TFE : :L'adaptation du soin prise de sang...
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TFE : :L'adaptation du soin prise de sang...
Bonjour a tous,(':)')
Sourire
Je suis actuellement en 3ème année d ecole d infirmière et je souhaiterai réaliser mon mémoire sur :L'adaptation du soin prise de sang pour tenir compte du comportement divergent des patients.
C'est un sujet qui me tient particuliérement à coeur puisque c'est un soin que l'on rencontre tous les jours et que j aime pratiquer mais qui pose souvent des difficultés.
Le but de mon mémoire serait de rechercher les causes " qu' est ce qui pose problème" est- ce la peur de la douleur ? Une notion culturelle? Religieuse? La peur du résultat?.... Et dans un deuxième temps, de chercher ce que l infirmière pourrait mettre en place afin d améliorer ce soin.
Il est trés dur de trouver de la documentation ( protocoles hospitaliers, reférences de livres, d'articles) autour de ce sujet et c' est la raison pour laquelle je fais appel à vous !!
D avance, je vous remercie
[Titre édité par Dop@mine : Lisez la charte]
Sourire
Je suis actuellement en 3ème année d ecole d infirmière et je souhaiterai réaliser mon mémoire sur :L'adaptation du soin prise de sang pour tenir compte du comportement divergent des patients.
C'est un sujet qui me tient particuliérement à coeur puisque c'est un soin que l'on rencontre tous les jours et que j aime pratiquer mais qui pose souvent des difficultés.
Le but de mon mémoire serait de rechercher les causes " qu' est ce qui pose problème" est- ce la peur de la douleur ? Une notion culturelle? Religieuse? La peur du résultat?.... Et dans un deuxième temps, de chercher ce que l infirmière pourrait mettre en place afin d améliorer ce soin.
Il est trés dur de trouver de la documentation ( protocoles hospitaliers, reférences de livres, d'articles) autour de ce sujet et c' est la raison pour laquelle je fais appel à vous !!
D avance, je vous remercie
[Titre édité par Dop@mine : Lisez la charte]
Tout peut m interesser, je suis à l affût de la moindre info!!!!!
Une experience vecue, une situation en rapport avec le sujet, un ressenti sur le soin, des references de livres voire des protocoles infirmiers sur la prise en charge d un enfant/d un adulte et enfin des idees aux quelles je n aurai peut être pas pensées........ Qu est ce qu un soignant peut mettre en place pour que ce soin se passe au mieux.
Pour resumer un peu de tout!!!
Sinon par comportement divergent j entends tout ce que les patients mettent en place pour pallier ce geste. Avec le peu de pratique que j ai , j ai deja vu plusieurs personnes se mettre dans des etats pas possible comme tomber ds les pommes, stresser 2/3jours avant le soin, tourner la tete.....
Je ne sais pas si ça t aiguille un peu plus. Mais si ça t interesse je pourrai t exposer toutes mes idees.....
Amicalement
Une experience vecue, une situation en rapport avec le sujet, un ressenti sur le soin, des references de livres voire des protocoles infirmiers sur la prise en charge d un enfant/d un adulte et enfin des idees aux quelles je n aurai peut être pas pensées........ Qu est ce qu un soignant peut mettre en place pour que ce soin se passe au mieux.
Pour resumer un peu de tout!!!
Sinon par comportement divergent j entends tout ce que les patients mettent en place pour pallier ce geste. Avec le peu de pratique que j ai , j ai deja vu plusieurs personnes se mettre dans des etats pas possible comme tomber ds les pommes, stresser 2/3jours avant le soin, tourner la tete.....
Je ne sais pas si ça t aiguille un peu plus. Mais si ça t interesse je pourrai t exposer toutes mes idees.....
Amicalement
comme technique j'ai pu observer l'utilisation de l'entonox chez les enfants, faire appel aux parents (toujours chez les enfants), on peut aussi discuter avec les gens pour savoir ce qui leur fait peur, les réassurer, perso je leur dis toujours "il parait que je fais pas mal", en plus c'est vrai c'est ce que tous mes patients me disent (je tiens ça de mon père sans doute, il est laborentin et il fait pas mal du tout!!!!)!
sinon on peut mettre des patchs d'emla (pour les GDS c'est trés utile car ça fait trés mal)!
voilà à part les discussion ou des techniques de prévention de la douleur je vois pas !!
sinon on peut mettre des patchs d'emla (pour les GDS c'est trés utile car ça fait trés mal)!
voilà à part les discussion ou des techniques de prévention de la douleur je vois pas !!
y'a pas de problème, y'a que des solutions!
voilà ça c'est fait
voilà ça c'est fait
salut,
tout à fait d'accord avec pipine pour la pec de la douleur du soin, c'est clair qu'il te faut aborder le sujet. chez l'enfant tu peux voir aussi l'utilisation de peluches "tamalou" grâce auxquelles les soignants expliquent le déroulement du soin, mais ne travaillant pas en pédiatrie ou aux urgences, je ne me permettrais pas de dévellopper à leur place
réduire la douleur passe aussi par un bon repérage du capital veineux des patients pour éviter les trop grands nombres de tentatives de prélèvements, pas de précipitation et de plus il ne faut pas hésiter à leur demander où ils préfèrent que l'on pique (meilleure acceptation du soin puisqu'ils y sont associés et puis c'est déjà un peu plus courtois) si la situation le permet. si l'on ne se sent pas de piquer, si l'on a le luxe de ne pas bosser seul, il est toujours préférable de faire appel à notre collègue (de même lorsqu'il y a chez un patient adulte 2 échecs de prélèvement de suite)
ce soin par l'attente des résultats (donc stress induit au patient) peut te faire aborder la relation soignant soigné dans son ensemble. le patient a t il été informé du soin, quelle relation entretien t il avec l'équipe (pose t il des questions sur sa pathologie ou donne t il l'impression de subir les évènements), est il en phase de dénni, de colère, d'acceptation face à sa pathologie.
cette démarche peut éventuellement te permettre de définir des actions de soin concrètes, ce qui est le but du jeu quand même
aborde aussi la question avec un regard de patient. en effet nous sommes observés dans les moindres de nos détails quand nous travaillons, c'est très subjectif mais c'est sur ces impressions que repose souvent la relation de confiance tacite établie entre le soignant et le soigné. ressortons nous X fois de la chambre, quels sont nos tics, donnons nous un sentiment d'assurance au patient au travers de nos gestes, piquons nous toujours ce patient plusieurs fois (là le soignant aussi cherche à éviter le soin)
justement je pense à une chose, la prise de sang est souvent l'acte de soin réducteur de notre profession, qui n'a pas déjà entendu "il ne sait pas piquer, ce n'est pas un bon infirmier" quel sentiment éprouve t on en cas d'echec de prélèvement? inconsciement ou non on y pense à cette petite phrase... rater nous fait toutes et tous bougonner, pourquoi?
sinon pour les tentatives d'évitement du soin de la part des patients, je n'ai personnellement jamais vu de patient stresser au point de faire des malaises, les évitements auxquels j'ai assisté reposaient tous sur un comportement agressif (verbalement) de la part du patient. c'est une magnifique perche pour la relation d'aide parfois s'il on parviens à ne pas prendre pour soi cette agressivité (c'est facile à dire, à 6h du mat je suis pas toujours au mieux de ma forme!!!)
voilà ce à quoi j'ai pensé en cette belle nuit étoilée, si tu as d'autres questions n'hésite pas ton sujet m'intéresse ça me fait prendre du recul sur ma pratique!!!
tout à fait d'accord avec pipine pour la pec de la douleur du soin, c'est clair qu'il te faut aborder le sujet. chez l'enfant tu peux voir aussi l'utilisation de peluches "tamalou" grâce auxquelles les soignants expliquent le déroulement du soin, mais ne travaillant pas en pédiatrie ou aux urgences, je ne me permettrais pas de dévellopper à leur place
réduire la douleur passe aussi par un bon repérage du capital veineux des patients pour éviter les trop grands nombres de tentatives de prélèvements, pas de précipitation et de plus il ne faut pas hésiter à leur demander où ils préfèrent que l'on pique (meilleure acceptation du soin puisqu'ils y sont associés et puis c'est déjà un peu plus courtois) si la situation le permet. si l'on ne se sent pas de piquer, si l'on a le luxe de ne pas bosser seul, il est toujours préférable de faire appel à notre collègue (de même lorsqu'il y a chez un patient adulte 2 échecs de prélèvement de suite)
ce soin par l'attente des résultats (donc stress induit au patient) peut te faire aborder la relation soignant soigné dans son ensemble. le patient a t il été informé du soin, quelle relation entretien t il avec l'équipe (pose t il des questions sur sa pathologie ou donne t il l'impression de subir les évènements), est il en phase de dénni, de colère, d'acceptation face à sa pathologie.
cette démarche peut éventuellement te permettre de définir des actions de soin concrètes, ce qui est le but du jeu quand même
aborde aussi la question avec un regard de patient. en effet nous sommes observés dans les moindres de nos détails quand nous travaillons, c'est très subjectif mais c'est sur ces impressions que repose souvent la relation de confiance tacite établie entre le soignant et le soigné. ressortons nous X fois de la chambre, quels sont nos tics, donnons nous un sentiment d'assurance au patient au travers de nos gestes, piquons nous toujours ce patient plusieurs fois (là le soignant aussi cherche à éviter le soin)
justement je pense à une chose, la prise de sang est souvent l'acte de soin réducteur de notre profession, qui n'a pas déjà entendu "il ne sait pas piquer, ce n'est pas un bon infirmier" quel sentiment éprouve t on en cas d'echec de prélèvement? inconsciement ou non on y pense à cette petite phrase... rater nous fait toutes et tous bougonner, pourquoi?
sinon pour les tentatives d'évitement du soin de la part des patients, je n'ai personnellement jamais vu de patient stresser au point de faire des malaises, les évitements auxquels j'ai assisté reposaient tous sur un comportement agressif (verbalement) de la part du patient. c'est une magnifique perche pour la relation d'aide parfois s'il on parviens à ne pas prendre pour soi cette agressivité (c'est facile à dire, à 6h du mat je suis pas toujours au mieux de ma forme!!!)
voilà ce à quoi j'ai pensé en cette belle nuit étoilée, si tu as d'autres questions n'hésite pas ton sujet m'intéresse ça me fait prendre du recul sur ma pratique!!!
Lao Tseu a dit "il faut trouver la voie"
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just_jorel
- Messages : 16
- Inscription : 19 avr. 2005 14:09
Salut, le sujet a l'air fort intéressant et tu ne manqueras pas de travail je pense.
Pour ma part les prélèvements petit trocard relève d'avantage de phobies que de douleurs. Je connais des personnes qui pleurent avant une prise de sang, se mettent dans tous leur états pour finallement dire qu'ils n'ont pas mal.
Quelqu'un a t il deja souffert lors d'une prise de sang?
Je ne parle évidement pas de pose de KT ou don du sang.
Pour ma part les prélèvements petit trocard relève d'avantage de phobies que de douleurs. Je connais des personnes qui pleurent avant une prise de sang, se mettent dans tous leur états pour finallement dire qu'ils n'ont pas mal.
Quelqu'un a t il deja souffert lors d'une prise de sang?
Je ne parle évidement pas de pose de KT ou don du sang.
Carpe diem
Kermit a écrit :
sinon pour les tentatives d'évitement du soin de la part des patients, je n'ai personnellement jamais vu de patient stresser au point de faire des malaises,
j'en ai vu un une fois, j'était en stage au bloc opératoir orthopédie et je devait poser un kt au patient en question, celui ci était un sportif de haut niveau et à première vue il avait une certaine carrure ce qui fait que nous ne nous somme pas poser la question de savoir s'il supporterai ce soin et bien surprise ce jeune homme a fait un méga malaise vagal (sans gravité) aprés la pose du fameux kt!!
comme quoi, il faut toujours se méfier l'habit ne fait pas le moine!!!
y'a pas de problème, y'a que des solutions!
voilà ça c'est fait
voilà ça c'est fait
prélèvement
Hello,
Je suis actuellement en stage en maladies infectieuses...Donc le gros de mon boulot technique, c'est la prises de sang.
Je crois qu'il faut parler de la pathologie que l'on peut rechercher par une prise de sang : les gens ne stressent pas forcément de la même façon si c'est pour un contrôle ou pour un dépistage HIV ou VHB...
Ensuite, ils sont souvent impressioinnés par le nombre de tubes (j'en ai même vu un qui a tenté de négocier avec moi pour réduire le nombre de tubes !) et ils ont peur de l'effet que ça peut avoir sur eux le fait d'avoir moins de sang (c'est comme ça qu'ils le voient souvent).
Sinon, il est important d'écouter les patients, ils savent parfois et même souvent où il faut piquer.
Il faut aussi parler des mouvements de recul qui peuvent être assez fréquents et qui ne nous aident pas à réussir notre geste.
Autre chose, l'autre jour, un ami m'a raconté qu'il s'était fait prélevé par quelqu'un de pas doué : il a piqué, n'a pas eu la veine et a trifoulillé pour la trouver. L'ami en question ne comprenait pas pourquoi l'IDE a cherché la veine plutôt que de retitrer l'aiguille. Il aurait peut-être fallu lui explpiquer au lieu de le laisser se faire dou mouron.
Bref, mot clef : communication.
J'espère t'avoir été utile.
Je suis actuellement en stage en maladies infectieuses...Donc le gros de mon boulot technique, c'est la prises de sang.
Je crois qu'il faut parler de la pathologie que l'on peut rechercher par une prise de sang : les gens ne stressent pas forcément de la même façon si c'est pour un contrôle ou pour un dépistage HIV ou VHB...
Ensuite, ils sont souvent impressioinnés par le nombre de tubes (j'en ai même vu un qui a tenté de négocier avec moi pour réduire le nombre de tubes !) et ils ont peur de l'effet que ça peut avoir sur eux le fait d'avoir moins de sang (c'est comme ça qu'ils le voient souvent).
Sinon, il est important d'écouter les patients, ils savent parfois et même souvent où il faut piquer.
Il faut aussi parler des mouvements de recul qui peuvent être assez fréquents et qui ne nous aident pas à réussir notre geste.
Autre chose, l'autre jour, un ami m'a raconté qu'il s'était fait prélevé par quelqu'un de pas doué : il a piqué, n'a pas eu la veine et a trifoulillé pour la trouver. L'ami en question ne comprenait pas pourquoi l'IDE a cherché la veine plutôt que de retitrer l'aiguille. Il aurait peut-être fallu lui explpiquer au lieu de le laisser se faire dou mouron.
Bref, mot clef : communication.
J'espère t'avoir été utile.
Ton sujet rejoint un peu le mien, et je comprends combien il t'est difficile de trouver de la documentation.
J'essaie dans mon tfe de comprendre pourquoi la prise de sang est angoissant pour une eide. Mais je crois aussi que pour les infirmières qui nous encadrent c'est une sorte de passage.
J'ai pas mal de documents sur la symbolique du sang, mais je sèche un peu, sur la profession infirmière et ses symboles.
Bon courage à toi
J'essaie dans mon tfe de comprendre pourquoi la prise de sang est angoissant pour une eide. Mais je crois aussi que pour les infirmières qui nous encadrent c'est une sorte de passage.
J'ai pas mal de documents sur la symbolique du sang, mais je sèche un peu, sur la profession infirmière et ses symboles.
Bon courage à toi
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