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Selon nous (collectif d'infirmiers anti ONI du Loiret), il semble pour le moins hasardeux d'attendre que l'ONI se meure de ses seules difficultés financières fin juin. L'action du député Bur, que nous avons soutenue, devait sceller son sort...Pourtant le vote "contre" l'a emporté et doit être considérée comme une victoire ONIsienne.
Oui, la situation financière désastreuse de l'ONI est à notre avantage.
Oui, il est totalement absurde de penser qu'on peut ramener dans le droit chemin 90% des infirmiers du territoire en un mois.
Néanmoins, il serait pour le moins hasardeux de croire que la bête va mourir sans se débattre. L'UMP et Xavier Bertrand en particulier ont beaucoup à y perdre dans cette histoire. Même si le ministre semble embarrassé, n'oublions pas qu'une part de sa crédibilité est en jeu, et que la majorité en a plus que ras le bol de revenir sur ce qui a été mis en place par leurs soins. L'ONI est une affaire politique avec les enjeux qui en découlent! Il suffit d'une décision, pendant les vacances d'été par exemple, pour enlever cette grosse épine du pied! C'est pourquoi nous ne pouvons attendre que ça se passe! Il faut après les avoir convaincu, contraindre les élus!
Pour autant, nous sommes lucides sur nos moyens. Dissuader nos collègues de s'inscrire à l'Ordre et ainsi plomber une affaire qui se voulait florissante n'est pas le plus gros du morceau. Il nous faut réaffirmer clairement notre désaccord. Nous sommes convaincus qu'il est tout à fait illusoire de penser que les infirmiers descendront dans la rue d'un coup de baguette magique. Néanmoins, signer des pétitions massivement nous semble être une action à notre portée! Se contenter de ne pas payer, ou dire qu'on ne paiera jamais ou bien que même à 0 euros, nous ne voulons pas d'Ordre Infirmier, c'est pas la même salade!
C'est pourquoi nous avons entrepris dans notre département de collecter des signatures auprès des libéraux, des infirmiers du publics et du privés. En une semaine, mais pas à temps complet bien évidemment, nous en avons récolté presque 500 et les libérales nous envoient leurs signatures via le fax que le syndicat majoritaire de notre hôpital laisse à notre disposition.
Nous proposons que chacun dans son établissement, dans chaque département s'y mette! C'est pas bien compliqué et selon nous apportera de l'eau à notre moulin! Fin juin, on envoie le tout à qui de droit.
Courage à tous.

Prendre la décision de ne pas venir en aide à cette organisation alors qu'on a sa part et non des moindres, dans sa création signifie se renier. Ne faisons pas abstraction du contexte dans lequel notre lutte s'inscrit. A la tête de l'état, 10M d'euros ne représente pas grand chose. Cette somme divisée par le nombre de contribuables devrait pouvoir rendre la pilule moins amère!
Les élus locaux, à part un Door qui a des liens avec l'Ordre des médecins, député du Loiret que nous avons rencontré plusieurs fois, semblent avoir compris que cette affaire d'Ordre emmerdait tout le monde. Or la situation du ministre est bien plus délicate. Les députés pensent à leur réélection, le gouvernement à ne pas perdre la face.

le slogan:on ne veut pas payer pour travailler,est plaisant à l'oreille mais ne correspond pas à la réalité du rejet des infirmières.De même l'idée que les salariés auraient voulu faire une bonne blague aux libérales en leur renvoyant un ordre pour elles seules.Il va être temps en effet de signer des pétitions pour l'abrogation de l'ordre infirmier.Une administration judiciaire est dangereuse,car elle peut fonctionner froidement sans être accusée de rien:c'est un rouleau compresseur qui ira chercher les chèques des inscrites dans un premier temps.Je veux bien votre fax,pour signer .

merci cedric

seringuelectrique a écrit :

.cedr1c. a écrit :Chacun peut aussi demander à rencontrer son élu local (député de sa circonscription) pour lui donner son avis sur cet ordre.

tout à fait et si plus d'IDE s'étaient bougé le cul bien avant il y a belle lurette qu'on entendrait plus causer du beurk ...

Certains députés ont bien besoin une bonne explication réelle anti-ordinale et ensuite certains décident même de retirer leurs questions au gouvernement!