Formation douleur
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Formation douleur
Bonjour à tous!
Je suis actuellement élève infirmière et j' effectue mon TFE autour du thème de la prise en charge de la douleur.
J'axe plus particulièrement ma recherche sur le complexité de cette prise en charge lorsqu'il y a des différences culturelles entre soignant et soigné.
J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont suivi une formation sur la douleur, quel en était le contenu et si l'aspect culturel avait été abordé et sous quel angle...
Je vous remercie par avance de votre aide précieuse.
Je suis actuellement élève infirmière et j' effectue mon TFE autour du thème de la prise en charge de la douleur.
J'axe plus particulièrement ma recherche sur le complexité de cette prise en charge lorsqu'il y a des différences culturelles entre soignant et soigné.
J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont suivi une formation sur la douleur, quel en était le contenu et si l'aspect culturel avait été abordé et sous quel angle...
Je vous remercie par avance de votre aide précieuse.
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- Accro
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- Localisation : Nain-fermier dans une grosse quinique
va faire un petit tour par là :
http://www.infirmiers.com/frm/ftopic50601.php
et enfin, peux tu m'expliquer ceci :
merci
http://www.infirmiers.com/frm/ftopic50601.php
et enfin, peux tu m'expliquer ceci :
J'axe plus particulièrement ma recherche sur le complexité de cette prise en charge lorsqu'il y a des différences culturelles entre soignant et soigné.
merci

D.U Plaie et cicatrisation
Cadre Infirmier - Urgences - suisse
Cadre Infirmier - Urgences - suisse
- Frédérique
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Le sens et les moyens de traiter une douleur doivent tenir compte de poids de la culture, c'est-à-dire, l’éducation, les rituels…
Rien qu’en tenant compte de ces facteurs, on peut observer pour une même pathologie (Lumbago), un japonais fonctionner comme un membre actif de la société et un italien multiplier les arrêts maladies, ou même se mettre en incapacité.
6.1 En islam : la douleur est le châtiment qui sera réservé dans l’au-delà aux athées et hypocrites ; les croyants ne connaîtront pas les affres de l’enfer. La douleur est la volonté de Dieu, il ne faut se révolter contre, mais il ne faut pas la provoquer et tout faire pour la combattre.
6.2 Dans la chrétienté : la mort de Jésus sur la croix est un récit de rédemption. Cette douleur infinie est seule capable d’absorber les péchés des hommes. La douleur est pour eux un mode mineur de participation aux souffrances du Christ. Il est dit dans la bible « tu enfanteras dans la douleur ». C’est une façon de se rapprocher de Dieu.
6.3 Pour les judaïques : la douleur est une épreuve infligée par Dieu pour renforcer les hommes ; la religion juive est étrangère à l’ascèse et à la mortification, elle autorise la révolte.
6.4 Pour les bouddhistes : La misère de la vie humaine n’est pas le fait d’une punition des dieux mais de la seule ignorance des hommes. La somme de douleurs affectant un homme est associée, sans ambiguïté, aux conséquences de la faute. La douleur purifie des actions mauvaises accumulées dans d’autres vies. «Toute existence n’est que douleur. Ne vous révoltez pas contre votre condition actuelle car elle est punition du passé» Premier Sermon du Boudha.
http://www.stmi.org.tn/docs/VIII%20cong ... 20pourquoi
Une religion différente par exemple entre un soignant et un soigné et des représentations de la douleur aux antipodes qui peuvent entraîner pas mal d'incompréhension entre les deux partis.
Rien qu’en tenant compte de ces facteurs, on peut observer pour une même pathologie (Lumbago), un japonais fonctionner comme un membre actif de la société et un italien multiplier les arrêts maladies, ou même se mettre en incapacité.
6.1 En islam : la douleur est le châtiment qui sera réservé dans l’au-delà aux athées et hypocrites ; les croyants ne connaîtront pas les affres de l’enfer. La douleur est la volonté de Dieu, il ne faut se révolter contre, mais il ne faut pas la provoquer et tout faire pour la combattre.
6.2 Dans la chrétienté : la mort de Jésus sur la croix est un récit de rédemption. Cette douleur infinie est seule capable d’absorber les péchés des hommes. La douleur est pour eux un mode mineur de participation aux souffrances du Christ. Il est dit dans la bible « tu enfanteras dans la douleur ». C’est une façon de se rapprocher de Dieu.
6.3 Pour les judaïques : la douleur est une épreuve infligée par Dieu pour renforcer les hommes ; la religion juive est étrangère à l’ascèse et à la mortification, elle autorise la révolte.
6.4 Pour les bouddhistes : La misère de la vie humaine n’est pas le fait d’une punition des dieux mais de la seule ignorance des hommes. La somme de douleurs affectant un homme est associée, sans ambiguïté, aux conséquences de la faute. La douleur purifie des actions mauvaises accumulées dans d’autres vies. «Toute existence n’est que douleur. Ne vous révoltez pas contre votre condition actuelle car elle est punition du passé» Premier Sermon du Boudha.
http://www.stmi.org.tn/docs/VIII%20cong ... 20pourquoi
Une religion différente par exemple entre un soignant et un soigné et des représentations de la douleur aux antipodes qui peuvent entraîner pas mal d'incompréhension entre les deux partis.
ciboulettte a écrit :bonjour à tous et merci pour vos réponses!
En fait, Gengis, j'ai du mal m'exprimer dans mon message. Je suis en effet élève infirmière mais je recherche des infirmières diplômées ayant suivi une formation professionnelle sur la douleur.
Alors si quelqu'un pouvait remettre mon message dans le forum des infirmières...Je ne suis pas très douée pour ce genre de manip...
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Merci à tous pour votre aide
Ô mon païs.... ô Toulouse....