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Trouble bipolaire et exercice de la profession

Publié : 26 juil. 2018 19:23
par Aide soignant 35
Bonjour à toutes et à tous,

Je viens ici afin de soulever un "problème", ou plutôt un "tabou" dans l'univers médical, être malade chronique d'une maladie psychiatrique et exercer sa profession.

En ce qui me concerne, je suis diagnostiqué comme bipolaire (plutôt tendance à la cyclothymie, hérité génétiquement de mon père qui lui a en plus de ça des symptomes psychotiques associé)

J'aurais aimé partager mon ressentie par rapport à comment je vie ce trouble au quotidien dans le cadre de mon travail en tant qu'aide soignant aux urgences d'un grand CHU. Ce que cela impact, ce que ça peut engendré, et bien sure les "avantages" car il y en a oui ! Tout ça dans le but d'échanger avec certain(e)s dans la même situation que moi ou ayant d'autres trouble mentaux.

Premièrement il faut savoir que vivre avec un trouble bipolaire dans le cadre d'un travail paramédical, medico social est très difficile. D'une pars car je peu d'un jours à l'autre devenir très fermé envers les collègues et très irritable (phase assez difficile à dissimuler car le moindre petit truc de travers de la part d'un soignant envers moi pouvant me rendre très impulsif et l'envoyer chier sans ménagement, chose qui m'a déja conduit dans le bureau d'un cadre car j'avais très mal parlé à une soigante qui m'avais elle même parlé sechement) et un autre jours etre très dynamique, avoir la tchatch, très plaisantin avec les collègues comme les patients (ce qui est un des avantages de cette maladie)
Autre avantage également pour ma part, celle de comprendre et d'avoir bien plus d'empathie pour les gens angoissé, depressif/ violent, pétant littéralement les plombs, entendant des voix, la ou beaucoup de soignant disent en salle de soin "oh lala il/elle me soul à sonner tout le temps" ou "il est un peu con le mec, il nous menace et nous insulte" et toutes sortent de moqueries dites par derriere. Jem e qualifie comme assez manipulateur lorsque je souhaite obtenir quelque chose, ce qui peut être critiqué par beaucoup mais sans nul doute avantageux pour obtenir des informations primordial de la pars d'un patient complètement fermé aux autres soignants qui n'ont pas la patience ou la capacité relationnel adéquat pour le mettre suffisament en confiance.

J'ai aussi tendance du à mon impulsivité marqué de dire tout haut un peu trop fort ce que tout le monde pense tout bas, comme dénoncé les conditions de travail en face à face avec des cadres supérieurs et d'un air très hautain sans m'en rendre compte. Oui je déteste l'hypocrisie même si elle est monnaie courante dans ce milieux. Ou alors insisté assez fortement quand un médecin ne me rend pas mon bonjour.

Dans cette maladie il y aussi la paranoia assez présente mais pour ma pars bien dissimulé même si dans ma tête je ne peu m'empeche de penser que certains collègues font expres de vouloir me provoqué par des actes très subtil mais cela est purement dans ma tête mais peu etre que certains le controle moins bien que moi.

J'ai un traitement que je prend tous les jours ce qui me permet de rester debout et de continuer ma vie même si la maladie restera toujours la et fere toujours des siennes.

Certains de mes collègues que j'estime proche et digne de confiance sont au courant, d'autres non.


Et vous comment le vivé vous, et quels conseils pourriez vous me donner ?


Merci d'avance pour vos réponses et courage à celles et ceux qui vivent avec une maladie mentale.