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Bonsoir à tous et toutes,

Une question me taraude...peut être stupide, mais je m'interroge :

La toilette du soir a des propriétés calmantes...Or, il est bien connu que certains patients, plus ou moins calmes la journée, déambulent, crient...bref sont très angoissés le soir et la nuit...sans doute liés au fait que, je ne sais d'ailleurs si des études le démontrent, persiste une peur de mourir la nuit...

Pourquoi donc privilégions-nous, en institution, la toilette le matin ?


Merci de donner vos avis...

A bientôt

J'imagine que c'est en lien avec les habitudes sociales de notre pays : en France, la plupart des gens se lavent le matin.
Mais surement aussi pour des raisons pratiques : pour faire les pansements on a besoin que la toilette ait été faite, pour que les patients aillent en examens aussi, pour le repas du midi c'est quand même plus agréable pour le patient et pour les autres résidents qui mangent avec lui si il est propre... Je pense que tu vois l'idée générale!

Après, au cantou où je travaille ça arrive que les toilettes ne soient pas faites le matin. Parce que le patient refuse ou est trop agité, on attend donc un moment où il se montrerait plus compliant au soin, on s'adapte...

Pour les patients en fin de vie, c'est souvent que la toilette est faite dans l'après-midi, quand les AS ont plus de temps pour que ce soit un vrai moment de calme...

La toilette le matin en institution quand elle est systematique témoigne de la rigidité des AS qui imposent leur routine. Car rien empeche qu'une toilette ou deux soit faite l'AM ou le soir. Aprés, c'est une juste une question d'organisation et de communication pluridisciplinaire.

Probleme: dans beaucoup d'institution, les équipes ne communiquent pas...

Trop souvent, en institution, le résident/patient s'adapte au fonctionnnement...

Nous disons que nous avons un travail qui casse le dos etc... nous nous victimisons bien souvent, mais nous prennons bien peu d'iniatiative pour améliorer la vie du résident et la notre...

Bref.

Plus une institution est grande avec un fonctionnement lourd, moins il y a de souplesse...
Pour ça que je milite pour des vrais institutions à taille humaine comme en Belgique, ou bien le plus possible de soin à domicile!

bonjour,

merci de votre avis à toutes les deux...autrement dit, ce choix institutionnel (en général pour les ehpad) ne relève d'aucune réflexion approfondie si j'ai bien compris...???

J'avoue que personnellement à la place des pers agées, je préfèrerais être laver le soir...mais quand je les interroge...ils disent que pour eux cela n'a aucune importance...mais du coup voilà, je voulais en parler pour le proposer afin de répartir les tâches car chez nous faire toutes les toilettes dans des conditions normales (cad prendre le temps de la douche, d'un soin...bref, prendre le temps de s'occuper des résidents correctement) releve de l'utopie...je me disais donc que répartir les douches pour ceux que cela ne gêne pas le soir (et bien sur ceux qui sont en demande)...pourrait permettre de consacrer plus de temps au résident justement à ce moment là.


je suis d'accord avec toi abja...dans mon ehpad moi c'est une vraie cata...chez nous c'est la non communication qui prime et en plus...on prend doucement mais surement le chemin de la maltraitance :

- des protocoles de soins avec une toilette qui devrait être faite à deux mais que l'on transfert en verticalisateur ( que je n'utilise pas mm si je sais que je suis en faute, je préfère dder aux collègues)
- certaines as insultent des résidents ou pire encore déforment complètement leurs propos
- de rares se laissent tripoter par des résidents hommes...et en prime ça les fait rire...
- des as qui me disent de ne pas aider certaines collègues sinon ça va aller mal pour mon matricule (ça c'été ce matin)
- des as qui prennent en photos les résidents nues dans leur lit (encore ce matin)...

bref en gros parfois j'ai envie de scalper certaines pers...

Désolée j'avais besoin de me vider là...

Merci en tout cas.

Nous on fait les toilettes le matin parce qu'on est plus nombreuses le matin (1 AS pour 20 résidents le matin alors que le soir on tombe à 1 pour 30, et moins le week-end puisqu'on est une seule AS pour 60 jusqu'à 18h où la seconde arrive pour le repas et les couchers), alors que déjà c'est la course le soir et qu'on a parfois carrément pas le temps de leur mettre un coup de gant sur les fesses, je vois pas comment on pourrait leur faire une toilette complète à tout le monde ou même à la moitié....

Mais les jours miraculeux où on est 3 en poste de soir (la semaine des 4 jeudis, ou le 36 du mois ) on donne des bains et des douches l'après-midi (une reste au goûter, 2 vont à la salle de bains). C'est d'ailleurs très très agréable autant pour nous que pour la personne âgée!

ça serait complètement à revoir, mais sur ce point précis les AS ne sont pas à blâmer, c'est juste utopique dans l'état actuel des choses et tant que les EHPAD tourneront en sous-effectif en nous obligeant à faire du travail de mauvaise qualité à la chaîne......

A moins d'une réorganisation dans les plannings, je me vois mal faire des toilettes le soir après le repas.
On est deux pour coucher une douzaine de résidents lourds entre 18h45 et 19h30, puis trois pour en coucher une trentaine (dépendants ou presque indépendants) entre 19h30 et 21h.
Dans ces conditions, je vois mal comment intégrer des toilettes dans ce cours laps de temps sans que cela se fasse au détriment des résidents ou de mes collègues.
Là où je travaille, une seule résidente a sa douche l'après-midi, un jour sur deux. douche qui est donnée par l'AS qui est censé surveiller les résidents les plus dépendants qui sont totalement séparés des autres, au second étage. Par contre, au moment de la douche de cette personne, les autres restent donc sans surveillance pendant 15/20 minutes (c'est une dame très exigeante) et on croise les doigts pour que durant ce temps, il ne se passe rien .....

En fait, ce n'est pas tant un problème d'organisation, mais avant tout un problème d'effectifs.

Lenalan a écrit :Nous on fait les toilettes le matin parce qu'on est plus nombreuses le matin (1 AS pour 20 résidents le matin alors que le soir on tombe à 1 pour 30, et moins le week-end puisqu'on est une seule AS pour 60 jusqu'à 18h où la seconde arrive pour le repas et les couchers)

Et dire que j'ai deux fois moins de toilettes à faire le matin et que je trouve que je ne peux pas y passer assez de temps .....
Par contre, le we on fonctionne comme en semaine, 4 AS le matin, 2 l'après-midi et 3 le soirs

Moi je dis que ce qui se passe dans les ehpad en France c'est grave. je ne comprends même pas comment on peut accepter de travailler dans des conditions pareilles et s'épuiser... Parce que faut tenir jusqu'à 60 ans et à ce rythme là, à 60 ans, on ressemble plus à rien.
Quand aux pers âgées, et ben c'est plus des personnes mais des choses... no comment.

QUant à ce que tu décris dans ton ehpad: photo et tout, c'est gravissisme et ça mérite un signalement... SI je devais assister à cela, je ferais un signalement et je taperai un gros scandale...
et je partirai aussi de cette ehpad...

Abja a écrit :Moi je dis que ce qui se passe dans les ehpad en France c'est grave. je ne comprends même pas comment on peut accepter de travailler dans des conditions pareilles et s'épuiser... Parce que faut tenir jusqu'à 60 ans et à ce rythme là, à 60 ans, on ressemble plus à rien.
Quand aux pers âgées, et ben c'est plus des personnes mais des choses... no comment.

C'est clair qu'à ce rythme là, on quittera notre boulot directement pour intégrer une EHPAD ......

caroline83 a écrit :
merci de votre avis à toutes les deux...autrement dit, ce choix institutionnel (en général pour les ehpad) ne relève d'aucune réflexion approfondie si j'ai bien compris...???

C'est ça.
Je n'ai jamais compris pourquoi le matin équivaut à une course à la toilette. Je n'ai jamais compris pourquoi il fallait faire une toilette à chaque résident: un résident souillé ok, mais il est faux de dire que si on ne se lave pas un jour, on est sale. On est sale de quoi?
Et je ne parle même pas du fait que beaucoup de personnes âgées ne prenaient pas de douche quotidienne chez eux.

Cela dit, je suis toujours ravie de lire que certains soignants s'interrogent.

- certaines as insultent des résidents ou pire encore déforment complètement leurs propos
- de rares se laissent tripoter par des résidents hommes...et en prime ça les fait rire...
- des as qui me disent de ne pas aider certaines collègues sinon ça va aller mal pour mon matricule (ça c'été ce matin)
- des as qui prennent en photos les résidents nues dans leur lit (encore ce matin)...

J'espère que toutes ces petites choses sont remontées....au cadre/directeur d'établissement voire plus haut.

Abja a écrit :
QUant à ce que tu décris dans ton ehpad: photo et tout, c'est gravissisme et ça mérite un signalement... SI je devais assister à cela, je ferais un signalement et je taperai un gros scandale...
et je partirai aussi de cette ehpad...

La dessus je suis d'accord avec toi...beaucoup de choses que je vois ou j'entends mérite un signalement...

Honnêtement tous les jours il y a des choses à revoir...

la semaine dernière la Medco a fait faire une réunion avec certaines pers...du retour que j'en ai eu...elle a eu vent déjà de bcp de choses...et a poussé sa gueulante.

Sauf que depuis que je suis la bas (2 mois et demi)...déjà 2 réunions...et la plupart ne se sentent absolument pas concernée...alors que si elles se regardaient dans le miroir...

Dans un premier temps il me paraissait indispensable de prendre rdv avec la direction (qui pour le coup est en congé), car l'idec et la medco...je ne les vois jamais (j'y suis à mi temps).
J'ai essayé de discuter avec mes collègues, n'étant pas diplômé et avec juste une expérience personnelle en tant qu'aidant familial durant 10 ans ; j'ai l'impression de ne rien comprendre à ce monde institutionnel qui prêtant ne pas vouloir maltraiter ces pers âgées mais qui finalement, ne serait-ce que par le manque de moyens financier que l'on lui attribue, ne peut pas faire autrement que de les traiter comme du vulgaire bétail.

Au final, pour beaucoup d'entre elles c'est la faute de l'institution ; mais est-ce une réponse acceptable ? est-ce justifiable ? parce que c'est un métier très difficile, moralement et physiquement, d'en venir à ce genre de comportement...pour "décompresser".

Honnêtement tout cela commence à me faire peur...et je prie pour ne JAMAIS DEVENIR une soignante qui oublie son métier avant tout humain...

Bref, pour le moment, je réfléchis à la meilleure attitude à adopter, car je sais que la direction va avant tout relativiser : bcp de soignantes en poste ou intérimaires ont déjà dénoncées ce type de faits et au final se sont retrouvés soit en maladie, soit virées...donc finalement, le fait de dénoncer étant avant tout dans l'intérêt des résidents, et que si rien n'est fait, concrètement, ce sont eux qui vont trinquer.

Quant à partir de là, depuis le début, je ne pense qu'à cela...mais j'ai également mes armes à faire...et tant que je suis là, finalement, les résidents ont une petite épaule qui les écoute (d'ailleurs heureusement que je ne suis pas la seule).
Je songeais que pour moi, la meilleure alternative était de "tirer" un mois et demi de plus, et de partir en lançant ma "bombe"...car je n'ai pas envie de me retrouver face à des collègues qui n'hésiteront pas à me créer des situations qui me mettront moi-même en porte à faux -> technique utilisée pour se sortir devant la direction des faits qui leur sont reprochés...

J'en ai déjà éviter qq unes du style " mais vas-y Mme Y tu la porter avec son attache prothèse pour le transfert !" sauf que oui elle est en verticalisateur sur le protocole, d'une, de deux elle pèse 120 kg..et tu vas me faire croire que toi tu y arrive sans te faire mal ou pire sans la tomber...bien sûr.

Je lui ai mm demander qu'elle me le montre...ben tiens.

Est-ce la meilleure solution ? honnêtement je ne sais pas...

Tout ce que je constate c'est que dans cette équipe, tous les VRAIS soignants finissent par démissionner se mettre en maladie être viré...
Alors que dans la contre équipe (que je ne vois jamais sauf en réunion)...elles n'abordent pas les choses de la même façon.

Pour en revenir avec la toilette du soir, oui, il faudrait réorganiser les plannings et cela pose évidemment un pb de management...mais je crois bien que c'est aussi notre rôle à chacun de se poser des questions sur les difficultés que l'on rencontre et les moyens qu'il est possible de mettre en place pour assurer un travail le plus correct possible (mm si ce n'est pas évident)...

Voilà...n'hésitez pas à poster d'autres commentaires...cela m'aidera sans doute à me positionner.

Oh là là mais c'est dingue quand même des choses pareilles

Je pense qu'il y aurait beaucoup de bénéfices à faire des toilettes le soir, surtout sur les gens agités qui font "la java" sitôt couchés, ça les apaiserait. On avait une baignoire calèche, on mettait de la mousse, on faisait à la personne un massage du crâne pendant le shampooing, et des massages des pieds (on ne regardait pas au temps, des fois un bain prenait une bonne heure, on ne pouvait en faire qu'un dans l'après-midi). Ils ressortaient de là ravis et détendus (alors que franchement, une toilette au lavabo le matin en 4ème vitesse parce qu'on en a 15 à faire et qu'on a que 10 minutes à consacrer à chaque personne habillage et conversation comprise, est-ce que ça détend?).
C'est une organisation à revoir de fond en comble, avec un planing personnalisé pour chaque personne âgée (ceux qui aiment le bain, ceux qui ne prennent jamais de douche, ceux qui préfèrent ceci ou cela, ceux qui préfèrent le matin, ceux qui préfèrent le soir, bref, respecter leurs choix et leurs habitudes et ensuite adapter notre planing à nous au lieu de se cogner 20 toilettes à la chaîne le matin).
Avec les grincements de dents que cela implique de la part du personnel, parce qu'il y a des gens ancrés dans leurs habitudes qui n'aiment tout simplement pas le changement et diront non à tout.

Et puis il y a un autre côté auquel on s'est heurtées avec ma collègues (parce qu'on était 2 ou 3, grandes adeptes du long bain du soir, dès qu'on était toutes les deux c'était obligatoire qu'on programme au moins un bain, voire un bain et une douche, ou une douche au chariot pour les personnes grabataires), ça avait remporté un franc succès auprès des personnes âgées mais les collègues et "plus haut" venaient voir ce qu'on faisait et quand elles nous voyaient assises dans la pénombre à masser des pieds et des crânes elles nous accusaient de glandage, alors qu'il y a à faire à la salle commune (accompagnement aux toilettes, aide au goûter etc...). Donc ça dépendait aussi de sur qui on tombait comme collègues, toutes n'acceptaient pas qu'on les abandonne pour aller donner un bain (on le faisait uniquement quand il y avait une 3ème AS pour rester avec les autres résidents)....

4 ans que j'ai pas travaillé dans cet EHPAD (où on disposait de tout le matériel pour faire du bon travail, et des salles de bains au top), j'aimerais bien savoir si la baignoire calèche sert toujours....

Honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour bosser dans ces conditions....
J'ai déjà vu des établissements un peu limites, mais là franchement c'est un scandale... Il n'y a pas d'autres termes : c'est de la maltraitance, et si elle n'est pas forcément physique, elle est très clairement psychique dans les situations que tu décris! Je trouve ça incroyable que ces "soignantes" ne se sentent pas plus impliquées par leur boulot...
Tu dis rester parce que tu as encore des choses à apprendre? Mais là, t'apprends quoi au final? A prendre sur toi? A relativiser cette maltraitance quotidienne? Tu apprendrais tellement plus et tellement mieux dans une résidence digne de ce nom...
Les choses que tu nous rapporte ici, ça ne sont pas des choses anodines, loin de là. Et elles mériteraient d'être entendues par ceux qui gèrent cette organisation! La direction de te résidence ne t'entends pas? Alors vise plus haut... Note ce que tu vois, ce que tu entends, donne leur du concret... Les "soignants" comme ça, ça me désespère et ça me dépasse...

Bon courage....!

Scampi38 a écrit :Honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour bosser dans ces conditions....
J'ai déjà vu des établissements un peu limites, mais là franchement c'est un scandale... Il n'y a pas d'autres termes : c'est de la maltraitance, et si elle n'est pas forcément physique, elle est très clairement psychique dans les situations que tu décris! Je trouve ça incroyable que ces "soignantes" ne se sentent pas plus impliquées par leur boulot...
Tu dis rester parce que tu as encore des choses à apprendre? Mais là, t'apprends quoi au final? A prendre sur toi? A relativiser cette maltraitance quotidienne? Tu apprendrais tellement plus et tellement mieux dans une résidence digne de ce nom...
Les choses que tu nous rapporte ici, ça ne sont pas des choses anodines, loin de là. Et elles mériteraient d'être entendues par ceux qui gèrent cette organisation! La direction de te résidence ne t'entends pas? Alors vise plus haut... Note ce que tu vois, ce que tu entends, donne leur du concret... Les "soignants" comme ça, ça me désespère et ça me dépasse...

Bon courage....!

Non je n'apprends rien avec mes collègues...sauf qq1, trop rares...

J'apprends surtout avec les résidents...et je vois bien que, par rapport au début, ne serait-ce que sur la technique et la relation de soin, j'ai déjà bcp évoluée...car tout n'est qu'une question de bon sens au final...comme je suis du genre à me poser 150 000 questions à la seconde...et puis je lis beaucoup, je vais sur internet et comme je fais ma prépa pour être as...je me dis que tout cela ne sera pas perdu (peut être est-ce que je tente désespérement de me rassurer remarque)

Je profite de mon "WE" pour retranscrire tout ce qui ce passe et envoyer ce courrier à la direction...mais j'avoue être sceptique à être entendu...pourquoi d'ailleurs le serais-je, puisque des collègues, mm infirmiers ne l'ont pas été ?

Il y a la solution de la DRASS, certes, comme on me l'a dit, de façon anonyme...mais je le ferais en dernier recours...je n'aime pas ça.

il parait qu'ailleurs c'est pire...et que c'est une des moins mauvaise institution du département ou je suis, et que dans toutes les ehpad, à cause du manque de moyens...c'est le bordel.

Cette maltraitante je ne la relative pas...j'essaie de la comprendre, c'est assez différent...prendre en photo une pers. agée c'est tout simplement débile et en fait c'est ça qui me fait "craquer" aujourd'hui...là je trouve que cela dépasse l'entendement...et surtout mon empathie.

Mais pour le coup cela reste un vrai fait, délictueux pour le coup...reste qu'il faut le prouver, d'une.
De deux, la question du fond est : cette fille va t'elle se remettre en question sur ce comportement là ?

quand à savoir comment je fais pour bosser dans de telles conditions : si tu savais le nombre de bisous que je reçois des résidents...et ça crois moi ça vaut tout l'or du monde.

Mais je trouve qu'il y a un gouffre entre faire des toilettes trop rapides et partielles, ne pas avoir le temps de faire du relationnel, expédier les gens au lit le soir parce qu'on a 30 personnes à coucher (ce qui est une forme de maltraitance même si c'est indépendant de notre volonté) et les insulter ou les prendre en photo nues, ça n'a vraiment aucune justification possible. C'est pour faire quoi la photo?