille...
A l'opposition, je préfère l'adhésion par des arguments fiables.infirmierpsy63 a écrit :Je crois en la possibilité de mener une équipe dans le respect de chacun, en restant soignant et cadre à la fois, en s'opposant parfois à la direction, aux médecins, aux agents.
Le respect est une valeur forte, qui s'impose à tous, cadres comme soignants mais dans la réalité, c'est autre chose. La vie professionnelle avec ses aléas, la fatigue, le ras-le-bol font que le seuil de tolérance aux impératifs (rappels, ordres etc...) passent de plus en plus mal.
La pression a été telle que j'ai dû partir mais, rassurez-vous, j'avais assuré mes arrières, notamment à l'ARS.infirmierpsy63 a écrit :Je ne sais pas si dans le secteur public votre éviction fût tout aussi aisée pour votre direction mais je peux me tromper...
J'ai quitté la FPH sans me retourner, je n'ai rien regretté... ou plutôt si : mes années d'AS et d'IDE où j'ai connu de très bon collègues, une vraie ambiance de travail, de la compréhension.
Je suis dans le privé, au même poste depuis bientôt 8 ans et là, c'est le bonheur. Je ne quitterais mon poste sous aucun prétexte !


Mes équipes sont formidables et le respect est, pour le coup, totalement bilatéral.
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Bonjour,Nobody87 a écrit :Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
Le fonctionnement par cycles est ce qui est préconisé par le décret (mais est loin d'être appliqué partout). Ça, c'est pour l'aspect légal. C'est comme tout, ça présente des avantages et des inconvénients. Au rang des avantages, celui de pouvoir prévoir à long terme, et celui que tout le monde est logé à la même enseigne.
Mais dans le fonctionnement par cycles, il faut prévoir ce qu'on fait en cas d'absence imprévue. Sinon, ça impose de trouver une solution au dernier moment à chaque accroc. Et c'est souvent difficile.
Re: Changements intempestif de poste la veille...
C'est exactement la facon dont agissait notre ancienne cadre...Je suis donc un naïf.... Je crois en la possibilité de mener une équipe dans le respect de chacun, en restant soignant et cadre à la fois, en s'opposant parfois à la direction, aux médecins, aux agents.
Elle ne forçait jamais la main et c'était toujours un pretté pour un rendu !
Biensur qu'elle était obligée d'appliquer ce que disait la direction, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne donnait pas son point de vue. Et quand un medecin se comportait mal avec les soignants elle le recadrait directement !
La notre... ba quand on se fait pourrir gratuitement nous sort "Prenez ca de maniére pédagogique..." ==>>>>> L.O.L
Nous avons effectué pas loin de 14 dépannage dans d'autres services en 3 semaines...utant dire que nous en avons ras le....Le respect est une valeur forte, qui s'impose à tous, cadres comme soignants mais dans la réalité, c'est autre chose. La vie professionnelle avec ses aléas, la fatigue, le ras-le-bol font que le seuil de tolérance aux impératifs (rappels, ordres etc...) passent de plus en plus mal.
Et pas un merci en retour...ni de retour d'ascenseur...
Ca me fait chaud au coeur de voir les interventions =)
J'avais peur de passer pour une pauvre causette VS méchant cadre...
Mais bon, la pour le moment j'ai pas de réponses clair à mon prob xD
Peut on obliger les gens à changer leur poste du jour au lendemain et encoure-t-on un blâme en cas de refus ?
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Evidemment!infirmierpsy63 a écrit : Oui, qu'un cadre ait des comptes à rendre à la direction je comprends mais savoir ne pas être uniquement un mouton peut servir aussi...
Sauf que le cadre ne peut pas s'opposer à la Direction. C'est impossible.
Sinon pour Nobody, vous pourriez vous rapprocher de vos syndicats....puisque personne ne vous entend.
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Bonjour,
Un cadre ne peut pas « mettre un blâme ». Pour qu'un agent ait un blâme, il faut une procédure disciplinaire.
Concernant les modifications de planning, il faut se référer au décret du 4 janvier 2002 :
En premier lieu, le cadre ne peut pas vous appeler chez vous pour modifier votre planning.
En fait, dans une des situations que vous décrivez, le problème aurait pu être anticipé mais comme il ne l'a pas été, il est devenu urgent. Déjà, rien ne vous empêche de signaler les problèmes au cadre dès que vous vous en apercevez. Voire même proposer une solution : celle que vous choisirez avec quelques jours d'avance ne peut pas être pire que celle qu'elle choisira au dernier moment. Oui, c'est pas votre boulot, c'est le sien, mais bon, si on peut l'aider à être moins lamentable...
Un cadre ne peut pas « mettre un blâme ». Pour qu'un agent ait un blâme, il faut une procédure disciplinaire.
Concernant les modifications de planning, il faut se référer au décret du 4 janvier 2002 :
On peut considérer que la continuité du service public hospitalier est une « contrainte impérative de fonctionnement du service ». Ça ne veut pas dire que le cadre peut faire tout et n'importe quoi.Le décret n°2002-9 du 4 janvier 2002, dans son excellent article 13, a écrit :Dans chaque établissement, un tableau de service élaboré par le personnel d'encadrement et arrêté par le chef d'établissement précise les horaires de chaque agent pour chaque mois.
Le tableau de service doit être porté à la connaissance de chaque agent quinze jours au moins avant son application. Il doit pouvoir être consulté à tout moment par les agents.
Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification.
En premier lieu, le cadre ne peut pas vous appeler chez vous pour modifier votre planning.
En fait, dans une des situations que vous décrivez, le problème aurait pu être anticipé mais comme il ne l'a pas été, il est devenu urgent. Déjà, rien ne vous empêche de signaler les problèmes au cadre dès que vous vous en apercevez. Voire même proposer une solution : celle que vous choisirez avec quelques jours d'avance ne peut pas être pire que celle qu'elle choisira au dernier moment. Oui, c'est pas votre boulot, c'est le sien, mais bon, si on peut l'aider à être moins lamentable...
Re: Changements intempestif de poste la veille...
Tout est dans le lien que donne Léopold :Nobody87 a écrit :Mais bon, la pour le moment j'ai pas de réponses clair à mon prob xD
La Loi est floue à ce sujet.Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification.
En clair, on peut interpréter le texte comme ceci : "Ce qui n'est pas interdit est autorisé"


Le texte n'interdit pas de prévenir à moins de 48h...
La notion de "contrainte impérative" n'est pas développée...on peut tout y mettre.
Donc la réponse concernant le délai de prévenance ne peut pas être "oui" ou "non".
Quant aux sanctions...Léopold vous a aussi répondu, je suis d'accord avec lui. Le blâme répond à une procédure stricte et je ne crois pas que votre collègue risque un blâme.
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Re: Changements intempestif de poste la veille...
Je vais ajouter un élément de réponse : si votre cadre décidait de se lancer dans une procédure disciplinaire, il peut le demander. Pour cela, il écrit un rapport circonstancié. En théorie, les sanctions du premier grade (avertissement et blâme) peuvent être prononcées par le directeur d'établissement sans avoir besoin de réunir un conseil de discipline. En pratique, c'est très rare. Mais c'est à double tranchant pour le cadre : étant donné que l'agent sera assisté par les délégués du personnel, le risque est de « remuer la merde », et de mettre sur le tapis tout ce qu'on peut reprocher à ce cadre.Leopold Anasthase a écrit :Un cadre ne peut pas « mettre un blâme ». Pour qu'un agent ait un blâme, il faut une procédure disciplinaire.
Je réitère le conseil qui vous a été donné, rapprochez-vous de vos représentants. Ils peuvent vous donner des conseils, vous renseigner sur des cas analogues, vous aider à intervenir auprès de votre direction...