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[Sd] Intersyndicale sur l'ordre infirmier



Intersyndicale sur l'ordre infirmier - 09 avril 2009



Une intersyndicale proposée par FO s'est tenue ce matin en leurs locaux. Etaient présents : FO, CFDT,CFTC, UNSA et SUD. La CGT était absente, ayant fait savoir tardivement hier soir (20h par mail à certains) son impossibilité de participer et sa proposition de convoquer prochainement une intersyndicale sur cette question.



Mme PODEUR (DHOS) a saisi la Présidente de l'ordre pour lui proposer de revoir sa copie sur le montant de la cotisation et demander de justifier de ce montant qui créditerait l'ordre d'un budget de 38 000€. Elle préconise une cotisation à 30€. Par ailleurs, les propositions vont bon train, le conseil de l'ordre départemental de Charente Maritime propose une cotise n'excèdant pas 50€ et d'autres propose une mensualisation (6,50 / mois.)



Pour SUD, j'ai rappelé notre opposition totale aux ordres professionnels et par conséquent celles à toute inscription et toute cotisation.

FO a rappelé qu'ils étaient sur une base semblable sur la question des ordres et de la cotisation.

La CFDT a informé que les Kiné des services de l'armée bénéficiaient d'un réglement de leur cotisation à l'ordre par l'Etat. Mais reste sur une abrogation ou un "aménagement" sur ces questions.



Il a été décidé de rédiger une position commune, à soumettre à la CGT, qui rappelle notre opposition et notre souhait de voir abroger les lois sur les ordres professionnels(Kiné, podo et Infirmier). Sur la proposition SUD, d'appeler au boycott, la CFDT a dit qu'elle souhaitait attendre la réunion de leur Conseil Fédéral, pour se positionner clairement sur cette question.



En l'état, le texte rappelle l'opposition des OS aux ordres professionnels et leur souhait de les voir abrogé.

S'oppose à tout paiement d'une cotisation

Demande la mise en place d'un moratoire

Se donne, sans réponse rapide des pouvoir publics, la possibilité d'étudier des modalités d'actions.



Donc, un texte à minima syndical, qui attend la position CGT, mais qui a le mérite d'affirmer une opposition unitaire aux ordres professionnels.

Pour demain midi, ce texte devrait être arrêté et communiqué à la presse. Nous vous le communiquerons dans son état final.



Amicalement et syndicalement Philippe

Infirmiers : Ordre, « contre-Ordre » et désordre dans l'Ain
le 04.05.2009 04h00


L'Ordre infirmier de l'Ain a-t-il voulu faire du zèle en publiant sur son site internet une liste d'infirmières et aides-soignantes, soi-disant interdites d'exercer par la Ddass ? La mise en ligne, le 7 avril, de cette liste de quatre noms communiquée à l'Ordre au niveau national (et retirée dès le 10 avril) ne pouvait quoi qu'il en soit échapper au « contre-ordre des infirmiers », un collectif intersyndical créé en réaction à la mise en place de la nouvelle structure ordinale infirmière instituée le 21 décembre 2006. Et qui dès le départ a appelé au boycott de l'élection des représentants de l'ordre et au paiement de l'inscription- cotisation fixée à 75 euros. C'est dans ce contexte politico-syndical houleux qu'intervient aujourd'hui « l'affaire de la liste » de l'Ordre infirmier de l'Ain.
Les « anti-Ordre » jugent en effet le procédé « délationnel ». « De quel droit dénoncer une aide-soignante dont la profession ne dépend pas du cadre légal de cette structure ordinale ? » argue le collectif. « Qu'une structure chargée de la déontologie d'une profession soit elle-même complètement anti-déontologique nous semble paradoxal. Nous allons porter l'affaire devant la Ddass… » La Ddass, dont le directeur Yves Charbit, précise le rôle : « Nous vérifions simplement que les diplômes sont conformes ou inexistants et enregistrons ou refusons l'enregistrement des infirmières et aides-soignantes. L'interdiction d'exercer n'est pas de notre ressort. »

Ni même de celui de l'Ordre infirmier, seulement appelé à donner son avis, le cas échéant, devant un tribunal. En revanche, Didier Pegoraro, président du tout jeune ordre infirmier de l'Ain, revendique que celui-ci est tout à fait dans son rôle « et dans son droit », lorsqu'il publie les noms de deux infirmières exerçant sans être diplômées, celui d'une autre interdite d'exercer dans l'Ain par le TGI et d'une aide soignante se revendiquant du diplôme infirmier. « Nous voulions informer nos collègues, justifie Didier Pegoraro. D'autant que l'une d'elles avait été contactée pour une association par la personne interdite d'exercer… »

Pourquoi l'Ordre s'est-il alors empressé de retirer cette liste de son site ? « Parce j'ai appelé notre présidente nationale et qu'au vu des polémiques syndicales actuelles, l'Ordre infirmier n'a pas souhaité rester dans le conflit. Nous voulons représenter tous nos confrères. Nous sommes là pour défendre avant tout les intérêts infirmiers. C'est d'ailleurs pour y parvenir que la cotisation a été portée à 75 euros, qui reste la cotisation ordinale la moins élevée d'Europe. C'est grâce à cela que nous pourrons nous entourer de juristes et faire fonctionner l'Ordre. »

Muriel Moustier

Les ordres: La lutte contre la mise en place des ordres professionnels reste une des priorités de la fédération SUD Santé Sociaux

SUD Montperrin a écrit :CODI/ONI=1/0

http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain ... l-Ain.html" target="_blank

Infirmiers : Ordre, « contre-Ordre » et désordre dans l'Ain
le 04.05.2009 04h00


L'Ordre infirmier de l'Ain a-t-il voulu faire du zèle en publiant sur son site internet une liste d'infirmières et aides-soignantes, soi-disant interdites d'exercer par la Ddass ? La mise en ligne, le 7 avril, de cette liste de quatre noms communiquée à l'Ordre au niveau national (et retirée dès le 10 avril) ne pouvait quoi qu'il en soit échapper au « contre-ordre des infirmiers », un collectif intersyndical créé en réaction à la mise en place de la nouvelle structure ordinale infirmière instituée le 21 décembre 2006. Et qui dès le départ a appelé au boycott de l'élection des représentants de l'ordre et au paiement de l'inscription- cotisation fixée à 75 euros. C'est dans ce contexte politico-syndical houleux qu'intervient aujourd'hui « l'affaire de la liste » de l'Ordre infirmier de l'Ain.
Les « anti-Ordre » jugent en effet le procédé « délationnel ». « De quel droit dénoncer une aide-soignante dont la profession ne dépend pas du cadre légal de cette structure ordinale ? » argue le collectif. « Qu'une structure chargée de la déontologie d'une profession soit elle-même complètement anti-déontologique nous semble paradoxal. Nous allons porter l'affaire devant la Ddass… » La Ddass, dont le directeur Yves Charbit, précise le rôle : « Nous vérifions simplement que les diplômes sont conformes ou inexistants et enregistrons ou refusons l'enregistrement des infirmières et aides-soignantes. L'interdiction d'exercer n'est pas de notre ressort. »

Ni même de celui de l'Ordre infirmier, seulement appelé à donner son avis, le cas échéant, devant un tribunal. En revanche, Didier Pegoraro, président du tout jeune ordre infirmier de l'Ain, revendique que celui-ci est tout à fait dans son rôle « et dans son droit », lorsqu'il publie les noms de deux infirmières exerçant sans être diplômées, celui d'une autre interdite d'exercer dans l'Ain par le TGI et d'une aide soignante se revendiquant du diplôme infirmier. « Nous voulions informer nos collègues, justifie Didier Pegoraro. D'autant que l'une d'elles avait été contactée pour une association par la personne interdite d'exercer… »

Pourquoi l'Ordre s'est-il alors empressé de retirer cette liste de son site ? « Parce j'ai appelé notre présidente nationale et qu'au vu des polémiques syndicales actuelles, l'Ordre infirmier n'a pas souhaité rester dans le conflit. Nous voulons représenter tous nos confrères. Nous sommes là pour défendre avant tout les intérêts infirmiers. C'est d'ailleurs pour y parvenir que la cotisation a été portée à 75 euros, qui reste la cotisation ordinale la moins élevée d'Europe. C'est grâce à cela que nous pourrons nous entourer de juristes et faire fonctionner l'Ordre. »

Muriel Moustier

CODI/ONI=2/0

Le CODI viens de se constituer en collectif intersyndical. Le premier syndicat à y adhérer est SUD Santé Sociaux par une motion voté en congrès hier matin.
SUD rappele également que (résolution F5 de l'action revendicative):

Les ordres: La lutte contre la mise en place des ordres professionnels reste une des priorités de la fédération SUD Santé Sociaux

Nous appelons autour de ce sujet à une large intersyndicale et à une participation des associations.

ellennac a écrit :Bonjour,
j'ai bien reçu le fameux courrier qui est directement parti à la poubelle!!!Je refuse de payer pour avoir le droit d'exercer ma profession!75 euros cette année et les autres à venir?Pourquoi pas une cotisation en fonction de votre échelon ou de votre spécificité?Payer pour avoir le droit d'être exploitée (aucune reconnaissance pour ces 3ans et demi comptés bac+2,une profession avec de lourdes responsabilités et mal payée,RH décalés par le manque d'effectif ou ne pas pouvoir accéder aux formations professionnelles à cause des effectifs,on parle tant et plus des droits des patients dans les CHU et les notres sont inexistant par contre nous n'avons que des DEVOIRS et surtout celui d'être des vaches à lait à tout niveau!!!ALORS NON à une cotisation supplémentaire qui ne fera qu'enrichir une fois de plus les gourous et appauvrir les disciples contraints et forcés!!!

Retenez une chose : nul n'est censé ignorer la loi.

moukat35 a écrit :Et n'oubliez pas : l'inscription au tableau de l'ordre est obligatoire et ne pas le faire pourrait vous mettre dans une situation intenable un jour en cas "d'accident professionnel" pour ne pas dire faute.

moukat35 a écrit :Retenez une chose : nul n'est censé ignorer la loi.

moukat35 a écrit :La reconnaissance du diplôme, l'évolution de la formation, la défense de la profession font partie des missions de l'ordre.

dedid a écrit :Existe-t-il un vaccin contre l'oni???