refus d'application d'une prescription médicale
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
refus d'application d'une prescription médicale
Bonjour,
J'aimerai savoir :
Un infirmier est-il en droit de refuser l'application d'une prescription médicale, qu'il jugerait dangereuse pour le patient ?
Y a-t-il un texte ou quelque-chose pour protéger l'infirmier de sa décision ?
Merci

J'aimerai savoir :
Un infirmier est-il en droit de refuser l'application d'une prescription médicale, qu'il jugerait dangereuse pour le patient ?
Y a-t-il un texte ou quelque-chose pour protéger l'infirmier de sa décision ?
Merci

Re: refus d'application d'une prescription médicale
Un infirmier a l'obligation normallement d'appliquer une prescription médicale; bien sûr si elle parait déraisonnable ou inadapté l'IDE peut demander confirmation au médecin (l'erreur est humaine).
Si le médecin confirme la prescription, on peut noter dans les trans qu'on lui a redemandé et ensuite on applique la prescription, en cas de problème c'est la responsabilité du médecin.
Si le médecin confirme la prescription, on peut noter dans les trans qu'on lui a redemandé et ensuite on applique la prescription, en cas de problème c'est la responsabilité du médecin.
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Je travaille seule, en autodialyse, je n'ai aucun médecin sur place. Si un problème survient, je dois me débrouiller avec le patient, et les autres (car j'ai jusqu'à 6 patients branchés).
De plus, si le patient fait un problème, est-ce que l'on ne nous reprochera pas d'avoir appliqué la prescription alors que nous connaissions les conséquences, les risques qu'encourait le patient ?
De plus, si le patient fait un problème, est-ce que l'on ne nous reprochera pas d'avoir appliqué la prescription alors que nous connaissions les conséquences, les risques qu'encourait le patient ?

- Dop@mine
- Silver VIP
- Messages : 4417
- Inscription : 08 juin 2004 22:26
- Localisation : Somewhere over the rainbow
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Oui, il en a même le devoir.Un infirmier est-il en droit de refuser l'application d'une prescription médicale, qu'il jugerait dangereuse pour le patient ?
Son cerveau et ses connaissances. Quand on refuse, il vaut mieux avoir de bonnes raisons et être sûr de son coup.Y a-t-il un texte ou quelque-chose pour protéger l'infirmier de sa décision ?
-
- Star VIP
- Messages : 13460
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
Re: refus d'application d'une prescription médicale
L'erreur est humaine dans les deux sens : le médecin peut avoir commis une erreur, mais je peux avoir commis une erreur en pensant qu'il en a commis une. Si un médecin fait une prescription qui me semble manifestement dangereuse pour le patient, que je lui ai signalée et qu'il m'assure que ça n'est pas une erreur, je pense que je rechercherai l'avis d'un tiers, médecin si possible, ou infirmier. Une autre solution est de chercher des informations sur le sujet (existe-t-il un protocole, des recommandations de sociétés savantes... ?).FRED60 a écrit :Un infirmier a l'obligation normallement d'appliquer une prescription médicale; bien sûr si elle parait déraisonnable ou inadapté l'IDE peut demander confirmation au médecin (l'erreur est humaine).
Si le médecin confirme la prescription, on peut noter dans les trans qu'on lui a redemandé et ensuite on applique la prescription, en cas de problème c'est la responsabilité du médecin.
Bien entendu, c'est plus facile à écrire qu'à faire...
Re: refus d'application d'une prescription médicale
article R4312-29 code santé publique
L'infirmier ou l'infirmière applique et respecte la prescription médicale écrite, datée et signée par le médecin prescripteur, ainsi que les protocoles thérapeutiques et de soins d'urgence que celui-ci a déterminés.
Il vérifie et respecte la date de péremption et le mode d'emploi des produits ou matériels qu'il utilise.
Il doit demander au médecin prescripteur un complément d'information chaque fois qu'il le juge utile, notamment s'il estime être insuffisamment éclairé.
L'infirmier ou l'infirmière communique au médecin prescripteur toute information en sa possession susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic ou de permettre une meilleure adaptation du traitement en fonction de l'état de santé du patient et de son évolution.
Chaque fois qu'il l'estime indispensable, l'infirmier ou l'infirmière demande au médecin prescripteur d'établir un protocole thérapeutique et de soins d'urgence écrit, daté et signé.
En cas de mise en oeuvre d'un protocole écrit de soins d'urgence ou d'actes conservatoires accomplis jusqu'à l'intervention d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière remet à ce dernier un compte rendu écrit, daté et signé.
Anciens textes:
Décret 93-221 1993-02-16 art. 29
Décret n°93-221 du 16 février 1993 - art. 29 (Ab)
L'infirmier ou l'infirmière applique et respecte la prescription médicale écrite, datée et signée par le médecin prescripteur, ainsi que les protocoles thérapeutiques et de soins d'urgence que celui-ci a déterminés.
Il vérifie et respecte la date de péremption et le mode d'emploi des produits ou matériels qu'il utilise.
Il doit demander au médecin prescripteur un complément d'information chaque fois qu'il le juge utile, notamment s'il estime être insuffisamment éclairé.
L'infirmier ou l'infirmière communique au médecin prescripteur toute information en sa possession susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic ou de permettre une meilleure adaptation du traitement en fonction de l'état de santé du patient et de son évolution.
Chaque fois qu'il l'estime indispensable, l'infirmier ou l'infirmière demande au médecin prescripteur d'établir un protocole thérapeutique et de soins d'urgence écrit, daté et signé.
En cas de mise en oeuvre d'un protocole écrit de soins d'urgence ou d'actes conservatoires accomplis jusqu'à l'intervention d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière remet à ce dernier un compte rendu écrit, daté et signé.
Anciens textes:
Décret 93-221 1993-02-16 art. 29
Décret n°93-221 du 16 février 1993 - art. 29 (Ab)
Re: refus d'application d'une prescription médicale
C'est en effet plus facile à écrire qu'à faire.
Jusqu'à me retrouver dans cette situation mon avis était bien tranché... mais une nuit je me suis retrouvé avec une prescription que je jugeais abérrante, j'ai averti le médecin prescripteur (peut être m'y suis-je mal pris) en donnant mes éléments de suvreillance et en exprimant mon idée sur le fait que la dose me parraissait importante(le mot est faible). 4h00 après je l'ai rappelé pour lui refaire un point sur la situation, lui redisant que malgré sa prescprition, le patient n'allait pas mieux, voir même moins bien mais il m'a reconfirmé la prescription. Une heure après rebelotte. En fait toute la nuit je n'avais qu'une envie, arrêter ce traitement car pour moi la p.m. était erronée... mais j'ai continué, ma collègue de jour avait, elle aussi, aletré le médecin sur le dosage, mais il le lui avait confirmé, la pharmacienne n'a rien dit quand elle a livré les ampoules...
Le lendemain matin j'ai retransmis ça a une nouvelle collègue de jour, qui a pris sur elle d'arrêter le traitement en cours... et elle a eu raison puisqu'au staff du matin quand elle a repris le problème le doc a dit qu'il avait certainement fait une erreur...
Cette histoire m'a trotté dans la tete un bon bout de temps, surtout que l'état du patient n'allait pas en s'améliorant (pour ma conscience la dégradation de son état n'était pas en lien avec le traitement)...
Je savais que le dosage était faux, je connais mon décret de compétence, je ne suis pas du genre à m'écraser, et j'aurai pu écrire la même réponse que toi Leopold Anasthase... pourtant devant la situation je me suis ecrasé devant le doc car j'aurai pu argumenter plus, plutot que de tourner autour du pot toute la nuit.
Jusqu'à me retrouver dans cette situation mon avis était bien tranché... mais une nuit je me suis retrouvé avec une prescription que je jugeais abérrante, j'ai averti le médecin prescripteur (peut être m'y suis-je mal pris) en donnant mes éléments de suvreillance et en exprimant mon idée sur le fait que la dose me parraissait importante(le mot est faible). 4h00 après je l'ai rappelé pour lui refaire un point sur la situation, lui redisant que malgré sa prescprition, le patient n'allait pas mieux, voir même moins bien mais il m'a reconfirmé la prescription. Une heure après rebelotte. En fait toute la nuit je n'avais qu'une envie, arrêter ce traitement car pour moi la p.m. était erronée... mais j'ai continué, ma collègue de jour avait, elle aussi, aletré le médecin sur le dosage, mais il le lui avait confirmé, la pharmacienne n'a rien dit quand elle a livré les ampoules...
Le lendemain matin j'ai retransmis ça a une nouvelle collègue de jour, qui a pris sur elle d'arrêter le traitement en cours... et elle a eu raison puisqu'au staff du matin quand elle a repris le problème le doc a dit qu'il avait certainement fait une erreur...
Cette histoire m'a trotté dans la tete un bon bout de temps, surtout que l'état du patient n'allait pas en s'améliorant (pour ma conscience la dégradation de son état n'était pas en lien avec le traitement)...
Je savais que le dosage était faux, je connais mon décret de compétence, je ne suis pas du genre à m'écraser, et j'aurai pu écrire la même réponse que toi Leopold Anasthase... pourtant devant la situation je me suis ecrasé devant le doc car j'aurai pu argumenter plus, plutot que de tourner autour du pot toute la nuit.
- patin couffin
- VIP
- Messages : 1850
- Inscription : 16 mai 2007 20:26
- Localisation : Bimboland
Re: refus d'application d'une prescription médicale
J'ai déjà eu le cas d'une prescription qui me paraissait abhérante. J'ai refusé de l'appliquer et ai dit au médecin d'injecter le produit lui même puisqu'il y tenait tellement, ce qu'il a fait. Pas content du tout, le Monsieur est allé se plaindre mais comme mes arguments tenaient la route, l'affaire a été classée (et le patient va bien, je tiens à le préciser
).
Agis selon ta conscience, transmets bien toutes les infos et n'oublie pas qu'un médecin est aussi habilité à appliquer sa propre prescription......
Et pour Caro500 qui n'a pas de médecin sur place, ne peux tu appeler le 15 qui peux te conseiller, voire t'envoyer un médecin ?

Agis selon ta conscience, transmets bien toutes les infos et n'oublie pas qu'un médecin est aussi habilité à appliquer sa propre prescription......
Et pour Caro500 qui n'a pas de médecin sur place, ne peux tu appeler le 15 qui peux te conseiller, voire t'envoyer un médecin ?
Re: refus d'application d'une prescription médicale
FRED60 a écrit :Un infirmier a l'obligation normallement d'appliquer une prescription médicale; bien sûr si elle parait déraisonnable ou inadapté l'IDE peut demander confirmation au médecin (l'erreur est humaine).
Si le médecin confirme la prescription, on peut noter dans les trans qu'on lui a redemandé et ensuite on applique la prescription, en cas de problème c'est la responsabilité du médecin.



-
- Star VIP
- Messages : 13460
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Ben voilà. Si vous voulez des histoires de chasse, j'en ai aussi en stock, avec des issues et conséquences variables.tom_28 a écrit :C'est en effet plus facile à écrire qu'à faire.
1) Un médecin se trompe et prescrit un antibiotique 2 g x 8 en pensant écrire 2 g / 8 h. L'infirmier est bien embêté mais il n'a personne à qui en parler à ce moment. Il vérifie dans le Vidal, cette prescription pouvait s'imaginer comme étant la dose la plus haute qu'on puisse donner à un patient.
Alors il applique (pendant la nuit) et transmet le matin. Il s'est fait repeindre par le médecin chef. Le prescripteur, auteur de l'erreur, n'a pas été inquiété.
2) Un interne prescrit de la cordarone et se trompe, il prescrit dix fois la dose. L'infirmier exécute la prescription. L'enfant meurt. Le chef de service a enfoncé l'interne, plaidant la faute inexcusable détachable du service. L'interne a plongé seul, il n'était pas plus mauvais que les autres, et il s'en est fallut de peu qu'il n'arrête ses études. Le service a été boudé par les internes pendant deux ans.
Seul point positif, le service a enclenché une démarche qualité avec formation et équipement pour éviter qu'une telle erreur ne se reproduise.
3) Un médecin anesthésiste travaille mal depuis pas mal de temps (retards, périodes où il est injoignable alors qu'il est de garde, mauvaises pratiques, mauvaises relations avec ses collègues, avec les iade, avec le patient, avec la famille...). Les autres médecins ont fait pression sur les iade pour qu'ils fassent des rapports afin d'empêcher ce médecin d'exercer. Ça met l'iade dans une position très délicate (il est très difficile pour un iade d'établir un rapport sur un problème médical sans risquer de se faire balancer par un médecin expert), c'est donc le/la/les iade qui prennent tous les risques, parce qu'aucun médecin n'a le courage (on pourrait écrire autre chose...) d'agir.
Pour Fred60, je plussoie à ce que répond Moutarde : si vous écrivez dans la transmission "je pense que la prescription est fausse, qu'elle met en danger la vie du patient, mais je l'exécute", ça ne changera en rien ni le devenir du patient ni votre responsabilité. Ce dont il faut pouvoir témoigner, c'est que vous avez alerté le médecin (le prescripteur, ou un autre) sur le fait que vous estimez que la prescription est dangereuse.
Écrire dans le dossier n'est donc pas la meilleure façon de faire. À défaut d'un entretien devant témoin, il faut téléphoner devant témoin, ou faxer et faire accuser réception.
Et comme le rappelle Dopamine, vous avez intérêt à être sûr(e) de votre fait.
- Dop@mine
- Silver VIP
- Messages : 4417
- Inscription : 08 juin 2004 22:26
- Localisation : Somewhere over the rainbow
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Puisqu'on chasse et pour ce qui concerne mon cas, j'ai heureusement jusqu'ici eu des cas très faciles à justifier.
Un exemple très parlant.
Érythème cutané généralisé d'origine très probablement allergique (prurit et tout le toutim), résistant aux anti histaminiques, aux corticoïdes depuis plusieurs heures. L'interne décide de titrer de l'adré.
Il me demande de préparer une seringue de 10 ml à 1mg/ml.
Je suis allé voir l'interne en lui montrant l'ampoule, et deux seniors qui m'ont confirmé cette aberration.
Je lui ait dit que je refusai d'injecter cela. Je lui ai donné l'ampoule pour qu'il fasse cela lui même... et je suis allé chercher le chariot d'urgence.
Pour ceux qui ratent un épisode du film on fait parfois de l'adré sur les chocs allergiques mais en titration à 100µg/ml. Un mg d'entrée c'est un peu la dose pour dire bonjour à l'arrêt cardiaque.
La jeune fille avait un cœur solide...
Un exemple très parlant.
Érythème cutané généralisé d'origine très probablement allergique (prurit et tout le toutim), résistant aux anti histaminiques, aux corticoïdes depuis plusieurs heures. L'interne décide de titrer de l'adré.
Il me demande de préparer une seringue de 10 ml à 1mg/ml.
Je suis allé voir l'interne en lui montrant l'ampoule, et deux seniors qui m'ont confirmé cette aberration.
Je lui ait dit que je refusai d'injecter cela. Je lui ai donné l'ampoule pour qu'il fasse cela lui même... et je suis allé chercher le chariot d'urgence.
Pour ceux qui ratent un épisode du film on fait parfois de l'adré sur les chocs allergiques mais en titration à 100µg/ml. Un mg d'entrée c'est un peu la dose pour dire bonjour à l'arrêt cardiaque.
La jeune fille avait un cœur solide...
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Quand je parlais de transmissions c'est ça que je voulais dire, dans la transmission je signale que j'ai averti le médecin de mes doutes mais qu'il a confirmé la prescription; après dans les cas vraiment extrême le Vidal est mon ami, si d'après lui la prescription est impossible, dans ce cas bien sur je ne l'appliquerait pas!Leopold Anasthase a écrit :Pour Fred60, je plussoie à ce que répond Moutarde : si vous écrivez dans la transmission "je pense que la prescription est fausse, qu'elle met en danger la vie du patient, mais je l'exécute", ça ne changera en rien ni le devenir du patient ni votre responsabilité. Ce dont il faut pouvoir témoigner, c'est que vous avez alerté le médecin (le prescripteur, ou un autre) sur le fait que vous estimez que la prescription est dangereuse.
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Juste pour l'anecdote, je vais vous raconter moi aussi ma petite histoire:
Je travaillais en néo-nat et le médecin prescrit de la caféïne pour éviter les apnés d'un prématuré. Les ampoules venant de changer, je me rend compte de l'erreur de prescription, la dose aurait été 100 fois supérieure. M'en vais trouver le doc, no problèmes, il me refait la prescription......que je ne vérifie pas; Il s'était de nouveau trompé et le préma a eu une forte dose , pas de conscéquence sauf un bébé qui passablement énervé a pleuré tout le WE, et moi, qui n'était pas du tout bien......
La morale: mieux vaut 2 fois qu'une !!!!!
Je travaillais en néo-nat et le médecin prescrit de la caféïne pour éviter les apnés d'un prématuré. Les ampoules venant de changer, je me rend compte de l'erreur de prescription, la dose aurait été 100 fois supérieure. M'en vais trouver le doc, no problèmes, il me refait la prescription......que je ne vérifie pas; Il s'était de nouveau trompé et le préma a eu une forte dose , pas de conscéquence sauf un bébé qui passablement énervé a pleuré tout le WE, et moi, qui n'était pas du tout bien......
La morale: mieux vaut 2 fois qu'une !!!!!
Re: refus d'application d'une prescription médicale
Le problème, c'est que notre responsabilité peut toujours être engagée peut importe le cas et qu'il n'y a pas que "le cas extrême" qui peut avoir des conséquences extrêmes, y compris dans les actes effectués en collaboration (et non en délégation) avec les AS, ainsi qu'avec les ESI.FRED60 a écrit :après dans les cas vraiment extrême
- Le Loup
- Insatiable
- Messages : 504
- Inscription : 07 mai 2008 12:29
- Localisation : Lyon, plus précisément le Bronxxxx
Re: refus d'application d'une prescription médicale
ben je pense que le médecin selon son code de déontologie ne pourrait faire cela.....qu'il jugerait dangereuse pour le patient
donc je ne pense pas qu'un ou une IDE Soit en mesure d'avoir toutes les compétences pour savoir si cette situation est véritablement dangereuse....
Mais bon au pire en parler avec une autre IDE et le Méd....
mais dans tous les cas....je dirai pas NON.....mais plutôt j'essayerai de discuter
Santard un jour Santard toujours...
Matricule Ecole Service Santé Armée : 3685
Promo M.G.I Valliard puis M.G.I Petchot Bacque
ESI 2008 / 2011 IFSI Esquirol
Matricule Ecole Service Santé Armée : 3685
Promo M.G.I Valliard puis M.G.I Petchot Bacque
ESI 2008 / 2011 IFSI Esquirol
