Troubles bipolaires (découvertes, PEC, maternité...)
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PMD ou Bipolarité
Bonjour cette question s'adresse au infirmieres ayant des connaissances sur les PMD je voulais savoir si un individu peut etre victime de saut d'humeur ou parfois de sensations d'agacement parfois inexpliqués merci de me donner frd infos sur cette patho 

- OhQuellejoie
- Insatiable
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- Localisation : Gaule
Peux-tu affiner ton questionnement?Tu souhaites en savoir plus sur les troubles bipolaires,sur les troubles de l'humeur en général?
Dans les PMD en phase maniaque,il s'agit plus de troubles de l'humeur sur la durée (de l'ordre de plusieurs jours/semaines). et moins de moments brefs .Quant aux sensations d'agacements,non,les malades PMD ne décrivent pas ce genre de sensations.
Si je réponds à coté n'hésite pas à me le dire
Dans les PMD en phase maniaque,il s'agit plus de troubles de l'humeur sur la durée (de l'ordre de plusieurs jours/semaines). et moins de moments brefs .Quant aux sensations d'agacements,non,les malades PMD ne décrivent pas ce genre de sensations.
Si je réponds à coté n'hésite pas à me le dire

Et bien voila docteur:je verrouille,je verrouille,je verrouille,dites,c'est grave docteur?
-Meuh non,c'est juste une verouillitte aiguë!
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- Inscription : 02 mars 2005 11:36
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PMD c'est l'ancienne appellation qui semblait à l'usage beaucoup trop restrictive. Effectivement la plupart des cas sont gradués sur une très large palette de symptomes et la classification PMD laissait au-dehors une multitude de personnes en souffrance présentant un tableau incomplet de troubles s'apparentant à la PMD.
Une des revues peu nombreuses concernant les infirmiers de secteur psychiatrique (j'ai oublié laquelle) a fait paraître à l'automne 2004 un dossier très complet sur le sujet.
Bonne recherche.
Une des revues peu nombreuses concernant les infirmiers de secteur psychiatrique (j'ai oublié laquelle) a fait paraître à l'automne 2004 un dossier très complet sur le sujet.
Bonne recherche.
Not a simple job, a way of life!
Troubles bipolaires (découvertes, PEC, maternité...)
Bonjour à tous,
Je ne sais pas comment réagir dès que je quitte ma blouse, je viens de m'apercevoir en en discutant avec mon médecin qu'un membre de ma famille avait de serieux problèmes psy que je n'arrivait pas à cerner.
Mais en y réflechissant avec mon médecin...ça a bien l'air d'une PMD.
Comment réagir avec la personne concernée???
Surtout quand elle ne veut pas entendre parler de psy et ne se rend pas compte de la pathologie (psychose forcément!)
Merci à tous ceux qui pourront me donner un coup de main !
Je ne sais pas comment réagir dès que je quitte ma blouse, je viens de m'apercevoir en en discutant avec mon médecin qu'un membre de ma famille avait de serieux problèmes psy que je n'arrivait pas à cerner.
Mais en y réflechissant avec mon médecin...ça a bien l'air d'une PMD.
Comment réagir avec la personne concernée???
Surtout quand elle ne veut pas entendre parler de psy et ne se rend pas compte de la pathologie (psychose forcément!)
Merci à tous ceux qui pourront me donner un coup de main !
Service fourre-tout me voilà !!!
Mythomanie avec tout un monde imaginaire, impossible de lui faire entendre raison sur quoique se soit, agressivité excessive sans raison, ne va jamais au bout de se qu'il se fixe comme objectif(si tu veux que je précise, ça sera par mp parce que je tiens à son anonymat), idées suicidaires à la moindre contrariété, grosse grosse crise tous les 6 mois environ, "libido" excessive!, réactions décalées par rapport à une situation donnée,...
Service fourre-tout me voilà !!!
Ma foi ca ne me semble pas forcément un tableau typique de PMD. Le mieux est de rencontrer son médecin traitant qui signera ou pas une HDT ou un renvoi vers une structure d'urgence appropriée. Ca se soigne la pmd et relativement bien. L'hospitalisation sous contrainete me semble la seule solution ds ce cas.
Ca ressemble à la phase "haute" d'une PMD, où tout parait possible :
- débit de parole rapide
- la personne saute "du coq à l'ane", on arrive pas à suivre le fil de sa pensée tant ça va vite
- dépenses financières excessives
- libido au plafond
- dort pas ou très peu
- se déplace beaucoup
- l'allure vestimentaire est très voyante : les hommes porteront des vestes de couleur et cravate non assortie, les femmes auront les cheveux ébourrifées, le rouge à lèvre flamboyant, des boucles d'oreilles aussi grosse que le pendentif ... etc
- elle peut peindre 5 toiles, tondre le gazon, préparer un repas pour 20 personnes (alors qu'elle est sensée être seule le lendemain), ... et tout cela en une nuit !
Bien sûr la personne ne se rend pas compte que tout ce qu'elle fait est "exagéré", elle se sent alerte, heureuse ... et c'est nous qu'elle trouve "rabat-joie", "fade" ...
Seul le médecin de famille, alerté par l'urgence de la situation peut faire une HDT (une HO ne sera faite que s'il y a risque pour les autres... ce qui n'est pas le cas dans le cas d'une PMD).
En faisant une mise sous sauvegarde de justice, le psychiatre qui s'occupera de la personne, pourra par ce fait faire annuler les dernières grosses dépenses financières récentes ...
S'il n'y a pas d'hospitalisation ou de suivi psy, la personne atteinte de PMD :
1) se fera arrêter par la police lors d'un acte délictueux (insultes à un agent parce qu'elle a été verbalisée par ex)
2) perdra la vie lors d'une trop grande prise de risque (traverser un fleuve à la nage parce que cela parait possible, par ex)
3) la phase "haute" peut redescendre un peu, et la personne retrouve une vie quasi normale
4) elle plonge dans la dépression (phase basse) et là risque +++ de suicide
Mais , en effet, la PMD n'est pas la seule cause possible à de tels troubles, et seul un médecin psychiatre affinera son diagnostic lors d'une hospitalisation libre ou sous contrainte.
Pour info, j'ai peu vu d'hospitalisation libre de personnes souffrant de PMD en phase "haute" ... elles sont d'accord d'être hospitalisées lorsqu'elles sont en phase "basse" car là leur vie leur parait impossible, elles se sentent fatiguées, inutiles, incapables de faire les mille et une choses qu'elle faisaient en phase "haute" et demandent de l'aide au psy pour retrouver "leur forme"
- débit de parole rapide
- la personne saute "du coq à l'ane", on arrive pas à suivre le fil de sa pensée tant ça va vite
- dépenses financières excessives
- libido au plafond
- dort pas ou très peu
- se déplace beaucoup
- l'allure vestimentaire est très voyante : les hommes porteront des vestes de couleur et cravate non assortie, les femmes auront les cheveux ébourrifées, le rouge à lèvre flamboyant, des boucles d'oreilles aussi grosse que le pendentif ... etc
- elle peut peindre 5 toiles, tondre le gazon, préparer un repas pour 20 personnes (alors qu'elle est sensée être seule le lendemain), ... et tout cela en une nuit !
Bien sûr la personne ne se rend pas compte que tout ce qu'elle fait est "exagéré", elle se sent alerte, heureuse ... et c'est nous qu'elle trouve "rabat-joie", "fade" ...
Seul le médecin de famille, alerté par l'urgence de la situation peut faire une HDT (une HO ne sera faite que s'il y a risque pour les autres... ce qui n'est pas le cas dans le cas d'une PMD).
En faisant une mise sous sauvegarde de justice, le psychiatre qui s'occupera de la personne, pourra par ce fait faire annuler les dernières grosses dépenses financières récentes ...
S'il n'y a pas d'hospitalisation ou de suivi psy, la personne atteinte de PMD :
1) se fera arrêter par la police lors d'un acte délictueux (insultes à un agent parce qu'elle a été verbalisée par ex)
2) perdra la vie lors d'une trop grande prise de risque (traverser un fleuve à la nage parce que cela parait possible, par ex)
3) la phase "haute" peut redescendre un peu, et la personne retrouve une vie quasi normale
4) elle plonge dans la dépression (phase basse) et là risque +++ de suicide
Mais , en effet, la PMD n'est pas la seule cause possible à de tels troubles, et seul un médecin psychiatre affinera son diagnostic lors d'une hospitalisation libre ou sous contrainte.
Pour info, j'ai peu vu d'hospitalisation libre de personnes souffrant de PMD en phase "haute" ... elles sont d'accord d'être hospitalisées lorsqu'elles sont en phase "basse" car là leur vie leur parait impossible, elles se sentent fatiguées, inutiles, incapables de faire les mille et une choses qu'elle faisaient en phase "haute" et demandent de l'aide au psy pour retrouver "leur forme"