inaptitude définitive et devenir ?!
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inaptitude définitive et devenir ?!
Bonjour,
Je suis infirmière de secteur psychiatrique depuis le 1er juillet 1987.
En septembre 1999, j'ai eu une petite fille décédée 3 mois plus tard. Je n'ai pas repris mon activité au 1er février 2000 compte tenu de l'épreuve à vivre sans pour autant avoir demandé de congé maladie pour dépression.
Je suis restée presque 9 mois en congé maladie ordinaire pour repartir ensuite en congé maternité. 1 fille née en janvier 2001.
Pas de reprise en mai 2001 pour nouvelle grossesse ( soient presque 7 mois de congé maladie ordinaire). 1 fils né en janvier 2002.
Idem pour la reprise début juin 2002: nouvelle grossesse. 9 mois et demi de CMO. 1 fils né en mars 2003.
Les choses ont commencé à se dégrader à partir de là; pour résumer, j'ai réalisé que ces maternités successives tentaient d'éluder mon travail de deuil. Donc j'ai démarré une thérapie qui m'a amenée à décompenser une dépression.
En juillet 2003, ne pouvant reprendre ma difficile activité, mon médecin a fait une demande de maladie longue durée quelques mois après. L'expertise d'avril 2004 a conclu qu'il me fallait 18 mois de congé longue durée. Ce congé s'est limité à 16 mois et demi car une nouvelle maternité est survenue. 1 fils né en février 2005.
Mon problème de dépression étant récurant ( aggravé par un déménagement suite à mutation professionnelle de mon époux à 750 kilomètres de mon lieu de travail), une nouvelle demande a été faite et j'ai été placée cette fois ci en congé longue maladie de juin 2005 à mars 2007...début d'un nouveau congé maternité.
En septembre 2007, je n'ai pas repris mon activité professionnelle une fois de plus. Nouvelle demande de congé longue durée. Expertise faite le 3 juin; le psychiatre m'ayant vue a conclu que 6 mois de prolongation en CLD était nécessaire compte tenu de la fragilité de mon état psychologique malgré l'amélioration due à la nouvelle thérapie entreprise.
J'ai appris la semaine passée par l'assistante sociale du personnel que le comité médical a décidé le 10 juillet dernier que je serai en congé maladie ordinaire jusqu'au 15 septembre et qu'après je serai mise en position d'inaptitude définitive.
Je me pose une question fondamentale à laquelle vous pourrez peut être apporter une réponse.
Pour mon CLD, au bout de 6 mois, mon employeur m'avait demandé si je voulais une prolongation en congé maladie ordinaire ou CLM ou CLD.
Pour mon CLM, il en a été de même il y a 2 ans.
Or cette année, j'ai reçu en mars un courrier m'informant que je devais passer devant un médecin expert pour une prolongation de mon CMO MAIS on ne m'a pas demandé si je souhaitais "autre chose"; de ce fait, le comité médical a statué sur une demande de CMO même si le médecin expert demandait un CLD ainsi que mon médecin traitant.
Puis je contester ce qui s'en est suivi en argumentant que mon employeur ne m'a pas laissé le choix ou informée du fait que je devais choisir entre 2 types d'arrêt maladie ?
Là je m'étonne car elle évoque une disponibilité d'office pour raison de santé pendant une durée indéterminée mais courte à compter du 15 septembre, le temps que je sois placée en retraite pour invalidité mais parallèlement, j'apprends que la commission de réforme peut refuser cette retraite pour invalidité ????. L'assistante sociale me conseille de prendre ma retraite pour 15 ans et + de service ayant plus de 3 enfants à charge et d'en faire la demande avant septembre car cette retraite va sans doute être supprimée.... ( me pousse t'elle vers la sortie mine de rien ?) MAIS je suis très inquiète car la baisse de ressources serait ingérable. De plus, selon elle, les périodes de CLD et CLM ne seraient pas prises en compte dans le calcul de ma retraite; cela semble aberrant, non ? Je pense bien avoir cotisé à la CNRCAL durant ces périodes pourtant !.....
Je m'étonne que l'on me "jette" ainsi sans me proposer de reclassement. Toujours selon l'assistante sociale du personnel de l'établissement hospitalier dont je dépends, il y a X demandes en attente de reclassement et donc sous entendu qu'il y a peu de chances que j'obtienne quoi que ce soit...Peut être une place d'aide soignante mais là je reconnais que je ne suis pas "enthousiaste" car il me semble que je "vais à reculons"....
Alors si je reconnais ne plus être à ma place en psychiatrie, je pense que je peux encore exercer une activité ( reste à définir laquelle mais on m'a toujours refusé un bilan de compétences du fait que j'étais en arrêt maladie ! Car si j'ai le moral souvent en berne, je réagis ponctuellement et cherche à m'en sortir. C'est retravailler en psychiatrie qui me fait peur, pas retravailler !)
L'assistante sociale dit que je peux contester cette décision mais qu'il faudra des mois pour que le comité médical supérieur statue et selon elle peu de chances que la décision soit annulée. Que vais je devenir si cela prend un an comme elle l'affirme ? De plus, ne peut on pas ,après étude de mes compétences, me proposer une formation et un nouveau poste ?
J'espère que vous pourrez m'aider car cette situation est oppressante et tend à anéantir les progrès faits du point de vue de mon moral. Je me sens comme bonne à rien mais aussi spoliée.
Je sais que je pose beaucoup de questions mais je ne sais pas à qui m'adresser.Merci de me dire quels sont mes droits.
Je suis infirmière de secteur psychiatrique depuis le 1er juillet 1987.
En septembre 1999, j'ai eu une petite fille décédée 3 mois plus tard. Je n'ai pas repris mon activité au 1er février 2000 compte tenu de l'épreuve à vivre sans pour autant avoir demandé de congé maladie pour dépression.
Je suis restée presque 9 mois en congé maladie ordinaire pour repartir ensuite en congé maternité. 1 fille née en janvier 2001.
Pas de reprise en mai 2001 pour nouvelle grossesse ( soient presque 7 mois de congé maladie ordinaire). 1 fils né en janvier 2002.
Idem pour la reprise début juin 2002: nouvelle grossesse. 9 mois et demi de CMO. 1 fils né en mars 2003.
Les choses ont commencé à se dégrader à partir de là; pour résumer, j'ai réalisé que ces maternités successives tentaient d'éluder mon travail de deuil. Donc j'ai démarré une thérapie qui m'a amenée à décompenser une dépression.
En juillet 2003, ne pouvant reprendre ma difficile activité, mon médecin a fait une demande de maladie longue durée quelques mois après. L'expertise d'avril 2004 a conclu qu'il me fallait 18 mois de congé longue durée. Ce congé s'est limité à 16 mois et demi car une nouvelle maternité est survenue. 1 fils né en février 2005.
Mon problème de dépression étant récurant ( aggravé par un déménagement suite à mutation professionnelle de mon époux à 750 kilomètres de mon lieu de travail), une nouvelle demande a été faite et j'ai été placée cette fois ci en congé longue maladie de juin 2005 à mars 2007...début d'un nouveau congé maternité.
En septembre 2007, je n'ai pas repris mon activité professionnelle une fois de plus. Nouvelle demande de congé longue durée. Expertise faite le 3 juin; le psychiatre m'ayant vue a conclu que 6 mois de prolongation en CLD était nécessaire compte tenu de la fragilité de mon état psychologique malgré l'amélioration due à la nouvelle thérapie entreprise.
J'ai appris la semaine passée par l'assistante sociale du personnel que le comité médical a décidé le 10 juillet dernier que je serai en congé maladie ordinaire jusqu'au 15 septembre et qu'après je serai mise en position d'inaptitude définitive.
Je me pose une question fondamentale à laquelle vous pourrez peut être apporter une réponse.
Pour mon CLD, au bout de 6 mois, mon employeur m'avait demandé si je voulais une prolongation en congé maladie ordinaire ou CLM ou CLD.
Pour mon CLM, il en a été de même il y a 2 ans.
Or cette année, j'ai reçu en mars un courrier m'informant que je devais passer devant un médecin expert pour une prolongation de mon CMO MAIS on ne m'a pas demandé si je souhaitais "autre chose"; de ce fait, le comité médical a statué sur une demande de CMO même si le médecin expert demandait un CLD ainsi que mon médecin traitant.
Puis je contester ce qui s'en est suivi en argumentant que mon employeur ne m'a pas laissé le choix ou informée du fait que je devais choisir entre 2 types d'arrêt maladie ?
Là je m'étonne car elle évoque une disponibilité d'office pour raison de santé pendant une durée indéterminée mais courte à compter du 15 septembre, le temps que je sois placée en retraite pour invalidité mais parallèlement, j'apprends que la commission de réforme peut refuser cette retraite pour invalidité ????. L'assistante sociale me conseille de prendre ma retraite pour 15 ans et + de service ayant plus de 3 enfants à charge et d'en faire la demande avant septembre car cette retraite va sans doute être supprimée.... ( me pousse t'elle vers la sortie mine de rien ?) MAIS je suis très inquiète car la baisse de ressources serait ingérable. De plus, selon elle, les périodes de CLD et CLM ne seraient pas prises en compte dans le calcul de ma retraite; cela semble aberrant, non ? Je pense bien avoir cotisé à la CNRCAL durant ces périodes pourtant !.....
Je m'étonne que l'on me "jette" ainsi sans me proposer de reclassement. Toujours selon l'assistante sociale du personnel de l'établissement hospitalier dont je dépends, il y a X demandes en attente de reclassement et donc sous entendu qu'il y a peu de chances que j'obtienne quoi que ce soit...Peut être une place d'aide soignante mais là je reconnais que je ne suis pas "enthousiaste" car il me semble que je "vais à reculons"....
Alors si je reconnais ne plus être à ma place en psychiatrie, je pense que je peux encore exercer une activité ( reste à définir laquelle mais on m'a toujours refusé un bilan de compétences du fait que j'étais en arrêt maladie ! Car si j'ai le moral souvent en berne, je réagis ponctuellement et cherche à m'en sortir. C'est retravailler en psychiatrie qui me fait peur, pas retravailler !)
L'assistante sociale dit que je peux contester cette décision mais qu'il faudra des mois pour que le comité médical supérieur statue et selon elle peu de chances que la décision soit annulée. Que vais je devenir si cela prend un an comme elle l'affirme ? De plus, ne peut on pas ,après étude de mes compétences, me proposer une formation et un nouveau poste ?
J'espère que vous pourrez m'aider car cette situation est oppressante et tend à anéantir les progrès faits du point de vue de mon moral. Je me sens comme bonne à rien mais aussi spoliée.
Je sais que je pose beaucoup de questions mais je ne sais pas à qui m'adresser.Merci de me dire quels sont mes droits.
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Votre situation me semble bien compliquée.
Je pense que vous devriez contacter un délégué syndical local (le choix du syndicat restant à votre disposition-mais je vous conseille celui qui à le plus de "niaque" du coin).
La première chose étant d'aller consulter votre dossier.
Bon courage.
Je pense que vous devriez contacter un délégué syndical local (le choix du syndicat restant à votre disposition-mais je vous conseille celui qui à le plus de "niaque" du coin).
La première chose étant d'aller consulter votre dossier.
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Ribgah a écrit :bonjour
j'envisage une retraite anticipée pour plus de 15 ans de service et 3 enfants mais le service de retraite de mon établissement refuse de faire une simulation
sachant que j'ai démarré ma formation d'infirmière de secteur psychiatrique le 24 octobre 1984 et que j'ai cotisé dès cette date pour ma retraite
que je suis titulaire de mon poste depuis le 1er juillet 1987 ( aucune interruption entre ma formation et ma titularisation)
que j'ai eu 9 enfants nés entre 1987 et 2003 et 2 nés après le 1er janvier 2004 ( il parait que ceux ci ne donnent pas lieu à majoration de 2% si je n'ai pas pris de congé parental, ce qui est le cas, vrai ou faux ?)
que j'ai été en Congé Longue Durée 16 mois et demi et en Congé Longue Maladie 20 mois et demi, ceux ci sont ils exclus du calcul de ma retraite car c'est ce qui m'a été dit par l'assistante sociale du personnel et là j'ai un gros doute car cela ne m'a pas empêchée de gravir 2 échelons durant ces périodes donc si les droits à avancement sont conservés, ceux à la retraite aussi je suppose sachant que j'ai surement cotisé pour
mes droits à retraite se calculeront donc du 24 octobre 1984 au 15 septembre 2008 ( après cette date, je serai mise en disponibilité d'office pour raison de santé jusqu'au versement de ma retraite à priori; sachant que je ne cotiserai pas durant ces mois, est il possible de les "racheter" comme on peut le faire pour les études afin d'avoir une retraite au meilleur taux ?)
au risque de paraitre idiote, quelle catégorie correspond à la mienne A B C...? Car j'ai trouvé un simulateur sur le net pour calculer ma pension mais je n'ai pas su remplir certains champs
Merci pour vos réponses par avance
L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
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Ribgah a écrit :les lois changeant, je ne sais pas ce qu'il est possible de faire
sachant que par décision du comité médical dont je dépends, j'ai été déclarée définitivement inapte à ma fonction d'infirmière de secteur psychiatrique dans le service public et pour ne pas être "ennuyée" par la suite, plutôt qu'une retraite pour invalidité, je vais solliciter une retraite anticipée pour + de 15 ans de service et 3 enfants
dans un premier temps je compte retravailler en intérim
mon mari pense que même si on me propose une place dans un établissement du service public, cela n'est pas un problème car c'est l'agence d'intérim qui est considérée comme employeur et la décision du comité médical n'est pas applicable ( ce dont je doute) alors vrai ou faux selon vous ?
je travaillerai cependant plus pour des établissements privés à l'évidence: quel est le montant maximum que je peux percevoir par mois car l'agence d'intérim me dit qu'avec une telle retraite, je suis limitée alors que j'ai entendu dire que mes revenus en intérim ou dans une autre profession sont "illimités"... qui a raison ? pour le service public par contre, il parait que le salaire brut ne peut pas excéder 1/3 du montant brut de la pension de retraite ...cela est il toujours d'actualité ?
merci pour toute info susceptible de m'aider
L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
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- majorhouse
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- Localisation : toujours là pour aider
pour ta retraite tu ne peux aprés exercer en la touchant quelque soit le poste ou tu taf : privé ou public qu'en mi-temps tu ne peux en fait gagner plus que ce que tu touches à ta retraite ex : 800 euros de rente et 800 euros de taf ailleurs ok ? en général les personnes qui font çà font un mi temps ailleurs qui complete le manque de sous , bon courage à toi !:: YOYO :: a écrit :Ribgah a écrit :les lois changeant, je ne sais pas ce qu'il est possible de faire
sachant que par décision du comité médical dont je dépends, j'ai été déclarée définitivement inapte à ma fonction d'infirmière de secteur psychiatrique dans le service public et pour ne pas être "ennuyée" par la suite, plutôt qu'une retraite pour invalidité, je vais solliciter une retraite anticipée pour + de 15 ans de service et 3 enfants
dans un premier temps je compte retravailler en intérim
mon mari pense que même si on me propose une place dans un établissement du service public, cela n'est pas un problème car c'est l'agence d'intérim qui est considérée comme employeur et la décision du comité médical n'est pas applicable ( ce dont je doute) alors vrai ou faux selon vous ?
je travaillerai cependant plus pour des établissements privés à l'évidence: quel est le montant maximum que je peux percevoir par mois car l'agence d'intérim me dit qu'avec une telle retraite, je suis limitée alors que j'ai entendu dire que mes revenus en intérim ou dans une autre profession sont "illimités"... qui a raison ? pour le service public par contre, il parait que le salaire brut ne peut pas excéder 1/3 du montant brut de la pension de retraite ...cela est il toujours d'actualité ?
merci pour toute info susceptible de m'aider
