TFE : relation de confiance IDE / enfant autiste
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
-
- Messages : 2
- Inscription : 05 janv. 2008 17:09
TFE : relation de confiance IDE / enfant autiste
Bonjour, je m'appelle sabine, et j'aurai besoin de votre aide (IDE) pour répondre à des questions dans le cadre de mon tfe sur la relation de confiance entre l'IDE et un enfant autiste lorsque celle ci l'accompagne lors d'un soin/consultation.
Je vous remercie par avance de votre aide.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je vous remercie par avance de votre aide.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par tite.angel le 06 janv. 2008 11:49, modifié 2 fois.
En lisant un peu plus la charte, tu peux voir que l'on conseille de donner un titre explicite, sans les Help, Urgent, etc. Tu aurais peut être déjà eu des réponses.
Ensuite, détailler un peu plus son cheminement (situation de départ, concepts et évolution de ta réflexion) donne envie à l'autre d'aider.
Enfin, il est fortement déconseillé de laisser son adresse mail sur le forum;
Tu peux cliquer sur éditer, en haut à droite de l'encadré de ton message, pour changer tout ça.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ensuite, détailler un peu plus son cheminement (situation de départ, concepts et évolution de ta réflexion) donne envie à l'autre d'aider.
Enfin, il est fortement déconseillé de laisser son adresse mail sur le forum;
Tu peux cliquer sur éditer, en haut à droite de l'encadré de ton message, pour changer tout ça.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-
- Messages : 2
- Inscription : 05 janv. 2008 17:09
tfe relation de confiance
Alors en fait, ma question de départ était : "etait il possible d'instaurer une relation de confiace entre l'ide et un enfant autiste lorsque celle ci le rencontré pour un soin a l'hôpital (exemple dans ma situation c'était pour une suture aux urgences)?
Or en faisant mes recherches et donc mon cadre conceptuel, je me suis rendue compte qu'une relation de confiance avec un enfant autiste était favorisée par la multiplication des contacts, car elle s'établie au long terme car l'ide doit connaître l'enfant et inversement.
De ce fait, avec l'accord de mon référent je suis patie sur une nouvelle question où nous partons du principe que l'enfant fréquente un établisement spécialisé (hôpital de jour, IME...): "dans le cadre d'une relation de confiance entre l'IDE et un enfant autiste et ses parents, quel est le rôle de l'IDE référente lorsqu'elle accompagne un enfant autiste pour un soin non invasif en milieu hospitalier/consultation
Voilà j'espère que j'ai été assez explicite
Du coup je me demandais si une ou des IDE travaillant en pédopsychiatrie pourrait m'aider en répondant à qq questions
Je vous remerci par avance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Or en faisant mes recherches et donc mon cadre conceptuel, je me suis rendue compte qu'une relation de confiance avec un enfant autiste était favorisée par la multiplication des contacts, car elle s'établie au long terme car l'ide doit connaître l'enfant et inversement.
De ce fait, avec l'accord de mon référent je suis patie sur une nouvelle question où nous partons du principe que l'enfant fréquente un établisement spécialisé (hôpital de jour, IME...): "dans le cadre d'une relation de confiance entre l'IDE et un enfant autiste et ses parents, quel est le rôle de l'IDE référente lorsqu'elle accompagne un enfant autiste pour un soin non invasif en milieu hospitalier/consultation
Voilà j'espère que j'ai été assez explicite
Du coup je me demandais si une ou des IDE travaillant en pédopsychiatrie pourrait m'aider en répondant à qq questions
Je vous remerci par avance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: tfe relation de confiance IDE / enfant autiste
Le sujet date un peu mais la question est intéressante.
Je dirais qu'il y a autant d'autismes différents que de personnes autistes, l'autisme est un spectre qui s'étend de la "normalité" jusqu'à un strict centrage sur des préoccupation non sociales prohibant l'accès à la socialisation.
L'établissement d'une relation de confiance se fera différemment si vous avez à prendre en charge une personne autiste de haut-niveau, ou de Kanner, voir même entre deux personnes du même neurotypage.
Je pense que comme pour toute personne, avoir quelque chose en quoi la personne puisse investir de l'affect fonctionne très bien également avec les personnes en état d'autisme. Là où les personnes non autistes investissent leur affect dans les stéréotypies relationnelles sociales (les regards, les sourires, les contacts physiques etc), les personnes autistes elles investissent leur affect dans des objets originaux, les voix, les formes, les couleurs, ça peut-être tout et n'importe quoi, si vous portez un objet brillant, ou qui tourne, le timbre de votre voix, votre odeur etc.
Ensuite dans la mesure où la communication non-verbale est parfois difficilement comprise par la personne autiste, moins vous la maitriserez, plus cela parasitera sa compréhension de votre comportement, et plus il sera désorienté.
Un point qui me parait essentiel, mais difficile à appréhender, et à gérer, se sont les spécificités perceptives de la personne.
Dans l'exemple de la suture, si le patient présente des réassurances de type sensorimotrices, du handflapping ou des balancements, si l'on tente de réduire cela alors on réduira de concert les émotions positives ressenties par les sensations de mouvement, et l'anxiété de la personne augmentera d'autant.
Autre facteur à prendre en compte, c'est la douleur. Les originalités perceptives de certaines personnes autistes peuvent les conduire à éprouver de la douleur à des stimuli non algiques pour autrui, certains son par exemple, certains contacts, certaines luminosités ou en deçà de la douleur, des stimuli qui peuvent augmenter l'anxiété de la personne, comme les regards, les mouvements brusques, les contacts physiques, les phrases équivoques, decontextualisées etc Celà peut être de tous ordres, cela pose une difficulté en effet pour établir une relation de confiance.
Néanmoins, et c'est là un avantage notable par rapport aux personnes non-autistes, afin d'établir une relation de confiance, je dirais que la méfiance est une chose que l'on apprend beaucoup par la société.
Il y a une méfiance naturelle, en terme de protection etc, mais les personnes autistes font souvent confiance facilement, ce qui d'ailleurs peut les mettre dans des situations périlleuses d'abus. Tout dépend encore une fois de la personne.
Quoi qu'il en soit, j'admets que recevoir un patient autiste que l'on ne connait pas pour un soin ponctuel, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple!
J'espère que votre TFE s'est bien passé!
bon courage!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je dirais qu'il y a autant d'autismes différents que de personnes autistes, l'autisme est un spectre qui s'étend de la "normalité" jusqu'à un strict centrage sur des préoccupation non sociales prohibant l'accès à la socialisation.
L'établissement d'une relation de confiance se fera différemment si vous avez à prendre en charge une personne autiste de haut-niveau, ou de Kanner, voir même entre deux personnes du même neurotypage.
Je pense que comme pour toute personne, avoir quelque chose en quoi la personne puisse investir de l'affect fonctionne très bien également avec les personnes en état d'autisme. Là où les personnes non autistes investissent leur affect dans les stéréotypies relationnelles sociales (les regards, les sourires, les contacts physiques etc), les personnes autistes elles investissent leur affect dans des objets originaux, les voix, les formes, les couleurs, ça peut-être tout et n'importe quoi, si vous portez un objet brillant, ou qui tourne, le timbre de votre voix, votre odeur etc.
Ensuite dans la mesure où la communication non-verbale est parfois difficilement comprise par la personne autiste, moins vous la maitriserez, plus cela parasitera sa compréhension de votre comportement, et plus il sera désorienté.
Un point qui me parait essentiel, mais difficile à appréhender, et à gérer, se sont les spécificités perceptives de la personne.
Dans l'exemple de la suture, si le patient présente des réassurances de type sensorimotrices, du handflapping ou des balancements, si l'on tente de réduire cela alors on réduira de concert les émotions positives ressenties par les sensations de mouvement, et l'anxiété de la personne augmentera d'autant.
Autre facteur à prendre en compte, c'est la douleur. Les originalités perceptives de certaines personnes autistes peuvent les conduire à éprouver de la douleur à des stimuli non algiques pour autrui, certains son par exemple, certains contacts, certaines luminosités ou en deçà de la douleur, des stimuli qui peuvent augmenter l'anxiété de la personne, comme les regards, les mouvements brusques, les contacts physiques, les phrases équivoques, decontextualisées etc Celà peut être de tous ordres, cela pose une difficulté en effet pour établir une relation de confiance.
Néanmoins, et c'est là un avantage notable par rapport aux personnes non-autistes, afin d'établir une relation de confiance, je dirais que la méfiance est une chose que l'on apprend beaucoup par la société.
Il y a une méfiance naturelle, en terme de protection etc, mais les personnes autistes font souvent confiance facilement, ce qui d'ailleurs peut les mettre dans des situations périlleuses d'abus. Tout dépend encore une fois de la personne.
Quoi qu'il en soit, j'admets que recevoir un patient autiste que l'on ne connait pas pour un soin ponctuel, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple!
J'espère que votre TFE s'est bien passé!
bon courage!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.