Envie de changer d'air
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Envie de changer d'air
Bonjour à tous,
Tout d'abord j'ai pu voir que plusieurs sujets existaient déjà à ce propos mais je n'arrive pas à trouver de vraies réponses, et pour la plupart ils datent de plusieurs années déjà...
Voilà je suis IDE depuis 1an maintenant, à la sortie de l'école j'ai eu 2 propositions de poste : 1 en médecine et 1 en psychiatrie.
J'ai très longtemps hésité car j'ai adoré ces deux secteurs durant mes 3 ans de stages. Un peu perdue j'ai finalement accepté la psychiatrie car le contrat était bien plus long et pour un premier poste cela me paraissait plus accessible.
Mais voilà après avoir fait différents services en psychiatrie adulte, je ressent aujourd'hui une vraie envie de changement. J'aime travailler dans ce secteur mais je m'aperçois que le soin technique me manque beaucoup (je ne suis pas adepte des gros soins du style réa mais simplement faire mon tour de TTT/pst avec mon chariot...)
J'ai l'impression d'avoir fait le tour et que mon quotidien est devenu très routinier. Je me sens parfois plus éducatrice/surveillante que infirmière.
Pourtant j'ai beaucoup appris et pris du plaisir dans ce secteur mais je ressent l'envie d'aller voir autre chose et notamment la médecine.
Ce qui me fait beaucoup hésiter aussi c'est que j'ai une super équipe avec une très bonne entente, des plannings qu'on gère, une cadence de travail acceptable, 1 week-end/2 ....
Toutefois je me demande si après 1an avec très peu de technique (seulement des prises de sang, s/c, pose de SAD, pst simple...) je serai capable de retrouver un service de médecine avec une cadence importante et de nombreux soins que je n'ai pas vu depuis la sortie du DE : PSE, transfusion, pose de KT, calcul de dose ...
Rien qu'en y pensant j'ai très envie de m'y remettre dedans mais à la fois très peur d'être dépassée et de ne pas réussir. Je sais que les établissements doublent très peu maintenant ce qui n'est pas évident... Mais je me dis aussi que j'ai seulement 24 ans et 1an de DE donc ça me parait dommage de me limiter alors que je commence à peine ma carrière et que notre belle profession nous permet de voir tellement de chose.
Si vous avez des témoignages à m'apporter je suis preneuse ou même me donner vos conseils si je dois me lancer ou non !
Merci à vous cher(e)s collègues
Tout d'abord j'ai pu voir que plusieurs sujets existaient déjà à ce propos mais je n'arrive pas à trouver de vraies réponses, et pour la plupart ils datent de plusieurs années déjà...
Voilà je suis IDE depuis 1an maintenant, à la sortie de l'école j'ai eu 2 propositions de poste : 1 en médecine et 1 en psychiatrie.
J'ai très longtemps hésité car j'ai adoré ces deux secteurs durant mes 3 ans de stages. Un peu perdue j'ai finalement accepté la psychiatrie car le contrat était bien plus long et pour un premier poste cela me paraissait plus accessible.
Mais voilà après avoir fait différents services en psychiatrie adulte, je ressent aujourd'hui une vraie envie de changement. J'aime travailler dans ce secteur mais je m'aperçois que le soin technique me manque beaucoup (je ne suis pas adepte des gros soins du style réa mais simplement faire mon tour de TTT/pst avec mon chariot...)
J'ai l'impression d'avoir fait le tour et que mon quotidien est devenu très routinier. Je me sens parfois plus éducatrice/surveillante que infirmière.
Pourtant j'ai beaucoup appris et pris du plaisir dans ce secteur mais je ressent l'envie d'aller voir autre chose et notamment la médecine.
Ce qui me fait beaucoup hésiter aussi c'est que j'ai une super équipe avec une très bonne entente, des plannings qu'on gère, une cadence de travail acceptable, 1 week-end/2 ....
Toutefois je me demande si après 1an avec très peu de technique (seulement des prises de sang, s/c, pose de SAD, pst simple...) je serai capable de retrouver un service de médecine avec une cadence importante et de nombreux soins que je n'ai pas vu depuis la sortie du DE : PSE, transfusion, pose de KT, calcul de dose ...
Rien qu'en y pensant j'ai très envie de m'y remettre dedans mais à la fois très peur d'être dépassée et de ne pas réussir. Je sais que les établissements doublent très peu maintenant ce qui n'est pas évident... Mais je me dis aussi que j'ai seulement 24 ans et 1an de DE donc ça me parait dommage de me limiter alors que je commence à peine ma carrière et que notre belle profession nous permet de voir tellement de chose.
Si vous avez des témoignages à m'apporter je suis preneuse ou même me donner vos conseils si je dois me lancer ou non !
Merci à vous cher(e)s collègues

Dernière modification par Marion.08 le 02 août 2018 11:04, modifié 1 fois.
Re: Envie de changer d'air
Bonjour,
si vous souhaitez que l'on vous dise quoi faire, vous ne trouverez pas ici "de vraies réponses". Par contre vous pouvez tout à fait vous appuyer sur ce que vous avez lu dans les divers fils de discussion concernant ce sujet.
Certains choix peuvent parfois faire peur, mais ils vous appartiennent.
Je me permets tout de même une petite remarque concernant le fait d'avoir fait le tour de la psychiatrie en 1 an ; vous avez sûrement fait un autre tour que celui de la psychiatrie. Les formations faisant de plus en plus défaut dans notre profession, il est vrai que c'est difficile de cerner le travail qui relève de la psychiatrie et de ce fait il ne reste plus grand chose de la spécificité du travail en psychiatrie et de la technicité de ses soins. Je me permets également de faire remarquer qu'éducateur est un métier qui relève d'une réelle formation (qui à l'heure actuelle est sans doute bien plus complète que celle d'infirmier pour travailler en psychiatrie).
Peut être que vous pourriez réfléchir à ce qui vous a fait choisir ce domaine en premier poste : "cela me paraissait plus accessible", et de ce fait à ce qui rendait le poste en médecine moins accessible, alors que vous sortiez du DE, et que les "gestes techniques" étaient tout frais.
Bonne réflexion et bon courage pour votre prochain poste
si vous souhaitez que l'on vous dise quoi faire, vous ne trouverez pas ici "de vraies réponses". Par contre vous pouvez tout à fait vous appuyer sur ce que vous avez lu dans les divers fils de discussion concernant ce sujet.
Certains choix peuvent parfois faire peur, mais ils vous appartiennent.
Je me permets tout de même une petite remarque concernant le fait d'avoir fait le tour de la psychiatrie en 1 an ; vous avez sûrement fait un autre tour que celui de la psychiatrie. Les formations faisant de plus en plus défaut dans notre profession, il est vrai que c'est difficile de cerner le travail qui relève de la psychiatrie et de ce fait il ne reste plus grand chose de la spécificité du travail en psychiatrie et de la technicité de ses soins. Je me permets également de faire remarquer qu'éducateur est un métier qui relève d'une réelle formation (qui à l'heure actuelle est sans doute bien plus complète que celle d'infirmier pour travailler en psychiatrie).
Peut être que vous pourriez réfléchir à ce qui vous a fait choisir ce domaine en premier poste : "cela me paraissait plus accessible", et de ce fait à ce qui rendait le poste en médecine moins accessible, alors que vous sortiez du DE, et que les "gestes techniques" étaient tout frais.
Bonne réflexion et bon courage pour votre prochain poste
Re: Envie de changer d'air
Je ne suis pas convaincue que travailler dans des services où il y a peu (ou pas) de "technique" soit "se limiter" et "dommage" en début de carrière.... Les possibilités sont énormes en psychiatrie et je pense aussi qu'il faut largement plus d'un an pour "faire le tour" (je ne travaille pas en psychiatrie, mais c'est pas exclu du tout qu'un jour j'y vienne).
Après tu es la seule à savoir ce qui te convient, mais attention au piège "c'est dommage de ne pas faire de technique", j'ai été dans ces services où il y avait tous les soins que tu cites à tour de bras (où on faisait pas grand chose d'autre d'ailleurs, pas le temps de s'éterniser entre 3 chimios et 4 transfu + 50 pansements) mais finalement au fond ça nous apporte quoi? J'ai arrêté quand je me suis rendu compte que tout ça ne m'apportait rien, ou pas grand chose, et que "faire de la technique" n'est pas ce que j'attends de ce métier (mais je me disais aussi qu'en début de carrière c'est "dommage" de ne pas travailler en médecine ou chirurgie, alors que je savais déjà que je préfère les lieux de vie). Alors qu'évidemment ça convient parfaitement à d'autres et très longtemps!
C'est hyper personnel, à toi de faire ta propre expérience pour trouver ce qui te convient. Après 2 ans de DE je sais que je ne reviendrai jamais en service hospitalier, non pas parce que je ne saurai plus faire (je ne pense pas que ça se perde tant que ça) mais parce que ça ne m'intéresse pas (ou plus)...
Si tu as l'opportunité, essaie, au pire tu verras que c'est pas ce que tu cherchais, au mieux tu seras encore mieux qu'actuellement
Après tu es la seule à savoir ce qui te convient, mais attention au piège "c'est dommage de ne pas faire de technique", j'ai été dans ces services où il y avait tous les soins que tu cites à tour de bras (où on faisait pas grand chose d'autre d'ailleurs, pas le temps de s'éterniser entre 3 chimios et 4 transfu + 50 pansements) mais finalement au fond ça nous apporte quoi? J'ai arrêté quand je me suis rendu compte que tout ça ne m'apportait rien, ou pas grand chose, et que "faire de la technique" n'est pas ce que j'attends de ce métier (mais je me disais aussi qu'en début de carrière c'est "dommage" de ne pas travailler en médecine ou chirurgie, alors que je savais déjà que je préfère les lieux de vie). Alors qu'évidemment ça convient parfaitement à d'autres et très longtemps!
C'est hyper personnel, à toi de faire ta propre expérience pour trouver ce qui te convient. Après 2 ans de DE je sais que je ne reviendrai jamais en service hospitalier, non pas parce que je ne saurai plus faire (je ne pense pas que ça se perde tant que ça) mais parce que ça ne m'intéresse pas (ou plus)...
Si tu as l'opportunité, essaie, au pire tu verras que c'est pas ce que tu cherchais, au mieux tu seras encore mieux qu'actuellement

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Envie de changer d'air
Marion.08 a écrit :Bonjour à tous,
Tout d'abord j'ai pu voir que plusieurs sujets existaient déjà à ce propos mais je n'arrive pas à trouver de vraies réponses, et pour la plupart ils datent de plusieurs années déjà...
Voilà je suis IDE depuis 1an maintenant, à la sortie de l'école j'ai eu 2 propositions de poste : 1 en médecine et 1 en psychiatrie.
J'ai très longtemps hésité car j'ai adoré ces deux secteurs durant mes 3 ans de stages. Un peu perdue j'ai finalement accepté la psychiatrie car le contrat était bien plus long et pour un premier poste cela me paraissait plus accessible.
Mais voilà après avoir fait différents services en psychiatrie adulte, je ressent aujourd'hui une vraie envie de changement. J'aime travailler dans ce secteur mais je m'aperçois que le soin technique me manque beaucoup (je ne suis pas adepte des gros soins du style réa mais simplement faire mon tour de TTT/pst avec mon chariot...)
J'ai l'impression d'avoir fait le tour et que mon quotidien est devenu très routinier. Je me sens parfois plus éducatrice/surveillante que infirmière.
Pourtant j'ai beaucoup appris et pris du plaisir dans ce secteur mais je ressent l'envie d'aller voir autre chose et notamment la médecine.
Ce qui me fait beaucoup hésiter aussi c'est que j'ai une super équipe avec une très bonne entente, des plannings qu'on gère, une cadence de travail acceptable, 1 week-end/2 ....
Toutefois je me demande si après 1an avec très peu de technique (seulement des prises de sang, s/c, pose de SAD, pst simple...) je serai capable de retrouver un service de médecine avec une cadence importante et de nombreux soins que je n'ai pas vu depuis la sortie du DE : PSE, transfusion, pose de KT, calcul de dose ...
Rien qu'en y pensant j'ai très envie de m'y remettre dedans mais à la fois très peur d'être dépassée et de ne pas réussir. Je sais que les établissements doublent très peu maintenant ce qui n'est pas évident... Mais je me dis aussi que j'ai seulement 24 ans et 1an de DE donc ça me parait dommage de me limiter alors que je commence à peine ma carrière et que notre belle profession nous permet de voir tellement de chose.
Si vous avez des témoignages à m'apporter je suis preneuse ou même me donner vos conseils si je dois me lancer ou non !
Merci à vous cher(e)s collègues
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- Messages : 10
- Inscription : 18 août 2018 15:24
Re: Envie de changer d'air
Bonjour!
Alors si cela peut te rassurer, cela va faire 5 ans que je fais de la psychiatrie adulte.
En changeant d'hôpital, je me suis retrouvée en service fermée, a ma demande mais dans un CH qui ne faisait pas que de la psy mais aussi du somatique...
Au début, j'ai fait comprendre a ma cadre que je désirais faire des heures supplémentaires de temps en temps.
Et puis un jour elle m'a demandé si je me sentais prête, capable a aller en somatique.
Je lui ai dit que j'avais un peu peur évidemment par manque de pratique et non connaissance des lieux.
Elle m'a donc proposé pour chaque service demandeur des nuits en doublure pour être "formée".
Je me suis retrouvée en médecine aiguë, en SSR, gériatrie, pédopsychiatrie, et roulement de tambour : aux urgences adultes (soit en psy soit en box)
Alors là tu n'imagines même pas ma tête.
Mais avec le temps j'ai fini par prendre mes marques, reprendre des habitudes, refaire des liens dans mon raisonnement clinique. A faire ma place comme toute bleue, petit a petit les équipes se sont habituées à me voir et j'ai commencé à être plus à l'aise.
Et aux urgences, même si on se pisse dessus de stress, on est jamais seule! Ouf.
Mais oui il y avait des nuits ou j'avais envie de pleurer et je me disais "plus jamais". Pas tant a cause des soins mais du regard et comportement souvent très dur envers moi, l'IDE psy payée au café-clope....
J'ai renoué peu a peu avec le plaisir des soins techniques et je sais que je ne suis ni incompétente grâce a cela ni dépassée.
Cependant oui, sans pratique, on perd...surtout dans le cerveau. Faire les liens. Ce n'est pas tant la gestuelle pour ma part.
Cette expérience qui dure depuis 2 ans maintenant a eu ses bénéfices sur mon CV, plus étoffé, sur mon savoir faire. Je me vend très bien sûr le marché de l'emploi pour certains. Mais le hic, c'est que après cela, ma cadre a commencé a se servir de moi comme d'une poolette pour combler les trous. Ce que je refuse.
Peut être que un jour je serais soulee de la psychiatrie.
Mais ces expériences m'ont permise de me conforter encore dans mon avis personnel : j'ai le sentiment en psy d'être plus disponible pour les patients, de pouvoir bien faire mon boulot, de pouvoir prendre le temps. Les équipes en somatique que j'ai rencontré sont dépassées par pleins de problématiques: manque de temps, manque de moyen, d'effectif, soins relationnels bâclés, soins techniques le plus rapide possible, équipe en souffrance....bref une horreur selon les services.
Hors ces problèmes je les ai moins retrouvé en psychiatrie adulte et infantile.
Le poste idéal je dirais si je commence à m'ennuyer est un poste d'IDE psy mais aux urgences adultes.
Ce poste, selon la politique de gestion de l'hôpital recruteur, fait de toi le principal acteur dans le domaine de la psychiatrie. Tu travailles seule, en autonomie, sans binôme. Tu as juste ton petit psychiatre.
Et tu n'es pas détachable quand tu es occupée avec tes patients psy. Cependant, si tu n'as rien a faire, tu peux aider tes collègues en somatique : dechoquage, box, acceuil, UHCD.
En cela, je trouve que ce poste est polyvalent et attractif. Tu gardes la main, et tu peux vivre l'effervescence de la technicité, et du service des urgences.
Au début t'es nulle mais au fur et à mesure ça paie et tu te sens plus valorisée intérieurement.
En tout cas, dans mon cas, je ne serais pas pleinement épanouie en faisant du somatique a temps plein.
Mais quand on commence a s'ennuyer, il vaut mieux vite bouger car venir au travail ne devient plus un plaisir
Alors si cela peut te rassurer, cela va faire 5 ans que je fais de la psychiatrie adulte.
En changeant d'hôpital, je me suis retrouvée en service fermée, a ma demande mais dans un CH qui ne faisait pas que de la psy mais aussi du somatique...
Au début, j'ai fait comprendre a ma cadre que je désirais faire des heures supplémentaires de temps en temps.
Et puis un jour elle m'a demandé si je me sentais prête, capable a aller en somatique.
Je lui ai dit que j'avais un peu peur évidemment par manque de pratique et non connaissance des lieux.
Elle m'a donc proposé pour chaque service demandeur des nuits en doublure pour être "formée".
Je me suis retrouvée en médecine aiguë, en SSR, gériatrie, pédopsychiatrie, et roulement de tambour : aux urgences adultes (soit en psy soit en box)
Alors là tu n'imagines même pas ma tête.
Mais avec le temps j'ai fini par prendre mes marques, reprendre des habitudes, refaire des liens dans mon raisonnement clinique. A faire ma place comme toute bleue, petit a petit les équipes se sont habituées à me voir et j'ai commencé à être plus à l'aise.
Et aux urgences, même si on se pisse dessus de stress, on est jamais seule! Ouf.
Mais oui il y avait des nuits ou j'avais envie de pleurer et je me disais "plus jamais". Pas tant a cause des soins mais du regard et comportement souvent très dur envers moi, l'IDE psy payée au café-clope....
J'ai renoué peu a peu avec le plaisir des soins techniques et je sais que je ne suis ni incompétente grâce a cela ni dépassée.
Cependant oui, sans pratique, on perd...surtout dans le cerveau. Faire les liens. Ce n'est pas tant la gestuelle pour ma part.
Cette expérience qui dure depuis 2 ans maintenant a eu ses bénéfices sur mon CV, plus étoffé, sur mon savoir faire. Je me vend très bien sûr le marché de l'emploi pour certains. Mais le hic, c'est que après cela, ma cadre a commencé a se servir de moi comme d'une poolette pour combler les trous. Ce que je refuse.
Peut être que un jour je serais soulee de la psychiatrie.
Mais ces expériences m'ont permise de me conforter encore dans mon avis personnel : j'ai le sentiment en psy d'être plus disponible pour les patients, de pouvoir bien faire mon boulot, de pouvoir prendre le temps. Les équipes en somatique que j'ai rencontré sont dépassées par pleins de problématiques: manque de temps, manque de moyen, d'effectif, soins relationnels bâclés, soins techniques le plus rapide possible, équipe en souffrance....bref une horreur selon les services.
Hors ces problèmes je les ai moins retrouvé en psychiatrie adulte et infantile.
Le poste idéal je dirais si je commence à m'ennuyer est un poste d'IDE psy mais aux urgences adultes.
Ce poste, selon la politique de gestion de l'hôpital recruteur, fait de toi le principal acteur dans le domaine de la psychiatrie. Tu travailles seule, en autonomie, sans binôme. Tu as juste ton petit psychiatre.
Et tu n'es pas détachable quand tu es occupée avec tes patients psy. Cependant, si tu n'as rien a faire, tu peux aider tes collègues en somatique : dechoquage, box, acceuil, UHCD.
En cela, je trouve que ce poste est polyvalent et attractif. Tu gardes la main, et tu peux vivre l'effervescence de la technicité, et du service des urgences.
Au début t'es nulle mais au fur et à mesure ça paie et tu te sens plus valorisée intérieurement.
En tout cas, dans mon cas, je ne serais pas pleinement épanouie en faisant du somatique a temps plein.
Mais quand on commence a s'ennuyer, il vaut mieux vite bouger car venir au travail ne devient plus un plaisir