l'apres arrêt cardio respiratoire dont l'issue est fatale
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BOBOUROBERT
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- Inscription : 10 mars 2005 18:51
l'apres arrêt cardio respiratoire dont l'issue est fatale
Pour mon tfe je travaille sur l'aspect psychologique et le ressenti de l'IDE et de l'ESI apres un décés ,faisant suite à un arrêt cardio respiratoire inattendu ayant nécessité l'application d'une réanimation.
Je travail donc sur l'après, votre expérience , votre ressenti, votre véçu m'intéresse.
Je travail donc sur l'après, votre expérience , votre ressenti, votre véçu m'intéresse.
appelé moi bob
Je me suis retrouvee dans cette situation pendant mon stage en cardio au debut de l'annee. Un de mes patient est mort apres une rea qui a dure pres d'une demi-heure.
Je ne suis pas tres bimpressionable, mais j'avoue que la viiolence de la rea m'a secouee (d'autant qu'elle etait de pure forme : le patient etait deja bleu quend on est arrive dans la chambre. Mais la famille etait dans le couloir donc le medecin a dit on y va si on ne fait rien ils ne comprendront pas)
J'ai tres mal vecu le fait de ma retrouver impliquee a la rea alors que je n'avais rien a faire la : j'ai amene un masque te je ma suis retrouvee coincee dans la chambre.
Par la suite personne dans le service ne s'est soucie de ce que je pouvais ressentir mais enfin personne ne s'est soucie non plus de celles et ceux qui avaient fait la rea. Comme s'etait en debut de service il a fallut continuer cahin caha sans craquer parce que les autres patients avaient aussi besoin de nous.
Dur a digerer une fois rentree a la maison et qujourd'hui encore je me demande si j'aurai pu faire quelque chose si j'etais passee el voir 15 minutes plus tot.
Je ne suis pas tres bimpressionable, mais j'avoue que la viiolence de la rea m'a secouee (d'autant qu'elle etait de pure forme : le patient etait deja bleu quend on est arrive dans la chambre. Mais la famille etait dans le couloir donc le medecin a dit on y va si on ne fait rien ils ne comprendront pas)
J'ai tres mal vecu le fait de ma retrouver impliquee a la rea alors que je n'avais rien a faire la : j'ai amene un masque te je ma suis retrouvee coincee dans la chambre.
Par la suite personne dans le service ne s'est soucie de ce que je pouvais ressentir mais enfin personne ne s'est soucie non plus de celles et ceux qui avaient fait la rea. Comme s'etait en debut de service il a fallut continuer cahin caha sans craquer parce que les autres patients avaient aussi besoin de nous.
Dur a digerer une fois rentree a la maison et qujourd'hui encore je me demande si j'aurai pu faire quelque chose si j'etais passee el voir 15 minutes plus tot.
Le meilleur est avenir
ACR chez un jeune homme de 19 ans, sportif de bon niveau, opéré du genou, 20 heures après l'intervention, après une mobilisation (en fait, on l'a aidé à se relever dans son lit, et il a fait un malaise)
Le diagnostic d'embolie pulmonaire massive a été fait assez rapidement : sur l'écho coeur, le ventricule droit était totalement obstrué par un thrombus, on l'a emmené au bloc, il est parti en CEC, il a été sauvé .... mais pas son cerveau. C'était un donneur idéal ....
J'ai très mal réagit. D'abord parce que j'ai perdu ..... 30 secondes dans la mise en oeuvre des gestes d'urgence. C'était tellement innatendu, tellement gros, tellement "farce", que son "malaise" ne pouvait être QUE un malaise vagal. Bien que très rôdée aux gestes d'urgence, j'ai eu la sensation d'être gauche et lente (ce qui a été infirmé par la suite par les témoins et le monitoring)
Toute l'équipe a été secouée. On en a reparlé très longtemps. NOus avions besoin de déculpabiliser. Si une cellule médico psychologique avait été disponible (avait existé dans l'hôpital !!!) elle aurait été fort utile.
On a eu un deuxième choc en le revoyant passer au bloc au moment des prélèvements d'organe. La panseuse qui avait connu le jeune homme pour le genou n'a pas pu instrumenter les prélèvements. Nous, on était blêmes.
Ca fait plus de 10 ans, je ne me souvient pas son nom, mais je revois régulièrement son visage. Je n'ai plus de sentiment de culpabilité, mais toujours celui d'une injustice profonde.
Pour la fin de l'histoire, c'est un thrombus profond non diagnostiqué au mollet (phlébite) liée à un plêtre posé 6 mois avant pour entorse de la cheville, qui a été à l'origine de ce décès prématuré.
Le diagnostic d'embolie pulmonaire massive a été fait assez rapidement : sur l'écho coeur, le ventricule droit était totalement obstrué par un thrombus, on l'a emmené au bloc, il est parti en CEC, il a été sauvé .... mais pas son cerveau. C'était un donneur idéal ....
J'ai très mal réagit. D'abord parce que j'ai perdu ..... 30 secondes dans la mise en oeuvre des gestes d'urgence. C'était tellement innatendu, tellement gros, tellement "farce", que son "malaise" ne pouvait être QUE un malaise vagal. Bien que très rôdée aux gestes d'urgence, j'ai eu la sensation d'être gauche et lente (ce qui a été infirmé par la suite par les témoins et le monitoring)
Toute l'équipe a été secouée. On en a reparlé très longtemps. NOus avions besoin de déculpabiliser. Si une cellule médico psychologique avait été disponible (avait existé dans l'hôpital !!!) elle aurait été fort utile.
On a eu un deuxième choc en le revoyant passer au bloc au moment des prélèvements d'organe. La panseuse qui avait connu le jeune homme pour le genou n'a pas pu instrumenter les prélèvements. Nous, on était blêmes.
Ca fait plus de 10 ans, je ne me souvient pas son nom, mais je revois régulièrement son visage. Je n'ai plus de sentiment de culpabilité, mais toujours celui d'une injustice profonde.
Pour la fin de l'histoire, c'est un thrombus profond non diagnostiqué au mollet (phlébite) liée à un plêtre posé 6 mois avant pour entorse de la cheville, qui a été à l'origine de ce décès prématuré.
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