TFE sur l'éducation pour la santé
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TFE sur l'éducation pour la santé
Bonjour à tous et merci de prendre le temps de me lire
J'ai rédigé ma situation d'appel ainsi que mon questionnement mais je ne suis pas certaine que ce dernier fasse exactement ressortir mon thème,c'est pourquoi j'aurais souhaité avoir quelques conseils...
Je vous mets ma situation ainsi que mon questionnement:
« Interdiction de fumer », « Hôpital sans tabac », « Journée Nationale de lutte contre le tabac »... Nous avons tous, un jour ou l’autre, vu ces autocollants ou ces affiches, sans réellement y prêter attention peut être…
Pour ma part, je fume depuis onze ans ; certains diront que c’est peu et d’autres trop, en ce qui me concerne je pense surtout que c’est désolant… Désolant car depuis que j’ai débuté la formation en soins infirmiers, les informations me parviennent sur un plateau d’argent et je ne fais absolument rien pour les mettre au profit de ma santé…
Je fume à l’institut de formation, je fume en stage… Mes outils de travail sont à la fois la pince Kocher et le chewing-gum à l’eucalyptus afin d’incommoder le moins possible les patients avec mon haleine de cendrier !
Grâce à mon semblant d’haleine mentholée et mes connaissances théoriques, naïvement, je pensais donner le change auprès des patients, mais, tout me trahit : mon teint parfois grisâtre, l’odeur de mes cheveux, la couleur de mon index et mon majeur droit que je justifie généralement par des compresses d’alcool iodé maladroitement manipulées…
Jusqu’au jour où cette illusion m’a rattrapée lors d’un stage en chirurgie.
J’avais à ma charge un patient, Mr B, âgé de 38 ans et atteint d’un cancer de la vessie.
A savoir que la principale cause de ce cancer est le tabac.
Il venait de subir une intervention durant laquelle il était prévu de lui faire une vessie artificielle ; mais, vu l’étendue du cancer, la thérapeutique a été modifiée en per-opératoire : à la place d’une néo-vessie, ce patient a eu une stomie urinaire.
Mr B est remonté dans le service où son épouse l’attendait déjà.
Etant donné qu’il s’agissait du patient que je devais présenter lors de ma mise en situation professionnelle, j’ai entrepris mon recueil de données auprès de Mr B et son épouse.
Puis, au cours de cet entretien, Mr B m’a demandé à quel moment il aurait l’autorisation de sortir pour fumer une cigarette ? Et là, en qualité d’étudiante infirmière forte de ses connaissances, j’ai commencé à expliquer à Mr B qu’il serait préférable qu’il ne fume plus, car le tabac entraîne cancers, problèmes cardio-vasculaires, retard de cicatrisation … toute une batterie d’informations qui fût stoppée nette par une intervention de Mr B :
« Mais mademoiselle, je sais déjà tout ce que vous dites là ! En plus je vous trouve bien mal placée pour me parler de cela alors que vous-même vous fumez ! Vous savez, on voit votre paquet de cigarettes par transparence dans votre poche… ! ».
J’avoue honnêtement que je n’ai pas su quoi répondre si ce n’est utiliser une pointe d’humour sur le thème du « Faîtes ce que je dis mais ne faîtes surtout pas ce que je fais ».
Ma journée de stage terminée je suis rentrée chez moi et j’ai repensé à cette situation qui m’avait, bien malgré moi, mise en porte-à-faux. Un certain nombre d’interrogations me sont apparues avec le recul :
Ma place d’éducatrice de santé était-elle véritablement légitime dans cette situation ?
Aurais-je pu éviter, par plus de connaissances théoriques, éviter de me retrouver en porte-à-faux ?
La formation initiale en soins infirmiers suffit-elle à se positionner en tant qu’éducateur de santé ?
L’éducation pour la santé était-elle seulement une affaire de connaissances théoriques ou impliquait-elle aussi les comportements personnels du soignant susceptibles de crédibiliser sa démarche ?
Emergence du thème
Au regard de mon questionnement, un thème me paraît important :
Les connaissances et les capacités personnelles de l’infirmier(e) en éducation pour la santé.
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Alex

J'ai rédigé ma situation d'appel ainsi que mon questionnement mais je ne suis pas certaine que ce dernier fasse exactement ressortir mon thème,c'est pourquoi j'aurais souhaité avoir quelques conseils...

Je vous mets ma situation ainsi que mon questionnement:
« Interdiction de fumer », « Hôpital sans tabac », « Journée Nationale de lutte contre le tabac »... Nous avons tous, un jour ou l’autre, vu ces autocollants ou ces affiches, sans réellement y prêter attention peut être…
Pour ma part, je fume depuis onze ans ; certains diront que c’est peu et d’autres trop, en ce qui me concerne je pense surtout que c’est désolant… Désolant car depuis que j’ai débuté la formation en soins infirmiers, les informations me parviennent sur un plateau d’argent et je ne fais absolument rien pour les mettre au profit de ma santé…
Je fume à l’institut de formation, je fume en stage… Mes outils de travail sont à la fois la pince Kocher et le chewing-gum à l’eucalyptus afin d’incommoder le moins possible les patients avec mon haleine de cendrier !
Grâce à mon semblant d’haleine mentholée et mes connaissances théoriques, naïvement, je pensais donner le change auprès des patients, mais, tout me trahit : mon teint parfois grisâtre, l’odeur de mes cheveux, la couleur de mon index et mon majeur droit que je justifie généralement par des compresses d’alcool iodé maladroitement manipulées…
Jusqu’au jour où cette illusion m’a rattrapée lors d’un stage en chirurgie.
J’avais à ma charge un patient, Mr B, âgé de 38 ans et atteint d’un cancer de la vessie.
A savoir que la principale cause de ce cancer est le tabac.
Il venait de subir une intervention durant laquelle il était prévu de lui faire une vessie artificielle ; mais, vu l’étendue du cancer, la thérapeutique a été modifiée en per-opératoire : à la place d’une néo-vessie, ce patient a eu une stomie urinaire.
Mr B est remonté dans le service où son épouse l’attendait déjà.
Etant donné qu’il s’agissait du patient que je devais présenter lors de ma mise en situation professionnelle, j’ai entrepris mon recueil de données auprès de Mr B et son épouse.
Puis, au cours de cet entretien, Mr B m’a demandé à quel moment il aurait l’autorisation de sortir pour fumer une cigarette ? Et là, en qualité d’étudiante infirmière forte de ses connaissances, j’ai commencé à expliquer à Mr B qu’il serait préférable qu’il ne fume plus, car le tabac entraîne cancers, problèmes cardio-vasculaires, retard de cicatrisation … toute une batterie d’informations qui fût stoppée nette par une intervention de Mr B :
« Mais mademoiselle, je sais déjà tout ce que vous dites là ! En plus je vous trouve bien mal placée pour me parler de cela alors que vous-même vous fumez ! Vous savez, on voit votre paquet de cigarettes par transparence dans votre poche… ! ».
J’avoue honnêtement que je n’ai pas su quoi répondre si ce n’est utiliser une pointe d’humour sur le thème du « Faîtes ce que je dis mais ne faîtes surtout pas ce que je fais ».
Ma journée de stage terminée je suis rentrée chez moi et j’ai repensé à cette situation qui m’avait, bien malgré moi, mise en porte-à-faux. Un certain nombre d’interrogations me sont apparues avec le recul :




Emergence du thème
Au regard de mon questionnement, un thème me paraît important :

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Alex
Infirmière en congé maternité!!!
salut alex
si je comprends bien ton sujet tu veux développer sur les capacités qu'ont les IDEs à entreprendre une éducation auprés du patient, mais surtout être crédible face a cette éducation et quelle place lui donner?
si c'est le cas, dans ta situation de départ, glisse que le tabac etait un début de questionnement et qu'il ne represente pas une affaire en soit.
par ce que quand on lit ton sujet jusqu'a ton questionnement, on pense que tu veux parler de la relation tabac/hopital et patient/tabac patient/tabac/IDE qui fume
on a du mal a retrouver completement les questions que tu te poses.
ammene ton sujet sur ton questionnement.
si je comprends bien ton sujet tu veux développer sur les capacités qu'ont les IDEs à entreprendre une éducation auprés du patient, mais surtout être crédible face a cette éducation et quelle place lui donner?
si c'est le cas, dans ta situation de départ, glisse que le tabac etait un début de questionnement et qu'il ne represente pas une affaire en soit.
par ce que quand on lit ton sujet jusqu'a ton questionnement, on pense que tu veux parler de la relation tabac/hopital et patient/tabac patient/tabac/IDE qui fume
on a du mal a retrouver completement les questions que tu te poses.
ammene ton sujet sur ton questionnement.
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