psychiatrie: des patients moins satisfaits des soins?
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psychiatrie: des patients moins satisfaits des soins?
voilà, j'ouvre ce sujet suite à une réflexion personelle, que j'aimerais faire partager.
Sur ce forum, dans la vie, on entend pas mal de personnes qui ont eu un proche, ou qui ont directement vécu des soins, des prises en charge de mauvaise qualité en psychiatrie.
J'ai le sentiment que d'autres spécialités sont plus épargnées.
Or, la psychiatrie possède quand même des associations d'anciens patients, et celles ci sont écoutées.
Est ce vraiment une histoire de mauvais soin ou faut il chercher le problème ailleurs?
(je réserve mon avis pour plus tard)
à vous
Sur ce forum, dans la vie, on entend pas mal de personnes qui ont eu un proche, ou qui ont directement vécu des soins, des prises en charge de mauvaise qualité en psychiatrie.
J'ai le sentiment que d'autres spécialités sont plus épargnées.
Or, la psychiatrie possède quand même des associations d'anciens patients, et celles ci sont écoutées.
Est ce vraiment une histoire de mauvais soin ou faut il chercher le problème ailleurs?
(je réserve mon avis pour plus tard)
à vous

- TitFéline
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- Localisation : A Croulay-sous-le-Bouleau
Ton topic ne m'étonne pas
Déjà je tiens à dire que j'estimme beaucoup les soignants en psychiatrie.
Mon histoire vécue me laisse un gout amer quand à une certaine équipe mais c'est tout.
Pour répondre à la problématique de ton post, je te dirais que ma mère n'a aucun conscience de ce qui s'est passé là-bas. Elle n'a aucun avis sur la question...
Moi j'en ai un,c'est facile de dire qu'il y a des associations d'anciens patients mais ces derniers s'en sont sorti hors pour ma mère ce n'est pas le cas. C'est une personne détruite en totalité et qui apprend au fur et à mesure à acquérir de nouveaux repères.
Donc les associations merci bien mais aucune n'a à ma connaissance cherché à nous joindre, et aucune info ne nous a été communiqué par l'équipe durant tout le séjour. La psy j'en parle même pas.
Lors du seul entretien que nous avons eu je me suis efforçée d'être le plus honnête et neutre possible en ayant en tête le seul bien-être de ma mère...Mais elle nous a enfonçé plus qu'autre chose tout simplement pour nous dire qu'en gros elle ne savait pas de quoi ma mère souffrait.
Donc la psy, le seul reproche que je peux lui faire en me basant sur mon expérience c'est le manque d'écoute et d'attention envers les proches.
Mais de ce que j'en ai vu et entendu ce n'est heureusement pas partout le cas...
Voilà maintenant Cèd si tu as des griefs à mon égard signale-le moi en mp et on pourra alors s'expliqué.

Déjà je tiens à dire que j'estimme beaucoup les soignants en psychiatrie.
Mon histoire vécue me laisse un gout amer quand à une certaine équipe mais c'est tout.
Pour répondre à la problématique de ton post, je te dirais que ma mère n'a aucun conscience de ce qui s'est passé là-bas. Elle n'a aucun avis sur la question...
Moi j'en ai un,c'est facile de dire qu'il y a des associations d'anciens patients mais ces derniers s'en sont sorti hors pour ma mère ce n'est pas le cas. C'est une personne détruite en totalité et qui apprend au fur et à mesure à acquérir de nouveaux repères.
Donc les associations merci bien mais aucune n'a à ma connaissance cherché à nous joindre, et aucune info ne nous a été communiqué par l'équipe durant tout le séjour. La psy j'en parle même pas.
Lors du seul entretien que nous avons eu je me suis efforçée d'être le plus honnête et neutre possible en ayant en tête le seul bien-être de ma mère...Mais elle nous a enfonçé plus qu'autre chose tout simplement pour nous dire qu'en gros elle ne savait pas de quoi ma mère souffrait.
Donc la psy, le seul reproche que je peux lui faire en me basant sur mon expérience c'est le manque d'écoute et d'attention envers les proches.
Mais de ce que j'en ai vu et entendu ce n'est heureusement pas partout le cas...
Voilà maintenant Cèd si tu as des griefs à mon égard signale-le moi en mp et on pourra alors s'expliqué.
- ESI Rentrée Février Promo 2007-2010 CHU Grenoble !!!
- En 2e année !!!!
- ChériChéri champion de ma vie
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- TitFéline
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Peut-être parce que la psychiatrie ne se voit pas comme une jambe dans le platre par exemple. Elle fait encore si peur, je l'ai vu quand c'est arrivé que les gens prenaient rapidement leur distance, et il y a un sentiment de honte et de culpabilité.
Le fait d'être tout seul aussi fait que la seule chose qui te rattache à ton proche malade de psy c'est l'équipe. Elle devient ton principal contact avec le proche et donc tu ne lui épargnes rien. Je pense que c'est humain, c'est dur d'être détaché du proche malade et de la situation car à un moment tu en viens à te poser la question suivante : Vais-je devenir pareille ??
Lorsque ton proche se casse la jambe, tu vas le voir à l'hopital, tout le monde te fais des sourires, on ne te reproche rien et tu sais que dans peu de temps ton proche récupèrera de sa jambe et tout reviendra comme avant.
Hors en psy ce n'est pas le cas n'est-ce pas ? Tu es seul, tu te sens coupable et parfois on fait tout pour que tu le ressentes ( j'ai dit parfois), et tu as peur !!! Peur de ne pas parvenir à récupérer ton proche dans l'état qu'il était avant d'être malade...Et c'est l'engrenage...
Il y a aussi ( je l'ai ressenti donc je le livre) l'impuissance : tu ne peux pas ou difficilement aider ce proche donc ton sentiment d'inutilité s'ajoute à ta culpabilité,ton impuissance, ta peine de voir le proche dans cet état inconnu pour toi...
Voilà pourquoi la psy est si compliqué et qu'elle est aussi fréquement attaqué : on ne soigne pas une dépression comme on soigne une jambe cassée. Un os est quasi identique d'un être à l'autre mais c'est loin d'être le cas pour le cerveau...
Donc mélange tout ça et tu obtiens sans doute des réactions comme la mienne d'avoir fait confiance et de s'être sentie trahie...(Même si ce n'est pas forcément le cas)
Le fait d'être tout seul aussi fait que la seule chose qui te rattache à ton proche malade de psy c'est l'équipe. Elle devient ton principal contact avec le proche et donc tu ne lui épargnes rien. Je pense que c'est humain, c'est dur d'être détaché du proche malade et de la situation car à un moment tu en viens à te poser la question suivante : Vais-je devenir pareille ??
Lorsque ton proche se casse la jambe, tu vas le voir à l'hopital, tout le monde te fais des sourires, on ne te reproche rien et tu sais que dans peu de temps ton proche récupèrera de sa jambe et tout reviendra comme avant.
Hors en psy ce n'est pas le cas n'est-ce pas ? Tu es seul, tu te sens coupable et parfois on fait tout pour que tu le ressentes ( j'ai dit parfois), et tu as peur !!! Peur de ne pas parvenir à récupérer ton proche dans l'état qu'il était avant d'être malade...Et c'est l'engrenage...
Il y a aussi ( je l'ai ressenti donc je le livre) l'impuissance : tu ne peux pas ou difficilement aider ce proche donc ton sentiment d'inutilité s'ajoute à ta culpabilité,ton impuissance, ta peine de voir le proche dans cet état inconnu pour toi...
Voilà pourquoi la psy est si compliqué et qu'elle est aussi fréquement attaqué : on ne soigne pas une dépression comme on soigne une jambe cassée. Un os est quasi identique d'un être à l'autre mais c'est loin d'être le cas pour le cerveau...
Donc mélange tout ça et tu obtiens sans doute des réactions comme la mienne d'avoir fait confiance et de s'être sentie trahie...(Même si ce n'est pas forcément le cas)
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alors, maintenant qu'il y a déjà eu quelques réponses, je me lance dans mes idées:
- primo, on reste patient de psychiatrie durant un long moment, ce qui n'est pas le cas dans toutes les spécialités, voilà pourquoi on ne peut pas oublier.
- je trouve un mécanisme semblable à celui des nombreux couples qui se forment dans les unités d'entrant en psychiatrie: pendant que je vis celà, je ne suis plus face à mon problème, idem, pendant que je me bat contre tel ou tel dysfonctionnement, je ne suis plus face à ma patho, à mes angoisses. Tout simplement un mécanisme de défense.
- La société, toujours très liée à la psy, joue aussi son rôle. Elle oblige un peu le malade à se comporter comme s'il était incarceré. Et comme il n'y a que des innocents en prison...
- L'historique de la psy est encore dans l'inconscient collectif, ce qui entraine quelques fantasmes...je n'ai encore pas vu un patient avec un entonnoir sur la tete ni des soignants ne méritant pas ce nom.
voilà un premier jet
- primo, on reste patient de psychiatrie durant un long moment, ce qui n'est pas le cas dans toutes les spécialités, voilà pourquoi on ne peut pas oublier.
- je trouve un mécanisme semblable à celui des nombreux couples qui se forment dans les unités d'entrant en psychiatrie: pendant que je vis celà, je ne suis plus face à mon problème, idem, pendant que je me bat contre tel ou tel dysfonctionnement, je ne suis plus face à ma patho, à mes angoisses. Tout simplement un mécanisme de défense.
- La société, toujours très liée à la psy, joue aussi son rôle. Elle oblige un peu le malade à se comporter comme s'il était incarceré. Et comme il n'y a que des innocents en prison...
- L'historique de la psy est encore dans l'inconscient collectif, ce qui entraine quelques fantasmes...je n'ai encore pas vu un patient avec un entonnoir sur la tete ni des soignants ne méritant pas ce nom.
voilà un premier jet
cedr1c a écrit :je n'ai encore pas vu un patient avec un entonnoir sur la tete ni des soignants ne méritant pas ce nom.
Ce n'est pas parce que tu n'en as pas vu qu'il n'y en a pas !!!!!
Loin de là...

Un AS qui refuse de faire descendre un patient prendre l'air parce qu'il dit "etre trop occupé"...certes.. concevable mais inadmissible qd juste après il s'asseoit et lit le journal dans son coin.
Ce n'est qu'un exemple. Je ne veux pas généraliser mais c'est véridique. Point. Les mauvais soignants existent aussi !
Heureusement qu'il y a plus de personnes compétentes qd même...
Breizh' a écrit :Ce n'est qu'un exemple. Je ne veux pas généraliser mais c'est véridique. Point. Les mauvais soignants existent aussi !
Heureusement qu'il y a plus de personnes compétentes qd même...
Plus sérieusement, chaque soignant peut être mauvais un jour ou l'autre. Y'a pas que le facteur professionnel qui rentre en jeu quand on va travailler le matin. Chacun a ses soucis personnels / professionnels (et ça, c'est pas ça qui manque dans ce qu'on fait... surtout quand on voit le peu de considération qu'on a de la part de nos "supérieurs"), ou n'a tout simplement pas du tout la tête à ce qu'il fait. Ce qui amène le soignant à faire son travail mais pas plus.
Ca ne vous arrive jamais de vous dire "bon ça me fait chier aujourd'hui je fais mon tour et je me pose" ?
Boarf... On est pas tous des surhommes. Bon ceci dit, c'est sûr que par moment on croise des partisants du moindre effort qui trouvent toutes les combines pour rien faire. Ceux là en général je les lâche pas.
Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs
si j'ai choisi de viser cet AS, c'est parce qu'il n'y a pas eu que cela...mais bon..
Pour ce patient, cet AS a été un mauvais soignant, pour le patient d'à côté, il est certainement un bon professionnel.
Les soignants ne sont que des humains... avec leurs qualités et leurs défauts.
Et franchement le coup du café/médocs, ça m'fait bien rire !...
Pour ce patient, cet AS a été un mauvais soignant, pour le patient d'à côté, il est certainement un bon professionnel.
Les soignants ne sont que des humains... avec leurs qualités et leurs défauts.
Et franchement le coup du café/médocs, ça m'fait bien rire !...

pour l'histoire du mauvais soignant, Durden a répondu dans le sens de ma phrase.
On n'est pas un bon ou un mauvais. On peut se louper dans une prise en charge, dans une relation à la famille (ou je n'ose pas faire le premier pas, ou autre chose), comme une infirmière en traumato va s'y reprendre à deux fois pour me monter un cathé.
En tout cas, y'a encore du chemin à faire... (mode désillusions du soir)
On n'est pas un bon ou un mauvais. On peut se louper dans une prise en charge, dans une relation à la famille (ou je n'ose pas faire le premier pas, ou autre chose), comme une infirmière en traumato va s'y reprendre à deux fois pour me monter un cathé.
En tout cas, y'a encore du chemin à faire... (mode désillusions du soir)
Interessant.
J'ai l'impression d'être parfois un OVNI en psy. Je dis quand je ne sais pas. Je dis ne pas faire de miracles. Je dis à mes collègues lorsque je ne peux pas encaisser un patient (prise en charge impossible). J'attappe certains patients dans mes bras lorsque je les sens "mal". Je les vouvoient tous, mais j'en appele certains par leur prénom. Lorsqu'il me demandent de mes nouvelles je leur dis. Ca m'arrive de leur arler de ma fille lorsqu'on me demande. Je leur dis "a dans 15 jours" lorsque je pars en vacances. Je plaisante avec eux (des fois fou rire général). Etc...
Ceci ne fait pas de moi un super soignant mais juste un être humain, et je pense que c'est cela qui fait de moi un soignant tout simplement. Je traite mes patients a mon égal, ce qu'ils sont.
J'ai tout de même l'impression que mes collègues font globalement de même, ce qui fait que nous n'avons pas de plaintes de leur part. Il existe chez nous une association assez puissante l'UNAFAM (
http://www.unafam.org/) qui peut parfaitement vérifier notre travail et nos actions. Il existe un groupe de reflexion ("le Funambule"-Réal
) soignants/patients). Une feuille d'évaluation des soins recus est remise a la sortie de chaque patient.
Pourquoi y a t'il des plaintes de la part des patients?
-De l'évolution de la société, la psy suit simplement le mouvement.
-De la rancoeur des familles devant la dégradation inhérente à la psychose. On ne guéris pas de la psychose et même une BDA laisse des traces!
-Devant l'incompréhension des soins (pourquoi/dans quel but?)
-Le combat comportementalisme (labo)/psychanalyse, les labos affirmant que la psy est une arnaque. C'est ignorer la différence entre les "asiles" d'hier et les CH d'aujourd'hui.
-L'impuissance et la culpabilité des familles (voire des patients)-déjà évoqués.
-La montée de certaines prises en charges "fumeuses"(scientologues par ex) qui stigmatisent le travail en psy.
-La psy qui se complait un peu dans l'opacité, nos pratiques étant toujours à la limite de la loi.
Enfin je répondrais sur les effets secondaires des neuroleptiques:
1)le soignant qui donne le cachet a autant d'importance que le cachet lui même
2)Bizarrement on se plaint moins des effets secondaires des médocs dans le soin "somatique" parce que toujours vécu comme inévitable. Alors que "hein...dans une psychose on peut s'en sortir seul". Je crois qu'on oublie les antichambres de l'enfer qu'étaient les asiles sans les neuroleptiques.
L'homme oublie.
J'ai l'impression d'être parfois un OVNI en psy. Je dis quand je ne sais pas. Je dis ne pas faire de miracles. Je dis à mes collègues lorsque je ne peux pas encaisser un patient (prise en charge impossible). J'attappe certains patients dans mes bras lorsque je les sens "mal". Je les vouvoient tous, mais j'en appele certains par leur prénom. Lorsqu'il me demandent de mes nouvelles je leur dis. Ca m'arrive de leur arler de ma fille lorsqu'on me demande. Je leur dis "a dans 15 jours" lorsque je pars en vacances. Je plaisante avec eux (des fois fou rire général). Etc...
Ceci ne fait pas de moi un super soignant mais juste un être humain, et je pense que c'est cela qui fait de moi un soignant tout simplement. Je traite mes patients a mon égal, ce qu'ils sont.
J'ai tout de même l'impression que mes collègues font globalement de même, ce qui fait que nous n'avons pas de plaintes de leur part. Il existe chez nous une association assez puissante l'UNAFAM (


Pourquoi y a t'il des plaintes de la part des patients?
-De l'évolution de la société, la psy suit simplement le mouvement.
-De la rancoeur des familles devant la dégradation inhérente à la psychose. On ne guéris pas de la psychose et même une BDA laisse des traces!
-Devant l'incompréhension des soins (pourquoi/dans quel but?)
-Le combat comportementalisme (labo)/psychanalyse, les labos affirmant que la psy est une arnaque. C'est ignorer la différence entre les "asiles" d'hier et les CH d'aujourd'hui.
-L'impuissance et la culpabilité des familles (voire des patients)-déjà évoqués.
-La montée de certaines prises en charges "fumeuses"(scientologues par ex) qui stigmatisent le travail en psy.
-La psy qui se complait un peu dans l'opacité, nos pratiques étant toujours à la limite de la loi.
Enfin je répondrais sur les effets secondaires des neuroleptiques:
1)le soignant qui donne le cachet a autant d'importance que le cachet lui même
2)Bizarrement on se plaint moins des effets secondaires des médocs dans le soin "somatique" parce que toujours vécu comme inévitable. Alors que "hein...dans une psychose on peut s'en sortir seul". Je crois qu'on oublie les antichambres de l'enfer qu'étaient les asiles sans les neuroleptiques.
L'homme oublie.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Bonjour (je profite de ce que je suis en vacances pour m'intéresser à mon dada : la psy !)
Cédric : je n'ai pas très bien compris ton deuxième argument. Tu veux dire qu'en vouloir aux soignants ou aux infirmiers permet de s'éloigner pour un moment de ses troubles psychiques ? Peut-être.
TitFéline : je pense que quand on est hospitalisé contre son gré et qu'on ne veut pas se soigner, ni voir de psychologue et qu'on a juste des idées noires en tête, les infirmiers et médecins ne savent pas trop quoi faire et sont réduits à faire du gardiennage plutôt qu'autre chose. Protéger contre soi-même. Il manque souvent une véritable dimension projet de soins adapté à chaque patient. Les soignants suivent le mouvement et l'évolution du patient mais ne l'initient pas.
Argrath : je pense que les soignants font souvent au mieux des moyens dont ils disposent. Mais certains sont plus décontractés que d'autres, peut-être plus habitués à la misère humaine. Mais il y a quand même un problème de diagnostic en psy, trop aléatoire et basé juste sur la parole (qui fait fi de l'environnement de la personne, de ses moyens sociaux, financiers pour se sortir d'une situation). Donc il y a des HO ou HDT trop sévères. Si quelqu'un veut éviter l'HDT pour se suicider, il n'a qu'à accepter bien sagement l'hospitalisation et se tenir tranquille, pour remettre ses funestes projets à plus tard (faire la comédie quoi !)
Cédric : je n'ai pas très bien compris ton deuxième argument. Tu veux dire qu'en vouloir aux soignants ou aux infirmiers permet de s'éloigner pour un moment de ses troubles psychiques ? Peut-être.
TitFéline : je pense que quand on est hospitalisé contre son gré et qu'on ne veut pas se soigner, ni voir de psychologue et qu'on a juste des idées noires en tête, les infirmiers et médecins ne savent pas trop quoi faire et sont réduits à faire du gardiennage plutôt qu'autre chose. Protéger contre soi-même. Il manque souvent une véritable dimension projet de soins adapté à chaque patient. Les soignants suivent le mouvement et l'évolution du patient mais ne l'initient pas.
Argrath : je pense que les soignants font souvent au mieux des moyens dont ils disposent. Mais certains sont plus décontractés que d'autres, peut-être plus habitués à la misère humaine. Mais il y a quand même un problème de diagnostic en psy, trop aléatoire et basé juste sur la parole (qui fait fi de l'environnement de la personne, de ses moyens sociaux, financiers pour se sortir d'une situation). Donc il y a des HO ou HDT trop sévères. Si quelqu'un veut éviter l'HDT pour se suicider, il n'a qu'à accepter bien sagement l'hospitalisation et se tenir tranquille, pour remettre ses funestes projets à plus tard (faire la comédie quoi !)