Esi 2ème année je me pose des questions

[Kargolabo01]

Bonjour à tous et à toutes,

Actuellement étudiante en SI de 19ans et en stage en soins palliatifs. Je vous écris juste avant de partir en stage. Entré en école d’infirmière à toujours était un rêve pour moi j’ai sacrifié beaucoups de choses et j’ai travaillé dur pour y entré comme tout le monde je pense.

Malgré toute ma motivation, depuis mon entrée en deuxième année et depuis le décès de ma grande sœur tout juste âgé de 21ans qui n’était pas malade décédée d’une crise cardiaque je me pose grandement de questions doit-je continuer ? Arrêter ? J’ai l’impression de ne rien savoir, malgré tout je suis dans une équipe formidable qui m’a changé de mon tout premier stage infirmier mais malgré tout cela je me sans perdue je n’arrive pas à faire un soin sans trembler et je ne me sens alaise qu’en effectuant des toilettes, des aides aux repas, des changes mais j’ai une impression et du mal à me positionner en m’affirmant à moi-même qu’en deuxième année n’être alaise qu’en fessant des toilettes et des aides aux repas et bah sa fait de moi une moins que rien. Pourtant j’ai toujours gérer mes stages malgré les quelques soucis et je n’ai rattrapé aucun partiel et j’ai toujours eu de bonnes notes (sans m’en vanter)

L’équipe est très patiente avec moi mais j’en suis à mon deuxième jour et je stresse toujours autant, je tourne avec plusieurs infirmières et c’est compliqué de s’adapter malgré qu’elles sont toutes formidables.

J’ai du mal à gérer mes calculs de doses en service malgré le fait que je m’améliore en les faisant à la maison mais en service c’est plus compliqué. C’est normal de stresser en deuxième année car on doit connaître beaucoup de choses mais pour moi j’ai l’impression de ne rien connaître et de ne pas réussir à m’adapte car j’ai aussi la crainte de ne pas tomber sur une équipe patiente et de perdre mes moyens dans les autres stages.

Mon stage en soin palliatif est très intéressant mais j’ai aussi du mal à avoir du recul car dès le premier jour une patiente est décédée et de part le décès récent de ma soeur je ne me suis pas senti bien et ai fait un transfert car la patiente était très jeune tout comme ma soeur. Nous pouvons voir une psychologue si nous avons besoin de parler mais malgré tout je me demande si avoir une psychologue « personnel » en dehors du stage serait quelque chose d’intéressant pour moi pour pouvoir en parler ? Et pour mon soucis d’adaptation j’avais pensé à travailler en tant qu’as cette année si je venais à continuer ? Qu’en pensez vous ?

Merci infiniment.

[Belphéghor]

Il m'est arrivé la même chose en deuxième année, décès de mon parrain d'un cancer de l'estomac, en deux mois il était décédé. Stage glauque en soins palliatifs avec des gens pas sympa, avec qui je n'accrochais pas, l'impression d'être une merde, etc.
Je me sentais comme la pire des daubes, avec le recul je me rends compte que j'avais un niveau normal, j'étais pas trop sûre de moi, mais je progressais.
Avec la vie à côté, les épreuves inhérentes à l'existence humaine, parfois c'est très compliqué de trouver la force de s'accrocher à une formation intrinsèquement éprouvante.

En ce qui le concerne m'étais accroché, j'avais travaillé dur, ça avait fini par passer. Avec le recul ce stage m'a énormément apporté.

Tu en es au deuxième jour, rien n'est plié...

Voir une psy et te ménager des espaces de développement personnel c'est très important. Tu peux aussi en parler ici. Tu peux aussi en parler à ton généraliste si tu te sens à bout.

Bosser en tant qu'AS c'est aussi une possibilité en effet puis reprendre ensuite. Mais pas forcément nécessaire.

Bon courage

[Lenalan]

Est-on armée à 19 ans pour supporter tout ça, la formation les stages (surtout en soins palliatifs), le décès d'une soeur... C'est compliqué à tout age, mais à 19 ans....
Il y a aussi le problème du "rêve" lorsqu'on le confronte à la réalité, il faut parfois un réajustement douloureux (c'est mieux quand on fait ce métier de manière "alimentaire" et qu'on attend rien, on est rarement déçu ).

Tu n'es pas une moins que rien en étant plus à l'aise avec certains soins qu'avec d'autres, moi c'est pareil et pourtant j'ai 45 ans et 17 ans de métier

Qui est à l'aise au 2ème jour de son stage? Personne, ou alors les mythos ou les inconscients...

[Kargolabo01]

Il m'est arrivé la même chose en deuxième année, décès de mon parrain d'un cancer de l'estomac, en deux mois il était décédé. Stage glauque en soins palliatifs avec des gens pas sympa, avec qui je n'accrochais pas, l'impression d'être une merde, etc.
Je me sentais comme la pire des daubes, avec le recul je me rends compte que j'avais un niveau normal, j'étais pas trop sûre de moi, mais je progressais.
Avec la vie à côté, les épreuves inhérentes à l'existence humaine, parfois c'est très compliqué de trouver la force de s'accrocher à une formation intrinsèquement éprouvante.

En ce qui le concerne m'étais accroché, j'avais travaillé dur, ça avait fini par passer. Avec le recul ce stage m'a énormément apporté.

Tu en es au deuxième jour, rien n'est plié...

Voir une psy et te ménager des espaces de développement personnel c'est très important. Tu peux aussi en parler ici. Tu peux aussi en parler à ton généraliste si tu te sens à bout.

Bosser en tant qu'AS c'est aussi une possibilité en effet puis reprendre ensuite. Mais pas forcément nécessaire.

Bon courage

Exactement dans ces moments-là difficile de concilier le stage, la formation avec les problèmes de la vie perso quand on doit être à 100% mais malgré tout cela fait maintenant 2 semaine que j’y suis et sa se passe plutôt bien j’ai pris un peu de temps pour moi et sa ma rebooster je pense que j’avais surtout une grosse appréhension par rapport à la situation actuelle et le Covid que cela fesait 7mois que je n’avais pas eu de stage et qu’il fallait pour moi comme recommencer une première année en re effectuant des soins que j’avais déjà pratiqué

J’ai pris surtout rdv avec une psychologue pour voir si en parlait serait le mieux pour moi et je vais essayer de m’accrocher et de ne pas lâcher car dans cette formation ce sont les stages qui me font le plus peur malgré que j’aime ce milieu, m’occuper des autres la dure réalité se voit et j’avais surtout peur de tomber sur un stage qui se serait passer comme mon premier stage ou malgré qu’il est était validé c’était mal partie en tout début avec mon infirmière referente qui ne voulait clairement pas m’encadrer mais j’avais eu la chance qu’un étudiant de 3ème année m’ai encadré.

Mais pour le moment j’essaye de me concentrer sur ce stage la

[Kargolabo01]

Est-on armée à 19 ans pour supporter tout ça, la formation les stages (surtout en soins palliatifs), le décès d'une soeur... C'est compliqué à tout age, mais à 19 ans....
Il y a aussi le problème du "rêve" lorsqu'on le confronte à la réalité, il faut parfois un réajustement douloureux (c'est mieux quand on fait ce métier de manière "alimentaire" et qu'on attend rien, on est rarement déçu ).

Tu n'es pas une moins que rien en étant plus à l'aise avec certains soins qu'avec d'autres, moi c'est pareil et pourtant j'ai 45 ans et 17 ans de métier

Qui est à l'aise au 2ème jour de son stage? Personne, ou alors les mythos ou les inconscients...

Effectivement je savais que cette formation n’était pas un rêve en quelque sortes que ce n’était pas facile mais avec les problèmes perso inattendu sa complique tout mais je pense que c’est une question d’accrochage et qu’il faut trouver quelque chose qui nous maintient en stage moi c’est les patients et ma curiosité. Il est vrai que je me souviens demande si mon âge allait me porter préjudice dans ma réflexion pour surmonter la confrontation à la mort la maladie etc mais je n’avais jamais eu de «  soucis » jusqu’à ce stage qui a fait un lien avec ma vie personnel mais maintenant ça va je me sens bien malgré que je n’arrive pas à faire ma place entièrement dans l’équipe car après ce stage moi je vais partir et eux rester mais ce stage m’aura permis je pense d’apprendre beaucoup sur moi-même.

Je n’ai jamais vraiment été alaise en tout début de stage mais là c’était différent j’avais pas envie d’être là voir des patients mourir tout les jours cela me déprimait et sa se ressentait mais je pense qu’il fallait que j’en parle et que j’ai un peu de recul et c’est ce que j’ai fais et ça va mieux

Merci pour vos avis

[Lenalan]

Les soins palliatifs c'est dur, j'y ai travaillé 6 mois et ça m'a un peu plombée, j'ai préféré partir pour aller en EHPAD. Où on fait du soin palliatif et où on voit beaucoup de décès, certes, mais c'est des personnes agées qui ont vécu une longue vie. J'ai encore beaucoup de mal (psychologiquement) avec les prises en charges palliatives au domicile de personnes qui ont 40 ou 50 ans.... Mais ça se fait.