TFE : question départ en psy

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wizz
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TFE : question départ en psy

Message par wizz »

Salut à tous,
je debute juste mon TFE et je galère deja sur ma question de depart !!

Ma situation d'appel me vient d'un stage effectué en hopital psy à saint egreve.

Cela concerne un patient psychotique de 30 ans, en hospit d'office depuis plusieurs années (alternant les sorties et les hospitalisations). Il est connu pour avoir eu quelques episodes de comportement agressif envers les soignants du service.
Avant que j'arrive dans le service, il avait beneficié d'une sortie de l'hopital, sous condition de se rendre au CMP une fois par jour pour prendre sontraitement.
N'ayant pas respecté ces conditions, il a été ramené à l'hopital psy.

A son arrivée, il était totalement catatonique (prise de toxiques) à tel point qu'il fallait le porter pour aller manger et il passait ses journées couché sur son lit sans parler.

Le medecin a été prevenu de son arrivée par telephone et il a décidé, sans le voir, et au vue de ses antécédents d' agressivité, de le mettre sous contention 24h/24h.

Après quelques jours, il est revenu à lui et s'est mis à discuter mais de façon très calme et s'est montré meme compliant face à sa situation et à son traitement disant qu'il "avait déconné et que c'etait normal qu'il soit là".

Mais au 4ème jour,après un entretien de 5 minutes, le medecin a decidé de le mettre en chambre d'isolement (CI).Je le trouvais pourtant très calme.
De plus, à chaque prise en charge de ce patient (toilette, repas...) l'equipe appelait en renfort, les hommes du SAGI (service qui intervient dans les différents services si crise ou situation difficile, au cas où...).

Au bout d'1 semaine, le patient commençait à s'enerver car il ne comprenait pas pourquoi il devait rester dans cette chambre alors qu'il se tenait à carreau.
Petit à petit, la CI, normalement therapeutique, semble etre devenu pathogene pour lui, et au bout de 3 semaines de CI (!!!), ses symptomes agressifs sont réapparus contre le medecin et l'equipe soignante qui ne lui faisait, selon lui, pas confiance et ne lui laissait pas de chance.

Je n'ai pas trop compris non plus les decisions prises par l'equipe car moi je ne le connaissais pas avant, mais j'ai trouvé ce patient très calme et compliant, et j'ai l'impression qu'il a été en quelque sorte "victime de sa reputation"

Cette situation m'a fait me questionner:
- En quoi le ressenti des soignants peut-il nuire à la prise en charge d'un patient avec des antecedents de violence ?
- coment les soignants gère-t-il la violence des patients ?
- est-ce que cette peur est exacerbée par ce qu'on entend dans les médias ?

Et vous, que pensez-vous de cette situation ?
quelles questions vous inspire-t-elle ?

Je compte vraiment sur votre aide car c 'est la galère !!!

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wyllette
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Re: TFE : question départ en psy

Message par wyllette »

Je n'ai pas trop compris non plus les decisions prises par l'equipe car moi je ne le connaissais pas avant, mais j'ai trouvé ce patient très calme et compliant, et j'ai l'impression qu'il a été en quelque sorte "victime de sa reputation" = jugement de valeurs


le traitement a été instauré par le medecin = ne pas s'y opposer, role prescrit = jugement de ta part

en fin de compte la situation me semble trop jugée... moi je changerai de sujet ! mais je ne suis pas du tout à l'aise dans les sujets psy adulte (je suis puer).....
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wizz
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Re: TFE : question départ en psy

Message par wizz »

Salut
merci de ta reponse Wyllette. C'est ce que je pensais aussi

Par contre, j'ai une autre situation, si tu peux me donner ton avis, ca serait super sympa

Ca se passe dans une unite psycho-medicale infantile (pedo-psy pour les moins de 15 ans). Il s'agit d'une jeune fille hospitalisée depuis plusieurs semaines pour des troubles graves de l'alimentation (26 kg, IMC=11 !!!) associés à un syndrome depressif important (pleure souvent, reste enfermée dans sa chambre seule..)
Elle dormait 3 nuits par semaine dans le service (elle arrivait le soir après le collège et repartait le lendemain avant le collège)

Mon stage s'est deroulé pendant les vacances de fevrier. Elle a eu la "permission" de partir une semaine avec ses parents dans leur chalet à la montagne. Elle était ravie car elle aimait y aller.
Mais quand elle est revenue, elle était vraiment très mal . Elle a fini par nous raconter,queses parents ont voulu l'emmener au ski, marcher...maisqu'elle n'avait pas pu car elle se sentait beaucoup trop fatiguée ; elle voulait juste se mettre dans une chaise au soleil.
Elle l'a très mal vecu car elle se sentait "bonne à rien" (selon ses dires) et qu'elle avait surement du decevoir ses parents et son frere. Et qu'elle ne voulait plus y aller.

J'en ai parlé avec l'equipe (psy et IDE) qui m'a expliqué que c'etait souvent comme ca quand elle partait dans sa famille. Ils en ont discuté avec les parents mais ils ne semblent pas comprendre la maladie et selon eux, si elle ne fait rien, elle va s'enfoncer encore plus dedans.

Le dernier week-end des vacances elle est repartie dans sa famille (car elle aimait etre avec eux quand meme et avait refusé de ne pas y aller quand on lui avait proposé de couper un peu avec sa famille). Mais elle est revenue a nouveau pas bien (a pleuré beaucoup le soir) et après de longues discussions, elle a fini par avouer qu'elle ne voulait pus retourner au college. Alors on lui a expliqué qu'il y avait des alternatives : elle pouvait arreter l'ecole pendant un temps puis quand elle était prete, elle pourrait aller au college de l'hopital et quand elle serait prete elle pourrait eventuellement retourner dans un college "normal'.
Mais elle nous a dit que ses parents voulaient absolument qu'elle aille à l'ecole, que c'etait mieux pour elle plutot que rester à refelchir.

cette situation m'a interpelé car j'avais l'impression quel'adolescente se trouvait entre les 2 (l'equipe soignante qui essayer d'aller dans son sens et ses parents qu'elle aimait et ne voulait pas decevoir) freinant l'amelioration de son etat (elle a du etre hospit en pediatrie pour alimentation enterale)
Je me suis alors interogée sur le role de l'IDE dans la prise en charge des parents d'adolescentes anorexiques

Que pensez-vous de cette situation ? Est-ce c'est mieux ?
Quelles questions vous inspire-t-elle ?
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wyllette
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Re: TFE : question départ en psy

Message par wyllette »

cette situation ne m'inspire pas car je manque de connaissance sur l'anorexie et la prise en charge des parents. je travaille aupres de nourrissons et dans le service ado, c'est sutout une equipe specialisée en pedopsy qui s'occupe des parents et ado ( inf psy, pedopsy, psychologue...)

par contre je sais que sur ce forum, une etudiante voulait traiter de ce sujet mais je ne me souviens plus du ttre de son message
peut etre le trouveras tu avec la fonction rechercher sur ce site ou en lisant des revues soins pedia...
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