TFE : 1er pansement en présence des parents
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- paondujour
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TFE : 1er pansement en présence des parents
Bonjour, je recherche une IDE ou puer travaillant en pédiatrie pour répondre à quelques questions dans le cadre de mon TFE. Mon TFE concerne la refection du premier pansement en présence des parents.
Si ce sujet vous interresse, je vous enverrai mon questionnaire par mail, vous pouvez me répondre par MP.
Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée.
[titre modifié par hibiscus]
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Dernière modification par paondujour le 27 avr. 2005 10:06, modifié 1 fois.
Bientôt en province...Youpi !
A moi la campagne... Toute la famille est heureuse !
IDE en cardiologie
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- paondujour
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Voici un article trés intéressant trouvé dans Hospimédia :
Parents, soignants, une place pour chacun à l'hôpital
08-10-2004 - Parce qu’elle ne va pas forcément de soi, la place des parents d’enfants hospitalisés continue de questionner les équipes. Praticiens, soignants, psychiatres et parents ont confrontés leurs expériences et dressés un bilan contrasté lors du colloque organisé cette semaine à Paris par l’association Sparadrap.
L’institution hospitalière a mis du temps à reconnaître ce qui apparaît aujourd’hui comme une évidence : les enfants hospitalisés ont besoin de garder un contact étroit avec leurs parents. A défaut, comme l’a expliqué le pédopsychiatre Bernard Golse (hôpital Necker, Paris), la dépression guette les bébés, les enfants en période oedipienne risquent de développer un sentiment de culpabilité et les plus grands peuvent être heurtés dans leur narcissisme… « L’enfant à l’hôpital ne peut pas être réduit à sa maladie, a-t-il souligné. Il entre à l’hôpital avec ce qui est malade mais aussi avec tout ce qui est vivant en lui, et il faut que ces parties restent en relation avec ce qui les nourrit : ses parents, sa famille, l’école, le milieu extra-familial, etc. »
Gênants, les parents ?
De grands progrès ont été réalisés depuis une vingtaine d’année environ en matière d’accueil des parents avec la création de chambres mère-enfant et de maisons des parents, l’extension des visites dans les services pédiatriques en termes d’horaires, d’âge ou de lien de parenté des visiteurs. Au point que la Charte européenne de l’enfant hospitalisé est parfois même considérée, à tort, comme opposable. Les proches concernés saluent cette évolution mais les situations observées sur le terrain restent hétérogènes, même là où des intentions d’ouverture sont affichées. Ce décalage entre les intentions et les faits comme entre les textes et la réalité est l’un des constats qui émane de l’enquête réalisée pour l’association Sparadrap par l’institut Synovate sur la place des parents à l’hôpital (lire ci-dessous) et présentée lors du colloque.
La présence des parents, lorsqu’elle ne fait pas l’objet d’une réflexion spécifique, ne va pas forcément de soi. En particulier lors des soins douloureux. Rappelés par le Dr Ricardo Carbajal, pionnier de la lutte contre la douleur pédiatrique (hôpital Trousseau, Paris), les arguments des soignants pour que les parents ne soient pas présents lorsqu’ils pratiquent ces gestes sont parlants : ils ressentent une gêne, l’enfant crie davantage, les parents sont trop anxieux, il faut leur expliquer le geste, etc. Or une étude menée il y a cinq ans par l’équipe du Dr Carbajal aux urgences de l’hôpital de Poissy montre au contraire tous les bénéfices d’une telle présence. Son effet n’apparaît pas flagrant sur l’anxiété de l’enfant, a souligné le médecin, mais il est évident sur celle des parents, beaucoup moins forte lorsqu’ils restent auprès de leur enfant. De plus, il apparaît qu’un moins grand nombre d’aiguilles sont utilisées lors d’une ponction veineuse réalisée en présence des parents, preuve de meilleurs conditions de réalisation du soin, a ajouté le Dr Carbajal.
C’est ainsi que certains soignants qui se sont exprimés au colloque choisissent de laisser la porte ouverte lors d’un soin pour offrir la possibilité à tout moment, au parent qui le souhaite, de se rapprocher de son enfant. Accueillir les parents, accepter leur présence, sera aussi d’autant plus facile que la douleur des enfants sera prise en charge…
Inévitable ambivalence
Pour Françoise Galland, directrice de l’association Sparadrap, ce principe peut être étendu à l’accueil des parents en général : « proposer aux parents de venir à l’hôpital ne veut pas dire qu’ils vont toujours saisir cette opportunité. Tous ne vont pas vouloir dormir sur place ou assister aux soins douloureux. Ce qui est important, c’est d’avoir le droit, même si on ne l’utilise pas forcément. » C’est pourquoi elle propose de développer, notamment les possibilités d’hébergement à proximité des hôpitaux, qui permettent aux parents d’être présents tout en pouvant « souffler » de temps en temps.
Cette intrusion du « doux » (les parents) dans le « dur » (l’institution hospitalière), symbole de la présence des parents à l’hôpital, pour le Pr Bernard Golse, ne va pas sans poser quelques difficultés. Du fait notamment de « l’ambivalence » qui s’éveille en chaque adulte face à la souffrance des enfants. « On ne peut bien les soigner qu’en tenant compte de cette ambivalence », a insisté le pédopsychiatre. De plus, « il ne devrait pas y avoir de rivalité entre eux ». Les soignants ne remplacent pas les parents et les parents ne sont pas à la place des soignants, même si certains sont parfois associés. « Les soins restent sous la responsabilité des soignants », a en effet rappelé Sylvie Gervaise, cadre supérieur de santé à l’hôpital Trousseau (Paris). A chacun de trouver sa place, donc. Pour Bernard Golse, il faut aussi « beaucoup de liberté à un soignant pour qu’il se sente à l’aise, sans culpabiliser, pour faire un geste devant les parents ou leur demander de se mettre sur le côté ». Un gros travail de réflexion, de mise en perspective et de formation reste donc encore souvent à effectuer pour faire avancer les choses en la matière.
Les limites de la place des parents
Certains services s’y sont déjà engagés, comme l’unité de néonatologie et réanimation pédiatrique du CHU de Brest. Un programme de soins de développement précoce (NIDCAP) y a été mis en œuvre, qui associe étroitement les parents et l’équipe médicale et soignante et implique les parents dans le « soutien actif » aux bébés prématurés, comme l’a présenté le Dr Laure Jaquemot, chef de clinique dans le service. La présence des parents mérite aussi d’être soigneusement cadrée, comme le montre l’expérience du service d’onco-hématologie de l’hôpital Trousseau, racontée par Sylvie Gervaise. Parfaitement à l’aise, certains parents sont allés jusqu’à apporter leur repassage, utiliser les ordinateurs du service ou se plaindre d’être réveillés trop tôt le matin… D’autres services, comme celui de réanimation pédiatrique polyvalente et de néonatologie de l’hôpital Necker (Paris), ont toutefois conservé des règles d’accueil des parents plus strictes. Les moyens financiers jouent souvent un rôle important: il est plus facile d’accorder du temps à cette prise en charge « systémique », selon les termes du Dr Didier Cohen-Salmon, président de Sparadrap, si les soignants sont en nombre suffisant. Pour Annick Ernoult, formatrice et fondatrice de l’association Choisir l’espoir, l’information via la communication, la confiance mutuelle et le « désir des partenaires et leur capacité à se remettre en cause » sont essentiels. La formation aussi, avant tout.
Géraldine Langlois
Je n'ai rien à rajouter !!!
Parents, soignants, une place pour chacun à l'hôpital
08-10-2004 - Parce qu’elle ne va pas forcément de soi, la place des parents d’enfants hospitalisés continue de questionner les équipes. Praticiens, soignants, psychiatres et parents ont confrontés leurs expériences et dressés un bilan contrasté lors du colloque organisé cette semaine à Paris par l’association Sparadrap.
L’institution hospitalière a mis du temps à reconnaître ce qui apparaît aujourd’hui comme une évidence : les enfants hospitalisés ont besoin de garder un contact étroit avec leurs parents. A défaut, comme l’a expliqué le pédopsychiatre Bernard Golse (hôpital Necker, Paris), la dépression guette les bébés, les enfants en période oedipienne risquent de développer un sentiment de culpabilité et les plus grands peuvent être heurtés dans leur narcissisme… « L’enfant à l’hôpital ne peut pas être réduit à sa maladie, a-t-il souligné. Il entre à l’hôpital avec ce qui est malade mais aussi avec tout ce qui est vivant en lui, et il faut que ces parties restent en relation avec ce qui les nourrit : ses parents, sa famille, l’école, le milieu extra-familial, etc. »
Gênants, les parents ?
De grands progrès ont été réalisés depuis une vingtaine d’année environ en matière d’accueil des parents avec la création de chambres mère-enfant et de maisons des parents, l’extension des visites dans les services pédiatriques en termes d’horaires, d’âge ou de lien de parenté des visiteurs. Au point que la Charte européenne de l’enfant hospitalisé est parfois même considérée, à tort, comme opposable. Les proches concernés saluent cette évolution mais les situations observées sur le terrain restent hétérogènes, même là où des intentions d’ouverture sont affichées. Ce décalage entre les intentions et les faits comme entre les textes et la réalité est l’un des constats qui émane de l’enquête réalisée pour l’association Sparadrap par l’institut Synovate sur la place des parents à l’hôpital (lire ci-dessous) et présentée lors du colloque.
La présence des parents, lorsqu’elle ne fait pas l’objet d’une réflexion spécifique, ne va pas forcément de soi. En particulier lors des soins douloureux. Rappelés par le Dr Ricardo Carbajal, pionnier de la lutte contre la douleur pédiatrique (hôpital Trousseau, Paris), les arguments des soignants pour que les parents ne soient pas présents lorsqu’ils pratiquent ces gestes sont parlants : ils ressentent une gêne, l’enfant crie davantage, les parents sont trop anxieux, il faut leur expliquer le geste, etc. Or une étude menée il y a cinq ans par l’équipe du Dr Carbajal aux urgences de l’hôpital de Poissy montre au contraire tous les bénéfices d’une telle présence. Son effet n’apparaît pas flagrant sur l’anxiété de l’enfant, a souligné le médecin, mais il est évident sur celle des parents, beaucoup moins forte lorsqu’ils restent auprès de leur enfant. De plus, il apparaît qu’un moins grand nombre d’aiguilles sont utilisées lors d’une ponction veineuse réalisée en présence des parents, preuve de meilleurs conditions de réalisation du soin, a ajouté le Dr Carbajal.
C’est ainsi que certains soignants qui se sont exprimés au colloque choisissent de laisser la porte ouverte lors d’un soin pour offrir la possibilité à tout moment, au parent qui le souhaite, de se rapprocher de son enfant. Accueillir les parents, accepter leur présence, sera aussi d’autant plus facile que la douleur des enfants sera prise en charge…
Inévitable ambivalence
Pour Françoise Galland, directrice de l’association Sparadrap, ce principe peut être étendu à l’accueil des parents en général : « proposer aux parents de venir à l’hôpital ne veut pas dire qu’ils vont toujours saisir cette opportunité. Tous ne vont pas vouloir dormir sur place ou assister aux soins douloureux. Ce qui est important, c’est d’avoir le droit, même si on ne l’utilise pas forcément. » C’est pourquoi elle propose de développer, notamment les possibilités d’hébergement à proximité des hôpitaux, qui permettent aux parents d’être présents tout en pouvant « souffler » de temps en temps.
Cette intrusion du « doux » (les parents) dans le « dur » (l’institution hospitalière), symbole de la présence des parents à l’hôpital, pour le Pr Bernard Golse, ne va pas sans poser quelques difficultés. Du fait notamment de « l’ambivalence » qui s’éveille en chaque adulte face à la souffrance des enfants. « On ne peut bien les soigner qu’en tenant compte de cette ambivalence », a insisté le pédopsychiatre. De plus, « il ne devrait pas y avoir de rivalité entre eux ». Les soignants ne remplacent pas les parents et les parents ne sont pas à la place des soignants, même si certains sont parfois associés. « Les soins restent sous la responsabilité des soignants », a en effet rappelé Sylvie Gervaise, cadre supérieur de santé à l’hôpital Trousseau (Paris). A chacun de trouver sa place, donc. Pour Bernard Golse, il faut aussi « beaucoup de liberté à un soignant pour qu’il se sente à l’aise, sans culpabiliser, pour faire un geste devant les parents ou leur demander de se mettre sur le côté ». Un gros travail de réflexion, de mise en perspective et de formation reste donc encore souvent à effectuer pour faire avancer les choses en la matière.
Les limites de la place des parents
Certains services s’y sont déjà engagés, comme l’unité de néonatologie et réanimation pédiatrique du CHU de Brest. Un programme de soins de développement précoce (NIDCAP) y a été mis en œuvre, qui associe étroitement les parents et l’équipe médicale et soignante et implique les parents dans le « soutien actif » aux bébés prématurés, comme l’a présenté le Dr Laure Jaquemot, chef de clinique dans le service. La présence des parents mérite aussi d’être soigneusement cadrée, comme le montre l’expérience du service d’onco-hématologie de l’hôpital Trousseau, racontée par Sylvie Gervaise. Parfaitement à l’aise, certains parents sont allés jusqu’à apporter leur repassage, utiliser les ordinateurs du service ou se plaindre d’être réveillés trop tôt le matin… D’autres services, comme celui de réanimation pédiatrique polyvalente et de néonatologie de l’hôpital Necker (Paris), ont toutefois conservé des règles d’accueil des parents plus strictes. Les moyens financiers jouent souvent un rôle important: il est plus facile d’accorder du temps à cette prise en charge « systémique », selon les termes du Dr Didier Cohen-Salmon, président de Sparadrap, si les soignants sont en nombre suffisant. Pour Annick Ernoult, formatrice et fondatrice de l’association Choisir l’espoir, l’information via la communication, la confiance mutuelle et le « désir des partenaires et leur capacité à se remettre en cause » sont essentiels. La formation aussi, avant tout.
Géraldine Langlois
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Merci, Hibiscus, cet article est très complet.
Il soulève plusieurs points intéressants et essentiels à mes yeux pour povoir bien travailler avec les parents : la prise en charge de la douleur nécessaire, l'aisance du soignant, et le facteur temps, indispensable pour pouvoir donner les explications préalables aux soins, pouvoir écouter les parents et l'enfant qui peut parler.
mais...le temps, c'est de l'argent....
Il soulève plusieurs points intéressants et essentiels à mes yeux pour povoir bien travailler avec les parents : la prise en charge de la douleur nécessaire, l'aisance du soignant, et le facteur temps, indispensable pour pouvoir donner les explications préalables aux soins, pouvoir écouter les parents et l'enfant qui peut parler.
mais...le temps, c'est de l'argent....
- paondujour
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