Gros prob avec témoin de Jéhovah
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Gros prob avec témoin de Jéhovah
Quelle conduite tenir face à une infirmière libérale qui est témoin de Jéhovah. Elle cherche à attirer vers sa secte des personnes âgées qui le plus souvent vivent seules, qui sont en situation de détresse, profitant pour ce faire de ses visites aux domiciles.
Sans parler de l'ambiance au cabinet qui tout simplement exécrable !
Sans parler de l'ambiance au cabinet qui tout simplement exécrable !
Idem Oliv'...
On touche aux règles professionnelles, à consulter ici http://www.fni.fr/article.php?sid=144&m ... =0&thold=0
On touche aux règles professionnelles, à consulter ici http://www.fni.fr/article.php?sid=144&m ... =0&thold=0
Re: Gros prob avec témoin de Jéhovah
Thierry0207 a écrit :Quelle conduite tenir face à une infirmière libérale qui est témoin de Jéhovah. Elle cherche à attirer vers sa secte des personnes âgées qui le plus souvent vivent seules, qui sont en situation de détresse, profitant pour ce faire de ses visites aux domiciles.
Sans parler de l'ambiance au cabinet qui tout simplement exécrable !
une seule chose à faire : DÉNONCER
Ca ne doit pas être difficile de trouver auprès de quelle instance porter plainte, si besoin se renseigner auprès de la gendarmerie !
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Re: Gros prob avec témoin de Jéhovah
Thierry0207 a écrit :Quelle conduite tenir face à une infirmière libérale qui est témoin de Jéhovah. Elle cherche à attirer vers sa secte des personnes âgées qui le plus souvent vivent seules, qui sont en situation de détresse, profitant pour ce faire de ses visites aux domiciles.
Attention, les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Ceux qui vous conseillent de dénoncer ont-ils pensé au retour d'ascenseur, la plainte pour dénonciation calomnieuse ?
Si vous avez du biscuit (des preuves), vous pouvez effectivement porter plainte pour abus de faiblesse. Mais attention à ce que les faits soient réellement avérés : un idel a tout à fait le droit d'être tdj, c'est la liberté de culte. Ce qu'il n'a pas le droit, c'est d'abuser de sa position d'idel pour faire du prosélytisme, surtout si ce prosélytisme se solde par un abus de faiblesse (extorsion de fonds).
Ne pas oublier également que, en dehors d'une affaire ayant une conotation pénale évidente, il s'agit d'un problème déontologique. Et donc ce problème devrait se juger par un conseil de l'Ordre, et que pour l'instant ça n'existe pas...
Donc si m'en croyez, si vraiment vous avez la certitude que l'idel a une atitude peu déontologique, parlez-en à la famille. Si la famille estime que c'est louche, ils porteront plainte contre X (avec éventuellement soupçons), ce qui évite le retour de manivelle. Au total, faites déononcer par quelqu'un d'autre.
Thierry0207 a écrit :Sans parler de l'ambiance au cabinet qui tout simplement exécrable !
C'est un tout autre problème, qui se gère au niveau du cabinet. Et aucune loi n'interdit de pourrir l'ambiance.

Un collègue est-il mandaté pour enqueter auprès des patients d'un collègue ?? Comment toi, en tant que famille, prendrais-tu le fait qu'un IDEL te contacte sur les éventuels agissements d'un autre IDEL et te suggère de porter plainte

Je pense qu'il faut vraiment, comme si c'était de la maltraitance, signaler à la DASS qui est mandatée, qui menera son enquete, notamment auprès des patients et des familles et qui prendra, on le souhaite, la bonne décision, même si je pense que ces institutions ont plutôt tendance à régler les choses discrêtement.
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Oliv' a écrit :Un collègue est-il mandaté pour enqueter auprès des patients d'un collègue ?? Comment toi, en tant que famille, prendrais-tu le fait qu'un IDEL te contacte sur les éventuels agissements d'un autre IDEL et te suggère de porter plainte ?
Non, un idel n'est pas mandaté pour ça, et c'est pour ça que je suggère de faire dans la diplomatie et la discretion. Tout d'abord, pour préciser la situation, quels sont les éléments concrets qui donnent à penser que l'attitude du collègue est critiquable (remarquez la formulation prudente...) ? Il ne s'agit pas de contacter la famille pour leur dire que ceci ou cela, mais de contacter la famille et de les faire causer. En fonction de ce que raconte la famille, il sera possible de l'alerter, de favoriser sa vigilance. Et la famille, elle, a une légitimité pour agir.
Oliv' a écrit :Je pense qu'il faut vraiment, comme si c'était de la maltraitance, signaler à la DASS qui est mandatée, qui menera son enquete, notamment auprès des patients et des familles et qui prendra, on le souhaite, la bonne décision, même si je pense que ces institutions ont plutôt tendance à régler les choses discrêtement.
Je doute que la dass aie les moyens d'agir sur dénonciation sans preuves dans un cas de figure comme celui-ci. Auriez-vous eu connaissance de précédents ?
Deux adresses d'associations qui sont certainement mieux outillées que nous pour t'aider (Thierry0207) :
http://www.afpap.org/
http://www.prevensectes.com/informer.htm et notamment le pdf en tete de page qui comporte un paragraphe spécial sur la dérive sectaire dans le domaine de la santé.
http://www.afpap.org/
http://www.prevensectes.com/informer.htm et notamment le pdf en tete de page qui comporte un paragraphe spécial sur la dérive sectaire dans le domaine de la santé.
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Re: Gros prob avec témoin de Jéhovah
Thierry0207 a écrit :Quelle conduite tenir face à une infirmière libérale qui est témoin de Jéhovah. Elle cherche à attirer vers sa secte des personnes âgées qui le plus souvent vivent seules, qui sont en situation de détresse, profitant pour ce faire de ses visites aux domiciles.
Comment le savez-vous ? qui vous l'a dit ? ces personnes seraient-elles prêtes à témoigner de façon ecrite ?




Sans parler de l'ambiance au cabinet qui tout simplement exécrable
Ok...l'ambiance se pourrit juste sur des "on-dit"..Est-ce bien raisonnable ?



Alors le mieux est certainement de discuter directement avec cette collègues non ? chacun est libre de croire en ce qu'il veut...si cela se trouve, votre collègue a juste parlé religion un jour avec des patients, et expliqué la sienne... et eux ou leur famille ont mal interprété, voire déformé les propos de votre collègue (vous savez, l'être humain a une propension extraordianire à déformer surtout quand ça l'arrange

Alors en oubliant un peu l'ensemble des apriori que vous pouvez avoir sur la question et en utlisant la p"résomption d'innocence"..discutez donc avec votre collègue, mettez les choses à plat, et si vraiment il y a besoin, informez la éventuellement sur ses règles professionnelles......mais sans oubliez les votres (question de cohérence):clin:
"Les infirmiers ou infirmières doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité. Il leur est interdit de calomnier un autre professionnel de la santé, de médire de lui ou de se faire écho de propos susceptibles de lui nuire dans l'exercice de sa profession. Un infirmier ou une infirmière en conflit avec un confrère doit rechercher la conciliation"
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Dop@mine a écrit :il s'agit d'un problème déontologique. Et donc ce problème devrait se juger par un conseil de l'Ordre, et que pour l'instant ça n'existe pas...
J'allais dire qu'il faut s'adresser à l'ordre des infirmiers...
ben nous dépendons toujours , en absence d'Ordre infirmier, de l'Ordre des médecins...
mais je pense que vous avez quand même une drôle de propension à passer très rapidement vos collègues au goudron et aux plumes


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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[quote="Léopold AnasthaseEuh... ?! Vous avez lu ça où ?
--
Faites chauffer le goudron, j'amène les plumes[/quote]
Je n'ai pas lu
: j'ai vu
oui oui! des infirmiers passés devant le conseil de l'Ordre des médecins, c'est possible !.... cela relevant de ce qui suit, en l'absence de Conseil interprofessionnel :
rédaction de la loi n° 80-527 du 12 juillet 1980
La commission régionale de discipline est présidée par un magistrat de tribunal administratif, en activité ou honoraire, désigné par le président du tribunal administratif, dans le ressort duquel se trouve le siège de la région sanitaire. Elle comprend en outre quatre assesseurs infirmiers ou infirmières.
Ces assesseurs doivent être des infirmiers ou infirmières de secteur psychiatrique lorsque la personne traduite devant la commission appartient à cette catégorie. Lorsqu'elle appartient à une autre catégorie, les assesseurs doivent exercer, pour moitié d'entre eux à titre libéral, pour moitié d'entre eux à titre salarié, public ou privé.
Les assesseurs infirmiers sont élus, en même temps qu'un suppléant pour chacun d'eux, respectivement par les infirmiers et infirmières exerçant à titre libéral, les infirmiers et infirmières salariés, les infirmiers et infirmières de secteur psychiatrique. Ils sont élus au scrutin majoritaire à un tour pour une durée de quatre ans.
Seuls peuvent être élus comme assesseurs les infirmiers et infirmières de nationalité française qui exercent la profession régulièrement depuis trois ans au moins et qui n'ont pas fait l'objet d'une sanction disciplinaire ou d'une mesure d'interdiction prononcée par une juridiction pénale.
L'inspecteur régional de la santé est obligatoirement consulté ou entendu par la commission régionale de discipline.
Lorsque la poursuite est relative à l'exécution de soins ou de prescription médicale, l'avis technique du conseil régional de l'ordre des médecins est obligatoirement demandé par la commission régionale de discipline
--
Faites chauffer le goudron, j'amène les plumes[/quote]
Je n'ai pas lu


rédaction de la loi n° 80-527 du 12 juillet 1980
La commission régionale de discipline est présidée par un magistrat de tribunal administratif, en activité ou honoraire, désigné par le président du tribunal administratif, dans le ressort duquel se trouve le siège de la région sanitaire. Elle comprend en outre quatre assesseurs infirmiers ou infirmières.
Ces assesseurs doivent être des infirmiers ou infirmières de secteur psychiatrique lorsque la personne traduite devant la commission appartient à cette catégorie. Lorsqu'elle appartient à une autre catégorie, les assesseurs doivent exercer, pour moitié d'entre eux à titre libéral, pour moitié d'entre eux à titre salarié, public ou privé.
Les assesseurs infirmiers sont élus, en même temps qu'un suppléant pour chacun d'eux, respectivement par les infirmiers et infirmières exerçant à titre libéral, les infirmiers et infirmières salariés, les infirmiers et infirmières de secteur psychiatrique. Ils sont élus au scrutin majoritaire à un tour pour une durée de quatre ans.
Seuls peuvent être élus comme assesseurs les infirmiers et infirmières de nationalité française qui exercent la profession régulièrement depuis trois ans au moins et qui n'ont pas fait l'objet d'une sanction disciplinaire ou d'une mesure d'interdiction prononcée par une juridiction pénale.
L'inspecteur régional de la santé est obligatoirement consulté ou entendu par la commission régionale de discipline.
Lorsque la poursuite est relative à l'exécution de soins ou de prescription médicale, l'avis technique du conseil régional de l'ordre des médecins est obligatoirement demandé par la commission régionale de discipline
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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flog a écrit :Je n'ai pas lu j'ai vu oui oui! des infirmiers passés devant le conseil de l'Ordre des médecins, c'est possible !.... cela relevant de ce qui suit, en l'absence de Conseil interprofessionnel :
rédaction de la loi n° 80-527 du 12 juillet 1980
Euh... Vous étiez reveillé, ou bien était-ce un cauchemard ? Rien dans le texte que vous citez ne peut permettre de faire comparaitre un ide devant le COM (ou à la rigueur comme témoin), et rien ne permet au COM de condamner un ide à une quelquonque sanction disciplinaire.
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Léopold Anasthase a écrit :Euh... Vous étiez reveillé, ou bien était-ce un cauchemard ? Rien dans le texte que vous citez ne peut permettre de faire comparaitre un ide devant le COM (ou à la rigueur comme témoin), et rien ne permet au COM de condamner un ide à une sanction disciplinaire
Ce n'etait pas un cauchemard (bien que ce fut un cauchemard éveillé pour mon collègue ) et j'étais bien réveillée

Ben oui, en l'absence de création du conseil interprofessionnel prévu dans le code de la Santé publique les infirmiers peuvent ,en cas de faute portant sur la déontologie ou les soins, passés devant le Conseil régional ou la section spéciale des Assurances sociales du Conseil national de l'Ordre des Médecins et ils sont en mesure de sanctionner




Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
